Villette-d'Anthon
Villette-d'Anthon | |
Mairie de Villette-d'Anthon. |
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![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Arrondissement de La Tour-du-Pin[1] |
Canton | Charvieu-Chavagneux |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné |
Maire Mandat |
Daniel Beretta 2014-2020 |
Code postal | 38280 |
Code commune | 38557 |
Démographie | |
Gentilé | Villettois |
Population municipale |
4 826 hab. (2015 ![]() |
Densité | 212 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 46″ nord, 5° 07′ 00″ est |
Altitude | 227 m Min. 179 m Max. 260 m |
Superficie | 22,8 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-villettedanthon.fr |
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Villette-d'Anthon est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Villettois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Villette-d'Anthon est situé dans l'Isère, sur la frontière du département de l'Ain et du Rhône, à l'est de Lyon.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Villette d'Anthon est dans une province qui connut un nombre important d’invasions. Elle a d'abord été placée sous la domination des Allobroges. Ce peuple se répandit dans notre région un ou deux siècles avant Jésus-Christ. Des vestiges celtes de cette époque existent encore aujourd’hui à Villette par la présence d'un « tumulus » situé au hameau d'Asnières au lieu-dit Saint-Cyr.
Jules César, après la conquête de la Gaule et pour se préserver des incursions étrangères, établit des postes militaires, des tours de forteresse en bordure du Rhône et les fit soigneusement garder.
Témoin de la période romaine, un très important trésor monétaire a été découvert en 1990 à Villette-d'Authon. Il compte 9 289 monnaies émises juste avant la réforme monétaire de Dioclétien en 294. Cette découverte apporte de nombreux exemplaires pour les onzième (771 monnaies) et douzième (5 310 exemplaires) et dernière émissions d'aureliani d'argent et fait progresser significativement les connaissances sur ce type de monnaie[2],[3].
Après la domination des Romains, vinrent les Burgondes (453), les Mérovingiens, les Carolingiens, le second royaume de Bourgogne (879), le Saint Empire germanique, les Dauphins du Viennois ; enfin, en 1349, le Dauphiné fut cédé au fils du roi de France, Philippe VI de Valois, par Humbert II.
À la fin du XVIIe siècle, il faut imaginer le village de Villette d'Anthon sur son lieu primitif, c’est-à-dire vers la vieille église, avec son cimetière et quelques maisons groupées autour.
L'histoire religieuse se confond en partie avec celle du prieuré de Chavanoz, dont le prieur était curé primitif de l'église Saint-Martin de Villette qui, à l'époque lointaine, avait comme annexes deux chapelles : Mons et Asnières. Il existe au hameau de Sous l'Église les vestiges de l’ancienne église Saint-Martin de Villette dont l’ancienneté est incontestable avec une première mention dans les textes dès 995. La restauration de la vieille église et du cimetière qui l’entoure a été réalisée dans les années 1990 et 2000.
Mise à part l'étymologie de son nom, Villette d'Anthon n'évoque plus la petite ville fief d'Anthon. Au fil du temps, le village à vocation rurale a survécu à l'exode grâce à sa situation privilégiée, près du Grand Lyon.
Les vestiges historiques du passé n'attendent qu'à être redécouverts, et l'Association pour la « Mise en Valeur du Patrimoine » de Villette d'Anthon s'est donnée cette mission essentielle depuis 1998, date de sa création.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Villette-d'Anthon se blasonnent ainsi : |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2015, la commune comptait 4 826 habitants[Note 1], en augmentation de 12,65 % par rapport à 2010 (Isère : +3,7 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ancienne église Saint-Martin, labellisée Patrimoine en Isère[9].
- Le Marais de Charvas est une zone humide reprise dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique éponyme[10].
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En mars 2017, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[11].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- http://www.isere.gouv.fr/Publications/Salle-de-presse/Derniers-communiques/Les-limites-territoriales-des-arrondissements-du-departement-de-l-Isere-seront-modifiees-le-2017
- Anne-Catherine Le Mer et Claire Chomer, Carte archéologique de la Gaule, Lyon 69/2, Paris, 2007, (ISBN 2-87754-099-5), pp. 227-228; 230
- Compte-rendu de lecture de « Le monnayage de l 'atelier de Lyon (43 av. J.-C.-413 ap. J.-C). Supplément II », Revue numismatique, 6e série - Tome 161, 2005, [1] p. 233
- Les élus locaux
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le 4 août 2014)
- Muséum national d'histoire naturelle, « ZNIEFF 820030310 - Marais de Charvas », sur Inventaire national du Patrimoine naturel (consulté le 8 novembre 2014)
- « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 7 août 2017).