Utilisateur:Napoléonempereur/Brouillon
Maire de Lille | ||
Armoiries de Lille | ||
Titulaire actuel Martine Aubry depuis le | ||
Création | ||
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Durée du mandat | Réélu 6 ans | |
Premier titulaire | Louis Vanhoenacker | |
Résidence officielle | Hôtel de ville de Lille | |
Site internet | lille.fr | |
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Cet article dresse la liste des maires de Lille (Nord) depuis la Révolution française.
Avant la création de la fonction[modifier | modifier le code]
À l’avènement de la commune en 1235, grâce à une charte octroyée par Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre, les pouvoirs réglementaire, exécutif et judiciaire dans la cité sont exercés par le « Magistrat de Lille », composé initialement de 25 puis de 33 membres temporaires et dix officiers permanents. Les membres temporaires, renouvelés à chaque Toussaint, étaient choisis pour 25 d'entre eux par quatre commissaires (le gouverneur, l’intendant et deux gentilshommes de la ville) désignés d'abord par le comte de Flandre, puis par le roi, et, lorsque leur nombre est passé à 33, pour les 8 autres par les curés des anciennes paroisses de la ville (Saint-Pierre, Saint-Étienne, Saint-Sauveur et Saint-Maurice). C'est parmi les membres temporaires choisis par les commissaires que figuraient les douze échevins, dont le premier était le « Mayeur » et le second le « Cottereau », qui désignaient à leur tour le « Rewart » appelé communément le luthun, chef de la police urbaine. Ce système restera en vigueur jusqu'à la Révolution française, Charles Quint en 1516, puis Louis XIV en 1668, ayant juré de respecter la constitution urbaine lilloise portant sur les « franchises, lois et coutumes[1] ».
Depuis la Révolution française, les maires de Lille sont désignés ou élus comme l'ensemble des autres maires français.
Le dernier Mayeur de Lille en 1789 était Jacques Denis du Péage[2].
Création de la fonction[modifier | modifier le code]
En 1790, Louis Bonaventure Vanhoenacker devient le premier maire de Lille[3].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Liste des maires élus sous la Vème République[modifier | modifier le code]
No | Portrait | Nom | Début du mandat | Fin du mandat | Appartenance politique | Notes |
---|---|---|---|---|---|---|
11 | Augustin Laurent (9 septembre 1896 - 1er octobre 1990) |
1955 | 1973 | PS | Résistant Ancien ministre (1944 → 1945 et 1946 → 1947) député du Nord (1945 → 1951) Président du conseil général du Nord (1945 → 1946, 1947 → 1955 et 1955 → 1967) | |
12 | Pierre Mauroy (5 juillet 1928 - 7 juin 2013) |
8 janvier 1973 |
25 mars 2001 |
PS | Ancien Premier ministre (1981 → 1984) Sénateur du Nord (1992 → 2011) Président de Lille Métropole Communauté urbaine (1989 → 2008) Député du Nord (Première circonscription du Nord) (1973 → 1983 et 1986 → 1993) ) | |
13 | Martine Aubry (née le 8 aôut 1950 à Paris) |
25 mars 2001 |
23 mars 2026 |
PS | Ancienne ministre, se confrontant à une opinion défavorable au début de son mandat, elle gagne en popularité de façon significative avec l'opération « Lille 2004 (capitale européenne de la culture) », qui modifie l’image de la ville. Cette initiative, qui succède notamment à la candidature ratée pour accueillir les Jeux olympiques, propose 2 500 événements culturels, parmi lesquels des fêtes et des expositions, comme la grande exposition Rubens au Palais des beaux-arts de Lille. Pour un budget s'élevant à 73 millions d'euros, dont environ la moitié est apportée par la ville et la région Nord-Pas-de-Calais, des infrastructures sont créées (douze « Maisons Folies ») ou rénovées (opéra de Lille). Pour Martine Aubry, avec ses neuf millions de visiteurs, cet événement « a fait gagner dix ans de notoriété à la ville ». Le , elle lance « Lille 3000 », l'après-« Lille 2004 », qui pare pour trois mois sa ville aux couleurs de l'Inde, et propose au public de nombreuses manifestations culturelles : près d'un million de visiteurs sont accueillis à cette occasion.
Elle met en œuvre un nouveau partage de l'espace public entre piétons, voitures et vélos, et lance le Projet de renouvellement urbain à Lille-Sud et dans le quartier de Moulins, « Lille, ville de la solidarité », « Lille Plage » ou encore « Lille Neige ». De mars à , a lieu la deuxième saison de Lille 3000, intitulée « Europe XXL », qui a pour thème principal les pays d'Europe orientale et Istanbul. À cette occasion, la gare de Lille-Saint-Sauveur est reconvertie en espace culturel. Dans le même temps, elle participe à l'inauguration d'Euratechnologies, pôle consacré aux nouvelles technologies. L'année suivante, en 2010, pour la première fois en France, la Galerie Saatchi de Londres présente à Lille plus de soixante œuvres de sa collection d'art contemporain. Le 6 octobre 2012, est lancée la troisième saison de Lille 3000, intitulée « Fantastic ». | |
14 | Axel Berkovits (né le 20 septembre 2000) |
5 avril 2044 |
en cours | MoDem | Préfet du département du Nord, il se met en disponibilité de la haute fonction publique pour se présenter aux élections municipales de 2044. Bien que minoritaire en voix, il profite de la division de la gauche pour devenir le premier maire centriste de Lille.
Favorable à une hausse de l'offre culturelle, il lance dès l'été 2044 les événements festifs Lille Histoire en été et le Nord en cartes à l'automne et instaure la gratuité des musées municipaux. À partir de 2045 il initie une rénovation importante des bâtiments et immeubles historiques du centre-ville, et sélectionne le projet d'Étienne Tricaud pour réaliser le nouvel habillage de la gare de Lille-Flandres. En 2046, il inaugure la troisième ligne du Métro de Lille, allant de Saint-André à Ronchin, et encourage sa prolongation vers Lezennes. Il lance en 2047 L'alliance du Nord, une coopération politique, économique et culturelle renforcée entre Lille, Gand, Bruxelles, Anvers, Rotterdam, La Haye, Amsterdam, Brême et Hambourg. En 2048, il fait entrer la Métropole européenne de Lille au capital du LOSC, et permet au club de remporter la Ligue des champions l'année suivante. Sous son mandat, Lille est désignée ville hôte de l'exposition universelle de 2050, et est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Nommé Ministre d'État, ministre de l'Intérieur, de la cohésion et de l'aménagement des territoires, au sein du Gouvernement Hurard II - où il est à l'initiative de la création des Provinces, plus importante réforme territoriale depuis les lois Defferre de 1982 -, il décide de ne pas se représenter en 2051. |
Compléments[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Pierre Pierrard, Lille, dix siècles d'histoire, Stock, 1979, p. 15.
- Préface de Pierre Pierrard, Journal au jour le jour sous la Révolution par un bourgeois de Lille 1789-1795, Paris, Taillandier, , 239 p. (ISBN 2-235-01846-7), p. 13
- « 1790 : élection du premier Maire de Lille », sur https://archives.lille.fr/, (consulté le ).
- Philippe Marchand, Histoire de Lille, vol. 5, Editions Jean-paul Gisserot, coll. « Gisserot - Histoire », , 126 p. (ISBN 2877476456, lire en ligne), p. 120, sur Google books.
- Éric Vanneufville, « L’histoire des maires de Lille III : Rénovation de la ville et création d’une métropole, 1944-2020 », Les Pays-Bas français, sur https://www.les-plats-pays.com, (consulté le ).
- « Ils sont entrés dans l’histoire : Nicolas Gentil-Muiron, ce maire qui sauva Lille de la famine : Depuis la Révolution de 1789, trente-huit maires se sont succédé sur le fauteuil majoral. De Louis Vanhoenacker, en 1790, à Martine Aubry, depuis 2001, nous avons exploré l’histoire et retrouvé les aventures de quelques premiers magistrats dont des rues ou des places de la capitale des Flandres portent encore le nom. Coup d’envoi aujourd’hui avec un maire peu connu : Nicolas Gentil-Muiron », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Baptiste, Joseph de Muyssart était, avant la Révolution, l'un des quatre grands baillis des châtellenies de Lille, Douai et Orchies
- « Jean-Baptiste, Joseph de Muyssart (1753-1848) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « DUTILLEUL Jules, ancien sénateur du Nord », Anciens sénateurs de la IIIème République, sur https://www.senat.fr/ (consulté le ).
- « LEGRAND Gery dit GERY-LEGRAND, ancien sénateur du Nord », Anciens sénateurs de la IIIème République, sur https://www.senat.fr/ (consulté le ).
- Justinien Raymond, « DELORY Gustave, Émile : Né 1er septembre 1857 à Lille (Nord), mort le 17 août 1925 à Lille ; a exercé tour à tour les métiers les plus divers au cours d’une vie militante (règleur, pelotonneur, cantonnier, gérant de coopérative, imprimeur compositeur, clicheur, journaliste) ; animateur de la fédération socialiste du Nord, membre de la CAP comme titulaire (1912-1914) et comme suppléant (1915-1918), membre de la commission de contrôle (1914-1915) ; maire, conseiller général, député du Nord (1925) », Le Maitron en ligne, 30/6/2008 mis à jour le 13/9/2019 (consulté le ).
- Jean Piat, Justinien Raymond, « SALENGRO Roger, Henri, Charles : Né le 30 mai 1890 à Lille (Nord), mort le 18 novembre 1936 à Lille ; employé puis journaliste ; militant et élu socialiste du Nord ; député ; ministre de l’Intérieur du Front populaire », Le Maitron en ligne, 17/6/2009 mis à jour le 18/4/2020 (consulté le ).
- « Roger Salengro (1890-1936) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Justinien Raymond, « BRACKE Alexandre, Marie (DESROUSSEAUX dit) : Né le 29 septembre 1861 à Lille (Nord), mort le 25 décembre 1955 à Paris (XIVe arr.) ; savant helléniste ; militant et député socialiste, du Parti ouvrier, puis du Parti socialiste de France et enfin de la SFIO », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 15/12/2020 (consulté le ).
- « Alexandre, Marie Bracke-Desrousseaux (1861-1955) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Yves Le Maner et Justinien Raymond, « SAINT-VENANT Charles, Louis : Né le 6 novembre 1898 à Lille (Nord), mort le 14 avril 1953 à Lille ; employé ; militant socialiste du Nord ; secrétaire de la Fédération SFIO du Nord ; député-maire de Lille », Le Maitron en ligne, 30/11/2010 mis à jour le 1/8/2015 (consulté le ).
- « Charles Saint-Venant (1898-1953) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Denis Cordonnier (1893-1952) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Yves Le Maner, Gilles Morin, « CORDONNIER Denis : Né le 10 septembre 1893 à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), mort le 5 octobre 1952 à Paris (XVIe arr.) ; médecin ; militant socialiste du Nord ; maire de Lille (1945-1947) ; conseiller général (1938-1940, 1945-1952) ; député du Nord (1945-1952) ; auteur de la loi du 2 août 1949 en faveur des aveugles et grands invalides civils, dite « loi Cordonnier » », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 mis à jour=2/3/2018 (consulté le ).
- « Le maire suppléant de Lille demande la dissolution du conseil municipal... qui ne s'est pas réuni depuis juillet », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Ouverte depuis que le 20 juillet 1953 les conseillers socialistes ont accusé le maire, M. Gaifie, R.P.F., d'avoir tiré profit de l'achat d'un terrain appartenant à la ville, la crise municipale de Lille approcherait-elle enfin de son terme ? Suspendu de ses fonctions en juillet 1954 à la suite de son inculpation, M. Gaifie s'est par la suite pourvu en cassation contre une décision de la chambre des mises en accusation de Douai concernant le rejet de l'appel qu'il avait interjeté contre la constitution de partie civile par les conseillers socialistes ».
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Catégorie:Maire de Lille|* Catégorie:Liste de maires dans le département du Nord|Lille
Président | Emmanuel Macron |
---|---|
Premier ministre | Jean Castex |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Formation | |
Durée | 3 ans, 9 mois et 21 jours |
Coalition | LREM-TdP-MoDem-PR-EC-Agir |
---|---|
Ministres | 29 |
Secrétaires d'État | 12 |
Femmes | 22 |
Hommes | 21 |
Moyenne d'âge | 51 ans |
Assemblée nationale |
345 / 577 |
---|
Le gouvernement Jean Castex est le quarante-deuxième gouvernement de la France sous la Cinquième République. Dirigé par le Premier ministre Jean Castex, il s'agit du troisième gouvernement formé sous la présidence d'Emmanuel Macron.
Formation[modifier | modifier le code]
Contexte[modifier | modifier le code]
La question du maintien en fonction ou non d'Édouard Philippe à la suite du second tour des élections municipales, le , était posée pendant la campagne. À la suite de la victoire du Premier ministre au Havre, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye annonce que le Président de la République devrait trancher la question[1].
Édouard Philippe remet la démission de son gouvernement au président de la République le [2]. Plusieurs personnalités sont alors pressenties pour lui succéder, notamment Florence Parly[3] (ministre des Armées), Jean-Yves Le Drian[4] (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères) et Jean Castex[5] (maire de Prades, conseiller départemental des Pyrénées-Orientales). C'est finalement ce dernier qui prend la tête du gouvernement[6],[7].
Réactions[modifier | modifier le code]
À propos de la nomination de Jean Castex, à gauche, Boris Vallaud fait remarquer la continuité en déclarant que « la droite succède à la droite », tandis qu'à droite Valérie Pécresse espère un virage vers plus de fermeté[8].
Le choix d'Emmanuel Macron de nommer au poste de Premier ministre une personnalité peu connue du public, n'ayant pas préalablement exercé des mandats électifs nationaux, est critiqué comme réduisant la fonction de Premier ministre au rang d'un simple collaborateur du président[9], voire, selon Thierry Mandon, de la « suppression de fait de la fonction de Premier ministre »[8].
Des activistes et associations féministes dénoncent la nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l'Intérieur, étant alors sous le coup d'une enquête concernant une accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance, ainsi que celle d'Éric Dupond-Moretti comme ministre de la Justice, pour ses propos « sexistes et misogynes faisant notamment la promotion du harcèlement de rue » et ses critiques à l'encontre du mouvement MeToo[10],[11],[12].
Olivier Dussopt est également nommé ministre alors qu'il fait l’objet d’une enquête du parquet national financier pour « corruption » et « prise illégale d’intérêts »[13]. Selon France Culture, la nomination de deux ministres sous le coup d'une enquête judiciaire est « un fait rare dans l'histoire de la Ve République »[14]. Si la jurisprudence Bérégovoy-Balladur prévoit seulement d'exclure d'un gouvernement les personnalités mises en examen, le ministre Bruno Le Roux avait démissionné en 2017 après l'ouverture d'une enquête préliminaire sur d'éventuels emplois fictifs de ses deux filles[14].
Composition initiale[modifier | modifier le code]
La composition du gouvernement est annoncée en deux temps : la liste des ministres est dévoilée le , tandis que celle des secrétaires d'État est planifiée pour être rendue publique « plus tard dans la semaine »[15]. Le seul secrétaire d'État nommé avec les ministres est le porte-parole du gouvernement (ce qui était arrivé antérieurement dans le gouvernement Mauroy III de 1983). Avec 30 ministres ou ministres délégués, le gouvernement Castex compte le plus grand nombre de ministres sous la Ve République, dépassant le record de 26 ministres dans les gouvernements Juppé I (1995) et Mauroy II (1981-1983)[16].
La composition initiale du gouvernement est publiée au Journal officiel de la République française le [17].
Le 26 juillet 2020, trois semaines après la composition initiale du gouvernement, 11 secrétaires d'État sont nommés[18]. Avec 42 membres, il s'agit du gouvernement comptant le plus de membres depuis le gouvernement Juppé I en 1995[19].
Premier ministre[modifier | modifier le code]
Ministres[modifier | modifier le code]
Ministres délégués[modifier | modifier le code]
Secrétaire d'État[modifier | modifier le code]
Évolution de la composition du gouvernement[modifier | modifier le code]
Le 8 décembre 2021, après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis pour « déclaration incomplète ou mensongère de sa situation patrimoniale », le ministre délégué chargé des Petites et moyennes Entreprises, Alain Griset quitte le gouvernement. Il est remplacé par Jean-Baptiste Lemoyne, déjà secrétaire d'État chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie, qui est nommé ministre délégué chargé des Petites et moyennes Entreprises tout en conservant ses fonctions précédentes. Il est alors délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour son portefeuille du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie et auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance pour son portefeuille des Petites et Moyennes Entreprises[20].
Galerie du gouvernement actuel[modifier | modifier le code]
Premier ministre[modifier | modifier le code]
Portrait | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Premier ministre | Jean Castex | DVD |
Ministres[modifier | modifier le code]
Ministres délégués[modifier | modifier le code]
Secrétaires d'État[modifier | modifier le code]
Parité[modifier | modifier le code]
À sa constitution en , si la parité est respectée chez les ministres de plein exercice, au nombre de huit femmes et huit hommes, on dénombre dix-sept femmes et quatorze hommes au sein du gouvernement[21]. Après la nomination des secrétaires d’État, le gouvernement compte 21 hommes et 22 femmes[22]. Cependant, une seule femme, la ministre des Armées Florence Parly, occupe un ministère régalien.
Déclaration de politique générale[modifier | modifier le code]
Le , le Premier ministre prononce son discours de politique générale, suivant l'article 49 alinéa premier de la Constitution[23]. Le gouvernement obtient la confiance des députés avec 345 voix favorables, soit moins que le gouvernement d'Édouard Philippe, qui avait recueilli 370 voix en pour sa première déclaration de politique générale puis 363 en pour la seconde[24].
Position | Groupe | Non-inscrits | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
GDR | LFI | SOC | EDS | LT | LREM | MoDem | AE | UDI | LR | |||
POUR | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 274 | 44 | 17 | 6 | 1 | 1 | 345 |
CONTRE | 12 | 17 | 28 | 11 | 10 | 0 | 0 | 0 | 1 | 90 | 8 | 177 |
ABSTENTION | 3 | 0 | 0 | 4 | 7 | 1 | 2 | 0 | 11 | 13 | 2 | 43 |
NON-VOTANT | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 3 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | 6 |
Cabinets ministériels[modifier | modifier le code]
Un décret autorise désormais le recrutement de 15 conseillers pour un ministre, 13 pour un ministre délégué et huit pour un secrétaire d’État contre respectivement dix, huit et cinq auparavant[26].
Principaux projets de loi et actions[modifier | modifier le code]
Programme d'action[modifier | modifier le code]
- Plan de relance économique de la France de 2020-2022 en réponse à la crise économique liée à la pandémie de Covid-19
Réformes par décret[modifier | modifier le code]
- 2019-2021 : Réforme de l'Assurance-chômage.
Projets de loi proposés au Parlement[modifier | modifier le code]
Principaux projets de loi présentés au Conseil des ministres :
- 9 décembre 2020: Projet de loi confortant les principes républicains (dit « projet de loi contre le séparatisme »)
Lois votées[modifier | modifier le code]
- Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 (adoptée le 20 novembre 2020 et promulguée le 24 décembre 2020)
- Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique à la suite de la Convention citoyenne pour le climat présentée en février 2021 et adoptée définitivement en juillet 2021[27]
- Projet de loi confortant les principes républicains (dit « projet de loi contre le séparatisme »), présenté en Conseil des Ministres en décembre 2020 et définitivement adopté en juillet 2021[28]
- Loi pour une sécurité globale préservant les libertés (Mai 2021)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- France 2, soirée électorale du 28 juin 2020, vers 20 h 4 (à 26 minutes sur la vidéo).
- « M. Édouard Philippe a remis ce jour la démission du gouvernement au président de la république », sur elysee.fr, (consulté le ).
- Léa Aubrit, « Pourquoi Florence Parly est-elle pressentie pour remplacer Édouard Philippe à Matignon ? », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
- « Remaniement : qui pourrait remplacer Édouard Philippe ? », sur CNEWS (consulté le ).
- « Édouard Philippe a remis la démission de son gouvernement, son successeur annoncé dans la journée », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- Décret du portant nomination du Premier ministre.
- « Qui est Jean Castex, le nouveau Premier ministre ? », sur L'Obs (consulté le ).
- « Les réactions à la nomination de Jean Castex au poste de premier ministre », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Macron acte, en partie, l’effacement symbolique de la fonction de premier ministre », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Maxime Biosse Duplan, « Remaniement : la "formidable claque" faite aux défenseurs de victimes de violences sexuelles », sur euronews, (consulté le ).
- « Les nominations de Darmanin et Dupond-Moretti discréditent les ambitions françaises de promotion des droits des femmes », Le Monde, (consulté le ).
- Romain Brunet, « Dupond-Moretti et Darmanin, deux nominations qui passent mal chez les féministes », sur France 24, (consulté le ).
- « Le ministre Olivier Dussopt visé par une enquête pour "corruption" et "prise illégale d’intérêts" », sur marianne.net, (consulté le ).
- « Exemplarité politique : "L'argument "Darmanin est présumé innocent" est complètement faussé" », sur France Culture.fr, (consulté le ).
- « Gouvernement Castex : Retrouvez la liste complète des ministres et ministres délégués », 20 Minutes, (lire en ligne).
- Stéphane Vernay, « Vers le gouvernement le plus étoffé de la Ve République ? », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement (lire en ligne)
- Décret du 26 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement.
- « Politique : le retour du vieux monde », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Décret du 8 décembre 2021 relatif à la composition du Gouvernement »
- « Remaniement : nouveaux entrants, promotions, parité... Ce qu'il faut retenir de la composition du nouveau gouvernement », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Pléthorique, le gouvernement Castex est enfin au complet », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Remaniement : Jean Castex fera son discours de politique générale le 15 juillet », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « À l’Assemblée, Jean Castex obtient une majorité moins large qu’Édouard Philippe », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Analyse du scrutin no 2814 - Première séance du 15/07/2020 : Scrutin public sur la déclaration de politique générale du Gouvernement de M. Jean Castex (application de l'article 49, alinéa premier, de la Constitution). », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- Matthieu Deprieck, « Macron et Castex font d’un «gouvernement de combat» une armée mexicaine », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
- Sophie Podevin, « Adoption de la loi climat : concrètement, ça change quoi ? », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
- Maroussia Kossonogow et Syrine Benaceur, « Projet de loi confortant les principes de la République : le Gouvernement à l'assaut de la liberté d'association ? », Revue des droits de l’homme, (ISSN 2264-119X, DOI 10.4000/revdh.11241, lire en ligne, consulté le )