Groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés
Groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés | |
![]() | |
Chambre | Assemblée nationale |
---|---|
Législature(s) | XVe (Cinquième République) |
Fondation | |
Ancien(s) nom(s) | Groupe du Mouvement démocrate et apparentés |
Partis membres | Mouvement démocrate La République en marche |
Président | Patrick Mignola |
Secrétaire général | Séverine de Compreignac |
Représentation | 57 / 577 |
Positionnement | Centre gauche à centre droit |
Idéologie | Social-libéralisme Démocratie chrétienne Fédéralisme européen |
Site Web | groupemodem.fr |
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Le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés (MoDem) est un groupe parlementaire centriste à l’Assemblée nationale française, composé essentiellement de députés du Mouvement démocrate.
Mis en place à la suite des élections législatives de 2017 sous le nom de groupe du Mouvement démocrate et apparentés, il est officiellement créé le pour la XVe législature de la chambre basse, avec 47 députés[a]. Il prend son nom actuel le . À la suite de la nomination de Marc Fesneau comme ministre chargé des Relations avec le Parlement, le groupe est dirigé par Patrick Mignola depuis 2018.
Historique[modifier | modifier le code]
À la suite d’un accord conclu le entre Emmanuel Macron et François Bayrou[1], plusieurs dizaines de candidats issus du Mouvement démocrate sont présentés aux élections législatives de sous la bannière de La République en marche (LREM), le mouvement présidentiel[2]. Avec 42 députés élus recensés, un groupe parlementaire du mouvement, inclus au sein de la majorité présidentielle, pourrait être créé à l’Assemblée nationale[3]. Depuis la XIIe législature (2002-2007), où des députés de l’Union pour la démocratie française (UDF) siégeaient dans le groupe Union pour la démocratie française et apparentés (UDF), il s’agirait de la première association de parlementaires composée de membres du Mouvement démocrate, formation politique issue de la dissolution de l’UDF[4].
Marc Fesneau, secrétaire général du Mouvement démocrate, député élu dans la première circonscription de Loir-et-Cher, est élu président du groupe à l'unanimité lors d’un séminaire d’élus organisé le [5],[6]. La déclaration politique du groupe et sa composition sont enregistrés à la présidence de l’Assemblée nationale le [α]. Patrick Mignola succède à Marc Fesneau le à la suite de la nomination de ce dernier dans le gouvernement d’Édouard Philippe comme ministre chargé des Relations avec le Parlement[7].
Le , le groupe devient le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés[β].
Effectifs et dénomination[modifier | modifier le code]
Année | Nom | Nombre de membres |
Nombre d’apparentés |
Nombre de députés |
Évolution | Pourcentage |
---|---|---|---|---|---|---|
2017 | Mouvement démocrate et apparentés | 43 | 4 | 47 | ![]() |
8,15 % |
2018 | 42 | 46 | ![]() |
7,97 % | ||
2019 | 41 | 5 | 46 | ![]() | ||
2020 | Mouvement démocrate et démocrates apparentés | 49 | 8 | 57 | ![]() |
9,88 % |
Organisation[modifier | modifier le code]
Présidents[modifier | modifier le code]
Période | Identité | Parti | Qualité | ||
---|---|---|---|---|---|
Marc Fesneau[8] | MoDem | Député, élu dans la 1re circonscription de Loir-et-Cher (2017-2018) Maire de Marchenoir (2008-2017) | |||
En cours | Patrick Mignola | MoDem | Député, élu dans la 4e circonscription de la Savoie (depuis 2017) |
Secrétaire générale[modifier | modifier le code]
- depuis 2017 : Séverine de Compreignac
Composition[modifier | modifier le code]
Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés se compose de 52 membres et de 5 apparentés[9],[β].
Membres[modifier | modifier le code]
Apparentés[modifier | modifier le code]
Parti | # | Nom | Âge | Circonscription | |
---|---|---|---|---|---|
MoDem | 1 | Laurent Garcia | 51 ans | 2e circonscription de Meurthe-et-Moselle | |
2 | Pascale Fontenel-Personne | 59 ans | 3e circonscription de la Sarthe | ||
DVG | 1 | Justine Benin | 47 ans | 2e circonscription de la Guadeloupe | |
2 | Max Mathiasin | 66 ans | 3e circonscription de la Guadeloupe | ||
LREM | 1 | Blandine Brocard | 40 ans | 5e circonscription du Rhône |
Répartition partisane[modifier | modifier le code]
Parti | Nombre | ||
---|---|---|---|
Membres | Mouvement démocrate | 48 | |
La République en marche | 3 | ||
Sous-total | 51 | ||
Apparentés | Mouvement démocrate | 2 | |
Divers gauche | 2 | ||
La République en marche | 1 | ||
Sous-total | 5 | ||
Total | 56 |
Personnalités issues du groupe pendant la XVe législature[modifier | modifier le code]
Anciens députés du groupe[modifier | modifier le code]
Membres du gouvernement[modifier | modifier le code]
Deux députés du Mouvement démocrate sont nommés membres du second gouvernement d’Édouard Philippe[10] :
- Geneviève Darrieussecq (1956), élue dans les Landes (première circonscription), secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées ;
- Marc Fesneau (1971), élu en Loir-et-Cher (première circonscription), ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement.
Ces derniers sont reconduits au sein du gouvernement Jean Castex, tandis que deux autres députées du groupe sont nommées secrétaires d’État[11] :
- Nathalie Élimas (1973), élue dans le Val-d'Oise (sixième circonscription), secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire ;
- Sarah El Haïry (1989), élue dans la Loire-Atlantique (cinquième circonscription), secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement.
Élection annulée[modifier | modifier le code]
- Thierry Robert (1977), élu à La Réunion (septième circonscription), déclaré démissionnaire d’office par le Conseil constitutionnel le [12].
Décès[modifier | modifier le code]
- Patricia Gallerneau (1954-2019), élue dans la Vendée (deuxième circonscription), décédée le [13].
- Marielle de Sarnez (1951-2021), élue à Paris (onzième circonscription), décédée le [14].
Démission[modifier | modifier le code]
- Laurent Garcia (1970), élu en Meurthe-et-Moselle (deuxième circonscription), quitte son poste pour redevenir maire de Laxou en [15].
Fin de mandat[modifier | modifier le code]
- David Corceiro (1977), élu du Val-d'Oise (sixième circonscription), à la suite du départ de Nathalie Élimas du gouvernement en [16].
Départ[modifier | modifier le code]
- Yannick Favennec-Becot (1958), élu en Mayenne (deuxième circonscription), rejoint le groupe UDI et indépendants en .
Membres du bureau de l’Assemblée nationale[modifier | modifier le code]
Parmi les 20 membres du bureau de l’Assemblée nationale élus le , deux sont membres du groupe[17] :
- Sylvain Waserman (1967), élu dans le Bas-Rhin (deuxième circonscription ), cinquième vice-président de l’Assemblée nationale ;
- Sophie Mette (1959), élue en Gironde (neuvième circonscription), secrétaire de l’Assemblée nationale.
Présidents de commission[modifier | modifier le code]
Lors de la XVe législature, une des huit commissions de l’Assemblée nationale, la commission des Affaires étrangères, est présidée par un membre du groupe[18] :
- Marielle de Sarnez (1951-2021), élue à Paris (onzième circonscription), préside la commission jusqu'à son décès, le ;
- Jean-Louis Bourlanges (1946), élu dans les Hauts-de-Seine (douzième circonscription), lui succède le [19].
Avec la décision de Sabine Thillaye de rejoindre le groupe le , la commission des Affaires européennes est présidée par un membre du groupe[20].
Identité visuelle[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- L’effectif du groupe passe à 46 après l’annulation de l’élection de Thierry Robert en 2018 et à 45 après le décès de Patricia Gallerneau en 2019. Il repasse à 46 quelques mois après, avec l’adhésion de Patrick Loiseau, suppléant de Patricia Gallerneau. En août 2020, il atteint 48 avec les adhésions de Christophe Jerretie et de Michèle Crouzet.
- Remplace Marielle de Sarnez, décédée le .
- Remplace Sarah El Haïry, nommée au gouvernement, à compter du .
- Remplace Geneviève Darrieussecq, nommée au gouvernement, à compter du .
Sources[modifier | modifier le code]
- « Déclarations politiques des groupes », Journal officiel de la République française, no 150, (lire en ligne [PDF]).
- « Modification de la dénomination d’un groupe », Journal officiel de la République française, no 233, (lire en ligne [PDF]).
Références[modifier | modifier le code]
- Michel Urvoy, « La fâcherie de Bayrou peut lui rapporter gros », Ouest-France, .
- « Ce que nous apprend la nouvelle liste des investitures de La République en marche », Le Monde, (lire en ligne).
- « L’Assemblée devrait compter sept groupes parlementaires, un record », Sud-Ouest, (lire en ligne).
- Laure Cometti, « Législatives : personne n’en parle, mais Bayrou et le Modem ont réalisé un coup de génie », 20 minutes, (lire en ligne).
- « Marc Fesneau élu président du groupe Modem à l’Assemblée nationale », Le Monde, (lire en ligne).
- Christophe Forcari, « Modem : Sarnez laisse le groupe à Fesneau », Libération, (lire en ligne).
- Christophe Forcari, « Assemblée nationale : au groupe Modem, Mignola succède à son “pote” Fesneau », Libération, (lire en ligne).
- « Marc Fesneau élu président du groupe Modem à l’Assemblée nationale », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Groupe du Mouvement démocrate et apparentés », Assemblée nationale, 2017.
- « Geneviève Darrieussecq nommée secrétaire d’État auprès du ministère des Armées », Les Échos, (lire en ligne).
- « Le MoDem s'offre deux secrétaires d'État à l'Éducation, le dada de Bayrou », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « L'élection du député MoDem Thierry Robert invalidée par le Conseil constitutionnel », Le Monde, (lire en ligne).
- « La députée MoDem de Vendée Patricia Gallerneau est morte », sur France Info, (consulté le ).
- « La députée et ancienne ministre Marielle de Sarnez est décédée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Laxou. Retour gagnant de Laurent Garcia », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
- Modifications à la composition des groupes.
- « Le bureau de l’Assemblée nationale », Assemblée nationale, 2017.
- Loris Boichot, « Assemblée : quels présidents pour les commissions ? », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Assemblée: Bourlanges succède à Sarnez à la tête de la commission des Affaires étrangères », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Etienne Baldit et Sylvain Chazot, « Recrutement de Sabine Thillaye : le «trouble jeu» du Modem vis-à-vis de LREM », sur Libération.fr, (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- « Groupe du Mouvement démocrate et apparentés » sur le site de l’Assemblée nationale [lire en ligne (page consultée le 28 juin 2017)].
- « Le bureau de l’Assemblée nationale » sur le site de l’Assemblée nationale [lire en ligne (page consultée le 29 juin 2017)].