Seconde présidence d'Emmanuel Macron
Président de la République française
Type | Président de la République française |
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Résidence officielle | Palais de l'Élysée, Paris |
Système électoral | Scrutin uninominal majoritaire à deux tours |
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Mode de scrutin | Suffrage universel direct |
Élection | 24 avril 2022 |
Début du mandat | |
Mandat en cours | 2 ans, 5 mois et 15 jours |
Nom | Emmanuel Macron |
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Date de naissance | |
Appartenance politique | Renaissance |
1re législature |
XVIe de la Cinquième République française 250 / 577 |
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Membres | 577 députés |
2de législature |
XVIIe de la Cinquième République française 212 / 577 |
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Membres | 577 députés |
Castex | Borne |
Attal | Barnier |
Voir aussi | Politique de la France |
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La seconde présidence d'Emmanuel Macron commence le .
Candidat à l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron est réélu président de la République française le avec 58,55 % des voix face à la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen. Il devient ainsi le premier président de la Cinquième République élu au suffrage universel direct à être réélu hors période de cohabitation, ainsi que le premier à effectuer un deuxième quinquennat.
Emmanuel Macron nomme Élisabeth Borne Première ministre le , quelques heures après la démission de Jean Castex. Le , Gabriel Attal remplace Élisabeth Borne dans cette fonction. A l'issue des élections législatives anticipées de juin et juillet 2024 et d'une période transition historique sous la Cinquième République, Michel Barnier remplace finalement Gabriel Attal le 5 septembre 2024.
Depuis la loi constitutionnelle du , qui a complété l'article 6 de la Constitution, « [n]ul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs » en tant que président de la République. En conséquence, Emmanuel Macron (élu en 2017 puis réélu en 2022) ne pourra pas se représenter lors de l'élection présidentielle de 2027, à moins de modifier à nouveau la Constitution.
Lors de son deuxième quinquennat, la dette publique de la France dépasse 3 000 milliards d’euros. La note souveraine du pays est dégradée et la France est visée par une procédure européenne pour déficit public excessif.
Élection présidentielle de 2022
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, Emmanuel Macron est président de la République depuis cinq ans, et arrive au terme de son premier quinquennat[1]. Son mandat s’achève marqué par la pandémie de Covid-19, la crise des Gilets jaunes[2], mais aussi par l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, que le président russe Vladimir Poutine déclenche le 24 février[3]. Alors que les autres candidats mènent campagne, Emmanuel Macron « survole » la présidentielle qui approche et continue de tenter en vain de négocier une paix dans la guerre russo-ukrainienne, en relation avec ses partenaires européens[4],[5],[6].
Annonce de candidature
[modifier | modifier le code]Le , Emmanuel Macron annonce sa candidature à l’élection présidentielle via une Lettre aux Français envoyée à la presse régionale[7],[8],[9]. Comme beaucoup de ses prédécesseurs, notamment Nicolas Sarkozy en février 2012, François Mitterrand en 1988 et Valéry Giscard d'Estaing en 1981, c’est à quelques semaines seulement du premier tour qu’il se déclare candidat à sa réélection[10].
Campagne et réélection
[modifier | modifier le code]Le président sortant mène une « campagne-éclair », privilégiant les déplacements sur le terrain ainsi que les réunions publiques, et n’organise qu’un seul grand meeting durant celle-ci, qui eut lieu le à Paris La Défense Arena, rassemblement de près de 30 000 personnes. Après une campagne parfois brutale, notamment marquée par l’entrée en politique de l’ancien journaliste et écrivain Éric Zemmour, qui fonde en décembre 2021 le parti d’extrême-droite Reconquête, Emmanuel Macron arrive en tête au premier tour du scrutin le 10 avril, totalisant un score de 27,85 % des voix[11],[12]. Au second tour, qui l’oppose à nouveau à la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, comme cinq ans plus tôt, il est réélu président de la République au soir du , avec 58,55 % des voix[13]. Au soir de sa victoire, il prononce un discours bref depuis sa soirée électorale au Champ-de-Mars, entouré de ses partisans face à la Tour Eiffel.
Emmanuel Macron devient alors le premier président de la République à être réélu hors cohabitation sous la Ve République depuis le général de Gaulle, qui avait été réélu lors de l’élection présidentielle de 1965[14]. Son investiture a lieu au palais de l'Élysée le [15].
Élections européennes de 2024 et dissolution de l'Assemblée nationale
[modifier | modifier le code]Le président Macron ayant obtenu une majorité relative à l'Assemblée nationale à la suite des élections législatives de 2022[16],[17], ce dernier a dû faire face à une bataille difficile pour gouverner efficacement depuis sa réélection la même année[18]. Le président français a fait adopter une réforme des retraites impopulaire[19], sans passer par un vote au Parlement, une décision qui a provoqué des émeutes généralisées à travers le pays[20]. Il a ensuite été contraint de céder aux conservateurs les plus radicaux sur un projet de loi d'immigration à la fin de l’année 2023. Le groupe conservateur Les Républicains (LR) a menacé de déposer une motion si le gouvernement choisit d'augmenter les impôts et de réduire les retraites en réponse à une crise imminente de la dette[21]. Le 9 juin 2024, en raison de la victoire du Rassemblement national aux élections européennes ayant eu lieu le jour même, et de la défaite de son propre camp, Emmanuel Macron convoque des élections législatives anticipées pour les 30 juin et 7 juillet[22],[23],[24],[25],[26].
Apprenant la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale par l’intermédiaire d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, le premier ministre Gabriel Attal déclare :
« Je vous donne ma démission, utilisez-moi comme fusible. »[27].
L'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, provoque une avalanche de réactions, notamment entre les principaux responsables politiques et les députés sortants, qui appellent à dépasser les clivages habituels pour les élections législatives[28],[29],[30],[31]. Marion Maréchal, tête de liste Reconquête, « a exprimé son souhait d'une coalition de droite dans son pays ». Marine Le Pen, figure du RN, « a appelé les partisans français à adhérer au syndicat pour obtenir une majorité pour la France »[32]. À gauche, on utilise le terme « front populaire », en référence au gouvernement de gauche de 1936[32]. De fait, le , pour contrer le Rassemblement National, les principaux élus de gauche réclament la formation d'une coalition politique inédite depuis le Front populaire de 1936[33],[34],[35],[36]. Les représentants des principaux partis de gauche composant La France Insoumise, le Parti Socialiste, Les Écologistes, et le Parti communiste français décident finalement de présenter une liste unique de candidats pour chaque circonscription[37],[38],[39]. Notamment, François Ruffin sur X plaide pour une alternative « sociale, écologique, démocratique et pro-européenne » pour les prochaines élections[32]. Stéphane Séjourné, conseiller économique d'Emmanuel Macron, confirme que le parti Renaissance ne présentera pas de candidat, tandis qu'un autre conseiller anonyme de Macron estime que le parti a l'espoir de remporter les législatives[40]. Le mercredi , le président de la République a rappelé lors d'une conférence de presse que « ce ne sont jamais les formations politiques qui dictent » le nom du Premier ministre. En effet, seul le vote de confiance est primordial pour que le choix du premier ministre soit validé lors de la nouvelle Assemblée Nationale issue des élections législatives qui se tiennent entre le et le [41]. Selon un sondage réalisé par Elabe pour Les Échos, seulement 24 % des français font encore confiance au président de la République, alors qu'en , 29 % des français avaient encore confiance en Emmanuel Macron[42]. Lors des élections législatives, du fait qu'une formation politique pourrait obtenir la majorité absolue à l'Assemblée Nationale avec 577 sièges acquis, alors dans ce cadre précis une Quatrième Cohabitation se mettrait en place[43],[44].
Cohabitation avec l’extrême droite ou la gauche, absence de majorité à l’Assemblée et impossibilité de nouer des alliances, nomination d’un gouvernement apolitique chargé de gérer les affaires courantes… La dissolution rend plausibles une multitude de scénarios qui semblaient jusqu’alors improbables[45].
Lors des Commémorations organisées le pour célébrer le 80e anniversaire de la Libération, Emmanuel Macron a déclaré devant un représentant de l'Élysée :
« Ça va, pas trop dures, ces journées ? » Le chef de l’Etat sourit : « Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent… »[46],
Le samedi , à la surprise générale, le parti de la majorité présidentielle "Renaissance" renonce à présenter dans le cadre des élections qui ont cours aux deux circonscriptions de l'Ariège, ses propres candidats alors que le Parti socialiste, au nom du Nouveau Front populaire a officiellement présenté ses candidats dans un duel contre le RN[47]. Pendant une interview exclusive accordée à Geoffroy Lejeune dans Le Journal Du Dimanche le , l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy dénonce la dissolution de l'Assemblée Nationale comme « un risque majeur pour le pays »[48],[49]. Par ailleurs, le 15 juin 2024, Emmanuel Macron indiquant qu'il se refuse à démissionner, pourrait à juste titre, ne pas exercer de troisième mandat consécutif, à cause d'une décision importante du Conseil d'État, organe de la plus haute juridiction démocratique pour la Cinquième République Française, précisant que :
« Le président de la République française ne peut exercer plus de deux mandats de cinq ans successifs »[50].
En effet, seule une révision constitutionnelle s'imposant alors, est en droit de supprimer le nombre de fois ou le Président de la République se déclare une énième fois candidat sortant aux élections présidentielles, afin qu'Emmanuel Macron puisse obtenir l'accord du Conseil constitutionnel pour briguer un troisième mandat, ce qui n'est encore jamais arrivé pendant l'histoire de la Ve République française[50].
Lors du premier tour des élections législatives, le Rassemblement National ne totalise pas moins de 29,26 % de votes[51], tandis que le Nouveau Front populaire en récolte 28,06 %[52]. La grande déception de ce premier tour concerne la majorité présidentielle Ensemble pour la République (France) qui n'a obtenu que 20,83 % de votes[53]. Quand à eux, les Républicains arrivent 4ème avec 6,57 % de votes, suivis par la Droite comptabilisant 3,66 % de votes[54]. La grande déception de ce premier tour des élections législatives représente 0,75 % de votes pour le parti d'Eric Zemmour Reconquête, ce qui est la plus large défaite électorale pour ce parti d'extrême droite[55],[56],[57],[58],[59],[60],[61],[62],[63].
Au second tour des élections législatives, à la surprise générale, le Nouveau Front populaire remporte le scrutin national en totalisant 7.004.725 votes, ce qui représente 25,68% des suffrages[64],[65],[66]. Le camp présidentiel, compte finalement au soir du second tour 6.313.808 votes, c'est-à-dire 23,14% des suffrages[67],[68],[69]. Le Rassemblement National, étant désormais la troisième force politique de la nouvelle Assemblée Nationale obtient finalement 8.744.437 votes, d’où 32,05% des suffrages totalisés[70],[71],[72].
À la suite de la promulgation définitive des élections législatives, Emmanuel Macron enjoint à Gabriel Attal de rester Premier Ministre « pour le moment » et d’« assurer la stabilité du pays »[67].
Après les Jeux olympiques, Emmanuel Macron annonce le , « consulter toutes les forces politiques du pays »[73], mais refuse de nommer au poste de Premier ministre, sur les conseils de Gabriel Attal notamment, « ceux qui ne font pas partie du bloc central »[74].
C'est finalement le 5 septembre 2024 que le choix d'Emmanuel Macron se porte sur le LR Michel Barnier, nommé nouveau Premier Ministre[75],[76],[77],[78],[79],[80].
Représentation parlementaire
[modifier | modifier le code]Assemblée nationale
[modifier | modifier le code]XVIe législature (2022-2024)
[modifier | modifier le code]Organisées sept semaines après le second tour de l'élection présidentielle[81], les élections législatives des 12 et 19 juin 2022 constituent une première défaite pour Emmanuel Macron[82]. Pour la seconde fois dans la Cinquième République (après les élections législatives de 1988), la majorité présidentielle n'obtient qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale avec 250 élus répartis entre les groupes Renaissance, Démocrate et Horizons[83],[84]. Ces élections voient l'émergence de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale, coalition des quatre principaux partis de gauche (LFI, PS, EELV et PCF) autour de Jean-Luc Mélenchon, qui obtient 151 élus[85],[84]. Le Rassemblement national obtient quant à lui 89 élus et effectue une percée historique dans un scrutin majoritaire national[86],[84]. Le parti Les Républicains, en obtenant 62 élus, apparait rapidement comme une plaque tournante de la nouvelle assemblée du fait de l'absence de majorité absolue pour le Président de la République et le Gouvernement[84].
Au fil des mois, l'Assemblée nationale parvient à adopter plusieurs textes avec le soutien de la majorité présidentielle et parfois des autres partis, notamment Les Républicains. Cependant, du fait de l'absence de majorité absolue, plusieurs textes ont été adoptés à la suite du recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution utilisé à 23 reprises par la Première ministre Élisabeth Borne[87],[88],[89],[90]. Ces textes sont notamment les lois de finances et de financement de la sécurité sociale[91], ainsi que la réforme des retraites de mars 2023[92],[93].
Du fait de l'utilisation massive de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution et de l'absence de déclaration de politique générale suivie d'un vote de confiance, 31 motions de censure ont été déposées contre le gouvernement Élisabeth Borne, constituant un record absolu sous la Cinquième République[94]. La motion de censure déposée par le groupe LIOT à l'issue de l'engagement de la responsabilité sur la réforme des retraites le a été rejetée à 9 voix près[95].
XVIIe législature (2024-)
[modifier | modifier le code]A l'issue des élections européennes du 9 juin 2024 qui voient une large victoire du Rassemblement national, Emmanuel Macron prononce la dissolution de l'Assemblée nationale et provoque l'organisation d'élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet 2024.
Ces élections législatives confirment la tripartition du paysage politique français entamée lors des élections de 2022, avec l'absence de majorité claire à l'Assemblée nationale[96]. En effet, avec 193 élus, le Nouveau Front Populaire, bien qu'arrivé en tête, compte près de soixante élus de moins que la majorité présidentielle sortante lors de la législature 2022-2024. Cette dernière regroupe par ailleurs 166 élus, contre 142 pour le Rassemblement national et ses alliés. Avec ses 47 députés, le parti Les Républicains parvient à se maintenir une nouvelle fois comme une force pivot de la nouvelle assemblée.
Dans le contexte post-électoral, le Premier ministre Gabriel Attal démissionne de ses fonctions le 16 juillet 2024 maire reste chargé de l'expédition des affaires courantes conformément à la tradition républicaine[97]. En raison des Jeux olympiques, qui se tiennent à Paris du 26 juillet au 11 août 2024, Emmanuel Macron appelle à une "trêve olympique et politique" lors d'un interview au 20h de France 2 le 23 juillet 2024, indiquant également qu'aucun Premier ministre ne serait nommé avant la mi-août[98].
A compter du 23 août 2024, le Président de la République mène une série de consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre[99]. Le 5 septembre 2024, Michel Barnier est nommé en vue de "constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français"[100]. Nommé le 21 septembre 2024, le nouveau gouvernement acte une alliance entre les partis de l'ancienne majorité présidentielle et les élus du parti Les Républicains, autour d'une coalition regroupant 212 députés à l'Assemblée nationale[101].
Sénat
[modifier | modifier le code]Dominé par la droite depuis 2011, le Sénat le reste après les élections sénatoriales de 2023 qui voient un nouveau recul de la majorité présidentielle qui perd quelques sièges[102]. Ces élections voient notamment la défaite de Sonia Backès, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, candidate en Nouvelle-Calédonie[103],[104],[105],[106],[107].
Du fait de l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale, le Sénat apparait pour beaucoup comme renforcé en comparaison au premier quinquennat d'Emmanuel Macron[108]. En effet, de plus en plus de textes sont présentés en première lecture au Sénat et la plupart font l'objet d'un accord en commission mixte paritaire. La réforme des retraites et la loi immigration votées en 2023 comptaient un certain nombre de dispositions introduites par des amendements sénatoriaux[109].
A la suite des élections législatives anticipées de 2024 qui aboutissent à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, le Sénat gagne un poids encore plus significatif du fait de son ancrage à droite. Le 21 septembre 2024, 10 sénateurs entrent au gouvernement, dont le président du groupe majoritaire, Bruno Retailleau[110].
Gouvernement
[modifier | modifier le code]Historique des gouvernements
[modifier | modifier le code]Le , Élisabeth Borne est nommée Première ministre[111]. La composition initiale de son Gouvernement est annoncée le avant plusieurs remaniements notamment le après les élections législatives et le à l'issue de la période des « 100 Jours » lancée après la réforme des retraites. Le , Élisabeth Borne démissionne et Gabriel Attal est nommé Premier ministre. La composition de son gouvernement est annoncé le 11 janvier et le [112]. A l'issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024, Gabriel Attal démissionne le 16 juillet 2024, son Gouvernement continuant d'exercer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un successeur[113]. Il est remplacé par Michel Barnier le 5 septembre 2024.
- gouvernement Élisabeth Borne (du au ) ;
- gouvernement Gabriel Attal (du au ) ;
- gouvernement Michel Barnier (depuis le ).
Membres du gouvernement
[modifier | modifier le code]Depuis le début de son second mandat, le président de la République a nommé 98 membres au gouvernement[114].
* Les personnes notées d'un astérisque sont celles ayant eu une ou plusieurs fonctions gouvernementales avant la seconde présidence d'Emmanuel Macron (avant le )
Affaires économiques et sociales
[modifier | modifier le code]La nouvelle réforme de l’assurance-chômage est adoptée en octobre 2022. Elle prévoit de faire considérer les personnes licenciées pour abandon de poste comme démissionnaires, les privant ainsi d’indemnités chômage, et de moduler l’assurance-chômage selon la conjoncture. Ainsi, son montant sera réduit en période de faible taux de chômage et augmentera en cas de hausse du chômage. L’exécutif réfléchit par ailleurs, selon le ministre du Travail Olivier Dussopt, à baisser la durée d’indemnisation des seniors pour maintenir en activité les travailleurs de plus de 60 ans[116]. La Réforme des retraites est promulguée le . Le texte prévoit notamment le départ légal à la retraite pour les français âgés de 64 ans[117],[118]. L'Assemblée nationale a été dissoute par Emmanuel Macron pour prévoir de nouvelles élections législatives anticipées, ce qui a également entraîné un gouffre, puisque tous les « grands projets santés » ont été annulés lors des élections législatives anticipées. Le projet de loi sur la fin de vie, orienté principalement vers le domaine social, est suspendu pendant que les députés échangeaient sur la question lors des débats parlementaires, jusqu'à ce que le Président de la République décide de dissoudre l'Assemblée nationale. Ainsi, ce texte de loi est aujourd'hui abandonné, alors que la seule manière de relancer les travaux parlementaires pour traiter les questions autorisant ce texte de loi est de repartir de zéro, tant que l'incertitude politique est toujours omniprésente[119].
Dette publique et note souveraine de la France
[modifier | modifier le code]En , la dette publique de la France dépasse 3 000 milliards d’euros[120]. Emmanuel Macron renonce à faire baisser la dette sur le quinquennat[121]. En l'agence Standard & Poor'sÉlections dégrade la note souveraine de la France de « AA » à « AA- »[122]. Le , suite à la dissolution par le Président de la République de l'Assemblée Nationale, le cours du CAC40 s'est nettement dégradé, du fait que la France a un taux d'emprunt plus élevé que l'Allemagne autour de 3,20% soit un écart de plus de 0,70 %, pour la France, par rapport à l'Allemagne[123]. Le la France est visée par une procédure européenne pour déficit public excessif[124].
Environnement
[modifier | modifier le code]Le ministre de l’Environnement autorise en octobre 2022 plusieurs techniques de chasse de l’alouette, comme les « pantes » (filets horizontaux) ou les « matoles » (cages-pièges), malgré le risque de contrevenir au droit européen et les critiques des associations de protection de l’environnement ont dénoncé des arrêtés « illégaux »[125].
« Le gouvernement fait le choix de la récidive en reprenant des arrêtés qu’il sait illégaux. Et, comme à son habitude, il les publie la veille de leur application afin de laisser tuer des milliers d’oiseaux le temps que le Conseil d’Etat se prononce sur le recours en référé que la LPO va déposer immédiatement pour demander la suspension de ces arrêtés[125]. »
Références
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Voir aussi
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- Olivier Mongin et Lucile Schmid, Emmanuel Macron à contretemps, Bayard, coll. « Constellations », , 250 p., Poche (ISBN 978-2-227-50039-6).
- Attac France et Allan Barte, Macron, on fait le bilan, Paris, Les Liens Qui Liberent, coll. « Liens qui liberent », , 208 p. (ISBN 1020910909).
- Collectif et Nathalie de Kaniv (direction), Souveraineté et solidarité, un défi européen, Les éditions du Cerf, (ISBN 9782204148351).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Élection présidentielle française de 2022
- Élection présidentielle française de 2027
- Gouvernement Borne
- Gouvernement Attal
- Élections législatives françaises de 2022
- XVIe législature de la Cinquième République française
- Élections législatives françaises de 2024
- XVIIe législature de la Cinquième République française
- Nouveau Front populaire
- Élections européennes de 2024 en France