Puget-sur-Argens
Puget-sur-Argens | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Draguignan | ||||
Intercommunalité | Estérel Côte d'Azur Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Paul Boudoube (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 83480 | ||||
Code commune | 83099 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pugétois | ||||
Population municipale |
8 195 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 305 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 27′ 23″ nord, 6° 40′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 180 m |
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Superficie | 26,9 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Fréjus (banlieue) |
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Aire d'attraction | Fréjus (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roquebrune-sur-Argens | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.pugetsurargens.fr/ | ||||
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Puget-sur-Argens (prononcé [pyʒɛ syʁ aʁʒɑ̃] Écouter) est une commune française dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Village provençal libre depuis la fin du XVIe siècle, situé au croisement de la route nationale 7 et de l’autoroute A8, Puget-sur-Argens a vu sa population multipliée par quatre ces soixante dernières années et de nombreuses entreprises ou grandes enseignes de distribution s’installer au sud du territoire.
Ses habitants sont appelés les Pugétois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Puget-sur-Argens est située à l’est du département du Var dans la vallée de l’Argens entre le massif des Maures au sud et les contreforts de l’Esterel au nord, à l’est du vignoble de Côtes de Provence. Le territoire de Puget-sur-Argens s’inscrit approximativement dans un rectangle de huit kilomètres du nord au sud et quatre kilomètres d’est en ouest pour une superficie de deux-mille-six-cent-quatre-vingt-dix hectares. Toutefois, ce territoire est très inégalement occupé, les constructions se concentrant dans la partie sud tandis que la moitié nord est occupée par quelques cultures et le vaste bois de Malvoisin. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 43°27'24" N et 06°41'05" E au point central de son territoire[2]. La commune est en totalité comprise dans l’espace urbain Nice-Côte d'Azur, dans l’aire urbaine de Fréjus et le territoire Var Esterel du conseil général du Var[3].
Le territoire de Puget-sur-Argens est traversé dans sa partie sud par un couloir d’un kilomètre de large groupant trois axes majeurs de communication en parallèle à l’Argens : la voie ferrée de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière), l’ancienne route nationale 7 (devenue RDN 7 dans le Var) et plus au nord, l’autoroute A8 (La Provençale). Du sud au nord à partir de la nationale 7, la départementale 4 monte vers Bagnols-en-Forêt et plus loin Fayence en passant à l’extrême nord-est du territoire communal.
Puget-sur-Argens est située à six-cent-quatre-vingt-sept kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, cent-sept kilomètres au nord-est de Marseille, soixante-et-onze kilomètres au nord-est de Toulon, vingt kilomètres au sud-est de Draguignan, cinquante-et-un kilomètres au nord-est de Brignoles, vingt-et-un kilomètres au nord de Saint-Tropez, vingt-huit kilomètres au sud-ouest de Cannes et soixante-dix-huit kilomètres de la frontière franco-italienne.
Hydrographie et eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Cours d'eau sur la commune[4] ou à son aval :
- le territoire du Puget-sur-Argens est limité au sud par l'Argens ;
- depuis le nord coulent les ruisseaux du Réal, du Gabron et de la Vernède ;
- rivière La Grande-Garonne ;
- un torrent, le Raphael[5] ;
- un petit lac se trouve à l'ouest entre la nationale 7 et l'Argens, un bassin de retenue des eaux de pluie est installé au sud-est, près de la voie ferrée.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La partie sud de la commune dans la plaine alluviale de l’Argens est au niveau de la mer (niveau 0). Le territoire vers le nord s’élève peu à peu sur les contreforts de l’Esterel pour atteindre 180 mètres à la frontière avec Bagnols-en-Forêt, sans pic ou butte notables.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]- 8 risques potentiels sont signalés par les services de l'état[6].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le Puget-sur-Argens est entourée de villes relativement importantes par leur espace au sol. Ainsi, toute la façade Est est limitrophe de Fréjus, la ville à l’est et sud-est et le quartier militaire de Caïs occupé par le 21e RIMa au nord-est. Au nord se trouve le village de Bagnols-en-Forêt. Du nord-ouest au sud en passant par l’ouest et le sud-ouest, l’Argens fait office de frontière avec Roquebrune-sur-Argens.
Roquebrune-sur-Argens | Bagnols-en-Forêt | Fréjus, Quartier militaire Lecoq |
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Roquebrune-sur-Argens, La Bouverie |
N | Fréjus, Quartier Caïs | ||
O Puget-sur-Argens E | ||||
S | ||||
Roquebrune-sur-Argens | Roquebrune-sur-Argens, Étangs de Villepey |
Fréjus, Zone d’activité La Palud |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 1,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fréjus », sur la commune de Fréjus à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 785,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 4 | 3,8 | 6,1 | 8,6 | 12,5 | 16,2 | 18,6 | 18,7 | 15,4 | 12,2 | 8 | 4,9 | 10,8 |
Température moyenne (°C) | 8,6 | 8,9 | 11,2 | 13,6 | 17,4 | 21,2 | 23,8 | 24 | 20,5 | 16,9 | 12,5 | 9,3 | 15,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,3 | 14 | 16,3 | 18,6 | 22,4 | 26,3 | 29,1 | 29,3 | 25,6 | 21,5 | 16,9 | 13,7 | 20,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−9 09.01.1985 |
−12 12.02.1956 |
−8,6 07.03.1971 |
−1,8 02.04.1967 |
1,1 06.05.1979 |
5,5 19.06.1923 |
7,5 11.07.1919 |
7,7 20.08.1968 |
4,5 28.09.1972 |
0,1 31.10.1974 |
−3,3 20.11.1977 |
−7 17.12.1920 |
−12 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,8 19.01.07 |
26,4 03.02.20 |
27,3 22.03.02 |
28,3 24.04.1970 |
32,7 27.05.22 |
37,7 20.06.03 |
42,5 29.07.1983 |
41,5 17.08.1932 |
35,4 21.09.18 |
35,9 09.10.1935 |
26,6 06.11.13 |
23,2 04.12.1961 |
42,5 1983 |
Précipitations (mm) | 69,8 | 51,6 | 49,6 | 70,2 | 43,9 | 31,8 | 15,6 | 27,2 | 81 | 115,5 | 132,5 | 96,9 | 785,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
13,3 4 69,8 | 14 3,8 51,6 | 16,3 6,1 49,6 | 18,6 8,6 70,2 | 22,4 12,5 43,9 | 26,3 16,2 31,8 | 29,1 18,6 15,6 | 29,3 18,7 27,2 | 25,6 15,4 81 | 21,5 12,2 115,5 | 16,9 8 132,5 | 13,7 4,9 96,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Puget-sur-Argens est accessible en voiture par l'autoroute A8 (E80) avec la sortie « Puget-sur-Argens - Fréjus-Quartiers-Ouest », par l’ancienne route nationale 7 devenue RD N7 ou encore par la RD 4 qui monte vers le nord jusqu’à la route Napoléon.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![14].
En autobus, la ville est connectée au réseau départemental Sodetrav et aux lignes 4 et 11 du réseau AggloBus de la communauté d'agglomération de Fréjus Saint-Raphaël.
Lignes SNCF
[modifier | modifier le code]En train, la gare de Fréjus à cinq kilomètres permet l’accès au réseau TER Provence-Alpes-Côte d'Azur, la gare de Saint-Raphaël-Valescure à huit kilomètres offre l’accès aux réseaux TGV, iDTGV et Intercités.
Transports aériens
[modifier | modifier le code]En avion, l’aéroport international le plus proche est celui de Nice-Côte d'Azur situé à quarante-neuf kilomètres, mais les aéroports de Cannes - Mandelieu à vingt-six kilomètres et La Môle - Saint-Tropez à trente-et-un kilomètres accueillent aussi le trafic international.
Quartiers et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Puget-sur-Argens est séparée en différents quartiers. Le centre-ville ancien, autour de l’église paroissiale, les hameaux excentrés du Gabre et de la Lieutenante en allant vers le nord. S’ajoutent les nouveaux quartiers industriels et commerciaux au sud-est, et les quartiers résidentiels les Costes, Barestes, la Bastiane.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Puget-sur-Argens est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fréjus[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,6 %), zones urbanisées (15,4 %), forêts (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), cultures permanentes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), terres arables (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune est issu du mot latin podium (cf. puy), petite butte, sur laquelle était bâtie la villa romaine Pogito dépendante de la colonie de Forum Julii. La référence au fleuve Argens qui court sur le territoire de la commune a été décidée en 1886 pour distinguer la commune du Puget-Ville située à quarante-huit kilomètres dans le même département du Var. Pour la même raison, elle est aussi surnommée le Pugeton. Le nom de la commune s’écrit Lo Puget d’Argens en provençal selon la norme classique, Lou Puget d’Argèns selon la norme mistralienne (prononcé [lu pyd͡ʒe daʀd͡ʒẽs]). Elle est surnommée Le Pugeton en français et El Petit Puig en provençal pour la distinguer de la ville jadis plus importante du Puget-Ville.
Ses habitants sont appelés les Pugetan(s) en provençal selon les normes classique et mistralienne[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les origines
[modifier | modifier le code]La première mention du Puget intervint en l’an 940 quand les Sarrasins rasèrent ce qui était alors la villa Pogito. Chassés en 973 par Guillaume Ier de Provence, ce dernier, pieux à la fin de sa vie donna la moitié du domaine à l’évêque de Fréjus Riculphe[22].
En 1203, l’évêque Raimond de Capella[23] obtint d’Alphonse II la totalité du domaine et le fortin situé sur le pic, qui prend alors le nom de Castrum de Pogito. Ce que confirma en 1235 son fils Raimond Bérenger.
De la Renaissance à l’Empire
[modifier | modifier le code]En 1482, Puget-sur-Argens est comme le reste de la Provence rattaché au royaume de France. En 1524, Charles Quint occupa le village une première fois. Pour éviter qu’il ne récidive, en 1536 François Ier ordonna d’appliquer la politique de la terre brûlée, les habitants allant même jusqu’à polluer l’eau des puits.
Pourtant, entre 1530 et 1598, confronté aux guerres de religion, le village fut fortifié. Durant cette période, les Pugétois ligueurs fournirent des combattants contre le pouvoir royal.
C’est en 1599 que Barthélémy Camelin, évêque de Fréjus abandonna une partie de ses droits féodaux sur le domaine et notamment l’usage du four, le Puget devenant une commune et se dotant d’un blason.
En 1707, la commune fut dévastée lors du passage des troupes de Victor-Amédée Ier de Savoie revenant du siège de Toulon. En , les Autrichiens envahirent la Provence et donc le Puget. En 1774, la maison communale fut installée dans la maison du pavillon, puis en 1775, le beffroi et son campanile furent construits.
En 1799, Bonaparte traversa la commune après avoir débarqué à Saint-Raphaël de retour de sa campagne d'Égypte[24].
Histoire récente
[modifier | modifier le code]En 1886, la commune ajouta la mention du cours d’eau l’Argens pour se différencier de son homonyme du Puget-Ville.
En 1918, l'Armée d’Orient y dispose d'un camp de transit.
Le s’ouvrit le premier tronçon de l’autoroute Esterel-Côte d'Azur entre Puget-sur-Argens et Mandelieu-la-Napoule.
Le éclate l'Affaire Saint-Aubin. Sur la nationale 7, à Puget-sur-Argens, au lieu-dit Les Esclapes, deux jeunes gens, Jean-Claude Saint-Aubin et Dominique Kaydasch, trouvent la mort dans un accident de la route. Sur la foi d'un témoin, les parents de Jean-Claude Saint-Aubin se battent pendant plus de trente ans devant les tribunaux pour faire reconnaître qu'il s'agit d'un attentat des services secrets français.
Le , un grave incendie se déclara dans les pinèdes de la commune mobilisant 400 pompiers et nécessitant l’évacuation de six campings (soit 10 000 personnes)[25],[26]. Une dizaine de villas ou caravanes furent détruites.
Le , un épisode pluvieux violent s'est abattu dans la région provoquant d’importants dégâts.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 8 195 habitants[Note 5], en évolution de +8,86 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La courbe démographique du Puget-sur-Argens laisse apparaître une relative stabilité du nombre d’habitants autour de mille jusqu’au début du XXe siècle. À partir du début du siècle, la population a crû modérément pour atteindre un peu plus de mille-cinq-cents résidents au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Le recensement de 1954 marque un premier bond avec le doublement de la population au-delà de trois mille habitants, correspondant à la première vague d’expansion de la commune. Durant les vingt années qui suivirent la croissance reprit un rythme modéré, pour ne dépasser les quatre mille habitants qu’en 1982. Les vingt années suivantes marquèrent une nouvelle forte augmentation, la commune devenant une sorte de banlieue de l’agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël avec près de sept-mille habitants en 2006. En 1999, 7,7 % des Pugetois étaient étrangers, 11,8 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[31]. Parmi cette population étrangère permanente, 2,1 % étaient originaires de Tunisie, 1,5 % d’Italie, 1,4 % d’Algérie, 0,8 % du Maroc et 0,5 % d’Espagne et du Portugal[32].[Passage à actualiser]
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 850 hommes pour 4 214 femmes, soit un taux de 52,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Politique locale
[modifier | modifier le code]Puget-sur-Argens est rattaché au canton du Muy représenté par la conseiller général Jean-Pierre Serra (UMP) et à la cinquième circonscription du Var représentée par le député-maire de Saint-Raphaël Georges Ginesta (UMP). La commune dépend des tribunaux d’instance, de commerce et du conseil de prud’hommes de Fréjus, du tribunal de grande instance de Draguignan et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Vingt-neuf élus siègent au conseil municipal dont vingt-deux pour la majorité divers droite et sept pour l’opposition UMP. La commune a mis en place un conseil municipal des jeunes[35]. L’Insee lui attribue le code 83 1 37 099[36].
En 2008, la commune disposait d’un budget de 16 662 000 euros dont 11 019 000 euros de fonctionnement et 5 643 000 euros d’investissement[37], financés à 45,62 % par les impôts locaux[38], la dette municipale s’élevait la même année à 6 470 000 euros[39]. En 2008, les taux d’imposition s’élevaient à 10,46 % pour la taxe d'habitation, 8,86 % et 38,31 % pour la taxe foncière (bâti et non-bâti) et 13,93 % pour la taxe professionnelle[40].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune n’adhérait à aucune communauté de communes ou d’agglomération jusqu’au , date de création de la communauté de communes Pays Mer Estérel[41] et est liée au SMiTOM avec Saint-Raphaël, Fréjus, Roquebrune-sur-Argens, Bagnols-en-Forêt et Les Adrets-de-l'Estérel pour le traitement des ordures ménagères.
Elle s’est dotée d’un office de tourisme commun avec Roquebrune-sur-Argens[42] et d’un centre communal d'action sociale[43].
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« Penser et agir ensemble » | DVD | Paul Boudoube | 22 | Majorité | |
« Continuons ensemble » | UMP | Jean-Marie Del Gallo | 7 | Opposition |
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Depuis 1790, trente-et-un maires se sont succédé à la tête de la commune du Puget-sur-Argens :
Tendances et résultats politiques
[modifier | modifier le code]La tendance politique du Puget-sur-Argens est caractérisée par sa situation géographique en région PACA et sa population à dominance d’employés, ouvriers et dans une moindre mesure retraités. Ainsi, lors des derniers scrutins, si l’électorat communal a suivi la tendance nationale, cette dernière a souvent été amplifiée. Le vote d’extrême droite a été très fort même au second tour de l’élection présidentielle de 2002, mais aussi au second tour des élections législatives de la même année, atteignant le tiers des suffrages dans les deux cas. Si le Puget-sur-Argens a grandement participé à l’élection au premier tour du député UMP sortant, le vote FN représentait encore plus de 15 % en 2007. A contrario, lors des élections européennes et régionales, les électeurs ont privilégié les listes de gauche, et ont rejeté massivement le traité constitutionnel européen. Sur un plan local, des divisions importantes sont apparues entre les tendances de l’équipe communale, conduisant à la constitution de listes dissidentes Divers droite face au maire UMP.
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 68,89 % pour Jacques Chirac (RPR), 31,11 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 77,75 % de participation[50].
- Élection présidentielle de 2007 : 69,60 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 30,40 % pour Ségolène Royal (PS), 81,28 % de participation[51].
- Élection présidentielle de 2012 : 68,02 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 31,98 % pour François Hollande (PS), 78,11 % de participation[52].
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 66,45 % pour Georges Ginesta (UMP), 33,55 % pour Éveline Pierron (FN), 51,44 % de participation[53].
- Élections législatives de 2007 : 54,52 % pour Georges Ginesta (UMP) élu au premier tour, 15,30 % pour Elsa Di Meo (PS), 53,41 % de participation[54].
- Élections législatives de 2012 : 50,38 % pour Georges Ginesta (UMP), 49,62 % pour David Rachline (FN), 46,47 % de participation[55].
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 21,50 % pour Michel Rocard (PS), 16,89 % pour Françoise Grossetête (UMP), 35,38 % de participation[56].
- Élections européennes de 2009 : 33,48 % pour Françoise Grossetête (UMP), 13,01 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 34,53 % de participation[57].
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 40,51 % pour Michel Vauzelle (PS), 37,73 % pour Renaud Muselier (UMP), 63,99 % de participation[58].
- Élections régionales de 2010 : 37,16 % pour Thierry Mariani (UMP), 34,40 % pour Michel Vauzelle (PS), 49,24 % de participation[59].
- Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2004 : 45,01 % pour Jean-Pierre Serra (DVD), 30,36 % pour Luc Jousse (DVD), 62,22 % de participation[60].
- Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 52,86 % pour Paul Boudoube (DVD), 47,14 % pour Jean-Marie Del Gallo (UMP), 77,39 % de participation[61].
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 70,81 % pour le Oui, 29,19 % pour le Non, 27,17 % de participation[62].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 60,20 % pour le Non, 39,80 % pour le Oui, 64,34 % de participation[63].
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l’académie de Nice et dispose sur son territoire des écoles maternelles Mory et Alphonse-Daudet, élémentaires des Pins parasols et des Oliviers, du collège Gabrielle-Colette[64].
Les crèches « Les Pitchouns 1 », « Les Pitchouns 2 », et « L’archipel des bambins » accueillent les jeunes enfants.
La FCPE est représentée dans les établissements de la commune.
Santé
[modifier | modifier le code]Les urgences sont traitées par le SMUR du centre hospitalier Bonnet de Fréjus-Saint-Raphaël[65].
Une maison de retraite et une résidence pour personnes âgées sont installées sur la commune[66].
Treize médecins, sept chirurgiens-dentistes, deux pharmacies et une sage-femme exercent sur la commune[67].
La commune dispose également d'un ESAT ou Établissement et service d'aide par le travail nommé Le Bercail.
Services publics
[modifier | modifier le code]La commune dispose d’une agence postale[68], d’une caserne de gendarmerie et d’une office notarial[69].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune n’a pas développé de lien de jumelage.
Vie quotidienne à Puget-sur-Argens
[modifier | modifier le code]Culture
[modifier | modifier le code]Les espaces Paul-Cézanne et le théâtre Victor-Hugo accueillent des expositions, manifestations culturelles et spectacles. La commune dispose aussi d’une bibliothèque municipale et de la salle de cinéma Roger-Legrand.
Treize associations participent à l’animation culturelle de la commune.
Sports
[modifier | modifier le code]La commune dispose d’un stade municipal, complété par le stade des Devins, par le gymnase Paul-Cavalier, par le dojo Sabrina-Riccino, les terrains de tennis, le boulodrome et la salle de danse du Studio 480.
Onze associations participent à l’animation et à l’organisation sportive de la commune.
Lieux de culte
[modifier | modifier le code]- La paroisse catholique du Puget-sur-Argens est attachée au diocèse de Fréjus-Toulon. Elle dispose de l’église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur.
- La paroisse protestante du Puget-sur-Argens est rattachée à l’Église réformée de l'Est Varois[70]. Elle dispose d'un temple protestant à Saint-Raphaël.
Médias
[modifier | modifier le code]Le quotidien Var-Matin diffuse une édition locale spécifique à l’agglomération de Fréjus - Saint-Raphaël. La commune est aussi dans le bassin d’émission de TMC Monte Carlo et France 3 Méditerranée.
Économie
[modifier | modifier le code]Puget-sur-Argens est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi de Fréjus-Saint-Raphaël qui regroupe dix-neuf communes[71]. La commune est située sur le trajet de la route nationale 7 et de l’autoroute A8. Elle est ainsi facilement accessible pour les activités économiques et la route nationale 7 est bordée par de nombreuses grandes enseignes. Cent-quarante-sept entreprises sont installées sur la commune, principalement sur les zones d’activités les Salles, la Tuilière, les Plaines, les Meissugnes, du Camp Dessert et le Jas Neuf. Les trois plus importantes sont Intexalu qui réalisait 88 000 000 euros de chiffre d'affaires en 2004, la concession BMW et Toyota JPV avec 22 000 000 euros et la concession Mazda Mia Automobiles avec 21 000 000 euros[72]. Toutefois, c’est le centre commercial Carrefour de 20 000 m2 ouvert en 1991 sous l’enseigne Continent qui est le plus important employeur de la commune. À noter aussi, la présence de la succursale varoise du groupe de négoce industriel Descours & Cabaud.
La commune accueille sur son territoire un terminal de stockage pétrolier et gazier[73]. Trois sites sensibles dont les dépôts de carburant à proximité de la route nationale 7 sont classés Seveso II[74] et inscrits au répertoire du registre des émissions polluantes, composés de l’entrepôt pétrolier pour ses rejets de boues chargées d’hydrocarbures[75], du terminal pétrolier[76] et du groupement pétrolier de la Côte d’Azur[77]. S’ajoute l’établissement de la Sapa Profilés Puget classé au répertoire pour ses rejets d’hydrocarbures, de fluor et de boues d’hydroxyde[78].
En 1999, 16,9 % de la population active était au chômage et 49,1 % des foyers n’étaient pas imposables[79]. Pourtant, le revenu moyen s’élevait à 16 166 euros en 1999, dénotant une certaine disparité sociale[80].
Un marché se tient les mercredis et samedis.
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Puget-sur-Argens | 0,2 % | 8,6 % | 9,0 % | 20,5 % | 30,9 % | 30,9 % |
Zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël | 0,8 % | 12,9 % | 9,4 % | 21,1 % | 33,3 % | 22,5 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Puget-sur-Argens | 1,8 % | 12,6 % | 11,9 % | 35,1 % | 12,7 % | 6,4 % |
Zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël | 3,8 % | 7,4 % | 11,3 % | 18,5 % | 10,0 % | 13,4 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[81] |
Budget et fiscalité 2020
[modifier | modifier le code]En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[82] :
- total des produits de fonctionnement : 12 352 000 €, soit 1 625 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 12 434 000 €, soit 1 513 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 4 132 000 €, soit 503 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 3 078 000 €, soit 375 € par habitant ;
- endettement : 8 662 000 €, soit 1 054 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,30 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,49 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,46 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 880 €[83].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Quatre campings sont répartis sur la commune pour un total de 730 emplacements, dont 180 classés quatre étoiles[84].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Cinq domaines regroupés au sein de la coopérative, La Pugétoise[85] , produisent du Côtes de provence labellisé AOC[86],[87],[88] dont certains labellisés Côtes-de-provence Fréjus[89],[90]. La commune est aussi réputée pour l’apiculture avec la classification IGP Miel de Provence[91], l’oléiculture avec la classification AOC Huile d'olive de Provence[92] et l'élevage ovin avec la production d'agneau de Sisteron[93].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]Le bois de Malvoisin est en partie situé sur le territoire communal. Les bords de l’Argens, notamment l’embouchure et les étangs de Villepey à la frontière avec Fréjus sont inscrits au titre du Réseau Natura 2000[94].
Puget-sur-Argens dispose de la station d'épuration intercommunale Fréjus-Reyran d'une capacité de 347 000 équivalent-habitants[95].
Patrimoine architectural
[modifier | modifier le code]-
L’église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur.
-
Le beffroi du village.
-
Rue typique du vieux village.
-
Ruelle typique du vieux village.
- La commune dispose sur son territoire de l’église gothique Saint-Jacques-le-Majeur construite entre 1572 et 1577[96], agrémentée d’objets mobiliers classés au titre des monuments historiques[97], dont la cloche de l’église Saint-Jacques-le-Majeur datée de 1774[98], les retables de l’église datés de 1696[99],[100] et restaurés en 1872 et les statues de la Vierge, de saint Thomas d’Aquin[101] et de sainte Catherine de Sienne du XVIIe siècle[102].
- Tour de l'horloge et sa cloche de 1774[103].
- Se trouvent aussi les ruines de la chapelle romane sainte Philomène et la porte beffroi surmontée d’un campanile de 1775.
- Monument aux morts[104],[105].
- Plaque commémorative[106].
- Borne milliaire réemployée en bénitier dans l'église[107].
- Tumulus lieu-dit Canavere[108].
Personnalités
[modifier | modifier le code]Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu au Puget-sur-Argens :
- Joseph César Tripoul, chevalier de Reiran (1777-1827), militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles, y est né et mort ;
- Martial de Villemandy (1927- ), exécutant de l’attentat de Pont-sur-Seine contre Charles de Gaulle, fut arrêté au Puget-sur-Argens.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fréjus comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
- Fiche du Puget-sur-Argens sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.
- Contrat de territoire Var Esterel sur le site du conseil général du Var. Consulté le 08/09/2008.
- « Cours d’eau de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- L'eau dans la commune
- Information Acquéreurs Locataires
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Puget-sur-Argens et Fréjus », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fréjus », sur la commune de Fréjus - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Fréjus », sur la commune de Fréjus - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- Réseau régional de transports en commun
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Fréjus », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Puget-sur-Argens ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fréjus », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Riculphe (au plus tard 973- 1er mars 998 ?)
- Succession des évêques de Fréjus
- Histoire du Puget-sur-Argens sur le site de la radio amateur de la commune. Consulté le 02/03/2008.
- Archive vidéo sur le journal de 20h France 2 traitant de l’incendie de 2005 à Puget-sur-Argens sur le site de l’INA
- Archive vidéo sur le journal de 20h France 2 traitant de l’incendie de 2005 à Puget-sur-Argens sur le site de l’INA
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fiche de synthèse démographique sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
- Répartition de la population par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 02/04/2009.
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- Présentation du conseil municipal des jeunes sur le site officiel de la commune. Consulté le 15/01/2010.
- Puget-sur-Argens sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.
- Comptes municipaux de Puget-sur-Argens sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
- Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
- Endettement communal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.
- Taux d’imposition sur la base de données de taxe.com Consulté le 29/04/2009.
- Fiche de la CC Pays Mer Estérel sur la base Aspic du ministère de l'Intérieur. Consulté le 04/07/2011.
- Présentation de l’office de tourisme sur le site officiel de la commune. Consulté le 15/01/2010.
- Présentation du CCAS sur le site officiel de la commune. Consulté le 15/01/2010.
- Liste des élus au conseil municipal en 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 06/07/2009.
- Liste des maires du Puget-sur-Argens
- Courrier du 23/03/2009 adressé par la mairie, extrait de la revue « Puget-sur-Argens, Histoire d’une communauté ».
- La fiche de IPERTY Baptistin sur le Maitron en ligne
- La fiche de HÉRAUD Théophile, Henri, Albert sur le Maitron en ligne
- Démissionnaire pour raisons de santé.
- Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 07/05/2012.
- Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 28/06/2012.
- Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/06/2009.
- Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.
- Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/03/2008.
- Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.
- Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Établissements d'enseignements
- Centre Hospitalier Intercommunal de Fréjus / Saint-Raphael (Frejus)
- Établissements hébergeant des personnes âgées
- Professionnels et établissements de santé
- Coordonnées de l'agence postale de Puget-sur-Argens sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.
- Annuaire des notaires sur le site Notaires de France. Consulté le 01/03/2008.
- Saint Raphaël, église réformée de l'Est Varois
- Fiche statistique de la zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël sur le site de l’Insee. Consulté le 31/08/2009.
- Données économiques d’entreprises sur le site de l’internaute.com Consulté le 03/03/2008.
- fiche du terminal de Puget-sur-Argens sur le site du Ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durable Consulté le 19/12/2007
- Liste des sites classés Seveso II en région PACA. Consulté le 03/03/2008.
- Fiche de l’entrepôt pétrolier de Puget-sur-Argens sur la base iREP du Ministère de l’écologie. Consulté le 29/03/2008.
- Fiche du terminal pétrolier de Puget-sur-Argens sur la base iREP du Ministère de l’écologie. Consulté le 29/03/2008.
- Fiche du Groupement Pétrolier de la Côte d’Azur sur la base iREP du Ministère de l’écologie. Consulté le 29/03/2008.
- Fiche de l’établissement Sapa Profilés Puget sur la base iREP du Ministère de l’écologie. Consulté le 29/03/2008.
- Fiche statistique du Puget-sur-Argens sur le site de l’Insee. Consulté le 03/03/2008.
- Données démographiques et économiques sur le site de l’internaute.com Consulté le 03/03/2008.
- Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Données touristiques sur le site de l’internaute.com Consulté le 03/03/2008.
- « coopérative vinicole La Pugetoise », notice no IA83001363, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Fiche du Côtes de Provence blanc AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche du Côtes de Provence rosé AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche du Côtes de Provence rouge AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche du Côtes de Provence Fréjus rosé AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche du Côtes de Provence Fréjus rouge AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche du Miel de Provence IGP sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche de l'Huile d'olive de Provence AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche de l'Agneau de Sisteron IGP sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.
- Fiche de l’embouchure de l’Argens sur le site du réseau Natura 2000. Consulté le 03/03/2008.
- Description de la station Reyran
- Paroisse Saint Jacques de Puget sur Argens
- Inventaire du patrimoine sur www.pop.culture.gouv.fr/
- Notice no PM83000428, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Jacques-le-Majeur
- Notice no PM83001243, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture retable de saint Joseph, 2 tableaux : Saint Joseph, saint Valère et saint Pons, Vierge à l'Enfant
- Notice no AP83W00975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Retable, tableau, statue : 'Saint Roch', retable architecturé à fronton cintré sculpté en bas-relief de Dieu le Père, bois sculpté, peint, doré
- Notice no AP83W00972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Statue : 'Saint Thomas d'Aquin', bois sculpté, peint, doré
- Patrimoine mobilier
- Notice no PM83000429, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la tour de l'horloge
- Notice no MHR93_04835865, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Monument aux morts
- Notice no MHR93_20108300456, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Monument aux morts
- Plaque commémorative
- Borne milliaire
- Notice no ARR93_05831565ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Tumulus lieu-dit Canavere
- Gaso, la banque du blason.
- Pays Mer Estérel : Puget-sur-Argens, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- Histoire de la commune sur son site officiel. Consulté le 15/01/2010.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Puget-sur-Argens, histoire d’une communauté, Groupe de recherches historiques sur Draguignan et sa région,
- Michel Roudillaud, Puget-sur-Argens, Equinoxe, (ISBN 978-2-84135-047-6)
- Daniel Hainaut, Histoire de Puget-sur-Argens des origines à la Révolution : Présentation commentée et augmentée d’un manuscrit du chanoine Hippolyte Espitalier, Éditions du LAU,
- Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome : Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Édition 2015, 3e partie : parcours dans le Var Patrimoine 13- Puget-sur-Argent, p. 7 et 8
- Puget-sur-Argens sur Provence 7
- Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)Collection EDF – La France contemporaine. p. 113 Puget-sur-Argens : Château de Vaucouleurs; p.114 Château de Cabran
- Les sites et le patrimoine de Puget-sur-Argens, sur www.culture.eligis-web.com/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Puget-sur-Argens