Plan-d'Aups-Sainte-Baume

Plan-d'Aups-Sainte-Baume | |
![]() La grotte de Sainte-Baume. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Var |
Arrondissement | Toulon |
Canton | Saint-Cyr-sur-Mer |
Intercommunalité | CA de la Provence Verte |
Maire Mandat |
Gilles Rastello 2015-2020 |
Code postal | 83640 |
Code commune | 83093 |
Démographie | |
Gentilé | Plandalens, Plandalennes |
Population municipale |
2 113 hab. (2016 ![]() |
Densité | 85 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 19′ 46″ nord, 5° 43′ 01″ est |
Altitude | Min. 510 m Max. 1 148 m |
Superficie | 24,91 km2 |
Localisation | |
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Plan-d'Aups-Sainte-Baume est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Auriol (Bouches-du-Rhône) |
Saint-Zacharie | Nans-les-Pins | ![]() |
Auriol (Bouches-du-Rhône) |
N | Mazaugues | ||
O Plan-d'Aups-Sainte-Baume E | ||||
S | ||||
Cuges-les-Pins | Riboux | Signes |
Plan-d'Aups-Sainte-Baume est un village situé dans le département du Var de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dépendant de l'arrondissement de Brignoles et du canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Le code Insee du village de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est le 83093 et son code postal est le 83640.
L'altitude de la mairie de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est de 686 mètres environ. La superficie de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est de 24,91 km². La latitude de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est de 43.33 degrés nord et la longitude de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est de 5.717 degrés est.
Population[modifier | modifier le code]
La population de Plan-d'Aups-Sainte-Baume était de 764 au recensement de 1999, 1 125 en 2006 et de 1 176 en 2007. La densité de population de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est de 83 habitants par km².
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Massif de la Sainte-Baume[modifier | modifier le code]
Le site de la Sainte-Baume a la forme d’une crête formée de roches calcaires au modèle karstique qui a culmine à une altitude de plus de 1 100 mètres. Ce massif présente des falaises sur plus de 14 km[1],[2].
Sismicité[modifier | modifier le code]
Il existe trois zones de sismicités dans le Var :
- Zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami lié à un séisme en mer.
- Zone Ia : risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel.
- Zone Ib : risque faible. Ce risque, le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est en zone sismique de très faible risque "Ia" [3].
Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]
Une surveillance des eaux souterraines en provenance des nombreux forages et sources est assure sur la commune[4].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat de Plan-d'Aups-Sainte-Baume est dit tempéré chaud. La classification de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type Csb[5].
Comme l'atteste la présence de glacière sur son territoire, la commune peut avoir de très fortes gelées hivernales, descendant jusqu'à -20°C.
Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par le réseau Varlib[6] mais uniquement pendant les périodes scolaires pour les ramassages des collégiens et lycéens.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Plan-d'Aups-Sainte-Baume s'écrit Lo Plan d'Aups de la Santa Bauma en provençal selon la norme classique et Lou Plan-d'Aup-Santo-Baumo selon la norme mistralienne.
Histoire[7][modifier | modifier le code]
Du Paléolithique à l'Âge de bronze[modifier | modifier le code]
Après quelques passages de chasseurs au Paléolithique, une petite communauté s'installe durablement sur le plateau du Plan d'Aups à partir de l'âge du bronze.
Dans l'Antiquité[modifier | modifier le code]
Dans l'Antiquité la Sainte-Baume était un véritable « désert », difficile d'accès et isolé de tout, ce qui explique que Marie-Madeleine et après elle les premiers moines vinrent y chercher la paix et l'union à Dieu.
Aux alentours du Ve siècle, le monothéisme s'installe et des religieux arrivent dans la région. L’église Saint-Jaume du Plan d’Aups aurait ainsi été fondée par des religieuses cassianites.
Du IXe siècle à la Révolution[modifier | modifier le code]
À cette période, les terres du Plan d’Aups se trouvent sous l'autorité de l'abbaye de Saint-Victor. Le lieu se serait appelé « Villa Almis », qui prit comme dénomination au XIIIe siècle « Plan d’Aups » ou parfois « Aups lès la Sainte Baume ». Les habitants vivent de cultures céréalières, de l’élevage et des revenus de la forêt.
La grotte de Marie-Madeleine[modifier | modifier le code]
Avec le Moyen Âge et l'expansion du pèlerinage, la grotte s'est dotée d'un chemin : le chemin des Roys[8].
La grotte de Marie-Madeleine s'inscrit au centre du massif de la Sainte-Baume, longue chaîne montagneuse à laquelle elle donne son nom.
Évolution jusqu'au XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Pendant des siècles et jusqu'à notre époque, ce sont des fermes isolées qui occupent le plateau sans agglomération véritable.
Le mode de vie est bien différent des autres villages provençaux. En effet, l'altitude élimine la vigne et l'olivier. L'économie doit se contenter de l'élevage des ovins et de la culture des céréales. Cependant quelques éléments très originaux sont à signaler :
Au XVIe siècle, les marbres du Plan d'Aups sont si appréciés qu'ils sont utilisés par Louis XIV pour la décoration de son palais de Versailles,
Au XVIIe siècle, le commerce de la glace naturelle entraîne la construction de glacières,
En 1791 à la création des départements, le Plan d’Aups devient le Var.
Au XIXe siècle, le lignite découvert dans le sous-sol, permet une modeste industrie minière.
La commune est classée station touristique en 1932, époque à laquelle sont construits des hôtels restaurants et des résidences secondaires. Le village est électrifié en 1957 et bénéficie de l'eau courante à la fin des années 1970[9].
Changement de dénomination en mars 1993[modifier | modifier le code]
Plan-d'Aups-Sainte-Baume portait, jusqu'au 29 mars 1993, le nom de Plan-d'Aups. La nouvelle dénomination a été officialisée par le décret du 26 mars 1993 (JO no 74 du 28 mars 1993) portant changement de nom de communes[10].
Blasonnement[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Plan-d'Aups-Sainte-Baume se blasonnent ainsi[11] :
|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Budget et fiscalité 2015[modifier | modifier le code]
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[14] :
- total des produits de fonctionnement : 1 487 000 €, soit 792 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 566 000 €, soit 834 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 396 000 €, soit 211 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 410 000 €, soit 218 € par habitant.
- endettement : 1 156 000 €, soit 615 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 11,25 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,66 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 63,18 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [15].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2016, la commune comptait 2 113 habitants[Note 1], en augmentation de 22,99 % par rapport à 2011 (Var : +4,25 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
- École maternelle[20] et primaire sur la commune.
- Collèges proches : Saint-Zacharie, Auriol, Gémenos, Roquevaire, Aubagne[21].
- Lycées proches : Gémenos, Aubagne, Peinier, Saint-Maximin...
Santé[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
- Paroisse Saint Jaume (Saint Jacques le Majeur) (catholique)
- Paroisse Saint-Marie-Madeleine (orthodoxe)[22].
- Hôtellerie de la Sainte Baume (couvent des dominicains)
- Grotte de Sainte-Marie-Madeleine (dominicains)[23].
Lieux et monuments[24][modifier | modifier le code]
Hôtellerie de la Sainte-Baume[modifier | modifier le code]
Cette maison d'accueil religieuse est ouverte aux randonneurs, aux pèlerins qui désirent monter à la grotte de Sainte-Marie-Madeleine, lieu de pèlerinage[25] attesté dès le Ve siècle (à 45 min de l'hôtellerie). L'accueil du sanctuaire, l'animation spirituelle et l'hôtellerie pour les pèlerins sont aujourd'hui assurés par les frères dominicains de la province de Toulouse.
Église romane du XIe siècle[modifier | modifier le code]
L'église de Saint-Jacques-le-Majeur fut fondée par Jean Cassien au Ve siècle. C'est une église romane construite au XIe et XIIe siècles pour servir de lieu de culte aux religieuses cassianites après la destruction de leur monastère sous le pic des Béguines par les Sarrasins. L’église et les fragments de stèle romaine sont protégés au titre des Monuments Historiques[26],[27],[28].
Les morts étaient enterrés dans l’église jusqu'au XVIIIe siècle. Elle a été restaurée en 1963 et 1964. Les vitraux ont été réalisés par Jacques Fonmarty et posés en 1964 lors de la dernière restauration. Elle contient aussi un calvaire en bois du XVIIe siècle qui a été restauré en 1992, ainsi que deux statues représentant saint Jacques de Compostelle patron de la paroisse et de la Vierge et celle de sainte Barbe, patronne des mineurs. La pierre de l'autel provient d'un temple gallo-romain[29].
Grotte de Sainte Marie-Madeleine[modifier | modifier le code]
Grotte naturelle dédiée à sainte Marie Madeleine, haut lieu de pèlerinage de la Provence, dans laquelle sainte Marie Madeleine décida de finir ses jours dans la prière[30]. Ce sont les dominicains qui sont responsables de la grotte depuis sept siècles[31]. Les premiers gardiens de la grotte étaient les Cassiniens dès le IVe siècle
Oratoires et chapelle[modifier | modifier le code]
Trois Oratoires du XVIe siècle et la chapelle du XVIIe siècle[32].
Tumulus[modifier | modifier le code]
- Tumulus du Gendarme,
- Tumulus du Gros Clapier,
- Tumulus de La Grande Bastide,
- Tumulus des Adrets[33].
Espace Le Corbusier[modifier | modifier le code]
L'espace Le Corbusier (Edouard-Trouin) est un lieu où se déroulent des expositions. En 1960, Edouard Trouin demanda à l’architecte Le Corbusier de venir réaliser la finalisation plastique de son garage atelier. La fondation Le Corbusier conserve les croquis signés Le Corbusier. La commune a fait l'acquisition de ce bâtiment en 2002 pour le réhabiliter en un espace culturel et sportif. Aujourd’hui, ce bâtiment est composé d'une voûte en tôle reconstruite à l’identique et d'une salle de 280 m2 dont le plancher est en bois. La tour est restaurée en un petit appartement de gardiennage. Une annexe a été réalisée pour recevoir une chaufferie collective bois énergie et des panneaux photovoltaïques[34].
Galerie[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le Corbusier[35],[36].
- Justes parmi les Nations à Plan-d’Aups-Sainte-Baume[37] :
- Félix Redortier,
- Marie-Louise Redortier.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Archives Municipales
- Bourg castral d'Aups lieu-dit Tour de Cauvin[38].
- Bourg castral de la Baume, lieu-dit Plan-d'Aups[39].
- Tour de Cauvin ou Baou-Redon, sur Patrimages Drac Paca
- Bourg castral Tour de Cauvin ou Baou-Redon, sur Patrimages Drac Paca
- Sites : Tumulus des Adrets, Béthanie, Baou Redon ; Tour de Cauvin (La) et Plan des Vaches (Le), sur Patrimages Drac Paca
- Grotte de Saint-Marie-Madeleine (Grotte de la Sainte-Baume), Fichier des cavités du Var
- Inventaire national du patrimoine naturel sur la commune
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Massif de la Sainte-Baume
- Forêt de la Sainte-Baume
- Chapelle des Parisiens (Sainte-Baume)
- Liste des communes du Var
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Plan-d'Aups-Sainte-Baume sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Plan-d'Aups-Sainte-Baume
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Inventaire National du Patrimoine Naturel, faune et flore
- Massif de la Sainte Baume, côté Plan d'Aups
- sismicité du Var sur le site de la préfecture
- L'eau dans la commune
- Climat sur la commune
- Plan des lignes du réseau
- Plan d'Aups Sainte-Baume, Communauté de communes Sainte Baume-Mont Aurélien
- Statues abri sous roche, grotte de la Sainte-Baume-Sainte-Marie-Magdeleine
- Plan d’Aups Sainte Baume au fil du temps …
- « Plan d’Aups (Var) » devient « Plan-d’Aups-Sainte-Baume »
- Saint Baume Mont Aurélien : Plan-d'Aups-Sainte-Baume, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- « Il va falloir revoter à Plan d'Aups », Var-Matin, (lire en ligne)
- « Gilles Rastello élu », Var-Matin, (lire en ligne)
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 22 mars 2015 sur l'Internet Archive)
- décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- École élémentaire publique
- Enseignement
- Paroisse Saint-Marie-Madeleine
- Grotte de Sainte Marie Madeleine (dominicains)
- Images de Plan-d'Aups-Sainte-Baume
- Plan d'Aups : Pèlerinage à la grotte
- « Eglise : inscription par arrêté du 15 octobre 1971 », notice no PA00081687, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Stèle romaine portant une inscription, à l'entrée de l'église, classement par arrêté du 9 janvier 1929 », notice no PA00081689, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Stèle romaine (fragment) située à l'entrée de l'église, sans inscription inscription par arrêté du 15 janvier 1929 », notice no PA00081690, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Un petit temple dédié aux déesses protectrices des eaux du Plan d'Aups s'élevait au bord d'une source
- Village au pied de la paroi et de la forêt de la Sainte-Baume, haut-lieu de pèlerinage de la Provence
- Plan d'Aups Sainte Baume
- « Oratoires et chapelle », notice no PA00081688, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Inventaire des mégalithes
- Espace Trouin - Le Corbusier
- Basilique, La Sainte-Baume, France, 1948
- Bâtiment Le Corbusier
- « Tous les Justes de France - Var », sur yadvashem-france.org (consulté le 16 août 2015).
- « bourg castral d'Aups lieu-dit Tour de Cauvin », notice no IA83001256, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « bourg castral de la Baume, lieu-dit Plan-d'Aups », notice no IA83001255, base Mérimée, ministère français de la Culture