Pierrefeu-du-Var
Pierrefeu-du-Var | |||||
![]() Le bourg vu de la chapelle Sainte-Croix. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Toulon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures | ||||
Maire Mandat |
Patrick Martinelli 2020-2026 |
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Code postal | 83390 | ||||
Code commune | 83091 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
6 083 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 13′ 37″ nord, 6° 08′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 442 m |
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Superficie | 58,36 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Pierrefeu-du-Var (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Toulon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Garéoult | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Pierrefeu-du-Var est une commune française située dans le département du Var en région française Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune située à 7 km de Cuers[1], 17 km de Hyères, 29 de la ville de Toulon et 94 de Marseille.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
- Hameau de Bauvais, dans la plaine, à proximité de l'aérodrome
- Hameaux les Platanes et les Vidaux[2], route de Pignans [RD 13]
- Hameaux la Portanière[3],[4] et les Rouves, dans le vallon de Sauvecanne ; Saint-Jean[5], la Tuilière[6], les Davids[7], la Bastide des Cogolins, dans le vallon de Maraval.
Autres lieux-dits :
- les Plantiers
- la Joselette
- la Joliette
- Saint-Michel
- Belle-Lame
- la Sarreiris
- le Logis
- le Gré
- Jean Court
- Beaussenas
- le Chaumadou
- l'Issemble
- le Pas du Cerf
- le Pas de Garenne
- le Pont de Fer
- Sigou
- Saint-René
- le Barry
- Sainte-Croix
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La commune se situe à 150 mètres d'altitude et sa superficie est de 5 836 hectares. L'ouest de la commune est une vaste plaine viticole, appartenant à la dépression permienne qui s'étend de Toulon à Fréjus, en contournant le massif des Maures, qui occupe plus de 50 % de son territoire. Les sommets principaux sont : le Castellas (445 mètres), le Peyrol (350 mètres) et le Barry (149 mètres).
Site inscrit en 1943[8].
Le centre-ville est bâti à la fois sur le premier contrefort du massif des Maures (colline de Sainte-Croix) et sur la vallée qui s'étend a son pied. L'agglomération a ensuite débordé vers la colline de Saint-Michel, le vallon de Sigou et les collines alentours, avant de descendre à partir de la fin des années 90 sur les plaines entre l'hôpital et le camping, qui constitue aujourd'hui avec le récent complexe sportif du Pas de Garenne, la limite est de la ville.
-
Vue du village depuis le site de Sainte-Croix.
-
Paysages varois depuis le site de Sainte-Croix.
Sismicité[modifier | modifier le code]
Commune située dans une zone de sismicité faible[9].
Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[10] :
- La commune est arrosée par le Réal Martin, et ses affluents, le Meige Pan, le Farembert, le Merlançon (Réal Martin), le Traversier, le Vallon Loubier et le Réal Collobrier, eux-mêmes respectivement affluent et sous-affluents du Gapeau.
- Du fait de la présence de nombreux cours d'eau, et de la topographie particulière de la commune, notamment dans la plaine, les inondations ont justifié l'intégration de la commune dans les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI)[11],[12] du fait que bon nombre d'accès avaient parfois été coupés, rendant difficile d'atteinte l'agglomération de Pierrefeu, ainsi que la circulation entre quartiers[13].
Climat[modifier | modifier le code]
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[14].
Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par les routes départementales 12 (Brignoles - Hyères), 13 (Pierrefeu - Riez), 14 (Cuers - Grimaud), 88 (Pierrefeu - La Londe) et 412 (liaison D12-D14, à l'origine portion de la route de Cuers à Hyères). L'autoroute A57 borde la commune au nord, la séparant de Puget-Ville, mais aucun échangeur n'est présent sur la commune, le plus proche étant celui de Cuers-Nord, à 6 kilomètres à l'ouest. La commune possède aussi quelques routes vicinales entretenues permettant soit l'accès à la foret domaniale des Maures, soit aux villages ou hameaux entourant l'agglomération principale de Pierrefeu (le chemin du Plan relie les quartiers nord de Pierrefeu à Cuers, le chemin de Maraval relie Pierrefeu à Notre-Dame des Anges, le chemin de Clouachière les hameaux du vallon de Sauvecanne à Puget-Ville, et le chemin des Hameaux, ces mêmes hameaux à Pierrefeu, par exemple, les chemins de Beaussenas, Belle-Lame, Chaumadou, l'Issemble et Maraval quant à eux permettent l'accès au massif des Maures et sont également des pistes DFCI).
Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]
- La commune est desservie par la gare TER Cuers-Pierrefeu, située à 5 kilomètres du centre-ville, en bordure de l'agglomération de Cuers.
- Gare de Toulon.
- Gare de Marseille-Saint-Charles,
- Gare de Nice-Ville,
Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches sont :
- Aérodrome de Cuers-Pierrefeu.
- Aéroport de Toulon-Hyères
- Aéroport de Marseille Provence
- Aéroport de Nice-Côte d'Azur
Ports[modifier | modifier le code]
- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Rade de Toulon,
- Port Lympia (port de Nice),
- Port de Marseille,
- Port Hercule (Port de Monaco).
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![15] (lignes 5831, 8803, 8810, 8820, 8823 et 8835).
- Le Réseau Mistral de l'agglomération Toulon Provence Méditerranée est également proche, l'arrêt de ligne régulière le plus près est à 9 kilomètres environ, sur la commune de La Crau (arrêt La Venne, ligne 49) et l'arrêt scolaire le plus proche est à 6 kilomètres environ (arrêt Mairie de Sauvebonne, ligne scolaire)
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Ancien village médiéval, dont les premières apparitions dans les écrits remontent au XIe siècle. Petrafoci, Petrafog, Rochafog et enfin Pierrefeu-du-Var, tels sont les noms de la commune, au fil du temps. A appartenu à différentes seigneuries et comtés, avant d'être érigé en marquisat (XVIIe siècle). Le nom viendrait des « pierres à feu » ou bien encore de focus, dans le sens de foyers ou familles dits feux, au recensement des "feux" de 1471 alors au nombre de 69. On ne trouve pas de silex dans les Maures, mais des quartzites en abondance, roches blanches qui choquées l'une contre l'autre, donnent une étincelle, donc un effet de pierre à feu, d'où vraisemblablement le nom de la commune.
La plus haute Antiquité a laissé des traces sur son territoire où l'on peut encore voir des vestiges de plusieurs enceintes protohistoriques : le Castellas (342 m), le Peyrol (431 m), les Quatre Termes (415 m), devenu plus tard un prieuré bénédictin et enfin les David. Une occupation des IIe – Ier siècle av. J.-C. est documentée à la Sermette, puis au Jas de la Cappe au IVe siècle. Il semble que le territoire de Pierrefeu s'étendait sur le site de la colline du Peigros, colline qui culmine à 244 m, située au nord de la colline de Sainte-Croix. Des vestiges d'occupation ont été trouvés dans la plaine au lieu-dit Chapelle Sainte-Anne, entre les villes actuelles de Cuers et de Pierrefeu. C'est à la suite des guerres de religion qui ont dévasté le village que celui-ci s'installe sur la colline de Sainte Croix.
Historiquement, les premières origines de la commune datent du XIe siècle, "Petrafoc", dont les terres appartenaient à la seigneurie des vicomtes de Marseille. Aycard de Pierrefeu[16] fut chevalier et seigneur de Petra Fora[17]. Le , il était dit seigneur, en partie, de Petra Fora[18]. Jusqu'à la Révolution, la seigneurie ou terre de Pierrefeu a été la propriété de diverses familles, nobles ou non, de Provence. Parfois, plusieurs se la partagèrent simultanément. La terre de Pierrefeu fut érigée en marquisat par lettres patentes de , enregistrées à Aix le [19] (et à la Chambre des comptes de Montpellier ?), en faveur de Pierre Dedons, conseiller au Parlement.
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
En 1859, les héritiers et descendants des dernières familles seigneuriales, intentaient un procès contre la population de la commune de Pïerrefeu. En effet, ils se présentaient être « reconnus propriétaires exclusifs des terres, gastes, labours, vignes et oliviers, bois, essences de sapins, chênes lièges, chênes blancs, châtaigniers… ». Les demandeurs se voyaient déboutés et condamnés aux dépens par décision du tribunal civil de Toulon en date du , décision confirmée en appel, le , par un arrêt de la cour impériale d'Aix.
Enfin, on cite l'existence du Sauvage de Pierrefeu[20], qui vécut six ans dans la forêt, en se nourrissant de plantes[21].
Depuis 1900[modifier | modifier le code]
Durant le XXe siècle, Pierrefeu est affectée par les deux guerres mondiales, et accueille l'aérodrome civil et militaire (où sera basé le dirigeable Dixmude en 1921), puis le centre psychothérapique qui a fait la renommée du village dans les alentours.
Les cours d'amour à Pierrefeu[modifier | modifier le code]
Dans bien des châteaux de Provence, de l'an 1150 à l'an 1200, les grandes dames et les troubadours se réunissaient pour rendre des arrêts sur les questions brûlantes de l'amour. Un véritable code d'amour fut élaboré, dont les règles, parvenues jusqu'à nous, étaient pleines de finesse, de psychologie, de malice aussi. Le château de Pierrefeu garde le souvenir de deux de ces dames qui animèrent sa Cour d'amour : Rostangue dame de Pierrefeu, Mabille de Fos dame d'Hyères. On peut y ajouter Bertrane dame de Signes.
Blasonnement[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De gueules au rocher d'argent enflammé d'or et accompagné en chef (aux flancs) des lettres capitales P et F du même[22]. |
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Détails |
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Commune membre de la Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Pierrefeu-du-Var est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pierrefeu-du-Var, une unité urbaine monocommunale[26] de 6 045 habitants en 2017, constituant une ville isolée[27],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[29],[30].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[31].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,8 % | 222 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,4 % | 25 |
Aéroports | 2,4 % | 144 |
Décharges | 0,4 % | 25 |
Vignobles | 33,1 % | 1950 |
Vergers et petits fruits | 0,02 % | 1 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 0,9 % | 51 |
Forêts de feuillus | 16,1 % | 947 |
Forêts de conifères | 0,4 % | 26 |
Forêts mélangées | 3,9 % | 228 |
Végétation sclérophylle | 38,6 % | 2279 |
Source : Corine Land Cover[32] |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
En 2010, la commune de Pierrefeu-du-Var a obtenu le label « Ville Internet @@ »[33].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :
- total des produits de fonctionnement : 9 205 000 €, soit 1 457 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 8 274 000 €, soit 1 346 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 2 331 000 €, soit 379 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 2 661 000 €, soit 433 € par habitant ;
- endettement : 5 149 000 €, soit 837 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 10,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,38 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 88,95 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 750 €[39].
Jumelages[modifier | modifier le code]
La ville de Pierrefeu-du-Var ne possède aucun jumelage avec d'autre ville.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Pierrefeu-du-Var dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 9000 équivalent-habitants[40].
Services publics[modifier | modifier le code]
Depuis le , la commune accueille la gendarmerie nationale (transfert des unités de Cuers et de Carnoules). La compétence territoriale s'étend sur les communes de Pierrefeu du Var, Cuers, Carnoules, Collobrieres, Puget-ville. Un nouveau casernement est implanté. Particularité du hall d'accueil de l'unité, elle présente une collection consacrée à la protection du patrimoine et à l'histoire de la gendarmerie (uniformes, documents, matériels, etc.) ayant pour thème « de la maréchaussée, à la gendarmerie », Elle est issue des collections de l ACSPMG (Association des Collectionneurs pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie, présidée par Nicolas MOULIN, conservateur des collections.L'inauguration officielle de l'unité s'est effectuée le .
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2020, la commune comptait 6 083 habitants[Note 3], en diminution de 0,1 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Établissements d'enseignements[45] :
- Pierrefeu fait partie de l'académie de Nice. Les élèves commencent leurs études à l'école maternelle de la commune (195 enfants)[46], puis à l'école primaire Anatole-France (167 enfants)[47],[48],
- Collèges à La Crau, Cuers,
- Lycées à Cuers, Hyères, Toulon.
Santé[modifier | modifier le code]
Professionnels et établissements de santé[49] :
- médecins ;
- pharmacies ;
- hôpitaux à Pierrefeu-du-Var, La Farlède, Hyères, centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer, centre hospitalier Henri-Guérin[50] ;
- hôpital psychiatrique départemental[51] ;
- maison dite Ancien Hôpital[52].
Cultes[modifier | modifier le code]
- La paroisse catholique de Pierrefeu du Var dépend du diocèse de Fréjus-Toulon[53].
- Les membres de l'Église réformée de France n'ont pas de temple sur la commune, le plus proche se trouvant à Hyères.
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
- Rattrapée par l'urbanisation ces dernières années, la ville est un important centre de production agricole, grâce à sa superficie viticole. La commune de Pierrefeu du Var fait partie de la zone de production des Côtes-de-provence, ainsi que de celle de l'Huile d'olive de Provence AOC[54].
- Ferme dite Domaine de Saint-Marc[55].
- Ferme dite Bastide des Pellegrins[56].
- Cabane dite le Château[4].
- Fermes[57].
- Maison du domaine de la Gordonne et sa cloche de 1654[58].
Industrie[modifier | modifier le code]
Le liège a généré une véritable industrie à Pierrefeu, une nouvelle corporation de métiers et il a inspiré des créateurs en tout genre : poètes, sculpteurs ou encore écrivains. La Bouchonnerie fut créée en 1899. Elle produisait annuellement, entre 1915-1920, 200 millions de bouchons mais également des produits en liège manufacturé. Elle occupait de 150 à 200 ouvrières et ouvriers. Les lièges provenaient la région mais aussi d'Algérie, puis du Portugal. En 1968, l'usine sombre dans une profonde crise et la fabrication s'arrête en 1971. Le liège doit subir de nombreuses opérations (bouillage, planchage…) et passer par de nombreuses machines (tireuse, tubeuse, tourneuse…), avant de devenir bouchon[59].
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Hôtel Logis de France[60].
- Chambres d'hôtes[61].
- École primaire dite Gîte d'étape de La Portanière[62].
Commerces et services[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]


- Centre-ville
- Église paroisse Saint-Jacques-le-Majeur (XVIIe siècle)[65], restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles : clocher carré à campanile et cloche de 1655[66]. Les visiteurs pourront y voir de très belles et anciennes statues en pierre ou carton-pierre dorées à la feuille, des ex-voto provenant de la chapelle Sainte-Croix ainsi que l'orgue reconstruit à partir d’éléments provenant essentiellement de celui du monastère de Saint-Paul de Vence, dont les sœurs souhaitaient se séparer[67].
- Chapelle Sainte-Croix (XIe siècle)[68], ancienne chapelle seigneuriale : ex-voto du XVIIIe siècle, deux torchères et bois sculpté du XVIIe siècle.
- Chapelle de Pénitents Gris Saint-Jacques le Majeur[69].
- Chapelle du Centre hospitalier Henri Guérin[70], sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux.
- Croix commémorant une mission des capucins, située du début de l'avenue du 8 mai 1945.
- Croix monumentale (croix de mission)[71],[72].
- Monuments commémoratifs :
- Lieux-dits et écarts
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
- Ruines du château médiéval.
- Château place du 15e Corps[81].
- Château lieu-dit Sainte-Croix[82].
- Ancienne usine à bouchons, devient patrimoine communal, se nomme aujourd'hui "Espace Bouchonnerie" et abrite la salle Malraux et la salle des Tonneaux.
- Fontaines (Le Patti, place Wilson, square Duplessis-de Grenedan, rue Général-Sarrail, Saint-René, place Gambetta)[83],[84],[85],[86] et lavoirs[87],[88].
- Le Bon Puits[89],[90].
- Ancien moulin à huile[91].
- Pont vieux[92].
- Pont de Cuers[93].
- Le trompe-l’œil[94].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Abbé Léon Spariat, majoral du Félibrige, curé de Pierrefeu de 1923 à 1934.
- Martien Louis Terras (1841-1903)[95] a créé des hybrides de la vigne à Pierrefeu-du-Var, vers 1880-1890. Son Alicante Terras no 20, noir, a été planté dans toute la France, dès avant la Première Guerre mondiale[96].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- Lieux et itinéraires
- « Ecart lieu-dit les Vidaux », notice no IA00060236, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ecart lieu-dit la Portanière », notice no IA00060233, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cabane dite le Château », notice no IA00060228, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ecart lieu-dit Saint-Jean », notice no IA00121297, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ecart lieu-dit la Tuilière », notice no IA00060235, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ecart lieu-dit les Davids », notice no IA00060215, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Site inscrit en 1943 », notice no IA00060333, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- L'eau dans la commune
- Les programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI)
- Arrêté du 26 novembre 2014 prescrivant l'élaboration du PPRI]
- PPRI vallée du Gapeau, arrêtés rendant immédiatement opposables certaines dispositions
- Table climatique
- Réseau régional de transports en commun
- 33-Petrafoco (Pierrefeu), Aycard de
- Perrat, Actes, p. 147.
- ibid.p. 147.
- AD13 B3369 f°1135 ; Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 191.
- Le "Sauvage" monte à Paris
- Le Sauvage de Pierrefeu
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pierrefeu-du-Var », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le .
- Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.465-466 « [1]
- La fiche biographique de ROUX Auguste sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de MERCIER Edmond sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de PAGUET Henri, Louis, Félix sur le Maitron en ligne
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Description de la station PIERREFEU Village
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Établissements d'enseignements
- école maternelle de Pierrefeu
- école primaire Anatole France
- « Ecole primaire (Groupe scolaire) », notice no IA00060190, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Professionnels et établissements de santé
- Centre hospitalier Henri-Guérin
- « Hôpital (hôpital psychiatrique départemental) », notice no IA00060208, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite Ancien Hôpital », notice no IA00060196, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- paroisse Saint Jacques le Majeur de Pierrefeu
- « Coopérative vinicole dite Coopérative les Vignerons de la Cave de Pierrefeu », notice no IA00121296, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme dite Domaine de Saint-Marc », notice no IA00060234, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme dite Bastide des Pellegrins », notice no IA00060229, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fermes », notice no IA00060185, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM04000154, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la maison du domaine de la Gordonne
- « Usine de bouchons, puis cave vinicole », notice no IA00060199, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La Clé des Songes
- Chambres d'hôtes
- « École primaire dite Gîte d'étape de La Portanière », notice no IA83000908, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Poste », notice no IA00060189, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Commerces de proximité
- L'église actuelle, dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur
- Notice no PM83000398, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Jacques-le-Majeur
- Travaux d'achèvement de l'orgue de l'église St Jacques le Majeur
- « Chapelle Sainte-Croix », notice no IA00060193, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de Pénitents Gris Saint-Jacques le Majeur », notice no IA00060192, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle du Centre Hospitalier Henri Guérin
- « Croix monumentale (croix de mission) », notice no IA00060194, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « croix monumentale (croix de mission) », notice no IM83000896, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monument commémoratif
- Notice no IM83000898, base Palissy, ministère français de la Culture Monument aux morts dit monument de l'aviation
- Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962) - OPEX, OPérations EXtérieures, forces françaises hors de la métropole qui sont les détachements de l'armée française localisés hors du territoire européen de la France.
- « Monument aux morts dit Monument au Dixmude », notice no IA00060202, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM83000899, base Palissy, ministère français de la Culture monument au Dixmude
- « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00060201, base Mérimée, ministère français de la Culture la Sareiris
- Notice no IM83000897, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts : de la guerre de 1914-1918
- Notice no IM83000901, base Palissy, ministère français de la Culture Plaque commémorative de la guerre de 1914-1918
- « Château place du 15e Corps », notice no IA00060195, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château lieu-dit Sainte-Croix », notice no IA83000911, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Une des sept fontaines de la ville
- Notice no IM83000900, base Palissy, ministère français de la Culture fontaine monumentale
- « Fontaine place du 15e Corps Gastée », notice no IA00060203, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine place du Marché », notice no IA00060204, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine, Lavoir place de la Concorde », notice no IA00060205, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « lavoir ; établissement administratif communal », notice no IA83000912, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Bon Puits
- « puits dit le Bon Puits », notice no IA83000913, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Moulin à huile », notice no IA00060198, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont vieux », notice no IA83000916, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont de Cuers », notice no IA83000915, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le trompe-l’œil
- Les hybrideurs français
- Pierre Galet, Cépages et vignobles de France, 1, les vignes américaines, 1988, p 511.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierrefeu-du-Var, Un village chargé d'histoire entre Provence et Côte d'Azur, 110 pages, 2017
- Patrimoine religieux, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
- Pierre Auméran, Pierrefeu-du-Var. Son église et ses chapelles, La Valette-du-Var, 2005.
- Pierrefeu-du-Var - La Farlède - Solliès-Ville Carte archéologique, p. 132
- Pierrefeu village
- Pierrefeu-du-Var - Monument aux héros du Dixmude
- Pierrefeu-du-Var - Jardin de la Gravière
- Coopérative Vinicole dite Coopérative les Vignerons de la Cave de Pierrefeu
- Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)Collection EDF – La France contemporaine. p. 105 Pierrefeu-du-Var : Domaines Fabre (Viticulture)
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Pierrefeu-du-Var : Atlas des patrimoines
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de l'office du tourisme
- Site du Syndicat intercommunal de tourisme de la Provence d'Azur
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes