La Farlède

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La Farlède
La Farlède
Mairie
Blason de La Farlède
Blason
La Farlède
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Gapeau
Maire
Mandat
Yves Palmieri
2021-2026
Code postal 83210
Code commune 83054
Démographie
Gentilé Farlèdois, Farlèdoise
Population
municipale
9 605 hab. (2020 en augmentation de 9,71 % par rapport à 2014)
Densité 1 156 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 07″ nord, 6° 02′ 37″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 640 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Solliès-Pont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.lafarlede.fr/

La Farlède est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Farlédois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Solliès-Pont est séparée par un angle de la commune de Solliès-Ville.

Elle est distante de 12 km de Toulon, 14 de Hyères et 77 de Marseille.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes de la Vallée du Gapeau.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Farlède est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[6] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), cultures permanentes (10,9 %), forêts (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[13],[14] et relève du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Provence Méditerranée[15].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 2 sismicité faible[16].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune[17]  :

  • Gapeau, fleuve,
  • Ruisseaux de la Jonquière, de Lambert, de Pierrascas et de Réganas.

Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Vallée du Gapeau[18].

La commune dispose de la station d'épuration de la Communauté de communes Vallée du Gapeau, d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants[19], équipement conçu pour répondre aux besoins de toute la Vallée du Gapeau à l'horizon 2030.

Climat[modifier | modifier le code]

Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[20].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![22].

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches sont :

Ports[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Ferleda en 1079[24].

Il s'agit d'un type toponymique occitan basé sur l'appellatif ferula (ferulo) « férules »[25], mot issu du latin ferula de même sens[24]. Il est dérivé à l'aide du suffixe -eda (-edo), francisé par la suite en -ède cf. pinède issu de l'occitan. C'est un suffixe collectif désignant un ensemble de plantes, de fleurs ou d'arbres appartenant à la même espèce. Il procède lui-même du suffixe collectif latin -ēta[24] à l'origine également du suffixe d'oïl -aie (ex : chênaie, hêtraie, etc.). Le sens global de La Farlède est celui de « lieu couvert de férules »[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Autrefois, la Farlède s'appelait Solliès-Farlède et faisait partie des quatre bourgs dépendants de la seigneurie de Solier, avec Solliès-Pont, Solliès-Toucas ainsi que Solliès-Ville. Devenue commune à part entière sous l'action de l'abbé Rigouard[26], curé-député du clergé à l'assemblée constituante[27]. C'est en 1789 que pour mieux marquer son indépendance, elle abandonne le nom de Solliès-Farlède et devient officiellement la Farlède.

Sa devise Dou Souléu Tou Bén qui signifie « du soleil tout vient », rappelle son terroir où les cultures de toute nature représentaient et représentent encore pour une moindre part aujourd'hui, l'origine de sa prospérité.

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Blason ville fr Farlède (83).svg

Les armoiries de La Farlède se blasonnent ainsi :

D'azur aux sept épis de blé d'argent, liés de gueules, surmontés d'un soleil d'or.[28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs à partir de 1900
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avril 1938 novembre 1941 Roger Mistral SFIO Ouvrier à l'Arsenal de Toulon
Conseiller d’arrondissement (1937 → 1939)
Conseiller général du canton de Solliès-Pont (1939 → 1940)
novembre 1944 mars 1977 Roger Mistral SFIO puis PS Vice-président de la Fédération Léo-Lagrange
Élu en 1945, réélu en 1947, 1953, 1959, 1965 et 1971
mars 1977 décembre 2003 François Pantalacci DVD Réélu en 1983, 1989, 1995 et 2001
janvier 2004 mars 2008 Charles Rodolphe DVD Retraité
mars 2008 février 2021[30]
(démission)
Raymond Abrines UMP-LR Médecin retraité
3e vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2018 → 2020)
1er vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2020 → 2021)
Réélu en 2014 et 2020
10 mars 2021[31] en cours Yves Palmieri DVD Enseignant agrégé en éducation physique, ancien adjoint
1er vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2021 → )

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

  • total des produits de fonctionnement : 11 108 000 , soit 1 208  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 9 296 000 , soit 1 011  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 558 000 , soit 496  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 412 000 , soit 262  par habitant ;
  • endettement : 1 850 000 , soit 201  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,75 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,70 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 80,15 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 440 [33].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Apiculteur.
  • Agriculteurs, éleveurs.
  • Moulin à huile[34].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Restaurants, Pizzerias, Cafés, Brasseries.
  • Hôtel Le Coudon[35].
  • Chambres d'hôtes[36].
  • Office de tourisme[37] à Solliès-Pont.

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[38].
  • Traiteur.
  • Boucherie.
  • Épiceries.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

En 2020, la commune comptait 9 605 habitants[Note 3], en augmentation de 9,71 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
9191 0181 0521 0351 0521 0041 0071 009965
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
9849841 4121 027967950923931942
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0111 0129401 0501 1211 2031 1941 5331 874
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
2 5403 0274 4726 4916 8776 8986 9528 1358 755
2019 2020 - - - - - - -
9 6149 605-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[43] :

  • École maternelle Marius-Gensollen
  • École maternelle Marie-Curie
  • École élémentaire Jean-Aicard
  • École élémentaire Jean-Monnet
  • Collège André-Malraux

Sports[modifier | modifier le code]

  • Salle omnisports François-Pantalacci
  • Complexe Sportif Jacques-Astier
  • Maison Charles-Rodolphe

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[44] :

Cultes[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux :

Patrimoine civil :

  • Fontaines[52].
  • Barrages de Flayosque, de la Castille[53].
  • Moulin de la Capelle[54].
  • Mur peint.

Patrimoine naturel :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ZNIEFF
  2. Site Natura 2000
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  13. PLU
  14. Plan local d'urbanisme, sur Géoportail
  15. SCOT
  16. Didacticiel de la réglementation parasismique
  17. Hydrographie
  18. Arrêtés rendant immédiatement opposables certaines dispositions
  19. Assainissement Collectif
  20. Table climatique
  21. Routes d'accès départementales
  22. Réseau régional de transports en commun
  23. Réseau Mistral
  24. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 282b
  25. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, formations non romanes; formations dialectales : IVe partie : dialectal, Librairie Droz, Genève, 1991, n° 23126, p. 2040 (lire en ligne) [1]
  26. Liste des ecclésiastiques qui prêtent serment à la Constitution civile du clergé, lors de la séance du 27 décembre 1790. Travail de l'Assemblée et productions du roi et des ministres, par Christophe Antoine Gerle, Charles Vincent Duplaquet, Jacques Bernardin Colaud de la Salcette, Jean-Baptiste Royer. Archives Parlementaires de la Révolution Française Année 1885 21 pp. 678-679
  27. Le serment de l’abbé Grégoire devant l’Assemblée Constituante le 27 décembre 1790
  28. Vexillologie et Héraldique provençale. La Vallée du Gapeau : La Farlède, sur le site personnel de Dominique Cureau
  29. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.460-461 « [2]
  30. « "Fier d’avoir été maire pour défendre les intérêts de La Farlède" Raymond Abrines annonce sa démission », Var-Matin,‎ (lire en ligne)
  31. « Yves Palmieri, nouveau maire de La Farlède : "J’ai un devoir de loyauté" », Var-Matin,‎ (lire en ligne)
  32. Les comptes de la commune
  33. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  34. Moulin à huile
  35. Hôtel Le Coudon
  36. Chambres d'hôtes
  37. Office de tourisme
  38. Annuaire des commerces et services
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  43. Établissements d'enseignements
  44. Professionnels et établissements de santé
  45. Les établissements de santé autour de La Farlède
  46. Paroisse de La Farlède
  47. [eglisebethelduvar.fr Église Bethel]
  48. Église de l’Immaculée Conception
  49. Chapelle de la Sainte-Trinité
  50. Patrimoine religieux, sur Observatoire du patrimoine religieux
  51. Monument aux morts
  52. Patrimoine de La Farlède
  53. Barrages
  54. Le moulin de la Capelle
  55. Aliboufier
  56. Oliveraie royale des Laures

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]