Saint-Louis-lès-Bitche
Saint-Louis-lès-Bitche | |
La cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Bitche |
Maire Mandat |
Charles Schaeffer 2020-2026 |
Code postal | 57620 |
Code commune | 57619 |
Démographie | |
Gentilé | Ludoviciens |
Population municipale |
481 hab. (2018 ![]() |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 20″ nord, 7° 21′ 15″ est |
Altitude | Min. 256 m Max. 403 m |
Superficie | 4,53 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Bitche |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintlouislesbitche.info |
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Saint-Louis-lès-Bitche (Minzdal en francique rhénan) est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.
Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Saint-Louis-lès-Bitche est situé à 53,6 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2018, la population légale est de 481 habitants, appelés les Ludoviciens et Ludoviciennes.
Le village est surtout connu pour sa cristallerie Saint-Louis et son musée du cristal qui peuvent être visités : les fours, la taillerie, la lustrerie, le magasin d'usine.
La verrerie à l'origine du village est fondée en . Dépendante du comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Saint-Louis devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation et communes avoisinantes[modifier | modifier le code]
Située à l’est du département de la Moselle, la commune de Saint-Louis-lès-Bitche appartient au canton de Bitche et à l’arrondissement de Sarreguemines.
À vol d'oiseau, Saint-Louis se situe à 53,6 km au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de région, à 86,1 km à l'est de Metz, chef-lieu de département, à 24,8 km au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement et à 9,6 km au sud-ouest de Bitche, chef-lieu du canton et de la communauté de communes du Pays de Bitche[1].
Présentation du ban communal[modifier | modifier le code]
En pays couvert, dans un vallon encaissé creusé par le ruisseau de Saint-Louis et ses affluents, le village est une création récente liée à l'installation de la verrerie et à un défrichement tardif.
Au sortir de la forêt de Dürrenwald, la route venant de Lemberg débouche sur un profond vallon. Ce site exceptionnel est occupé par la cristallerie et les maisons ouvrières, l'église paroissiale surplombant la vallée. Imbriqués les uns dans les autres, les bâtiments industriels, construits tout au long du XIXe siècle, se rattachent à l'architecture régionale plus qu'à l'architecture industrielle, par leurs toits de tuiles à longs pans et croupes et l'emploi de matériaux locaux tels que le moellon crépi et le grès appareillé.
Les cités et les maisons ouvrières ont envahi tout l'espace disponible autour de la cristallerie, jusque dans les vallons adjacents et sur les flancs du coteau au nord-ouest. Dans la rue Didierjean, au nord de l'usine, se font face des immeubles et des dépendances toutes construites sur le même modèle, destinées à abriter les chèvres, le petit matériel agricole, le fourrage et le bois de chauffage[2].
Climat[modifier | modifier le code]
Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station météo de l'aéroport de Sarrebruck-Ensheim, située à 31 km au nord-ouest de Saint-Louis.
Températures et précipitations moyennes à Sarrebruck[3]
Mois | Jan. | Fév. | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
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Températures moyennes (°C) | 1,0 | 2,0 | 5,5 | 8,4 | 12,9 | 15,7 | 18,0 | 18,0 | 14,3 | 9,7 | 4,5 | 2,1 |
Précipitation moyenne totale (mm) | 69,9 | 59,0 | 64,5 | 56,8 | 74,1 | 77,6 | 78,0 | 59,7 | 66,1 | 81,8 | 84,4 | 93,3 |
Sources des données : Deutscher Wetterdienst |
Le climat qui règne à Saint-Louis est tempéré, froid et de type océanique. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, le village est peu exposé aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.
Voies de communications et transport[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
Au sud du Pays de Bitche, Saint-Louis semble isolé des grands axes routiers. Pourtant, la commune se situe bien à proximité d’un réseau dense de voies de communication. En effet, Saint-Louis est au sud du triangle Rohrbach-lès-Bitche (9km au nord) - Bitche (10km au nord-est) - Sarre-Union (20km au sud-ouest). Ces trois bourgs sont très bien desservis par des routes à grande circulation.
Saint-Louis se raccorde à la RN62 (Sarreguemines-Bitche-Haguenau) à Petit-Réderching, via Enchenberg et la route départementale RD36. La liaison vers Bitche s’effectue par la route départementale RD37 via Lemberg et vers Sarre-Union et l’échangeur de l’autoroute A4 (vers Metz ou Strasbourg) par la RD83 à Montbronn. La commune en elle-même est traversée par la RD36A qui relie Montbronn à Lemberg ainsi que par la RD37A qui vient de Goetzenbruck au sud.
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Le village disposait autrefois d'une gare, qui fut de 1897 à 1971 le terminus d'une ligne de chemin de fer allant à Wingen-sur-Moder. Elle est aujourd'hui désaffectée. La ligne de chemin de fer Sarreguemines-Bitche desservait de 1869 à 2014 les gares ferroviaires des communes voisines d'Enchenberg et de Lemberg. Cette ligne ferroviaire étant désaffectée depuis 2014, ces gares sont maintenant desservies par une liaison d'autocars TER Lorraine. De nos jours, la gare ferroviaire SNCF la plus proche est la gare de Wingen-sur-Moder, en service depuis 1895 sur la ligne Sarreguemines-Strasbourg[4].
Des ramassages vers le collège de Lemberg[5] et vers les lycées et collège de Bitche sont organisés lors des périodes scolaires.
Réseau aérien[modifier | modifier le code]
L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim se situe à 47,5 km (liaison avec les grandes villes allemandes), celui de Strasbourg-Entzheim à 71,8 km (liaison avec les grandes villes françaises et européennes). L’aéroport international de Francfort est distant de 202 km du village. L’aéroport de Deux-Ponts (à 37,5 km) qui offrait des liaisons quotidiennes vers Berlin et Majorque n'est plus exploité depuis .
Toponymie[modifier | modifier le code]
Village[modifier | modifier le code]
- Anciennes mentions[6],[7],[8] : Munzthal (littéralement la vallée des moines[9]) () ; Monstal () ; Monsthal () ; Monstal () ; Monsthal () ; Muntedahl () ; Müntzhall () ; Saint-Louis () ; Münsthal ().
- En francique lorrain : Minzdal. En allemand : Münzthal.
- Sobriquet des habitants : Minzdaler Scheissdaïwle, « les démons de la chiasse de Saint-Louis » ou Minzdaler Schissere, conséquences de l'épidémie de dysenterie qui eut lieu dans la municipalité à la fin du XVIIe siècle[10].
Écarts[modifier | modifier le code]
- Langlach, hameau aujourd'hui englobé par le village. Il est mentionné pour la première fois en et se situait sur l'actuelle place Lasalle.
- Mühl, un village disparu au lieu-dit Münzthaler Muehle (moulin de Saint-Louis-lès-Bitche), mentionné à partir de . Ses maisons sont démolies en pour faire place à la nouvelle gare.
- Münzthal, hameau à l'origine du village et de sa verrerie.
Lieux-dits[modifier | modifier le code]
Reflet du long passé linguistique allemand du pays de Bitche, les micro-toponymes ruraux (ou lieux-dits cadastraux) ne sont pas en français mais en allemand. On compte notamment :
- Bebersbach, ruisseau prenant sa source au nord-ouest de la commune vers Enchenberg.
- Dürrenwald, forêt sur la route de Lemberg.
- Étang de la Boucherie, étang à l'est du village.
- Franzosenkopf, lieu-dit au sud de la commune vers Schieresthal où se trouve le Chêne de la Liberté.
- Hellscheid, colline au sud-ouest de la Langlach et qui surplombe la vallée du Rehtal.
- Klabacherthal, vallée au sud de la commune où passe la route départementale D37A allant à Goetzenbruck.
- Le Gros Chêne ou chêne Georgel, un arbre de la liberté près de Schieresthal.
- Keggelplatz, lieu-dit au sud-est du village.
- Lembergerthal, vallée à l'est de la commune connue pour son étang de pêche, l'étang de Lemberg.
- Rehtal, vallée à l'ouest de la commune, au niveau de la rue des Biches.
- Steinberg, colline au nord-ouest de la commune vers Enchenberg où passait jadis la voie ferrée militaire de Saint-Louis à Simserhof.
- Brunnenkopf, Schaftal, Spitzmatt et Rödern Weiher[2].
Histoire[modifier | modifier le code]

L'origine du village de Saint-Louis provient de l'établissement d'une première verrerie au lieu-dit Münzthal (Mönchthal), la vallée des moines, en 1586. Elle s'explique par l'abandon de la verrerie d'Holbach l'année précédente. La guerre de Trente Ans provoque des ravages dans la région et la verrerie cesse ses activités au milieu du XVIIe siècle. En 1767, deux avocats à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, René-François Jolly et Pierre-Étienne Ollivier, obtiennent l'autorisation du roi Louis XV de ressusciter l'ancienne industrie. Elle portera le titre de verrerie royale et sera placée sous le vocable de Saint Louis, en souvenir de Louis IX. Autour des fours s'élèvent au fur et à mesure des années une chapelle, des logements pour les maîtres, les ouvriers et les fermiers, un moulin, une scierie et une platinerie.
En 1781, les nouvelles verreries royales de Saint-Louis sont parmi les premières sur le continent à mettre au point le cristal, dont l'Angleterre détenait le monopole depuis son invention en 1627 à Newcastle et que Sébastien Zoude produisait à Namur dès 1761.
La verrerie devient en 1767 la Compagnie des Cristalleries de Saint Louis, reprise en 1989 par la maison Hermès et toujours en fonction de nos jours[2].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Situation administrative[modifier | modifier le code]

Du point de vue administratif, le village est un écart de Lemberg jusqu'en 1845, date de son érection en commune du canton de Bitche (46 communes pour près de 35 000 habitants depuis le redécoupage cantonal de 2014). Selon le principe de parité, deux conseillers départementaux - une femme, un homme - sont nécessairement issus des suffrages. À la suite des élections départementales des 22 et , les représentants auprès du conseil départemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-président du conseil général[11].
Depuis , Saint-Louis est rattachée à l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dépend de la cinquième circonscription de Moselle.
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Saint-Louis relève du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[12].
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la communauté de brigades (COB) de Bitche[13].
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Saint-Louis-lès-Bitche fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes situées autour de Bitche. Depuis , cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Le délégué de Saint-Louis pour cette structure intercommunale est le conseiller municipal et ancien maire Julien Schilt[14].
Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer de Bitche, La piscine et la médiathèque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl[15].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Élections présidentielles[modifier | modifier le code]
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac, RPR, élu, avait obtenu à Saint-Louis 79,95 % des suffrages et Jean-Marie Le Pen, FN, 20,05 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,29 %[16].
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait recueilli 49,71 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 50,29 % des suffrages ; le taux de participation était de 83,41 %[17].
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 43,49 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 56,51 % des suffrages ; le taux de participation était de 77,60 %[18].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2018, la commune comptait 481 habitants[Note 1], en diminution de 6,05 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La population est restée relativement stable. Elle compte 727 habitants en , 807 en et 677 au recensement de .
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Louis-lès-Bitche est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires, et cela depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la zone A.
Le village, qui disposait autrefois de sa propre école[22], est regroupé depuis avec la commune voisine de Goetzenbruck[23],[24]. Ses élèves vont ensuite au collège La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, ils se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.
Médias[modifier | modifier le code]

Le Républicain lorrain est un quotidien régional d’information dont le siège social se situe à Metz. Dans son édition de Sarreguemines-Bitche, il consacre régulièrement des articles à l’actualité communale[25].
Dans le domaine des médias audiovisuels, trois chaînes de télévision sont accessibles aux habitants de Saint-Louis-lès-Bitche et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, Mosaïk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio Mélodie[26], basées respectivement à Bitche et à Sarreguemines, ainsi que Radio Salü, radio de langue allemande basée à Sarrebruck.
Cultes[modifier | modifier le code]
Du point de vue spirituel, le village est succursale de la paroisse de Soucht jusqu'en , puis de celle de Lemberg jusqu'en , avant d'être érigé en paroisse de l'archiprêtré de Bitche. L'église, construite de à en grès rose, est un somptueux bâtiment de style néoroman rhénan. Dû à l'architecte Charles Winkler et financé par la famille du Coëtlosquet, propriétaire de l'usine, elle remplace l'ancienne chapelle des verriers, bénie en et devenue trop petite[2].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Monuments[modifier | modifier le code]
- La cristallerie Saint-Louis, fondée et toujours en fonction de nos jours; elle peut être visitée et on peut y voir le travail des verriers et des tailleurs.
- Le bâtiment de la direction de l'usine est construit perpendiculairement à la rue principale, la rue de Coëtlosquet, du nom de l'un des directeurs à la fin du XIXe siècle. Il se dresse à l'entrée d'un grand parc et demeure inchangé par rapport à la représentation du tableau de Pingret faite en 1836. Seul un corps d'habitation lui a été adjoint dans le prolongement, du côté des jardins.
- Les chênes remarquables tels que le Gros Chêne (ou chêne Georgel), un chêne de la liberté.
- À quelques centaines de mètres à l'ouest du village, sur la route de Montbronn, le moulin de Münzthal, dont la création a été autorisée en sur le site de la verrerie du même nom, a cessé de tourner depuis bien des années. De l'autre côté de la route se trouve une maison installée au bord de l'un des étangs s'égrenant dans la vallée de l'Eichel et de ses affluents. Et tout autour, la forêt est visible à perte de vue, avec ses résineux et quelques feuillus, qui a été l'une des conditions favorables à l'implantation de la verrerie dans ce secteur.
- La fontaine du Coëtlosquet, érigée en pierre de taille dans la forêt par un ancien directeur des Cristalleries[2].
- Le Musée du Cristal : la Grande Place.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Louis, une des plus importantes églises en grès rose des Vosges du Nord. Construite en , elle surplombe la vallée[2].
- l'ancienne chapelle des verriers, bénie en située 300 m plus à l'est.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Dialecte[modifier | modifier le code]
Sur le plan culturel, la seconde moitié du XXe siècle se caractérise par la diffusion de la langue française dans le village et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul même si le canton de Bitche comptait encore 80 à 90 % de locuteurs du francique lorrain en [27].
Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- La famille du Coëtlosquet, directeurs des Cristalleries et à l'origine de la construction de l'imposante église Saint-Louis en .
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Les armes rappellent le comté de Bitche et la célèbre cristallerie[2].
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (fr) Joël Beck, Moulins : huileries, tailleries, scieries du pays de Bitche, Sarreguemines, Éditions Pierron, , 503 p. (lire en ligne)
- (fr) Joël Beck, Le Pays de Bitche 1900-1939, Éditions Sutton, , 128 p.
- (fr) Paul-Édouard Glath, Du pays de Bitche en Charente-Maritime : Souvenirs de 1939-40, , 94 p.
- (fr) Marie-France Jacops, Jacques Guillaume et Didier Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, , p. 108-118
- (fr) Francis Kochert, Laurette Michaux et Gérard Michaux, Moselle : Metz et le pays messin, pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, trois frontières et bassin houiller, , 345 p.
- (fr) Adolphe Marcus, Les verreries du comté de Bitche : essai historique, Nancy, imprimerie de Berger-Levrault, , 359 p. (notice BnF no FRBNF34111715)
- (fr) Joseph Schaefer, Le Pays de Bitche, passionnément, , 174 p.
- (fr) André Schutz, Bitche et son pays,
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Moselle
- Pays de Bitche
- Cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche
- Ligne de Wingen-sur-Moder à Saint-Louis-lès-Bitche et frontière qui disposait d'une gare sur la commune, dans l'écart du moulin.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr) « Site officiel de la commune ».
- (fr) « Saint-Louis-lès-Bitche », sur annuaire-mairie.fr.
- (fr) « Saint-Louis-lès-Bitche sur le site du Bitscherland ».
- (fr) « Blog sur la cristallerie de Saint-Louis ».
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Orthodromie », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 9 avril 2016).
- « Saint-Louis-lès-Bitche sur le site du Bitscherland », sur bitscherland.fr (consulté le 5 novembre 2016)
- Fiche climatologique du Deutscher Wetterdienst
- « TER Lorraine », sur le site de la SNCF (consulté le 21 mars 2016).
- « Les transports scolaires », sur le site du conseil départemental de la Moselle (consulté le 21 mars 2016).
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Europeana, bibliothèque numérique européenne.
- Passé-Présent : La Moselle dévoilée n°1 (Mai-Juin 2011)
- « Platt: d'Spotnäme - Saint-Louis-lès-Bitche », sur tvcristal.net (consulté le 9 avril 2016).
- « Le Conseil Départemental », sur moselle.fr (consulté le 9 avril 2016).
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le 9 avril 2016).
- « Brigade la plus proche / Saint-Louis-lès-Bitche », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le 9 avril 2016).
- « Les élus de la Communauté de Communes du Pays de Bitche », sur cc-paysdebitche.fr (consulté le 9 avril 2016).
- « La communauté de communes », sur cc-paysdebitche.fr (consulté le 9 avril 2016).
- Ministère de l'Intérieur - Moselle (Lorraine), « Résultats de l'élection présidentielle de à Saint-Louis-lès-Bitche », (consulté le 5 novembre 2016)
- Ministère de l'Intérieur - Moselle (Lorraine), « Résultats de l'élection présidentielle de à Saint-Louis-lès-Bitche », (consulté le 5 novembre 2016)
- Ministère de l'Intérieur - Moselle (Lorraine), « Résultats de l'élection présidentielle de à Saint-Louis-lès-Bitche » (consulté le 5 novembre 2016)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le Républicain lorrain, « 21 élèves à Saint-Louis-lès-Bitche », (consulté le 5 novembre 2016).
- Fabien Ledig, « Meilleurs vœux pour 2012 », (consulté le 5 novembre 2016).
- Le Républicain lorrain, « Belle kermesse des écoliers », (consulté le 5 novembre 2016).
- Le Républicain lorrain, « Saint-Louis-lès-Bitche » (consulté le 5 novembre 2016).
- Radio Mélodie, « Saint-Louis-lès-Bitche » (consulté le 5 novembre 2016).
- S. Legrand - d'après les chiffres de l'INSEE.