Halstroff

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Halstroff
Halstroff
Blason de Halstroff
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières
Maire
Mandat
Christian Sommen
2020-2026
Code postal 57480
Code commune 57286
Démographie
Gentilé Halstroffois, Halstroffoises
Population
municipale
305 hab. (2020 en diminution de 5,86 % par rapport à 2014)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 14″ nord, 6° 29′ 18″ est
Altitude Min. 248 m
Max. 313 m
Superficie 10,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouzonville
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Halstroff

Halstroff est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Halstroff
Kirschnaumen Rémeling
Halstroff Grindorff-Bizing
Laumesfeld Waldweistroff

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Remel et le ruisseau le Hermes[Carte 1].

Le Remel, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Kirschnaumen et se jette dans la Nied en Allemagne, après avoir traversé six communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Halstroff.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau Remel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Halstroff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,1 %), terres arables (20,8 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (2,6 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Halistroff (1256), Halestroff (1322), Halmerstorf (1469), Halsstorf (1594), Hailstorff (1661), Halsdorf (1681), Holstroff (1706), Holz oder Halsdorf (XVIIIe siècle), Halstroff (1793), Halsdorf (1871-1918).
  • En francique lorrain : Holschtroff, Hoolschtroff et Huelschdrëf.

Sobriquets[modifier | modifier le code]

Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :

  • Di Hoolschtrowwer Ochsen (les bœufs d'Halstroff). Di Hoolschtrowwer Biddeseecherten (ceux qui urinent dans les cuves).

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Dépendait de l'ancien archevêché de Trèves.
  • Vieux domaine de l'abbaye de Rettel.
  • Fief lorrain au XVIe siècle aux Valcourt, Sierck, Moncler.
  • Entièrement détruit en 1635 ; était encore abandonné en 1681.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 mars 2008 Edmond Ripplinger    
mars 2008 mars 2014 Raymond Niedercorn    
mars 2014 mars 2026 Christian Sommen    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

En 2020, la commune comptait 305 habitants[Note 3], en diminution de 5,86 % par rapport à 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
156269285269260194183204358
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020
393313281286283282321306305
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Traces d'un château romain.
  • Ferme d'Halstroff.
  • Château et ferme appelés Forgetville, construits en 1736 par Charles Gaspard Forget de Barst, prévôt et subdélégué de Bouzonville[13]; détruits au début XIXe siècle; ruines.
  • Moulin des Sorcières.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
  • Église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul, vocable saint Pierre saint Paul avec clocher roman rond. De l'église primitive, la tour clocher fut conservée en 1756 lorsque les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville reconstruisirent l'église. Celle-ci fut détruite en 1898 lors de la construction d'une nouvelle église paroissiale à la sortie est du village. À son emplacement un calvaire fut érigé en 1914
  • Église paroissiale néo-gothique Saint-Pierre-Saint-Paul, vocable saint Pierre saint Paul ; église construite en 1898, consacrée en 1900 ; remplace l'ancienne église paroissiale située au milieu du village et détruite au moment de sa construction
  • Calvaire élevé en 1914 à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Halstroff Blason
D'azur à la croix latine d'or sur un mont de trois coupeaux du même, accostée des deux lettres capitales S d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles de Wikipédia[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Halstroff » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « le ruisseau Remel »
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  13. Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, C. Klincksieck, (lire en ligne).