Garrebourg

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Garrebourg
Garrebourg
Vue de Garrebourg.
Blason de Garrebourg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Phalsbourg
Maire
Mandat
Christian Fries
2020-2026
Code postal 57820
Code commune 57244
Démographie
Gentilé Garrebourgeois
Population
municipale
490 hab. (2021 en diminution de 1,41 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 43″ nord, 7° 14′ 02″ est
Altitude Min. 215 m
Max. 491 m
Superficie 8,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Phalsbourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Garrebourg
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Garrebourg
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Garrebourg
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Garrebourg

Garrebourg (Gaarbuerj en lorrain, Garburg lors des annexions allemandes) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région administrative Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

En conclusion, Garrebourg est un village de culture et de langue alsacienne devenu lorrain à la suite de la réorganisation administrative qui a suivi la Révolution française.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situé à l’extrême est du département de la Moselle, entre Sarrebourg (Lorraine) et Saverne (Alsace), le village est à environ 5 km à vol d’oiseau du Bas-Rhin.

En fait, Garrebourg a fait partie dès le IXe siècle de la Marche de Marmoutier, donc d’un territoire alsacien alors délimité à l’ouest par la rivière Zorn.

Mais la délimitation des départements français en 1790 l’a situé dans la Meurthe, donc en Lorraine, et ce malgré les protestations des habitants de Phalsbourg, de Lixheim et de Garrebourg, et malgré l’accord du district de Haguenau de les intégrer au Bas-Rhin[1].

Quant aux cartes géographiques anciennes, elles ne sont guère d’accord sur la situation de Garburg : celle de Daniel Specklin (1575) le situe hors de l’Alsace[2], ainsi que celles de Gérard Mercator et de Nicolas Visscher (1680)[3], alors que celle de Nicolas Sanson (1659) le situe bien en Alsace[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Situé au sommet d’un petit mont vosgien gréseux au pied duquel coule la Zorn, Garrebourg est aujourd’hui (ce ne fut pas toujours le cas autrefois) un village sans issue : il faut prendre la même route pour y monter et pour en descendre.

De plus, entouré de forêts, cela en fait un village quelque peu isolé mais très protégé, avec une vue merveilleuse sur les monts vosgiens environnants.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corine Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes du Pays de Phalsbourg.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de la Marne au Rhin, la Zorn, le ruisseau Fischbach, le ruisseau Forellenbaechel et le ruisseau l'Andlau[Carte 1].

Le canal de la Marne au Rhin, d'une longueur totale de 314 km, et 178 écluses à l'origine, relie la MarneVitry-le-François) au RhinStrasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[6].

La Zorn, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Walscheid et se jette dans le canal de la Marne au Rhin à Rohrwiller, après avoir traversé 34 communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Garrebourg.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du canal de la Marne au Rhin et de la Zorn, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Phalsbourg_sapc », sur la commune de Danne-et-Quatre-Vents à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 864,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Garrebourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17].

La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,3 %), prairies (11,8 %), zones urbanisées (4,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune est couverte par le plan local d'urbanisme intercommunal de Niederbronn-les-Bains[21].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

  • D98b vers Lutzlbourg[22].
  • D98c vers Haselbourg.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Vue de la Gare de Lutzelbourg depuis le château.
SNCF[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Tout au long de l’histoire, le nom du village s’est écrit de différentes manières et bien des historiens ne sont pas d’accord sur son origine.

Dans un document allemand d’Ernst Herr[23], il est écrit que Garebergh, à la limite de la Marche de Marmoutier, aurait existé dès le début du IXe siècle.

Dans la Toponymie générale de la France, il est noté que Garebeurc aurait déjà été cité au Xe siècle et serait devenu Garburg en 1576[24] Puis Garbourg et Garburg en 1719. Le texte précise que le nom de Garrebourg serait originaire du germanique Garo (nom propre d’un homme) et de Burg (mont, lieu fortifié).

D’après Sigrist, le village est mentionné dans les chartes du XIIe siècle sous le nom de Bareberch, village du mont de Borra devenu par corruption le Garberg ou Garbourg moderne[25]. Curieusement, le mot Borra a aussi été utilisé dans des documents anciens pour désigner le Haut-Barr.

D’après Langethal, l’évolution du nom aurait été : Bareberg, Barberch, puis Garberch[26].

Enfin selon Guy Kremer, les Burgi étaient des fortins du Bas-Empire romain qui commandaient les passages dans le nord des Vosges, et Garre viendrait de Guaita, terme militaire germanique qui a évolué vers Warte (observatoire) et vers garde en français. « Garrebourg » signifierait donc « fortin de l’observatoire » ce qui pourrait trouver son sens en considérant le lieu-dit Schlossberg, monticule qui domine la vallée de la Zorn[27].

Se nomme Gaarbuerj en francique lorrain.

Sobriquets[modifier | modifier le code]

Anciens sobriquets désignant les habitants : les Mounis : D'Garburger Munnizieher (« ceux qui hissent le taureau »)[28], Die Mounie (« les taureaux »).

Histoire[modifier | modifier le code]

Garrebourg a une histoire très ancienne, son site ayant été habité dès le Néolithique.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le village de Garrebourg semble avoir été habité depuis la nuit des temps. Une hachette en silex datant du néolithique y a été trouvée[29].

Des vestiges gallo-romains y attestent une présence humaine dès le début de l'ère chrétienne aux lieux-dits Kreuzkopf, Tiergarten, Schladen, Kessel, Langenbust et Wintersberg. Ces vestiges ont un caractère très celtique : les stèles-maisons sont des pierres funéraires en forme de maisons avec une cavité pour recevoir l’urne contenant les cendres du défunt. Mercure représente Teutatès, et Rosmerta est la déesse celtique de l’abondance. Ces stèles-maison sont une production typique de la « civilisation des sommets vosgiens »[30] appelée encore « culture des sommets vosgiens »[31] qui s'est développée lors de la conquête romaine dans le Nord des Vosges. Selon François Pétry, ces villages se seraient créés par l’installation de populations médiomatriques refluant devant « la civilisation romaine », d’où leur « marginalité » et leur « archaïsme »[32]. Ainsi, l’influence romaine n'a guère détruit le panthéon celte : sous de nouveaux noms et une apparence romanisée, les divinités celtes ont conservé leur caractère.

Bien des vestiges trouvés à Garrebourg (stèles de Mercure, Rosmerta, Épona, Mars…) sont actuellement conservés au musée du Pays de Sarrebourg (Lorraine)[33], alors que d’autres (stèle-maison) se trouvent au Musée archéologique de Saverne (Alsace)[34]. Dans la forêt environnante, il reste encore des bases de maisons autour d’une voie gallo-romaine, et les restes d’une nécropole au lieu-dit Tiergarten[35].

Vers 70 avant Jésus-Christ, une coalition de tribus (Suèves, Triboques, Némètes...) situées à l’est du Rhin envahissent le territoire des Médiomatriques sous la conduite d’Arioviste. En 58 avant Jésus-Christ, Jules César refoule les troupes d'Arioviste au-delà du Rhin mais, pour bien garder la frontière du Rhin, il autorise les Triboques à rester en Basse-Alsace. Ceux-ci s'installent dans la région de Brumath et repoussent ainsi les tribus médiomatriques vers l’ouest. Selon François Linckenheld[36], la limite ouest du territoire des Triboques passe par le Donon, la Hoube, Baerenbach et Stambach. Le village de Garrebourg, à environ 4 km à vol d’oiseau de Baerenbach, se situe alors à la limite du territoire des Médiomatriques et de celui des Triboques. Dans le Catalogue des sites funéraires[37], il est considéré comme appartenant au territoire triboque.

Au début de la période impériale romaine, les frontières de la Gaule belgique, tant avec la Gaule lyonnaise qu'avec la Germanie, sont floues. Un événement vient quelque peu clarifier ces limites : la création par l'empereur Domitien de la Germanie inférieure et de la Germanie supérieure[38]. Bien que les cartes ne soient pas suffisamment précises, on peut se demander si les terres du futur village de Garrebourg ne sont pas déjà à la limite de deux provinces: la Belgica et la Germania Superior.

Mais si les vestiges montrent que la zone du village a bien été habitée à l’époque gallo-romaine, il est vraisemblable qu’il fut inhabité les siècles suivants : incursions successives de Vandales, d’Alamans, de Francs, de Suèves, complémentées de guerres civiles…

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 589, Childebert II, roi d’Austrasie, pour mieux asseoir son autorité sur des zones un peu « sauvages » et favoriser l’expansion du christianisme confie au moine irlandais Léobard un domaine royal appelé Marca Aquileiensis. Un monastère y est construit qui prend le nom de Leobardi cella. Détruit par un incendie, Thierry IV, roi des Francs, confirme à l'abbé Maur, cinquième abbé responsable du lieu, la donation du domaine en 724. L’abbaye est reconstruite et prend le nom de Mauri Monasterium. Après un autre incendie en 827, Louis le Pieux remet le domaine à son demi-frère Drogon, évêque de Metz, avec l'obligation de reconstruire le monastère. Le domaine de l'abbaye auparavant royal devient épiscopal. Diverses chartes font l’inventaire du patrimoine de ce domaine et l’historien Charles-Edmond Perrin en étudie les différentes copies[39]. Limité à l’ouest par la rivière Zorn, Garrebourg fait bien partie des terres alsaciennes de l’abbaye de Marmoutier (Eichelmarck en allemand).

À partir du traité de Verdun (843) la Marche de Marmoutier fait partie du Saint-Empire romain germanique. Les moines de l’abbaye ne pouvant ni porter armes, ni rendre justice, sont obligés de déléguer la défense de leurs biens à des hommes d'armes : les avoués. Au cours des siècles, ces « seigneurs », les Geroldseck entre autres, devinrent les principaux spoliateurs des biens qu’ils avaient à protéger.

En 1140, une église est construite à Garrebourg, laquelle est consacrée par le cardinal Théodovin, ancien moine de Marmoutier, en 1141 en l’honneur de saint Coloman. À cette époque, le maire de Garrebourg perçoit la dîme de plusieurs manses pour entretenir le curé du village[40]. Peu avant, le comte Pierre de Lutzelbourg, baron du domaine de Marmoutier qu’il avait mission de défendre, s’était approprié de cette dîme ainsi que de la forêt du village voisin de Hultehouse. Réginald, fils de Pierre, restitua les biens volés à l’abbaye lors de la visite du cardinal Théodovin à Garrebourg[41].

En 1390, à l’extinction des seigneurs de Geroldseck, le domaine de la Marche de Marmoutier est démembré en plusieurs seigneuries. Le village de Garrebourg acquiert alors un statut très particulier : il est considéré comme indivis entre ses copropriétaires dont certains sont Lorrains et d’autres Alsaciens… Une partie de la Marche est donnée aux Lutzelstein qui, à l’extinction de ces derniers en 1490, passe pour moitié aux Linange et pour moitié aux La Palud, et bientôt aux Ribeaupierre. Une deuxième partie de la Marche passe successivement aux Ochsenstein, aux Deux-Ponts-Bitche (1485), puis aux Hanau-Lichtenberg (1570). La troisième partie revient aux Wangen. La Marche ainsi partagée conserva cependant jusqu’au XVIIe siècle une administration unique et chacun des propriétaires se borna à percevoir sa part des revenus[42].

L’Époque moderne[modifier | modifier le code]

La borne royale de 1661 placée en face de l’église
Borne de l’abbaye de Marmoutier dans la forêt de Garrebourg.

En 1525, la Guerre des paysans en Alsace et en Lorraine met à sac de nombreux villages entre Sarrebourg et Saverne, dont vraisemblablement Garrebourg.

En 1549, Garrebourg n’est habité que par 13 bourgeois dont les impôts vont alors pour un quart au duc de Lorraine, pour un quart aux Ribeaupierre, pour un quart au comte de Hanau-Lichtenberg et pour le dernier quart au baron de Wangen[43].

La guerre de Trente Ans (1618-1648), à laquelle s’ajoute la famine de 1636, ravage Garrebourg qui reste désert pendant une vingtaine d’années. Au traité de Westphalie (1648), Garrebourg est toujours indivis entre les descendants des quatre coproprétaires : les Hanau-Lichtenberg, Ribeaupierre, Wangen et le duc Charles IV de Lorraine. Un repeuplement est nécessaire. « En 1659, les cinq bourgeois (de Garrebourg) qui avaient survécu aux désordres des guerres, et sur l’invitation de leurs seigneurs, regagnèrent leurs masures ruinées et leurs champs en friches »[44].

Le , le traité de Vincennes, signé entre le duc Charles IV de Lorraine et le roi de France Louis XIV, prévoit la cession d'un corridor de 2 km de large entre Metz et Phalsbourg. Celui-ci permet au roi de France de rejoindre l'Alsace sans passer par une terre étrangère. C'est la route de France ou route royale[45]. Garrebourg fait partie de ce corridor et un quart du village devient ainsi royal[46]. Pour marquer cette souveraineté, Jean-Baptiste Colbert de Saint-Pouange (cousin de Jean-Baptiste Colbert) fit planter, le , une borne aux armes de France devant l’église[47].

Garrebourg continue de se repeupler essentiellement par des immigrants suisses, tiroliens, ou bavarois lesquels imposent la langue allemande aux minorités romanes très réduites. Entre 1667 et 1710, pour 2 Picards et 1 Comtois, il y a à Garrebourg 2 Alsaciens, 4 Suisses, 3 Souabes, 1 Bavarois et 4 Tiroliens[48].

Vers 1705, la Marche de Marmoutier, auparavant reconstituée en partie par l’évêque de Strasbourg François Egon de Furstenberg, retrouve la majorité de ses possessions d’origine. Garrebourg appartient alors pour ¼ au roi de France et pour ¾ à l’abbaye de Marmoutier[49] et fait donc partie du diocèse de Strasbourg.

Mais les Garrebourgeois perdent nombre de leurs droits communaux d’autrefois, notamment les droits forestiers. De nombreux litiges naissent entre les Garrebourgeois et l’abbaye. Les 3 et [50], des experts retracent les limites du ban de Garrebourg dans un acte du greffe de la prévôté de Phalsbourg. Le , une délimitation est ordonnée par J.-B. Coulon de la Grange-aux-Bois, Grand Maistre des Eaux et Forêts de la Généralité de Metz. Le , l’abbaye est priée de présenter à J.-B. Coulon les titres justificatifs de la propriété et « sans indivise » qu’ils prétendent avoir dudit bois de « la Taiche » (Titschel) lieu du conflit. Et le , il est décidé qu’il sera procédé à la « reconnaissance des limites dudit bois de la Teitschel d’avec le ban de Garrebourg et qu’il sera planté des bornes de pierre »[51]. Des bornages auront lieu fin 1717, puis en 1760, ainsi qu’en 1784[52]. Sur la borne se trouve le dessin d'une crosse abbatiale et du « M » symbole de la Marche de Marmoutier.

La période révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Mais les plaintes et litiges entre Garrebourg et l’abbaye se poursuivent jusqu’à la Révolution et sont rapportées dans deux cahiers de doléances de 1789[53].

Le , l’abolition des vœux monastiques et des ordres religieux réguliers met fin à l’antique appartenance de Garrebourg à l’abbaye alsacienne. La forêt de Garrebourg marquée aux armes de Marmoutier est vendue comme bien national[49].

La même année, la délimitation des départements français situe Garrebourg dans la Meurthe, donc en Lorraine, et ce malgré les protestations des Garrebourgeois et des habitants de villages environnants, et malgré l’accord du district de Haguenau et du département du Bas-Rhin de les intégrer[1],[54]. De plus, la loi du sur la constitution civile du clergé stipulant l’adaptation des diocèses aux limites départementales élimine Garrebourg du diocèse de Strasbourg. Le village de Garrebourg devient définitivement lorrain.

Le XIXe siècle (1815-1914)[modifier | modifier le code]

Vers le milieu du XIXe siècle, divers évènements incitent des Garrebourgeois à quitter le village pour émigrer en Amérique vue comme une terre promise de liberté. Ainsi, entre 1840 et 1875, au moins 179 personnes y émigrent[53]. Les raisons peuvent être diverses : crise agricole et paupérisation rurale en 1846, épidémie de fièvre typhoïde dans le village en 1851, fermeture de la fabrique d'allumettes en 1852[55], nouvelles facilités de transport (voie ferrée Paris-Strasbourg achevée en 1848 et canal de la Marne au Rhin en 1853 passant tous deux au pied de Garrebourg), refus du service militaire pour se soustraire au recrutement pour la guerre de Crimée (1853-1856) et, plus tard, annexion de l’Alsace-Moselle "Reichsland Elsass-Lothringen" par l’Empire allemand en 1871.

Une clause du traité de Francfort du permet aux Alsaciens-Lorrains la possibilité de conserver la nationalité française. Les autorités imposent ensuite qu'ils quittent la région avant le pour conserver la nationalité française. Une dizaine de Garrebourgeois quittent le village, et ceux qui y sont restés deviennent, de fait, automatiquement Allemands[53]. Ainsi Garrebourg fait alors partie du district de Lorraine et de l'arrondissement de Sarrebourg. En complément de ce changement de nationalité, Garrebourg passe du diocèse de Nancy-Toul resté français au diocèse de Metz.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1947 Alfred Négelé    
1947 1965 Philippe Seiser    
1965 1983 Antoine Thiry    
1983 2008 Aloyse Soudier    
2008 ? Aloyse Soudier    
mai 2020 En cours Christain Fries    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 490 habitants[Note 3], en diminution de 1,41 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
535502513622685733657587747
1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
622687679759717743681648660
1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
673659577580516534505513485
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
479536518518496494489520497
2019 2021 - - - - - - -
491490-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[60] :

  • École maternelle et primaire,
  • Collèges à Phalsbourg, Saverne,
  • Lycées à Phalsbourg, Saverne.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[61] :

  • Médecins à Dannelbourg, Arzviller, Phalsbourg, Dabo, Gottenhouse, Saverne,
  • Pharmacies à Garrebourg, Lutzelbourg, Phalsbourg, Dabo, Saverne,
  • Hôpitaux à Phalsbourg, Niderviller, Saverne.

Cultes[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

Mairie, église et grotte de Lourdes.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[63] :

  • total des produits de fonctionnement : 389 000 , soit 771  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 371 000 , soit 734  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 111 000 , soit 221  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 109 000 , soit 216  par habitant ;
  • endettement : 2 000 , soit 5  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 18,20 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,91 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,01 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 130 [64].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Élevage d'ovins et de caprins.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles.
  • Élevage d'autres animaux.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Henridorff, Lutzelbourg, Haselbourg.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services[65].
  • Débits de boissons.
  • Fabrication de verre creux.
  • Fabrication et façonnage d'autres articles en verre, y compris verre technique.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Coloman
Grotte de Lourdes.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pôle touristique majeur du Pays de Sarrebourg sur la Route du Verre et du Cristal en Lorraine[74] (comme le site verrier de Meisenthal[75]).
La cristallerie Lehrer, créée le 1er juillet 1995[76], au pied du Plan incliné de Saint-Louis-Arzviller et le fameux Rocher de Dabo, dans le Pays de Sarrebourg.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église dédiée à Saint Coloman[77],[78] (parfois orthographié Colman), ré-édifiée en 1730, restaurée en 1750, agrandie en 1863. Le , le curé de Garrebourg, Michel Frédéric (1803-1856) a reçu un reliquaire certifié authentique par le pape comme contenant des reliques de Colman de Stockerau[79].
Orgue de l'église Saint-Coloman de Dalstein-Haerpfer et Robert Kriess, facteurs d'orgues[80].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Elvira Amrhein (1957), artiste peintre née en Allemagne et installée à Garrebourg[85].
  • Joseph Winckler, premier curé de Haselbourg. Il habitait Garrebourg de 1728 à 1731. La Paroisse de Haselbourg fut en effet desservie par les curés de Dabo et de Garrebourg jusqu'en 1804[86].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Garrebourg

Les armes de Garrebourg se blasonnent ainsi : D'argent à la borne d'azur chargée d'une fleur de lys d'or, au chef coupé crénelé d'azur et d'argent, soutenu d'une divise de sable.
Armes parlantes, représentant la muraille du bourg fortifié, avec la borne armoiriée de 1661 qui se trouve en face de l'église, indiquant la possession royale[87].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Garrebourg » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Procès-verbal des séances de l’administration du département de la Meurthe. Session ouverte le 3 novembre 1790 et close le 15 décembre suivant. Nancy, 1791
  2. Carte de l’Alsace de Daniel Specklin
  3. Landgraviatus Alsatiae Inferioris de Nicolas Visscher
  4. Tribocci. Evesché de Strasbourg de Nicolas Sanson
  5. Didacticiel de la réglementation parasismique. Garrebourg : Zone 3 risque modéré
  6. Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
  7. Sandre, « la Zorn »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Garrebourg et Danne-et-Quatre-Vents », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Phalsbourg_sapc », sur la commune de Danne-et-Quatre-Vents - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Phalsbourg_sapc », sur la commune de Danne-et-Quatre-Vents - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  21. PLUi de Niederbronn-les-Bains
  22. Voies d'accès
  23. (de) Herr Ernst, « Die Schenkung der Mark Maursmünster », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, vol. 21,‎ , p. 568.
  24. Nègre Ernest : Toponymie générale de la France, Vol. 2, page 805, Librairie Droz, Genève, 1996 [1]
  25. Sigrist Félix, « Histoire de l’abbaye de Marmoutier », Revue Catholique d’Alsace,‎ .
  26. (de) Langethal Christian Eduard : Geschichte der teutschen Landwirthschaft, Vol. 1, 1847, page 220 [2]
  27. Kremer Guy : Les domaines de l’abbaye de Marmoutier et en particulier ceux de la région de Garrebourg, Mémoire de maìtrise, Strasbourg, 1988
  28. Cercle Die Furbacher, Histoire locale de Forbach, no 62, 2008.
  29. Émile Linckenheld : Répertoire archéologique de l'arrondissement de Sarrebourg, Monographie éditée par F. Sausy, imprimeur (1929)
  30. Marcel Lutz : « La civilisation des sommets vosgiens », dans Archéologia no 37, 1970, p. 50-57. - Voir aussi : Murielle Georges-Leroy et al. : « Les parcellaires anciens fossilisés dans les forêts lorraines », dans La mémoire des forêts : Actes du colloque Forêt, archéologie & environnement, Lavoisier (2004) [3]
  31. La culture des sommets vosgiens
  32. François Pétry : « Une population marginale face à la civilisation gallo-romaine dans l’Est de la Gaule aux Ier et IIe siècles », dans Bulletin des Antiquités Luxembourgeoises (1979)
  33. Des photos sont disponibles sur le site de l’Archéographe, le webzine du patrimoine [4]
  34. Sur le site de l’Archéographe
  35. Catalogue des sites funéraires, page 376
  36. Émile Linckenheld : « La cité des Triboques », dans Annuaire de la Société historique, littéraire et scientifique du Club Vosgien (1936) [5]
  37. Catalogue des sites funéraires, page 376
  38. Page Wikipédia sur la Gaule belgique
  39. Perrin Charles-Edmond : Essai sur la fortune immobilière de l'abbaye alsacienne de Marmoutier au Xe et XIe siècle, Collection d'études sur l'histoire du droit et des institutions de l'Alsace (1935)
  40. Hanauer Auguste-Charles (abbé) : Les Constitutions des campagnes de l’Alsace au Moyen Âge (1864) [6]
  41. Sigrist Félix, « Histoire de l’abbaye de Marmoutier », Revue Catholique d’Alsace,‎ 1882, page 580.
  42. Jean-Daniel Schoepflin : L'Alsace illustrée ou son histoire sous les empereurs d'Allemagne - Tome 4: L'Allemagne germanique, l'histoire des seigneuries, Mulhouse, François Perrin, libraire-éditeur (1851), pages 482-483 [7]
  43. Arthur Benoit : « Essai sur les limites du diocèse de Strasbourg dans le département de la Meurthe », dans Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, seconde série, XIe volume, imprimeur Lepage, Nancy (1869), pages 561 et 562 [8]
  44. Christian Lepinte : « Le pays de Phalsbourg, une terre de rencontre » dans Trois provinces de l’Est : Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Le Roux, Strasbourg (1957), pages 37-75
  45. Les bornes royales, par Anne Berthes
  46. 247 ED - Archives communales de Garrebourg
  47. Arthur Benoit : « Essai sur les limites du diocèse de Strasbourg dans le département de la Meurthe », dans Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, seconde série, XIe volume, imprimeur Lepage, Nancy (1869), pages 561 et 562 [9]
  48. Christian Lepinte : « Le pays de Phalsbourg, une terre de rencontre » dans Trois provinces de l’Est : Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Le Roux, Strasbourg (1957), page 59 [10]
  49. a et b Christian Lepinte : « Garbourg, vieux village de la Marche de Marmoutier » dans Monographie Marmoutier, 9-10, III / IV, 1954, page 15, publiée par la Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs (SHASE)
  50. Archives Départementales du Bas-Rhin, liasse H 622, pièce 31
  51. Archives Départementales du Bas-Rhin, liasse H 623, pièces 16, 90 et 91
  52. Simone et Jean-Joseph Ring : Abornements forestiers anciens dans la Marche de Marmoutier, 2008, page 15, cahier n° 222a de la Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs (SHASE)
  53. a b et c Robert Boehm : Les anciennes populations de Garrebourg, 2007, Éditions Robert Boehm, Sarrebourg
  54. Dagobert Fischer : « Lutzelbourg, le château et le village », dans Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, Vol. 21, Nancy, 1871, page 194-195 [11]
  55. Service départemental d'archives de la Moselle, E-Dépôt 247, série D, Saint-Julien-lès-Metz
  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. Établissements d'enseignements
  61. Professionnels et établissements de santé
  62. 4 Paroisses
  63. Les comptes de la commune
  64. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  65. Garrebourg - Vivre et s'installer
  66. Une frontière romaine étudiée sur le terrain. Les limites de la Belgica et de la Germania en Lorraine, par Émile Linckenheld. Revue des Études Anciennes Année 1932 34-3 pp. 265-287]
  67. Dossiers du programme européen “Rural Landscape in north-eastern Roman Gaul”, dirigé par Michel Reddé, directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études (EPHE)]
  68. Les hameaux gallo-romains du piémont des Vosges
  69. « stèle (38), stèle maison », notice no IM67004144, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  70. « stèle (6) », notice no IM67004113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  71. Grotte des Francs-tireurs
  72. Boules de Noël de la cristallerie de Bruno Lehrer à Garrebourg, par Thomas Riboulet
  73. Christal Lehrer
  74. Sur la Route du Verre et du Cristal en Lorraine
  75. Un nouvel écrin pour le site verrier de Meisenthal
  76. Présentation de la société Cristal Lehrer Bruno
  77. Église Saint Coloman, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  78. Les dommages de la Grande Guerre en Moselle, 10R150
  79. Passé présent. La Moselle dévoilée, pp. 40 à 42
  80. Orgue Dalstein-Haerpfer (1903)-Robert Kriess (1967)
  81. Liste de répliques de la grotte de Lourdes
  82. Les grottes de Lourdes en Moselle-Est. Garrebourg : Grotte de Lourdes érigée et bénie le par l'évêque Willibrord Benzler de Metz
  83. Abornements forestiers anciens dans la Marche de Marmoutier
  84. Monument aux morts
  85. Elvira Amrhein
  86. la Paroisse de Haselbourg
  87. L'Armorial des villes et villages de France