Dolving

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dolving
Dolving
Église Saint-Martin
Blason de Dolving
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud
Maire
Mandat
Antoine Littner
2020-2026
Code postal 57400
Code commune 57180
Démographie
Gentilé Dolvingeois
Population
municipale
343 hab. (2021 en diminution de 5,51 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 34″ nord, 7° 01′ 16″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 313 m
Superficie 6,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sarrebourg
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarrebourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Dolving
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Dolving
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Dolving
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Dolving

Dolving [dɔlvɛ̃] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village se situe environ cinq kilomètres de la souspréfecture Sarrebourg.

Communes limitrophes de Dolving
Gosselming Oberstinzel
Dolving Sarraltroff
Haut-Clocher Sarrebourg

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Landbach, le ruisseau dit Tellerbach et le ruisseau le Kehlgraben[Carte 1].

Le Landbach, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Languimberg et se jette dans la Sarre en limite de Gosselming et d'Oberstinzel, après avoir traversé neuf communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Dolving.

La qualité des eaux des principaux cours d'eau de la commune, notamment du ruisseau le Landbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 977 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dolving est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,6 %), terres arables (30,5 %), forêts (25 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones urbanisées (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Dolvinga en 1268, Dolvinguen (1361), Dolfingen (1490), Dollffingen et Dolffingen (1525), Dolving (1793), Dolvingen (1871-1918), Dolfingen (1940-1944).
  • En francique lorrain : Dolwing.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Village de la seigneurie de Sarreck.
  • Le concile de Bâle en 1437 unit la paroisse à Saint-Jean-de-Bassel (augustins).
  • Le village est réuni à la France depuis 1766.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1854   Martin Schaeffer    
mars 1983 mars 1995 Marcel Burst    
mars 1995 En cours Antoine Littner    
La mairie.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 343 habitants[Note 4], en diminution de 5,51 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
435430449481518499477479499
1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
414420458473452444426430423
1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
426425362379392368357349325
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
316317364339328331341377363
2020 2021 - - - - - - -
342343-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Sépultures mérovingiennes.
  • Le pont du Landbach, dont la date de construction semble se situer entre le XVIe et le XVIIIe siècle, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [20]. Il est traversé en 1944 par les troupes de la division Leclerc pour libérer le village des nazis, avant de descendre sur le village d'Oberstinzel, situé dans la vallée de la Sarre.
  • Fontaine, place des érables.
  • Plaque commémorative avec les noms des soldats allemands tués lors d'une attaque aérienne d'un train de Panzer en 1944 par l'aviation alliée à Sarraltroff dans le cimetière des Pères Oblats à côté de la stèle de l'abbé Sissung. Le couvent réquisitionné pendant la guerre par les Nazis avait été transformé en hôpital militaire à cette occasion et les cadavres inhumés le long de la chapelle avant d'être translatés après guerre au cimetière militaire allemand de Niederbronn les Bains en Alsace. Épisode décrit dans le bulletin communal de Sarraltroff 2018.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin XVIIIe siècle, restaurée en 1840.
  • Couvent et Chapelle de Saint-Ulrich XIXe siècle, derrière la chapelle un petit cimetière avec une plaque commémorative des victimes de guerre ; dans le jardin une grotte de Lourdes et plusieurs statues religieuses.
  • Ancien pèlerinage près d'une chapelle citée en 1458 ; XVIIIe siècle, ermitage ; en 1852 le diocèse de Nancy y bâtit une maison de retraite pour prêtres ; aujourd'hui résidence des pères oblats.
  • Plusieurs croix de chemins

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Dolving » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « le ruisseau le Landbach »
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Dolving et Nitting », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebourg », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Villa gallo-romaine de Saint-Ulrich », notice no PA00106754, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « Pont sur le Landbach », notice no PA00106753, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.