Montmartre

Montmartre | ||
![]() La butte Montmartre dominée par le Sacré‑Cœur. |
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Administration | ||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | |
Ville | Paris | |
Statut | Ancienne commune (1790-1860) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 48° 53′ 10″ nord, 2° 20′ 35″ est | |
Altitude | 130,53 m |
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Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris |
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Montmartre est un quartier du 18e arrondissement de Paris (France) couvrant la colline de la butte Montmartre, qui est l'un des principaux lieux touristiques parisiens. C'est dans ce quartier du nord de Paris qu'est situé le point culminant de la capitale : 130,53 mètres, altitude du sol naturel à l’intérieur du cimetière du Calvaire, qui jouxte l’église Saint-Pierre de Montmartre.
Jusqu'à son annexion par Paris par la loi du 16 juin 1859, Montmartre était une commune française du département de la Seine, à la superficie plus étendue que le quartier actuel. L'essentiel de son territoire constitue depuis lors les quartiers administratifs des Grandes-Carrières et de Clignancourt, dit « quartier de la butte-Montmartre », et une fraction fut attribuée à la commune de Saint-Ouen.
Les deux accès au sommet de la colline les plus connus sont le funiculaire — un ascenseur incliné automatique — et l'escalier de la rue Foyatier, une montée de 222 marches avec paliers qui longe ce dernier.
Le quartier est desservi par la ligne 2 du métropolitain avec les stations Anvers, Pigalle et Blanche ainsi que par la ligne 12 (stations Pigalle, Abbesses, Lamarck - Caulaincourt et Jules Joffrin). Plusieurs lignes de bus (80, 95 et 31 parmi d'autres)[1] desservent aussi le quartier. Montmartre est aussi desservi par son propre bus ne desservant que la butte Montmartre, le Montmartrobus. Un funiculaire permet l'accès au Sacré-Cœur depuis la place Saint-Pierre, évitant la montée par les escaliers.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
La butte Montmartre est une des collines de Paris, des buttes-témoins gypseuses formées de part et d'autre de la Seine.
Toponymie[modifier | modifier le code]

Une étymologie de Montmartre veut que ce toponyme se rattache à un mons Martis « le mont de Mars » car, à l'époque gallo-romaine, un temple dédié à Mars, dieu de la guerre, se trouvait sur la butte, à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Pierre (ainsi qu'un autre temple, dédié à Mercure). Le mont de Mars a donc pu être réinterprété vers le IXe siècle en mont des Martyrs (mons Martyrum au IXe siècle[2]), puis par dérivation populaire en « mont de “martre'” », « martre » signifiant « martyr » en ancien français[3]. La substitution toponymique du mont païen par le mont chrétien reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars et mont des Martyrs) est encore actuellement traditionnellement proposée. Il faudrait, « pour pouvoir trancher la question, savoir comment le peuple, dans son langage parlé, appelait cette colline avant le IXe siècle, puisque c'est à cette époque que les documents écrits enregistrèrent le changement de nom[4] ».
Une autre étymologie de son nom serait mons Martyrum, le « mont des martyrs » (martyr venant du grec μαρτυς, -υρος, martus, « témoin »). Selon la légende, la butte fut un lieu de passage important de saint Denis, premier évêque de Paris, qui y aurait survécu à son exécution[5]. Victime des persécutions antichrétiennes, il fut décapité sur la colline de Montmartre avec deux autres coreligionnaires, Rustique et Éleuthère[6]. La légende raconte qu'il ramassa sa tête et marcha jusqu'à l'emplacement de l'actuelle basilique de Saint-Denis où il fut inhumé. Une des rues historiques menant à Montmartre s'appelle d'ailleurs la « rue des Martyrs ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Ancien régime[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Pierre de Montmartre est fondée au VIe siècle, mais elle n'est mentionnée pour la première fois qu'en 850 dans le Liber miraculorum S. Dionysii (Recueil des miracles de saint Denis). Lors du siège de Paris en 885, les Normands pillent le village.
En 1133-1134, le roi Louis VI fonde l'abbaye royale des Dames de Montmartre[7]. Le territoire de l'abbaye s'étend sur la partie ouest de l'actuel 18e arrondissement, la partie nord du 9e arrondissement et une partie des Batignolles.
Lors du siège de Paris en 1590, Henri IV fit installer deux batteries d’artillerie : « […] l’une sur Montmartre l’autre sur le haut de Montfaucon vers le Mesnil qui commencèrent à tirer et battre en ruine, vers les rues Saint-Honoré, Saint-Denis et Saint-Martin et les environs[8]. »
Au milieu du XVIIIe siècle est fondée la manufacture de porcelaine de Clignancourt, hameau dépendant de Montmartre.
1789-1860 : commune de Montmartre[modifier | modifier le code]


Lors de la formation des communes et des départements français (décret du de l'Assemblée nationale), Montmartre devint une commune du département de la Seine en mars 1790. Celle-ci se constitua avec difficulté, le mur de l'octroi, ou mur des Fermiers généraux, ayant peu de temps avant coupé l'ancienne paroisse en deux. Le Haut-Montmartre procéda à l'élection de son propre conseil, qui se déclara favorable à la séparation entérinée le , Paris annexant le Bas-Montmartre (dans l'actuel 9e arrondissement). Son premier maire fut Félix Desportes, un bourgeois originaire de Rouen, qui s'installa place du Tertre en 1788. Il transforma son domicile en mairie et établit solidement cette municipalité jusqu'en avril 1793. Patriote zélé, il donne les prénoms de Flore Pierrette Montmartre à sa fille née en mai 1791.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Mont-Marat[9] ».
La commune était délimitée par :
- au nord, la commune de Saint-Ouen (y compris une partie des puces de Saint-Ouen et la partie sud-est du cimetière parisien de Saint-Ouen) ;
- à l'est, le chemin des Poissonniers (limite avec la commune de La Chapelle) ;
- au sud, le mur des Fermiers généraux (limite avec la commune de Paris) ;
- à l'ouest, la commune de Clichy, puis après 1830, celle des Batignolles-Monceau[10].
La commune était constituée de deux pôles principaux : sur le sommet de la colline et son versant méridional, le village de Montmartre proprement dit et dans la plaine plus au nord, le village de Clignancourt qui formait une agglomération à part se développant le long du chemin des Bœufs (actuellement rue Marcadet)[10]. Au XIXe siècle, un nouveau hameau se développa devant la barrière de Rochechouart, le long de l'actuelle rue de Clignancourt, et la barrière Poissonnière (section de la rue des Poissonniers absorbée par le boulevard Barbès et grande rue Royale, actuellement rue de Sofia). Ce village se développa avec le lotissement du domaine du Château-Rouge à partir de 1844 : rues Poulet, Frédéric (actuelle rue Myrha), Charles-Henri (actuelle rue Doudeauville), du Château (actuellement rue de Clignancourt) et Neuve-Poissonnière (élargie en 1863 pour former l'actuel boulevard Barbès)[11].
En 1840-1845, la construction de l'enceinte de Thiers partagea le territoire de la commune en deux.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Depuis le rattachement à Paris en 1860[modifier | modifier le code]
Lors de l'extension de Paris du mur des Fermiers généraux à l'enceinte de Thiers, la commune de Montmartre est supprimée par la loi du 16 juin 1859 et son territoire est réparti comme suit[12] :
- la plus grande partie, située à l'intérieur de l'enceinte de Thiers, est rattachée à Paris au sein du 18e arrondissement, appelée « Butte-Montmartre » et répartie entre le quartier des Grandes-Carrières et le quartier de Clignancourt[13] ;
- la petite partie restante, située hors des fortifications de l'enceinte de Thiers, est rattachée à la commune de Saint-Ouen[12].
C'est à Montmartre que se déclenche la Commune de Paris en 1871[14], après la volonté d'Adolphe Thiers et de son gouvernement de récupérer les canons de la Garde nationale qui étaient alors stationnés dans le quartier. Après l'arrestation et l'exécution de deux généraux dont l'un commandant une brigade chargée de les récupérer, plusieurs quartiers, dont celui de Montmartre se révoltent : c'est le début de la Commune qui durera du 18 mars 1871 jusqu'à la Semaine sanglante à la fin du mois de mai 1871.
Aux XIXe et XXe siècle, Montmartre est un lieu phare de la peinture, accueillant des artistes comme Pissarro, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Van Gogh, Modigliani, Picasso… Plus tard, les artistes peintres abandonnent peu à peu l'endroit, préférant se réunir désormais dans le quartier du Montparnasse situé sur la Rive gauche. En 1930 cependant est conçue la cité Montmartre-aux-artistes[15].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune entre 1793 et 1856.
En 1856, la commune comptait 36 450 habitants. La commune en tant qu'entité indépendante disparaît en 1860 lorsqu'elle est annexée par Paris. Pour l'essentiel, l'ancienne commune correspond à la moitié ouest du nouveau 18e arrondissement, mais ils ne se retrouvent pas trait pour trait et une poursuite de l'étude démographique à périmètre constant est difficile à établir[16].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Un haut lieu religieux parisien[modifier | modifier le code]
La colline de Montmartre est célèbre pour abriter :
- la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre ;
- l'église Saint-Pierre de Montmartre ;
- l'église Saint-Jean de Montmartre ;
et trois communautés religieuses :
- des religieuses de Notre-Dame du Cénacle, congrégation internationale née en 1826 en Ardèche, présente sur la butte Montmartre depuis 1890 ;
- des carmélites, contemplatives cloîtrées partageant leurs journées entre les offices, la méditation et les travaux manuels ;
- les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, contemplatives vouées à la prière et à « l’adoration perpétuelle » dans la basilique, où elles accueillent des groupes d'enfants, de jeunes ou d'adultes pour des retraites ou des réunions de prière.
Salles de spectacles[modifier | modifier le code]

- Le Théâtre des Abbesses, deuxième salle du Théâtre de la Ville, consacré à la danse et à la musique ;
- le Théâtre de la Manufacture des Abbesses, lieu de découverte et d'accueil pour le théâtre contemporain ;
- les salles de spectacles du boulevard de Rochechouart : La Cigale, l'Élysée-Montmartre, Le Trianon, la Boule Noire, inspirées des cabarets du XIXe siècle ;
- le Théâtre de l'Atelier, situé place Charles-Dullin, un des rares théâtres parisiens du XIXe siècle encore en activité aujourd'hui ;
- le Moulin Rouge au sud ;
- les cabarets Le Chat noir et le Lapin Agile, fréquentés par de nombreux artistes français au début du XXe siècle ;
- le Moulin de la Galette ;
- le cabaret de Patachou, cabaret le plus célèbre de Paris dans les années 1950-1960, où débuta Georges Brassens et où Édith Piaf chanta pour la dernière fois en public. Actuellement s'y sont installés la galerie Roussard et le Centre d'étude des peintres à Montmartre ;
- les cabarets de la place Pigalle ;
- le cinéma Studio 28, créé — comme son nom l'indique — en 1928.
Musées[modifier | modifier le code]
- Le musée de Montmartre ;
- l’Espace Dalí, consacré aux œuvres de l’artiste surréaliste ;
- la maison de Dalida, rue d'Orchampt, et la place Dalida ;
- la maison d'Erik Satie.
Autres lieux et manifestations[modifier | modifier le code]

- La place du Tertre, où de nombreux peintres peignent pour le plaisir des touristes; on y trouve des restaurants aux décors préservés ainsi qu'une grande galerie d'art ;
- le marché Saint-Pierre, quartier des marchands de tissus au sud-est ;
- les quartiers populaires accueillant une forte population d'immigrés : Barbès (Maghreb) au sud-est, Château Rouge (Afrique noire) à l'est ;
- le cimetière de Montmartre ;
- la célèbre et très chantée rue Lepic avec son café, Les Deux Moulins, rendu célèbre par le film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain ;
- rue Saint-Vincent, la vigne de Montmartre, le plus connu des vignobles de Paris (il y en a d'autres, notamment dans le parc Georges-Brassens dans le 15e arrondissement). Son vin est vendu assez cher ; le gain sert à soutenir des institutions sociales. Il est surplombé par de beaux bâtiments des années 1920 ;
- le funiculaire de Montmartre, qui permet de gravir la butte sans fatigue ;
- la place Émile-Goudeau, où le Bateau-Lavoir accueillit de grands peintres ;
- la cité Montmartre-aux-artistes ;
- la statue du Chevalier de la Barre, victime de l'intolérance religieuse ;
- la Fête des vendanges de Montmartre, qui rassemble plus de 500 000 personnes le deuxième week-end d'octobre chaque année ;
- la Halle Saint-Pierre, musée consacré à l'art brut, singulier, outsider ;
- La Fémis (Fondation européenne des métiers de l'image et du son), école supérieure de cinéma, dans les bâtiments des anciens studios de la société Pathé ;
- Kadist, organisation interdisciplinaire d'art contemporain avec une collection d'art contemporain internationale.
Galerie de photographies[modifier | modifier le code]
-
La colline de Montmartre (au fond) vue depuis Notre-Dame de Paris.
-
Un quartier touristique : ici des portraitistes, rue Norvins.
Personnalités[modifier | modifier le code]
Personnes célèbres nées à Montmartre[modifier | modifier le code]
- Jean-Pierre Cassel, acteur
- Vincent Cassel, acteur
- Charles Friant, chanteur d'opéra comique
- Jean Parfait Friederichs, général et baron de l'Empire
- Jean Gabin, acteur
- Gen Paul, peintre
- André Malraux, écrivain et ministre
- Jean Renoir, réalisateur
- Robert Sabatier, écrivain
- Michel Sardou, chanteur
- Maurice Utrillo, peintre
- Virginie Lemoine, actrice
Personnes célèbres ayant vécu à Montmartre[modifier | modifier le code]
- Comédiens
- Adrien Antoine
- Jeanne Balibar
- Richard Berry
- Julien Boisselier
- Audrey Dana
- Irène Jacob
- Mélanie Laurent
- Christophe Lemoine
- Robert Le Vigan
- Jean Marais
- Isabelle Nanty
- Helena Noguerra
- Dominique Pinon
- Jean-Paul Rouve
- Mélanie Thierry
- Bruno Solo
- Virginie Lemoine
- Hermine de Clermont-Tonnerre
- Didier Bourdon
- Michaël Youn
- Lorànt Deutsch
- Charles Berling
- Gisèle Casadesus
- Écrivains
- Marcel Aymé
- Aristide Bruant
- Patrick Cauvin
- Louis-Ferdinand Céline
- Roland Dorgelès
- Max Jacob
- Pierre Mac Orlan
- Jacques Prévert
- Jean-Louis Vallas
- Boris Vian
- André Warnod
- Musiciens
- Arthur H
- Thomas Bangalter
- Alain Bashung
- Hector Berlioz
- Brigitte
- Cassius
- Dalida
- Doc Gynéco
- Ekoué
- Fréhel
- Serge Gainsbourg
- Alex Gopher
- Guy-Manuel de Homem-Christo
- Xavier Jamaux
- Philippe Katerine
- Monique Morelli
- Claude Nougaro
- Patachou
- Albert Raisner
- Arthur Rubinstein
- Erik Satie
- Pedro Winter
- Raphaël
- Olivia Ruiz
- Alain Turban
- Natasha St-Pier
- Hélène Ségara
- Étienne Daho
- Peintres
- Tony Agostini
- Yvette Alde
- Maurice Asselin
- Marguerite Bermond
- Roland Bierge
- Eugène Boch
- Georges Braque
- Ruben Camacho
- Jean-Pierre Ceytaire
- Roland Chanco
- Jean Chapin
- Roger Crusat
- Bernard Damiano
- Gabriel Dauchot
- Frédéric Deshayes
- Roland Dubuc
- Pierre Dumont
- Frank-Will
- Demetrios Galanis
- José Galván
- Lucien Genin
- Charles Genty
- Juan Gris
- Roger Guit
- François Heaulmé
- Pierre Hodé
- Jean Julien
- Étienne Leroy
- Georges Manzana-Pissarro
- Carlo Marangio
- Georges Michel
- Amedeo Modigliani
- Guillemette Morand
- Charles Naillod
- Jean Navarre
- Roland Oudot
- Léopold Pascal
- Gen Paul
- Pablo Picasso
- Ludovic-Rodo Pissarro
- Francisque Poulbot
- Auguste Renoir
- Henri-Paul Royer
- John Peter Russell
- Maurice Sauvayre
- Léon Schwarz-Abrys
- Théophile Alexandre Steinlen
- Henri de Toulouse-Lautrec
- Maurice Utrillo
- Suzanne Valadon
- Vincent van Gogh
- Jean-Pierre Vielfaure
- Adolphe Willette
- Félix Ziem
- Réalisateurs
- Marcel Carné
- Mabrouk El Mechri
- Abel Gance
- Michel Gondry
- Seb Janiak
- Jean-Pierre Jeunet
- Claude Lelouch
- Damian Pettigrew
- Édouard Salier
- Érick Zonca
- Autres
- Georges Clemenceau, homme d'État
- Jules Depaquit, illustrateur
- Francisque Poulbot, illustrateur
- Dominique Field, luthier
- La Goulue, danseuse
- Michou, artiste
- Nagui, animateur télé
- Christophe Dechavanne, animateur télé
- Ariane Carletti, animatrice télé
- Gaston Baheux, patron de cabarets
Montmartre dans le cinéma[modifier | modifier le code]
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Francois Truffaut ayant passé toute son enfance dans les 9e et 18 arrondissements de Paris a filmé le quartier dans ses célèbres films Les Quatre cent coups (1959), Baisers volés (1968), ainsi que dans Le dernier Métro (1980). Une grande partie de l'action de ses films se situe à Montmartre.
Dans la dernière séquence de Si Paris nous était conté (1956), Sacha Guitry conduit le spectateur place du Tertre à la rencontre de ses peintres et poètes.
Le film Midnight in Paris de Woody Allen (2011) s'ouvre sur une succession de plans fixes montrant un Paris où l'on aperçoit plusieurs images de Montmartre: du parvis du Sacré-Coeur au musée de Montmartre, sans oublier le Moulin Rouge et les rues étroites du quartier.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Paul Yaki, Montmartre, terre des artistes, illustrations de Maurice Asselin, Jean Aujame, René Collamarini et Max Jacob, Éditions G. Girard, Paris, 1947.
- Philippe Mellot, La Vie secrète de Montmartre, illustrée par des centaines de photographies et dessins, Omnibus, 2008, 240 p. (ISBN 978-2258076501).
- Philippe Mellot, Les Montmartrois. L'album de famille : marchands de vin, restaurateurs, cabaretiers, artistes, petits commerçants et autre figures de la Butte, 1871-1940, Omnibus, coll. « Les vies secrètes du vieux Paris », 2015, 128 p. (ISBN 9782258118218).
- Jean-Max Méjean, "Montmartre et ses alentours, mis en scènes", Editions Espaces et Signes, 2017, Paris
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Accès à la butte Montmartre », Montmartre-Guide.com (consulté le 13 mars 2018).
- Stéphane Gendron, Les Noms des lieux en France. Essai de toponymie, 2008, 340 p. (ISBN 978-2877723718), p. 149.
- Christian Montésinos, Éléments de mythologie sacrée aux XIIe et XIIIe siècles en France, Éditions de la Hutte, coll. « Les veilleurs », 2011, 416 p. (ISBN 978-2916123417), p. 248.
- Paul Lesourd, La Butte sacrée. Montmartre des origines au XXe siècle, Éditions Spes, , p. 432.
- Longnon, Auguste, Les Noms de lieu de la France. Leur origine, leur signification, leurs transformations, 1920, p. 379.
- https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=42.
- Recueil des chartes de l’abbaye royale de Montmartre, publié et annoté par Édouard de Barthélemy, Paris, Honoré Champion, 1888, in-8°, 347 p..
- Histoire du siège de Paris sous Henri IV en 1590 d'après un manuscrit par M.-A. Dufour, 1881, p. 31.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Cadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Montmartre, Clichy, La Villette, Montmartre, tableau d'assemblage, 2e partie cote PLANS/3394.
- Atlas historique de Paris, les grands lotissements de 1820 à 1850, le lotissement du Château-Rouge.
- « Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859) », dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747-751, [lire en ligne].
- Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne].
- [[[Kilien Stengel]] et Loïc Bienassis, Montmartre en 200 questions, éditions Alan Sutton, 2012, 206 p. (ISBN 978-2813804969).
- « Montmartre aux artistes », montmartre-aux-artistes.org.
- Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Atlas de Paris. Évolution d’un paysage urbain, Parigramme, coll. « Atlas «, 1999, 200 p. (ISBN 978-2840961543).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Fête des vendanges de Montmartre
- Liste des anciennes communes de Paris
- Arrondissements de Paris
- République de Montmartre
- Montmartre (série de Van Gogh)
- (30938) Montmartre, astéroïde nommé en hommage