Un village gallo-romain, sur la voie romaine menant de Lutèce en Flandre, correspondrait à l’emplacement du village originel de la Villette. Quelques milliers de pièces romaines auraient d’ailleurs été trouvées lors du creusement dudit bassin de la Villette.
1175 : Le plus ancien nom mentionné correspondant au territoire qu'occupe l'actuel 19e arrondissement de Paris[2] renvoie à la Darse du fond de Rouvray qui se trouve entre le quai de la Garonne et l'actuelle Cité administrative de la Villette[3],[4].
1198 : Un acte[5] écrit prouve l'existence de la Villette sous le nom : Villa Nova Sancti Lazari, qui devient au Moyen Âge : Villette Saint-Lazare ou Villette Saint-Ladre, situé autour du pressoir des religieux de la Léproserie de Saint-Lazare à l’emplacement de l’actuelle rue de Nantes[6],[7].
1374 : Le village, d’origine monastique, s’appelle désormais La Villette-Saint-Ladre-Lez-Paris[8] ou Grande Villette[9]. C’est très probablement autour de ce même pressoir que la population commence à se grouper sur un territoire allant des environs de l’avenue de Flandre à la zone du Rouvray[10].
1427 : Construction de l’église saint Jacques de la Villette-saint-Ladre-lez-Paris par la confrérie Notre Dame des Bonnes Nouvelles non loin de la rue de Flandre (alors appelée Route du Bourget ou route de Louvres) - Une gravure mentionne le nom de Vevé de la Villelette[11].
1593 : Le 17 mai, Henri IV assiégeant Paris, se convertit au catholicisme dans la demeure d’Emeric de Thou situé dans le Village de la Villette-saint Ladre-Lez-Paris[12].
1646 : Le couvent de sainte Périne (communauté augustinienne fondée par Philippe IV le Bel en 1313 de la paroisse saint Laurent composé de 30 religieuses et 6 converses) s’installe à l’angle de la rue Riquet et de l’avenue de Flandre[13].
1702 : Huit moulins-à-vent dominent la butte Chaumont : le Vieux Moulin, le Moulin de la Folie, le Moulin de la Carosse, le Moulin de la Tour Chaumont, le Moulin de la Chopinette, le Moulin Maquereau, le Moulin des Bruyères, le moulin du Coq[14].
1745 : Installation à la Villette de la communauté des filles de la Sainte Famille du Sacré Cœur consacrée à l’éducation de 150 enfants (dont une centaine à titre gratuit) et supprimée lors de la révolution française[15].
1789 : le Village entier de la Villette dépend de trois paroisses : la paroisse Notre Dame de saint Laurent, la paroisse de l’église de la Villette et la paroisse de La Chapelle ; mais le mur des fermiers généraux a pour effet involontaire d’unifier les trois paroisses en une seule : la paroisse de la VilletteVue du village de la Villette, carnet de croquis de l’artiste néerlandais Van Dirk Verrijk au milieu du XVIIIe siècle..
1790 : La paroisse de la Villette devient commune. De 1790 à 1860, les limites de la commune de la Villette ne changent pas. Elles longent la rue d’Aubervilliers formant une petite enclave sur les territoires de Pantin, elles passent par la porte de Pantin jusqu'à la rue d'Hautpoul, traversant l'actuel parc des Buttes Chaumont jusqu’à la rue de Meaux, elles descendent ensuite l'avenue Secrétan, et rejoignent la rue d’Aubervilliers par la barrière de Combat (au niveau de la place du Colonel Fabien).
1805 : La foule acclame Napoléon vainqueur de la Bataille d'Austerlitz qui entre dans Paris avec son armée par l’arc de triomphe de la Villette (aujourd’hui disparu) de l’actuelle place Stalingrad.
1814 : Le 30 mars, le général Mortier avec 24 000 soldats lutte désespérément contre 160.000 coalisés puis capitule. En fin de journée, les négociations pour la reddition se déroulent au Petit Jardinet où Lebrun tenancier du lieu offre un verre d’aramon au duc de Raguse. Le 31 mars à 11h00, les coalisés entrent dans Paris.
1865 : La Rotonde devient un grenier à sel jusqu’en 1921 ; Le 6 avril, le Conseil d’État approuve, par décret, la création d’un marché à bestiaux et d’abattoirs publics à la Villette.
1866 : Le 29 mai, explosion dans la fabrique de M. Aubin, artificier de la ville de Paris et de l’Empereur.
1867 : Les abattoirs généraux sont ouverts le premier janvier, et le marché aux bestiaux, le 21 octobre, avec l’installation de la fontaine aux Lions de Nubie où elle sert d’abreuvoir aux bêtes. Construction du temple de la Sibylle du Parc des Buttes Chaumont[26].
1869 : En janvier, Inauguration du pont sur le canal de l’Ourcq reliant le nouveau marché aux bestiaux aux abattoirs généraux ; L’Usine de la Villette possède 12 gazomètres ; le est inauguré Parc des Buttes Chaumont,;Vue générale des abattoirs de la Villette avec l’horloge centrale..
1871 : Troisième restauration de la Rotonde de La Villette ; Incendie des docks de La Villette, le 26 mai, par les « pétroleuses » de la Commune pour permettre au Fédérés de s’enfuir. Construction des entrepôts jumeaux quai de Seine et Quai de Loire.
1874 : Au mois de mars, Le Ballon Michel le Brave de Jules Duruof est photographié par Nadar dans le quartier de la Villette[27].
1926 : Il apparaît dans les statistiques de la Mairie de Paris que le 19e arrondissement est l’arrondissement le plus pauvre de Paris avec les ⅘ de la population considérée comme indigente[33].
1928 : Grève des bouviers, abatteurs et boyaudiers de La Villette qui sont remplacés par des volontaires de la garnison au mois de décembre.
Le Trabendo (Anciennement le Hot Brass), salle de spectacle et de Concert créée au milieu des années 1990 d’une capacité de 700 places pour la scène Jazz et entièrement rénové en 2012.
Le Cabaret Sauvage, Salle de spectacle et de Concert d’une capacité de 600 personnes assises et 1200 debout, créé en 1997.
L’Espace Explora regroupant sur trois niveaux les principales expositions permanentes organisées autour de thèmes des mathématiques, de l’image et du son, des jeux de lumière, de l'espace, des océans, de l’énergie, de l'automobile, des roches et volcans, des étoiles et des galaxies) ;
La Bibliothèque des sciences et de l'industrie : sur 3 étages, elle se divise en trois grands secteurs : grand public, enfance et histoire des sciences. On y trouve également des bornes interactives qui permettent de visionner directement des films, documentaires, dessins animés, etc. Au niveau 0, on trouve la médiathèque enfant et le cinéma Les Shadoks. Dans la médiathèque, on trouve les quatre espaces de services suivants :
Le Carrefour numérique (Niveau -1) qui accueille de nombreuses associations de l'open source ou des logiciels libres, des événements ouverts à tous,
La Cité des métiers (Niveau -1) : Lieu d'information sur l'emploi, les formations, les métiers, la Cité des métiers met à disposition des conseillers et un important fonds documentaire,
Cité de la santé (niveau -1) : située à l'entrée de la médiathèque grand public, la Cité de la santé est un espace d'information et de conseils sur tout ce qui concerne la santé,
La Cité des enfants (Niveau 0) divisé en deux espaces : l'espace pour les 2 à 7 ans et l'espace pour les 5 à 12 ans ;
L'Auditorium (Niveau 0) est la salle de conférences des programmes du Collège ;
Le cinéma Louis Lumière (Niveau 0) ;
Un planétarium est situé dans les expositions (Niveau 2) ;
Un centre des congrès (Niveau -1) ;
L'aquarium (Niveau -2) ;
L'espace Condorcet (Niveau 0) ;
Une aire de pique-nique (Niveau -1) ;
Une boutique de livres et jouets scientifiques (Niveau 0) ;
Des restaurants (Niveau -2) ;
Vill'Up (Niveaux -1 à 2) , « Vill’Up », un pôle de loisirs culturels et de commerces de 24 000 m2 a ouvert dans la quatrième travée du bâtiment.
D'une surface totale est de 39 000 m2, le 104 comprend 1 900 m2 de services et de commerces, d'un pôle évènementiel et commercial de 2 500 m2 pouvant être doublé, de deux salles de spectacles de 200 à 400 places avec leurs foyers, de 4 000 m2 de plateaux de fabrication et de production répartis en 16 ateliers et 18 bureaux, d'un incubateur d’entreprises, le 104 factory, occupant environ 800 m2, d'un équipement de pratiques artistiques amateurs de 500 m2, de 6 appartements (du studio au 4 pièces), d'environ 1 400 m2 de stockage répartis sur le site, d'un parking réservé aux professionnels de 162 places et un plateau de logistique avec une ample zone de quais de déchargement, d'un parking public de 162 places situé à proximité, d'environ 2 500 m2 de locaux techniques. 200 artistes sont en permanence sur le lieu dont 60 permanents. La Capacité d’accueil est de 5 000 personnes, (110 millions d'euros d'investissement financé à 100 % par la Ville de Paris, 15 millions d'euros de fonctionnement annuel, dont 8 millions financés par la Ville de Paris, 35 000 m2 ouverts au public dont 500 m2 dédiés à un travail en lien avec le quartier : Le Cinq).
Ouvert depuis le 26 mai 2009, le Musée invite des graffeurs à exercer à réaliser des fresques sur des panneaux changés tous les 15 jours. Les meilleurs sont conservés pour constituer une collection. Ce projet muséal est l'idée originale de l'association de quartier, Lilolila, située au 295, rue de Belleville, qui cultive un jardin partagé depuis 2004[41].
La Géode : La Géode est un bâtiment de type dôme géodésique, proche d'une sphère, situé dans le parc de la Villette, conçue par les architectes Adrien Fainsilber et Gérard Chamayou, et inauguré en 1985. C'est également une salle de cinéma et une société de distribution de film, adhérent au Syndicat des distributeurs indépendants, au 26 Avenue Corentin Cariou, 75019 Paris ;
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 19e arrondissement de Paris sont les suivantes :
En 2009, l'arrondissement était peuplé de 184 787 habitants sur 679 hectares, soit 27 214 habitants au kilomètre carré, en faisant le quatrième arrondissement parisien en population, derrière les 15e, 20e et 18e arrondissements. Cependant le 19e arrondissement croît plus vite que les autres. Il a ainsi gagné 1,1 % par an entre 1999 et 2007, soit en sept ans un gain de 8 % ou près de 14 000 habitants (un quart de la hausse de population de tout Paris) et enregistré la plus forte progression de population de la capitale. De 2007 à 2009, cette progression a toutefois accusé une légère baisse.
L'arrondissement comprend dix stations de tramway sur une ligne :
(Porte d'Aubervilliers, Rosa-Parks, Canal Saint-Denis, Porte de la Villette, Ella-Fitzgerald, Delphine-Seyrig, Porte de Pantin, Butte du Chapeau Rouge, Hôpital Robert-Debré et Porte des Lilas).
Le 19e arrondissement comprend également depuis le dimanche 13 décembre 2015 une gare RER :
Les traces les plus anciennes d’activité économique sont agricoles. Sur le territoire de Belleville, une donation de Charles II le Chauve à l’abbaye de Saint-Denis atteste, en 862, de l’existence d’un « mesnil » (une propriété), en un lieu nommé Savies. Au XIIe siècle, apparaît le hameau de Poitronville, entre la ferme des Savies et la butte de Beauregard[72]. Dans un espace alors entièrement rural, Belleville devait être une réunion de hameaux ou de fermes plus ou moins espacés. Du côté de la Villette, un habitat est attesté dans le troisième quart du XIIe siècle, mais ce n’était sans doute qu’une ferme isolée, en bordure de la route qui menait vers la Flandre[73]. L'agriculture domine jusqu'à la révolution industrielle. Les agriculteurs produisent des céréales (du blé, mais aussi de l’orge et de l’avoine), des légumes (pois, fèves, haricots…), des fruits (toutes sortes d’arbres fruitiers, des fraises, des groseilles…). Depuis le XIIIe siècle (peut-être depuis l’époque gallo-romaine), et jusqu’au XIXe siècle, ils cultivent la vigne[74].
Sans doute dès le début du XVIIIe siècle, de nombreuses maisons d’agriculteurs ou de vignerons s'ouvrent aux Parisiens, qui viennent consommer le vin sur place[75]. Sur le premier tiers du XIXe siècle, Belleville est un haut lieu des guinguettes, qui accueillent le dimanche les familles des faubourgs Saint-Martin et du Temple[76].
Des moulins à vent sont installés à Belleville dès le XVIe siècle[77] et subsisteront jusqu’au XIXe siècle (leurs noms sont identifiés sur le plan de Roussel de 1730).
Dès le XIIIe siècle, des carrières temporaires de pierre à plâtre sont exploitées à ciel ouvert[78]. Ces carrières vont peu à peu devenir permanentes, souterraines et miner le sous-sol. L’exploitation en est interdite en 1778 à la suite d’effondrements. Elle peut reprendre à partir de 1810 et l’extraction de la pierre à plâtre devient alors une des principales activités industrielles de Belleville, autour de la butte de Chaumont et de la butte de Beauregard[79]. À peu près épuisée, la carrière d’Amérique est fermée en 1875[80].
La création du canal de l'Ourcq, du canal Saint-Denis (1802-1826), du bassin de la Villette (1806-1809) et d’un nouveau port sur le bassin, a transformé tout le secteur en une vaste zone d’ateliers, d’usines et d’entrepôts[81]. Prédominent au XIXe siècle les entreprises de la chimie, de l’alimentation, de la métallurgie et de la mécanique, du bois, du bâtiment, de la construction de véhicules. En 1836, la chaudronnerie Egrot, rue Mathis, et la raffinerie de sucre Lebaudy, avenue de Flandre, sont les deux plus grosses entreprises industrielles de la Villette. En 1843, on recense sept établissements d’allumettes, huit d’épuration d’huiles, six de distillation, un d’ammoniac, un d’acide nitrique et d’eau de Javel, quatre de vernis, cinq savonneries, deux fonderies, une briqueterie, une verrerie, une papeterie, plus diverses usines de produits alimentaires (moutarde, café-chicorée, brasserie, vermicellerie, vinaigre)[82]. Dans le voisinage immédiat du bassin, l’industrie lourde se développe : outre la chaudronnerie Egrot, les huit fours à puddler et les sept forges de Lagoutte, rue des Ardennes, le constructeur de wagons Trottemant, rue de la Marne, la fabrique de tuyaux de fonte Chameroy, rue d’Allemagne (actuelle avenue Jean-Jaurès)[83].
Le facteur de piano Érard s’installe au 112, rue de Flandre (actuelle avenue de Flandre) en 1854.
La grande usine à gaz de la Villette est mise en service en 1856-1857[84].
Le rachat par la Ville de Paris, par un traité du 20 juin 1876, des canaux de Saint-Denis, de l’Ourcq, du bassin de la Villette, de l’ensemble des quais, écluses, immeubles et implantations est le prélude d'un vaste programme de modernisation du port et d'une augmentation sensible de la circulation fluviale[85]. Les matériaux de construction représentent depuis l’origine la majorité du fret (entre 60 % et 80 %) suivis par les combustibles (bois et charbons), les denrées alimentaires et, après 1918, les engrais[86]. Le tonnage, qui avait atteint son sommet en 1906, chute fortement lors de la Première Guerre mondiale, et le port entame un déclin long et régulier jusqu’à sa disparition dans les années 1970.
La décision de créer à la Villette un grand marché aux bestiaux, pour se substituer aux marchés de Sceaux et de Poissy, et de centraliser en un seul lieu les abattoirs de la capitale est prise juste avant l’extension de 1860[87]. Les abattoirs sont ouverts le et le marché aux bestiaux le 21 octobre. L'établissement est desservi par deux gares situées sur un embranchement de la ligne de Petite Ceinture : la gare de Paris-Bestiaux, au sud du canal de l'Ourcq, au niveau du marché aux bestiaux, et la gare de Paris-Abattoirs, au nord du canal, au niveau des abattoirs proprement dits[88]. Leur activité durera jusqu’en 1974.
Du côté de Belleville, au tournant du XXe siècle, les entreprises dépassent rarement une trentaine d’employés, dans des ateliers de menuiserie, de conserveries alimentaires, de pelleteries, chapelleries, bonneteries, passementeries… Sur le terrain de l’usine à gaz désaffectée de la rue Rébeval s’installe toutefois une fabrique de chaussures où sont employés près de sept cents ouvriers (Dressoir et Pémartin, qui figurent vers 1900 parmi les plus importants industriels de la chaussure en France)[89].
Toujours à Belleville, Léon Gaumont installe en 1895 des ateliers de fabrication de matériel optique et photographique (actuelle rue Carducci), qui sont à l’origine de la Cité Elgé (pour L.G.). Ces ateliers, qui occupent alors une douzaine de personnes sur 200 m2, vont se développer jusqu’à occuper 1 500 personnes en 1912. À la fabrication de matériels s’est ajoutée la production de films, pour laquelle est construit, en 1905, un studio que la publicité présentera comme « le plus grand du monde » (rue de la Villette, no 53). Louis Feuillade y réalisera de nombreux films, de 1907 jusqu’à la guerre, comme directeur artistique et metteur en scène. Les activités de la Cité Elgé vont évoluer durant la Première Guerre mondiale (fabrication de matériels de TSF, de projecteurs lumineux pour les tranchées, d’appareils photographiques pour les avions de reconnaissance…) et après, dans une tentative de rivaliser avec les fabrications américaines, de matériel cinématographique. Après la Seconde Guerre mondiale, les ateliers et les studios perdent leur activité[90]. Rachetés en 1951 par la RTF, ils sont à l’origine des studios des Buttes-Chaumont[91].
La disparition progressive des ateliers, usines et entrepôts entraîne une mutation des emplois de l'arrondissement vers les activités de services aux entreprises et le secteur public. En 2004, on recense 65 620 emplois salariés ; 31 % de ces emplois sont des emplois publics ou non marchands à caractère public. En 2004, les six plus gros employeurs de l’arrondissement sont la Caisse régionale d’assurance maladie, l’hôpital Robert-Debré, le siège du Club Méditerranée, la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la société d’études de marché Millward Brown, la Cité des sciences[92].
Jenny, film de Marcel Carné (1936) avec dialogue de Jacques Prévert où l’on reconnait la passerelle des Ardennes et le quai de l’Oise, à hauteur de l'actuelle Galerie de la Vache bleue et du passage des Voûtes, occupé en 1936 par l’Hôtel du Château Tremblant, et par Gaston un chaufournier[95].
Les Photographies de Willy Ronis du 19e arrondissement. (rue de la Villette, porte des Lilas, rue de Crimée, les abattoirs de la Villette, avenue Simon Bolivar)[108],[109],[110],[111]
Le Bassin de la Villette gelé, photographie de René Giton prise entre 1937 et 1942
Vue depuis l'intérieur d’un café des abattoirs de la Villette, photographie de René Giton, 1931.
Trois photos des Quais de la Marne, de l’Oise et Canal de l’Ourcq par Charles Lansiaux en septembre 1916[113].
La célèbre photo de Jean Jaurès juché sur un camion stationnée sur le terrain vague de l'actuelle Butte du Chapeau Rouge, le 25 mai 1913, lors de son discours pacifiste, entouré par plus de 125 000 personnes.
Aux abattoirs de la Villette, la Photographie d'Eli Lotar : utilisé dans Documents, 1929, no 6, p. 328 de Georges Bataille.
La Rotonde de la Villette, photographie de Paul Robert, 1892.
26 boulevard de la Villette, photographie de Daniel Boudinet, 1972
Bassin de la Villette en octobre 1951. Photographie de Marcel Bovis.
Rue de Crimée, vers 1910, peinture de Maurice Utrillo, huile sur toile de 73,2 × 100,3 cm[114].
Balade aux Buttes Chaumont du Douanier Rousseau peinture réalisée à l’époque où le peintre travaille à l'octroi de 1870 à 1893.
Réception à la barrière de la Villette, des troupes revenant de Pologne, après la campagne de 1806-1808. Esquisse pour la salle des budgets de l'Hôtel de Ville de Paris, peinture de Jean Baptiste Edouard Detaille, 1901, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais[115].
Quai de l’Oise, peinture des années 1940, par Alphonse Quizet.
La passerelle de la rue de Crimée, 1946, par Alphonse Quizet.
↑L’êveque de Paris, Maurice de Sully constate que le Chevalier Thibaut a fait don de ses champs, vignes et dîme du Rouvray aux religieux de saint Lazare.
Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Rectifications et additions, Ville de Paris et ancienne banlieue - Jean Lebeuf, Fernand Bournon · 1890
↑Regnault du Temple et Aalis sa femme donnent à saint Lazare l’usufruit d’un arpent de Vignes., ibid.
↑Abbé Jean Lebeuf et Fernand Bournon, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Rectifications et additions, Ville de Paris et ancienne banlieue., 9, quai Voltaire, Paris, H.Champion, , 618 p. (lire en ligne), p.549
↑Rue de Nantes, alors nommée rue saint Jacques., ibid.
↑Fernand Bournon ·, La Chapelle-Saint-Denis et la Villette, Paris, H.Champion, , 16 p. (lire en ligne), p. 13
↑Émile de Labédollière avec illustrations de Gustave Doré ·, Le nouveau Parisv-histoire de ses 20 arrondissements, 8, rue Cassette, Paris, Gustave Barba, , 440 p.
↑Jean Lebeu, Histoire de la ville et de tout le diocese de Paris - Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris. 2 · Volume 3, Quai de Gêvres au Paradis, Paris, Prault, , 432 p. (lire en ligne), p. 134
↑Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut, Magny, 1779, éd.Moutard, p. 67
↑Guy de Maupassant publia un Texte dans Le Figaro du 16 juillet 1887, sous le titre "De Paris à Heyst. » faisant le récit du voyage du Horla.
images : https://www.instagram.com/p/Ch_uld0slsv/?hl=fr
↑Exemple de dégâts occasionnés par un bombardement des Pariser Kanonen (canon à longue portée) sur un immeuble au 125 de la rue de Crimée au cours de l’année 1918 : https://www.instagram.com/p/CihLymwMKOC/?hl=fr
↑(fr + et + it) Liebmann Hersch, Pauvreté et mortalité selon les principales causes de décès, d’après les statistiques de la Ville de Paris (in Proceedings Vol.V), Rome, Institut polygraphique d’État., , 549 p. (lire en ligne)
↑ a et bÀ la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
↑Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, Éditions Hervas, 1999, p. 6.
↑Jacques Boussard, Nouvelle histoire de Paris. De la fin du siège de 885-886 à la mort de Philippe Auguste, Association pour une histoire de la ville de Paris, Hachette, 2e édition 1996, p. 271.
↑Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, op. cit., p. 12.
↑Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, op. cit., p. 14.
↑Francois Gasnault, « La guinguette a fermé ses volets », Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Action artistique de la Ville de Paris, 1996, p. 50.
↑Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, op. cit., p. 8.
↑Emmanuel Jacomin, Histoire de Belleville, Éditions Henri Veyrier, 1988, p. 105.
↑Emmanuel Jacomin, Histoire de Belleville, op. cit., p. 168.
↑Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, op. cit., p. 87.
↑Bernard Rouleau, Villages et faubourgs de l’ancien Paris, histoire d’un espace urbain, Éditions du Seuil, 1985, p. 99.
↑Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, Somogy, Éditions d’Arts, Paris, 2007, p. 47.
↑Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, op. cit., p. 48.
↑Alain Faure, « L’industrie à Paris : la Villette », Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Action Artistique de la Ville de Paris, 1996, p. 95.
↑Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, Somogy, Éditions d’Arts, Paris, 2007, p. 54-57.
↑Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, op. cit., p. 64.
↑Pierre Hadad, La Cité du sang 1867-1874, Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, op. cit., p. 114.
↑Élisabeth Philipp, « L’approvisionnement de Paris en viande et la logistique ferroviaire, le cas des abattoirs de La Villette, 1867-1974 », Revue d'histoire des chemins de fer, no 41, 2010, p. 113-141 [lire en ligne].
↑Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, op. cit., p. 59-62.
↑Rien ne subsiste aujourd’hui de la Cité Elgé, si ce n’est le bâtiment en brique de la rue du Plateau, au no 35, bâti en 1922 pour abriter les services de location de films.
↑Jean-Jacques Meusy, « Hollywood-sur-Buttes-Chaumont : la Cité Elgé », Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Action artistique de la Ville de Paris, 1996, p. 222-227.
↑Paris XXIe siècle, Atelier parisien d’urbanisme 2008, CD-ROM, 19e arrondissement, « Emploi et économie ».
↑Paris match numéros 3060 à 3069, 2008, p. 144 : « Ensuite, ce fut Le Péril jeune, film devenu culte pour toute une génération. Mais cela a pris un moment. Le film est passé à la télé. Puis les gens l'ont vu en cassette. Cela s'est fait progressivement. »
Alfred Fierro (dir.), Vie et Histoire du XIXe arrondissement : Villette, Pont de Flandre, Amérique, Combat..., Paris, Éditions Hervas, , 156 p. (ISBN2-903118-29-9 et 978-2-903-11829-7).
Magalie Genuite, Le 19e arrondissement. Itinéraires d'histoire et d'architecture, Paris, Action artistique de la ville de Paris, , 142 p. (ISBN978-2-913246-19-5, LCCN2001383023).
André Gravereau, Chère Villette : histoire d'un quartier de Paris, Paris, André Gravereau, (OCLC461627825).
Joelle Gleize, Alfred Herve-Gruyer et Patrick Muller, La Villette au XIXe siècle, Paris, Cacq Villette, , 110 p..
Jean-Marie Jenn, Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 262 p. (OCLC471552307).
Clément Lépidis, Emmanuel Jacomin, Odette Camp (dessins), Serge Carré (dessins) et Guy Gallard (dessins) (photogr. Claude Barreau), Belleville, Paris, Éditions Henri Veyrier, , 350 p. (ISBN2-85199-679-7 et 978-2-851-99679-4, OCLC49592016).
Valentin Gendrot, Flic : Un journaliste a infiltré la police (description du quotidien du commissariat de police du 19e arrondissement), Paris, Goutte d'or, , 293 p. (ISBN979-10-96906-20-8)
Auguste Rouquet, La Villette (vie d’un quartier de Paris), éd. du Cygne, (OCLC458761723) — décorée de soixante-deux xylogravures originales.
Patrick Bezzolato, Mémoire des rues - Paris 19e arrondissement (1900-1940), Parigramme, 2015.