Toul
Toul | |||||
Cathédrale Saint-Étienne de Toul | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | de Toul (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Toulois | ||||
Maire Mandat |
Alde Harmand 2014-2020 |
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Code postal | 54200 | ||||
Code commune | 54528 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Toulois | ||||
Population municipale |
15 966 hab. (2014) | ||||
Densité | 522 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
23 180 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 40′ 30″ nord, 5° 53′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 400 m |
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Superficie | 30,59 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | de Toul-Nord (chef-lieu) de Toul-Sud (chef-lieu) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-toul.fr | ||||
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Toul est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Lorraine. Ses habitants sont appelés les Toulois.
Géographie
Toul est située sur la rive gauche de la Moselle, à un coude de celle-ci (à cet endroit la Moselle quitte brutalement sa direction nord-sud pour obliquer vers l'est), à l’ouest de Nancy, dans une cuvette formée à l’ouest par les côtes de Meuse, également appelées côtes de Toul, dénomination géographique attribuée aux fameux vins gris de Toul ; et à l’est par les côtes de Moselle. La cité fortifiée est traversée d'ouest en est et de façon souterraine par l'Ingressin, c'est également cette petite rivière de la vallée sèche de la Moselle qui alimente les fossés des remparts.
La ville se trouve au pied de deux buttes : la côte Barine (369 mètres)[1] qui fait partie des pelouses du Toulois, site classé Natura 2000[2] et le mont Saint-Michel (387 mètres)Erreur de référence : La balise ouvrante <ref>
est mal formée ou a un mauvais nom. où est situé le Fort du Saint-Michel, ouvrage du Système Séré de Rivières.
Toponymie
Le nom de Toul est interprété comme venant d'une racine prélatine signifiant éminence, mont : en l'occurrence, le mont Saint-Michel[3]. Il apparaît sous l'Empire romain sous la forme Tullium Leucorum. On trouve le toponyme simple sous la forme grecque Toullon dans la Géographie de Ptolémée, et sous la forme latine Tullio sur la carte de Peutinger, copie tardive de rouleau indiquant voies marchandes et principales contrées de l'Empire à l'intention des voyageurs des années 350. Puis Tulla au IXe siècle.
Histoire
Toul et les abords de la Moselle recèlent de sites d’habitats préhistoriques anciens. Tullum est une cité romaine fondée au Ier siècle sur la rive gauche de la Moselle à proximité d'une grande île : ambitieuse, elle englobe dans sa première palissade d'emblée onze hectares. Si le remplissage intra muros a été réalisé dans les premières décennies de son existence, elle est une des plus grandes cités de la Gaule romaine. Elle contrôle le transbordement de la Meuse à la Moselle, rivières navigables. Sa plaine est fertile. Malgré les éphémères reconquêtes de Julien, la cité doit être fortifiée par Valentinien. Ses côtes calcaires au soleil se couvrent de vignes au IVe siècle.
Tullum Leucorum
Les historiens ont expliqué sa fondation par l'obtention d'un droit de cité du peuple gaulois des Leuques. Ceux-ci avaient pour voisins les Médiomatriques, les Lingons et les Séquanes. Ils ne sont cités qu’une seule fois dans la Guerre des Gaules : avec les Séquanes et les Lingons, ils fournirent du blé à Jules César lorsque l’armée romaine s’arrêta à Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d’affronter les Germains d’Arioviste (58 av. J.-C.). (César, De Bello Gallico, I, 40).
Les archéologues pensent que leur dernière capitale était l'oppidum de Boviolles. Mais que sont devenus les Leuques plus d'un siècle et demi après la conquête romaine de César ? Après avoir contribué à fonder Nasium, il est possible qu'ils aient contribué à l'édification de Toul administrée initialement par des Romains.
Apollogranum, création plus méridionale des légions romaines et de leurs troupes auxiliaires à la fin du Ier siècle, apparaît mieux placée aux carrefours des voies de terre. À vocation militaire, elle devient une place commerciale et religieuse rivale. Mais elle décline pendant les terribles guerres du IVe siècle et au Ve siècle.
Pendant ces temps troublés s'est installé le christianisme primitif. Tullum partage avec Grand au IVe siècle le siège d’un évêché itinérant. Saint Mansuy devient le premier évêque à demeure. À l’arrivée des premiers Francs, après 456, la cité commandant à un vaste diocèse dans la province ecclésiastique de Trêves est gouvernée par son évêque et une bande de barbari, c'est-à-dire une troupe de soldats. À la suite de la bataille de Tolbiac, le roi Clovis se serait arrêté à Toul et aurait appris les rudiments du christianisme auprès d'un prêtre, futur saint Waast. Plus sûrement, le roi mérovingien aurait entériné la création d'un vaste comté dans cette marche de l'est, appelée à se nommer royaume d'Austrasie au VIIe siècle. Toul est également la patrie d'adoption de saint Loup.
Une bataille décisive et fratricide entre les rejetons de Childéric II se livre aux abords de Tullum en 612. Les guerriers de Thierry II roi de Bourgondie, bénéficiant de la complicité des leudes austrasiens, écrasent les troupes fidèles de son frère Thibert, roi d'Austrasie. Un atelier monétaire et la délégation de fonctions régaliennes caractérisent la Tullo civitas mérovingienne puis carolingienne.
La cité médiévale de Toul
Malgré les aléas du pouvoir temporel épiscopal au VIIIe siècle et les ravages des Normands fin 889 et des Hongrois en 917, la cité et une partie du diocèse sont ensuite gouvernées par les comtes et les évêques au IXe siècle, puis par les évêques Gauzelin et Gérard au Xe siècle. Gauzelin a obtenu en 928 d'Henri Ier l'Oiseleur des pouvoirs étendus sur le comté de Toul, il contrôle la fonction comtale occupé par un vidame. Mais ce dernier s'émancipe, usurpe le pouvoir et devient comte. Intégré au royaume de Germanie sous Othon Ier, le plus vaste diocèse de Lotharingie supérieure subit l'influence champenoise, bourguignonne et germanique. L'évêque Gérard commence la construction de l'église cathédrale dédiée à saint Étienne en 965.
Le diocèse de Toul devient un foyer actif de la réforme bénédictine. Dans sa suburbium, respectivement en un faubourg au sud-ouest et un autre au nord-ouest, deux abbayes, Saint Èvre la plus ancienne et saint Mansuy fondé en 965 sur la crypte du premier évêque, ont été installées.
Brunon de Dagsbourg-Egisheim s'illustre en évêque défenseur de sa cité de Toul et de l'Empire face aux prétentions champenoises. Ce cousin lorrain de l'empereur accède à la première fonction pontifical à Rome, sous le nom papal de Léon IX. Après sa mort, il est canonisé à Toul. Les Augustins fondent en son honneur à Toul une abbaye saint Léon IX vers 1091. L'abbaye bénédictine saint Gengoult est fondé en 1105, à partir d'une ancienne collégiale homonyme, par l'évêque Pibon.
Toul n'a connu qu'une croissance modeste pendant les XIIe siècle et XIIIe siècle, à peine un triplement de sa surface. Sa population urbaine est estimée à 7000 habitants vers 1250.
Frédéric Ier Barberousse accorde (confirme) aux évêques de Toul le droit de frappe monétaire à leur effigie, à Toul et au château de Liverdun qu'ils possèdent. Les bourgeois de Toul entrent en révolte pour obtenir des droits, mais ils ne parviennent en 1192 qu'à provoquer l'intervention militaire, restauratrice de l'ordre ancien, de l'Empereur Henri VI, protecteur des droits du chapitre cathédral.
La lignée des comtes de Toul, à laquelle se rattachent notamment Mathieu de Lorraine (mort en 1199) et, tardivement, Jean de lorraine, fils du duc Ferry III, s'est émancipée du pouvoir épiscopal. Elle perd en 1261 sa fonction régalienne supprimée par l'évêque de Toul. L'évêque orchestre le jeu politique et accorde une commune en 1271. Les bourgeois obtiennent de larges privilèges en 1304 et 1331. Néanmoins le pouvoir des élites économiques est miné au XIVe siècle par la crise économique, causée par la mévente du vin de la région concurrencé par les vins de Bourgogne.
Les trente années d'épidémies pesteuses qui suivent 1349 entérinent une chute drastique et générale de population, de l'ordre du tiers à long terme. Elle n'est comblée qu'à l'époque de la Renaissance, vers 1520.
Ville libre du Saint-Empire romain germanique après la bulle impériale de 1367 par le souverain Charles IV, la Tull germanique n'en finit pas de vider ses querelles intestines entre pouvoirs rivaux depuis 1287, faute de pouvoir souverain efficace. L'évêque, le représentant impérial, les chanoines, les abbés et chapitres des monastères saint Mansuy et saint Epvre sous contrôle respectif de la maison de Bar et de Lorraine, la commune bourgeoise, les regroupements bourgeois, les corporations, la population laborieuse parfois en colère s'opposent ensemble et à tour de rôle. Ces sourdes rivalités ne cessent qu'au XVIe siècle.
Un exemple de ses démêlés politiques apparaît au XIIIe siècle sous l'épiscopat de Gilles de Sorcy. Une lutte de l'évêque autoritaire contre la bourgeoisie s'emballe à propos des impôts du mois des versaines (avril). Une révolte populaire imprévue éclate, chassant l'évêque et sa suite, comme les meneurs bourgeois effrayés. Piteusement réfugié à Nancy, le pontife Gilles de Sorcy est obligé de reprendre son comté de Toul, les armes à la main avec le duc de Bar et le duc de Lorraine, Ferry III. Un accord est conclu au terme de sa reprise en main : les bourgeois doivent par tête s'acquitter des 16 livres monnaie de Toul. Mais l'évêque s'engage à payer son avènement à la milice et aux pauvres, soit quatre mesures de vin, 800 livres de pain, un bœuf entier bouilli avec panais. La succession épiscopale de Gilles de Sorcy est néanmoins troublée. Le pape consulté prend l'initiative de nommer un moine franciscain, Conrad Probut.
En 1300, les bourgeois toulois, soucieux d'indépendance, concluent un accord avec Philippe le Bel, suzerain de Champagne. Ce roi de France donne sa protection contre un service militaire de deux jours par an et des redevances annuelles. Fiers de leur appartenance à une ville d'Empire en 1367, les bourgeois toulois laissent tomber en quenouille ce pacte royal. En 1445, l'influence française revient inopinément. Charles VII réclame pour son trésor les arriérés de l'accord de protection, soit 2000 livres de rente annuelle. Les bourgeois piqués dans leur honneur refusent. Le protecteur se mue en agresseur, les troupes royales brûlent les faubourgs de Toul. La diplomatie reprend ses droits, et, après une tergiversation de deux années, une compensation accorde les partis : Toul et ses élites acceptent à nouveau l'influence française.
La ville dont les chantiers de la cathédrale saint Étienne s'achèvent en 1496 sous la direction de Jacquemont ou Jacquemin de Commercy, architecte et auteur du magnifique portail gothique de l'église réalisé de 1447 à 1496, reste néanmoins une place marchande et religieuse incontournable de la Lorraine méridionale. Lorsqu'un duc de Lorraine ou son épouse veulent acquérir bijoux, pièces d’orfèvrerie, meubles luxueux ou autres vêtements de prestige, ils doivent quitter leur modeste résidence de Nancy pour gagner la cité proche de Toul, à défaut d'une Metz déjà lointaine.
Le 18 novembre 1461, en rendant hommage à Dagobert ainsi qu'à Charlemagne, Louis XI confirma sa protection royale pour l'église de Toul par ses lettres patentes[4].
Les temps modernes
En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contre Charles Quint, recherchent le soutien du roi de France. À Lochau, près de Torgau, est signé un accord qui prévoit la participation financière et militaire de la France à leur action. À Chambord, le , est signé un traité qui prévoit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratégiques, en qualité de vicaire du Saint-Empire romain germanique, les villes de Metz, Toul et Verdun, « et autres villes de l’Empire ne parlant pas allemand ». Le « Voyage d’Allemagne » est conduit par le roi Henri II, « défenseur des libertés germaniques », soutenu par François de Guise et le cardinal Charles de Lorraine.
Toul est occupée par l'armée française le 13 avril 1552. La ville, dont les édiles étaient rassurés par la branche cadette de Lorraine, les princes de Guise, au service du roi de France, n'offre qu'une résistance symbolique. Devant le fait accompli, elle remet ses clefs au connétable de Montmorency. Selon l'historiographie française, l'entrée solennelle du roi Henri II avait été « festive ». En fait, le roi de France s'était rendu en armes dans la cité touloise, où il avait été reçu seulement par l'évêque Toussaint d'Hocédy. Le maître échevin avait en effet déjà quitté sa cité, en signe de protestation, pour Pont-Saint-Vincent, non loin de la cité ducale[5].
Pour laver cet affront, Henri II passe alors à Nancy, où il destitue la duchesse-régente et emmène en otage le petit duc Charles III, âgé de 9 ans, à la cour de France. Le roi de France soumet ensuite Metz, le 18 avril 1552, et enfin Verdun en juin 1552, dans des conditions similaires. L’occupation française commence de facto à Toul et dans les Trois-Évêchés[5]. Charles Quint s’efforce de reprendre les Trois-Évêchés. Mais le siège de Metz, catastrophique pour les armées impériales, sonne le glas des espoirs impériaux. C’est le début d’un lent processus, qui conduira au rattachement juridique de Toul à la France en 1648, entériné par le traité de Westphalie.
Le grand perdant de la chevauchée d'Austrasie est le duché de Lorraine, dont l'État bien formé se trouve privé d'une possibilité d'expansion naturelle. Les ducs de Lorraine s'efforcent alors de tenir en sous-main les politiques temporelles épiscopales. Ils placent leurs hommes aux postes clefs, leurs parents ou des amis complaisants accèdent à l'épiscopat ou aux abbatiats déterminants. Fort d'arrangements politiques très favorables dus à la faiblesse royale en cette fin de XVIe siècle, les ducs de Lorraine parviennent à tenir les évêchés. Ils accaparent ou abusent des temporels de Metz, de Toul, de Verdun respectivement jusqu'en 1607, 1637 et 1661.
Pendant les guerres de religion, Henri de Guise fait occuper Toul par la Ligue. Charles III capture les villes de Toul et Verdun, mais il doit les rendre en 1594. La cité ne redevient royale qu'après l'abjuration du roi navarrais, Henri IV. À la paix de Folembray en 1595, Henri IV, conciliant, nomme François de Vaudémont, le troisième fils de Charles III, gouverneur de Toul et de Verdun.
En 1602, Henri IV affermit sa ligne politique. Il transforme les villes protégés et contrôle avec attention les évêchés. Les évêques sont soumis au serment de fidélité, ils ne peuvent plus solliciter l'investiture impériale pour entrer en possession de leur temporel. Ils ne peuvent laisser leurs sujets porter leurs appels au tribunal impérial de Spire. L'obligation s'applique bientôt aux bourgeois des villes. L'idée d'un parlement à Metz germe en 1609, mais la régence de Marie de Médicis instaure une pause, voire un retrait de 1610 à 1624, dans les mutations juridiques et administratives royales.
À cette époque, les évêques de Toul, malgré la perte de leurs pouvoirs temporels, portent encore l'épée et la crosse : ils demeurent en titre et en fonction des princes du Saint-Empire. Le Saint-Empire envoie ses convocations et ses mandats aux diètes jusqu'en 1612.
Louis XIII et son ministre Richelieu reprennent avec vigueur leur contrôle régalien. De 1631 à 1632, les temporels épiscopaux sont occupés. Le parlement de Metz, créé en 1633, traite désormais les appels de la justice des évêques, mais aussi des tribunaux citains ou bourgeois. Le sceau de la ville de Toul, symbole d'autonomie, est supprimé en 1633.
L'administration française s'installe dans la foulée. Le 16 août 1634, Louis XIII crée par ordonnance le bailliage de Toul. La gabelle est instaurée pour payer les gages des magistrats.
Par lettres patentes du 10 mai 1636, le parlement français de Lorraine, qui avait pour siège Metz, est transféré à Toul pour cause de mésentente avec le gouverneur de la place. L'entrée solennelle à Toul se fait le 16 avril 1637 ; le parlement exilé y séjourne 22 années au terme desquelles l'interminable querelle avec le gouverneur, qui a produit son exil, s'éteint. Ensuite à l'instar de l'intendance de Lorraine, le parlement réside à Metz. Toul conserve son présidial.
Depuis 1633, la guerre de Trente Ans dévaste les terroirs lorrains. Pillages réguliers de la soldatesque de passage en campagne, misères et calamités paysannes, affaiblissent indirectement l'économie touloise, car la ville est mieux protégée. Mais la dépopulation, conséquence d'épidémies ravageuses, et le cortège de la pauvreté et de la misère sévissent partout.
Cette portion de territoire lorrain, appelée désormais les Trois-Évêchés, est annexée officiellement à la France, en vertu des articles 72 et 73 du traité de Munster rédigé en octobre 1648. Il comprend en particulier la ville de Toul. C'est, dans les faits, la fin des principautés d'Empire et du statut médiéval de ville d'Empire.
Louis XIV préserve toutefois les antiques franchises de la ville. Mais par les indults de 1664 et 1668, le roi nomme et institue officiellement les évêques lorrains. Les vexations religieuses envers les populations de confession réformée touchent faiblement Toul au contraire des marges méridionales et orientales de son diocèse, et surtout de Metz. Dès 1670, les avantages fiscaux pour relancer l'économie bénéficie à Toul et à l'ensemble des Trois-Évêchés. L'essor rapide de ce territoire français contraste avec la stagnation du duché de Lorraine et des terres d'Empire.
En 1679, une gestion cartésienne du territoire français oblige à un rassemblement des vassaux, cités à comparaître, à faire hommage à la couronne et à rentrer dans le giron de l'état. La chambre de réunion au parlement accomplit en quelques années un accroissement démesuré du territoire des Trois-Évêchés. Les possessions du duché de Lorraine et les terres d'Empire sont réduites à leurs plus simples expressions. La fiscalité française caractérisée par la vénalité des offices est introduite.
Les anciennes défenses vétustes de Toul ont été détruites. Lors de cet arasement, médailles et monnaies romaines sont mises au jour à profusion. Dom Calmet alors témoin rapporte que celles de peu de valeur en bronze servaient aux jeux d'enfants. Les autres pièces de valeur faisaient l'objet de trafic incessant, il était facile d'en trouver en vente dans les étalages populaires de souvenirs.
À Toul et en Lorraine française, de nouvelles forteresses sont construites. Mais la paix de Ryswick discutée entre 1697 et 1698 arrête les réunions territoriales. La chambre de réunion du parlement doit céder et même revenir à un statu quo ante. Autour de 1700, les états de Léopold, duc de Lorraine revenu, laissent se développer par une politique d'incitation fiscale et d'immigration audacieuse une reconstruction économique fulgurante. Plus que jamais, les Trois-Évêchés gardent les frontières de l'est de la France. Toul est à nouveau fortifiée par Vauban en 1700. Seule la porte de Metz est conservée dans son état d'origine.
Le Duché de Lorraine acquis par le roi de France après la mise en vente et l'abdication du jeune duc François II est intégré à la France à la mort de Stanislas en 1766. Une réorganisation du vaste diocèse de Toul s'ensuit : l’évêché de Toul est transféré à Nancy en 1777 afin de créer l’évêché de Nancy-Toul, en l'amputant du diocèse de Saint-Dié nouvellement formé.
En 1790, Toul devient chef-lieu de district dans le département de la Meurthe.
Toul chef-lieu de cantons et d'arrondissement
Toul qui s'enorgueillit d'un beau pont de pierre est en 1800 une sous-préfecture du département de la Meurthe à 24 kilomètres de la préfecture Nancy. L'ancien palais épiscopal devient hôtel de ville. La cité est assiégée par les Prussiens en 1815.
Toul prend un premier essor avec l'arrivée du chemin de fer en 1852, sur la ligne de l'Est de Paris à Strasbourg.
Assiégée, elle doit capituler au bout d’un mois devant les troupes prussiennes lors de l’invasion de 1870. Les anciennes fortifications sont intégrées après la guerre franco-prussienne de 1870-1871 dans le système de défense de la France face à l’Est, aussi connu sous le nom de système Séré de Rivières, depuis la moitié du XIXe siècle. Elle est ainsi fortifiée en 1874 par une ceinture de places fortes. Ainsi douze ouvrages apparaissent sur les hauteurs de Saint-Michel, Bruley, Lucey (Bois-Quart), Domgermain, Tillet, Villey-le-Sec. Frouard en aval reçoit même des fortifications spécifiques afin de couper l'accès à la vallée de la Moselle et contrôler au plus prêt par des dispositifs d'arrêt le réseau ferroviaire principal.
Après le siège, Toul ne compte en 1872 que 6 930 habitants. Le retour des prisonniers et des réfugiés repeuple la vieille cité qui n'est spécialisée que dans le commerce de vins et d'eaux-de-vie, la faïence et la broderie. Elle possède de beaux édifices et un quartier de cavalerie. Place de guerre de troisième classe, elle possède un tribunal de première instance, un collège communal, une belle bibliothèque, une société d'agriculture.
La population compte à peine 12 000 habitants à la fin du premier conflit mondial en 1919. Les activités de broderie, chapellerie, de faïences et de culture du houblon sont les plus citées. Les cantons nord et sud de Toul comptent avec leurs 19 communes, respectivement 18 300 et 14 300 habitants.
La ville est à nouveau assiégée en 1940 et oppose une résistance acharnée à l’avance des troupes allemandes durant cinq jours. Ses monuments subissent des dégâts très importants (40 % de la ville est détruite pendant la Seconde Guerre mondiale). La restauration de ses monuments est lente en raison de coûts trop élevés pour être supportés par la seule ville elle-même. Cependant, depuis 1999, des efforts significatifs ont été entrepris avec l’aide de l’État et des collectivités régionales et départementales pour accélérer ce programme de restauration.
Politique et administration
Toul est chef-lieu de deux cantons :
- le canton de Toul-Nord est formé d’une partie de Toul et des communes d’Aingeray, Boucq, Bouvron, Bruley, Dommartin-lès-Toul, Écrouves, Fontenoy-sur-Moselle, Foug, Gondreville, Lagney, Laneuveville-derrière-Foug, Lay-Saint-Remy, Lucey, Ménil-la-Tour, Pagney-derrière-Barine, Sanzey, Sexey-les-Bois et Trondes (27 385 habitants) ;
- le canton de Toul-Sud est formé d’une partie de Toul et des communes de Bicqueley, Blénod-lès-Toul, Bulligny, Charmes-la-Côte, Chaudeney-sur-Moselle, Choloy-Ménillot, Crézilles, Domgermain, Gye, Mont-le-Vignoble, Moutrot, Ochey, Pierre-la-Treiche, Sexey-aux-Forges et Villey-le-Sec (14 482 habitants).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 15 966 habitants, en augmentation de 0,17 % par rapport à 2009 (Meurthe-et-Moselle : 0,15 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Vers 1496, la population de Toul compte environ 6 000 habitants[9].
Enseignement
La ville de Toul compte quatre collèges, dont trois publics et un privé : Amiral de Rigny, Valcourt, Croix-de-Metz et Jean-Baptiste Vatelot[10].
De plus, elle compte trois lycées, deux publics, dont un général et un professionnel, et un privé, à la fois général et professionnel : Louis Majorelle, Nicolas-Joseph Cugnot et Jean-Baptiste Vatelot[11].
Économie
Longtemps marquée par la présence de l’armée, la ville a été touchée au début des années 1990 par plusieurs restructurations militaires, qui ont provoqué la perte de plusieurs milliers d’emplois. Son tissu industriel, assez dense (ZI de la Croix-de-Metz), est aujourd'hui durement menacé (fermeture de l’usine Kléber - groupe Michelin en 2009, premier employeur du Toulois). L’activité tertiaire y reste sous-représentée, et aucune formation supérieure n’y est dispensée (à l’exception d’un BTS transport).
Les environs de Toul constituent un terroir viticole ancien, les Côtes-de-toul, AOC depuis 1998, où l’on produit notamment le Gris de Toul.
La centrale photovoltaïque de Toul-Rosières, mise en service en novembre 2012, est la plus importante de France.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Remparts gallo-romains (vestiges) construits au IIIe siècle et situés Passage B, près de la place des Trois-Évêchés avec enceinte.
- Hospice Saint-Charles situé rue 18, 20 du Docteur-Denis.
- Ancien Bailliage situé 1 rue des Lombards avec porte.
- Commanderie des Templiers de Libdeau. Unique vestige de l'architecture templière en Lorraine. Commanderie fondée avant 1190. Portail de la chapelle déposé au musée lorrain de Nancy.
- Ancien hôpital des Bourgeois et ancien hôtel de Pimodan situé 6, 6bis, 8 rue du Général-Gengoult anciennement 6, 8 rue Saint-Gengoult construit aux XVe siècle ; XVIe siècle ; XVIIe siècle ; XVIIIe siècle. Fondation médiévale de l'ancien hôpital des Bourgeois, devenu hôtel particulier. Architecture échelonnée du Moyen Âge au XVIIIe siècle. Ancien hôtel de Pimodan (dépendance de l'hôpital) aménagé de la fin du XVe au XVIIIe siècle.
- Ancienne Maison de l'Apothicaire de style Renaissance située 8 place de la Croix-de-Fue : escalier ; élévation ; toiture ; balustrade construite au XVIe siècle.
- Ancienne Maison dite des Chevaliers de Malte située 30 rue du Général-Gengoult : élévation ; toiture, construite au XVIIe siècle.
- L'Hôtel de ville, ancien palais épiscopal érigé au XVIIIe siècle sous Scipion-Jérôme Bégon (1723-1753) et Claude Drouas de Boussey (1754-1773), évêques de Toul.
- Le Musée d’Art et d’Histoire, dans l’ancienne Maison-Dieu dont la fondation remonterait au Xe siècle sous l’épiscopat de saint Gérard. La salle du fonds lapidaire est aménagée dans l’ancienne Chapelle des Malades, de style gothique et construite au XIIIe siècle.
- Fontaine Louis-Curel, entre la rue Gambetta et la rue Thiers. Par ailleurs, il existe aussi une fontaine Louis-Curel à Saint-Germain-sur-Meuse.
- Les Fortifications de Toul, construites par Vauban, quelque peu modifiées, mais toujours en eau, encerclant le centre-ville dans un écrin de verdure et d’eau.
- En 1874, la Place de Toul devient l’une des principales places du système Raymond Adolphe Séré de Rivières.
- De 1887 à 1914, l’adaptation militaire du système Decauville va être réalisée par le commandant Péchot à la batterie de Bouvron près de Toul[12].
- La ville de Toul, malgré les dommages causés lors de la Seconde Guerre mondiale, montre une riche variété architecturale du Moyen Âge à nos jours.
Édifices religieux
- La Cathédrale Saint-Étienne de style gothique flamboyant (façade) et rayonnant, construite du XIIIe au XVe siècle, jouxtée par le deuxième plus grand cloître gothique de France et deux chapelles Renaissance.
- La Collégiale Saint-Gengoult de style gothique avec un cloître de transition gothique flamboyant-Renaissance.
- L'ancien Couvent Saint-Léon construit au XVIIIe siècle : bâtiment conventuel ; réfectoire ; cuisine. Il s'agit à présent du Collège Rigny.
- L'ancien Couvent des Cordeliers construit au XVe siècle ; XVIIe siècle situé rue du Ménin ; rue du Pont-des-Cordeliers : chapelle ; portail ; élévation ; toiture.
- La Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col XVe siècle : statues XIVe siècle et XVIe siècle provenant des portails de la cathédrale.
- L'ancienne Abbaye Saint-Èvre.
- La Chapelle Notre-Dame sur le Mont Saint-Michel.
- Le Temple protestant.
- La Synagogue située au 15 rue de la Halle construite en 1812, réaménagée sous le Second Empire, dans le style mauresque (inaugurée en 1862). Ancienne école hébraïque édifiée en 1869, classée aux Monuments Historiques. Le cimetière israélite actuel est situé Rue de Briffoux, le long de la voie ferrée, en face du cimetière chrétien situé de l’autre côté.
- La chapelle templière de Libdeau, construite dans le deuxième tiers du XIIe siècle et située à la sortie de Toul, au bord de la route départementale 611 en direction de Dieulouard.
Légende de la côte Barine
Jadis, le mont Saint-Michel s'appelait le mont Bar ; il était le repaire du diable, qui y présidait des sabbats. Le saint évêque Gérard décida d'exorciser le mont en le dédiant à l'archange saint Michel, d'où son nom actuel. Dans la nuit précédant la cérémonie, le diable vint avec une gigantesque hotte fabriquée par ses démons pour transporter le mont ailleurs. Mais le lever du jour le surprit alors qu'il n'avait pas terminé sa tâche : il se précipita alors vers l'ouest avec sa hotte, mais il trébucha et le contenu de la hotte se déversa, formant ainsi une nouvelle colline, appelée côte Barine.
La légende explique à la fois le nom du mont Saint-Michel et celui de la côte Barine (diminutif de Bar) et le fait que celle-ci est plus petite que son voisin ainsi que sa situation à l'ouest de ce dernier.
Personnalités liées à la commune
- Euchaire, martyr, évêque itinérant martyrisé en 362 à Pompey selon la légende ;
- Mansuy, premier évêque de Toul;
- Vaast d'Arras, prêtre ayant catéchisé Clovis avant son baptême (puis évêque d'Arras)
- Èvre, évêque de Toul de 500 à 507;
- Loup de Troyes, né à Toul plus connu sous le nom de Saint Loup, évêque de Troyes;
- Frothaire, évêque de Toul fondateur de l'abbaye Saint Èvre;
- Gauzelin, évêque de Toul de 922 à 962;
- Gérard, évêque de Toul de 963 à 994;
- Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg (Eguisheim, Alsace, ou Dabo, Lorraine – Rome, ), Évêque de Toul couronné pape le sous le nom de Léon IX;
- Pierre d'Ailly, cardinal (1351-1420), fut chanoine de Toul et y résida en 1414 ;
- Nicolas Signac (vers 1585-1645), compositeur ;
- Jean Raulin (1443-1514), prédicateur français ;
- Jean-Baptiste Nôtre, organiste de la cathédrale de Toul, compositeur (1732-1807) ;
- Pierre Choderlos de Laclos passa deux ans de sa vie à Toul en garnison ;
- Jean Colombier, né à Toul le 3 décembre 1736, mort à Paris le 4 août 1789, médecin militaire français, chirurgien et hygiéniste ;
- Charles François de Bicquilley (1738 - Toul † 1814), militaire, philosophe et mathématicien des XVIIIe et XIXe siècles ;
- Jean-Baptiste Gouvion (1747-1792), général de la Révolution et député à l'Assemblée législative ;
- Nicolas François de Neufchâteau (1750-1828), ministre de l'intérieur, directeur sous le Directoire et sénateur (Premier Empire) au nouveau collège épiscopal Saint-Claude[13] ;
- Grégoire Jagot (Nantua 1750 - Toul, 1838) : homme politique, député à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale.
- Louis-Jean-Baptiste Gouvion (1752-1823), général des armées de la République et de l'Empire ;
- Laurent de Gouvion-Saint-Cyr (1764-1830), maréchal de Napoléon (1812), ministre de la guerre sous la Restauration ;
- Louis Thomas Gengoult général français dit le baron Louis né à Toul le , ancien ministre des finances mort en 1837 ;
- Henri de Rigny (1782-1835), amiral et homme politique français, né à Toul ;
- Pierre Marie de Bicquilley (1771 - Toul † 1809 - Bataille de Villafranca del Bierzo), général de brigade français du XIXe siècle, fils de Charles François de Bicquilley;
- François Louis Dedon-Duclos (1762-1830), général des armées de la République et de l'Empire(nom gravé sous l'Arc de Triomphe).
- Antoine Claude, dit « Monsieur Claude » ; naissance à Toul (Meurthe), du chef de la Sûreté sous le Second Empire ;
- Louis Majorelle, ébéniste décorateur, né à Toul en 1859 ;
- Pierre Bach (1906-1971), peintre paysagiste, né à Toul, s'installe en 1930 à la marine d'Erbalunga à Brando (Haute-Corse) ;
- Marcel Bigeard (1916-2010), général, né et mort à Toul (une Fondation " Général Bigeard" a été créée à Toul en 2011) ;
- Mickaël Causse, neuroscientifique né à Toul ;
- Arsène Lejeune, architecte ;
- Nicole Feidt, précédemment députée, maire de la ville jusqu'au 25/05/2013 ;
- René Jacquot, boxeur, champion du monde, né à Toul ;
- Nadine Morano, ancienne députée, secrétaire d'état et ministre ;
- Philippe Morenvillier, député de Toul depuis mars 2008 ;
- Sébastien Loeb, multiple champion du monde de rallye automobile, marié à Toul le à Séverine Mény, résidente et fille d’un important concessionnaire automobile de la région.
- Pascal Vigneron, chef d'orchestre, organiste, trompettiste, directeur artistique du Festival Bach de Toul.
- Dominique Potier, député socialiste de la Cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle, élu le 17 juin 2012.
- Michel Neyret, ex-policier assigné à résidence à Toul depuis 2012.
- Hassan Hajdi, guitariste du groupe Ange.
- Nathalie Foreau, culturiste française.
Familles
Héraldique
La ville porte de gueules au tau d’or.
Les anciennes armes selon l'armorial D'Hozier : De gueules à la lettre T d'argent (alias d'or) le bas terminé en fleuron.
Sa devise historique : ville « pieuse, antique, fidèle » (pia prisca fidelis[15]).
Au Moyen Âge, la ville portait les armes des villes d'Empire relevant directement de l'autorité impériale, avec son blason actuel en écusson. Il pouvait se blasonner ainsi : 'd’or à l’aigle de sable à une seule tête, au vol éployé chargée en cœur d’un écusson de gueules au T d’or[16].
Vie militaire
Unités tenant actuellement garnison à Toul :
- 516e régiment du train
Unités ayant tenu garnison à Toul :
- Régiment de Toul 1765
- 7e Régiment d'Artillerie 1791
- État-Major du 21e corps d’armée, 1914
- État-Major de la 13e division d’infanterie, 1914
- État-Major de la 43e Division d’Infanterie, 1914
- État-Major de la 2e division d’infanterie nord-africaine, 1939
- 146e régiment d’Infanterie, 1900-1914
- 153e régiment d’Infanterie, 1906-1914
- 156e régiment d’Infanterie, 1887-1914 et 1919-1930
- 160e régiment d’Infanterie, 1906-1914
- 168e régiment d’infanterie, 1914
- 22e Régiment de Tirailleurs Algériens, 1939
- 39e Régiment d’Artillerie, 1906
- 6e Régiment d’Artillerie à Pied, 1906
- 403e Régiment d’Artillerie Anti-Aérien, 1939
- 68e Régiment d’Artillerie Divisionnaire est formé en 1939 et dissous à l’armistice
- 10e Régiment du Génie
- 15e Régiment de Sapeurs de Chemin de Fer, 1939
- 15e Régiment du Génie de l’Air 1951-1998
- 48e Bataillon de Sapeurs Télégraphistes - 18e Régiment du Génie
- 20e Bataillon du Génie
- 30e Bataillon du Génie, 1906
- United States Army Air Service, 1918
Voir aussi
Bibliographie
- Publications et revue trimestrielle Études Touloises, éditées depuis 1949 par le C.E.L.T. ou Cercle d'Études Locales du Toulois. Ce cercle est présidé par son fondateur, le docteur vétérinaire Michel Hachet.
- Collections du Musée Municipal de Toul (25 rue Gouvion Saint-Cyr 54200 Toul), fruit du partenariat muséologique avec le C.E.L.T.
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- Gérard Moitrieux, avec la collaboration de Jean-Noël Castorio, Le Nouvel Espérandieu, tome III, Recueil Général des sculptures sur pierre de la Gaule, Toul et la cité des Leuques, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2011. G. Hamm
Articles connexes
- Liste des évêques de Toul
- Bataille de Toul
- Hugues de Toul (chroniqueur médiéval)
- Voie romaine Reims-Metz
- Côtes-de-toul (AOC)
- Centrale photovoltaïque de Toul-Rosières
- Trou des Celtes, grotte refuge utilisée par les Leuques au voisinage de Toul
- Aire urbaine de Toul
- Liste des nécropoles militaires en Lorraine
Liens externes
- Site de la mairie
- Site du comité pour l’étude et la restauration de la chapelle templière de Libdeau
- Site du Festival Bach de Toul
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Toul site France, le trésor des régions, consulté le 1er septembre 2013.
- La côte Barine site du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, consulté le 1er septembre 2013.
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 978-2914554435).
- http://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA189 Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le 18 novembre 1461
- Guy Cabourdin: Les temps modernes, de la Renaissance à la guerre de Trente ans, Encyclopédie illustrée de la Lorraine, Histoire de la Lorraine, Presses universitaires de Nancy, Nancy, 1991 (pp. 67-73).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Nouveau Voyage de France, vol. 2 de Jean-Aimar Piganiol de La Force, page 99
- http://lescolleges.fr/toul-54200/
- http://leslycees.fr/toul-54200/
- Alain Meigner, le chemin de fer militaire à voie de 60, vie et œuvre du colonel Péchot.
- Le collège Saint Claude, dont les bâtiments existent encore, avait été fondé en 1769 par l'évêque Claude Drouas, mais, contrairement au collège Saint Léon, il eut une brève existence.
- Source
- « Histoire et anecdotes des rues et places de Toul », Cercle généalogique de Liverdun et du Toulois (consulté le )
- Emblèmes de France - Toul
- Association le Pélican, Toul en Lorraine, Regensburg, Schnell + Steiner, 2011, p. 4
- Blason de Toul sur le site municipal