Lay-Saint-Remy
Lay-Saint-Remy | |||||
La mairie | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises | ||||
Maire Mandat |
Alain Bellinaso 2020-2026 |
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Code postal | 54570 | ||||
Code commune | 54306 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Layens, Layennes [1] | ||||
Population municipale |
338 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 89 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 40′ 52″ nord, 5° 45′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 246 m Max. 335 m |
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Superficie | 3,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Toul | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Lay-Saint-Remy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. L'église a pour patron saint Remy.
La commune s'est appelée successivement « Layum retro Fagum », Laye-derrière-Foug, Lay-Saint-Remy-en-Haye, avant de devenir Lay-Saint-Remy.
Géographie[modifier | modifier le code]
Lay-Saint-Remy est un petit village situé au fond du Val de l'Asne, l'ancien lit de la Moselle, aujourd'hui une zone marécageuse, où coule toujours un petit ruisseau qui longe le canal de la Marne au Rhin jusqu'à Pagny-sur-Meuse, où il se jette dans la Meuse.
On trouve entre Lay-Saint-Remy et Foug, deux tunnels parallèles, l'un pour la voie de chemin de fer et l'autre pour le canal, qui tous deux coupent à travers l'un des méandres de l'ancien lit de la Moselle, évitant ainsi un long détour par la ferme de Savonnières.
Le village, situé au fond d'une vallée, est traversé par une grande voie de communication (aujourd'hui la Route Nationale 4), qui nécessitait le franchissement d'une dénivellation de plusieurs dizaines de mètres. Cet obstacle était un endroit où s'embusquaient des voleurs de grand chemin pour détrousser les voyageurs.
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Carte de la commune.
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Entrée de Lay-Saint-Remy.
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Canal de la Marne au Rhin avec le port de Lay-Saint-Remy.
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Vue du village depuis le talus du canal.
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Lay-Saint-Remy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (6,9 %), cultures permanentes (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones humides intérieures (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Lay, qui apparaît en 1300, est synonyme de laie, route forestière créée notamment en vue de la vente d'un bois. Le nom du saint patron n'est ajouté officiellement qu'en 1862[15].
Histoire[modifier | modifier le code]
- Présence gallo-romaine.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 338 habitants[Note 4], en diminution de 6,37 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Remy 19e.
- Près de l'église coule une fontaine nommée « fontaine Saint-Léger », dont les eaux avaient une renommée spéciale. Lorsqu'une personne était gravement malade, on faisait toucher aux reliques du patron de l'église un linge à l'usage du malade, et on jetait ensuite ce linge dans le bassin de la fontaine. Selon qu'il surnageait ou coulait au fond, cela augurait d'une guérison ou de la mort.
- Monument aux morts.
- Plaque commémorative Souviens-toi du .
- L'ancienne poste aux chevaux de Lay-Saint-Remy.
- Canal de la Marne au Rhin : passage dans un tunnel d'environ 870 m[22].
- Le marais de Lay-Saint-Remy.
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Église Saint-Remy.
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Monument aux morts
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Plaque "Souviens-toi".
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Poste aux chevaux.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Blason | D'or au pal de gueules, à une colombe d'argent fondant et tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Lien externe[modifier | modifier le code]
- « Lay-Saint-Remy », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Lay-Saint-Remy sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lay-Saint-Remy et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Procès-verbaux de la chambre des députés, Partie 5 sur Google Books page 424