Saint-Max

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Saint-Max
Saint-Max
La Meurthe à Saint-Max.
Blason de Saint-Max
Héraldique
Saint-Max
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Métropole Métropole du Grand Nancy
Arrondissement Nancy
Maire
Mandat
Éric Pensalfini
2020-2026
Code postal 54130
Code commune 54482
Démographie
Gentilé Maxois[1]
Population
municipale
10 073 hab. (2021 en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015)
Densité 5 445 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 06″ nord, 6° 12′ 26″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 342 m
Superficie 1,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Max
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Max
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Saint-Max
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Saint-Max
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Saint-Max
Liens
Site web www.saint-max.fr

Saint-Max [sɛ̃ maks] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Max est située au nord-est de la France, dans la proche banlieue est de Nancy, au niveau du 48e parallèle nord, sur la rive droite de la Meurthe. Sa superficie est de 185 hectares. Administrativement, Saint-Max est le chef-lieu du canton éponyme, et fait partie de la deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle, comprenant Vandœuvre-lès-Nancy et Saint-Max. Depuis 1996, elle fait partie de la communauté urbaine du Grand Nancy aux côtés de dix-neuf autres communes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Max est limitrophe de cinq communes, toutes situées en Meurthe-et-Moselle et réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville est adossée aux coteaux méridionaux du plateau de Sainte-Geneviève et du plateau de Malzéville, qui culmine à 384 mètres d'altitude, le point la plus haut de la commune se situant à 342 mètres. Le point le plus bas est situé au niveau du ruisseau du Grémillon, à 193 mètres d'altitude.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Saint-Max est limitrophe sur sa frontière ouest de la Meurthe qui la sépare de Nancy et possède différents ruisseaux sur son territoire communal, aujourd'hui entièrement canalisés et souterrains. Le risque d’inondation existe, en cas de ruissellement trop important. Du 21 au , un orage de type système convectif de méso-échelle a provoqué des pluies diluviennes (103 mm en 3 heures à la station Nancy-Essey) qui ont submergé plusieurs rues et entrainé plusieurs millions d'euros de dégâts[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 790 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records NANCY-ESSEY (54) - alt : 212m, lat : 48°41'16"N, lon : 6°13'17"E
Records établis sur la période du 01-09-1927 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,1 4,5 8,7 12,2 14,2 13,9 10,2 7,1 3,4 1 6,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,5 6,9 10,2 14,2 17,9 20 19,6 15,6 11,3 6,4 3,5 11
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,1 11,6 15,8 19,8 23,5 25,8 25,4 20,9 15,5 9,4 6 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
13.01.1968
−24,8
21.02.1956
−15,9
04.03.1965
−6,8
02.04.1958
−4,2
03.05.1960
1,6
05.06.1953
2
01.07.1962
2,8
26.08.1966
−1,3
24.09.1948
−7,9
27.10.1950
−12,7
23.11.1998
−21,3
30.12.1939
−24,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
05.01.1999
20,8
27.02.19
26
31.03.21
29,3
18.04.1949
33
28.05.17
37,2
26.06.19
40,1
24.07.19
39,3
08.08.03
34,4
15.09.20
27,6
13.10.23
22,7
02.11.20
18,5
16.12.1989
40,1
2019
Ensoleillement (h) 524 801 1 396 1 812 2 056 2 235 2 348 2 194 1 719 1 046 521 432 17 083
Précipitations (mm) 64,4 54,8 54,1 44,3 67,9 56 63 67,2 61,1 66,5 68,9 78,1 746,3
Source : « Fiche 54526001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
−0,2
64,4
 
 
 
7,1
0
54,8
 
 
 
11,6
2,1
54,1
 
 
 
15,8
4,5
44,3
 
 
 
19,8
8,7
67,9
 
 
 
23,5
12,2
56
 
 
 
25,8
14,2
63
 
 
 
25,4
13,9
67,2
 
 
 
20,9
10,2
61,1
 
 
 
15,5
7,1
66,5
 
 
 
9,4
3,4
68,9
 
 
 
6
1
78,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Max est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[13] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (97,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (95,8 %), forêts (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mentions anciennes[modifier | modifier le code]

Après 1263, on trouve la mention de ce petit village dans de nombreux textes mais avec des appellations variant dans le temps :

  • au XIIIe siècle, Saint-Mard ;
  • au XVe siècle, Saint-Marc ;
  • au XVIe siècle, Sainct-May, Sainct-Marc, Sainct-Mach et Saint-Maix ;
  • au XVIIIe siècle, Saint-Mâ puis enfin Saint-Max, le nom actuel apparaissant pour la première fois en 1772 ;
  • au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Max-la-Montagne[19].

Nom dialectal et prononciation[modifier | modifier le code]

En lorrain : Saint-Mâ[20] ou plus précisément Saint-Maâr avec la voyelle lorraine [â], longue et fortement accentuée[21]. et Mâr sont des variantes régionales de Médard. En 2020 on entend encore, mais cela devient rare, des anciens Lorrains prononcer le nom de la commune avec une sorte de [r] final expiré et amuï. Dans son Dictionnaire historique des rues de Nancy, Emile Badel dénonce la corruption verbale des toponymes lorrains contenant une lettre [x][22]. Il explique que celle-ci s'est peu à peu substituée à la lettre grecque [χ] (chi) utilisée au Moyen Âge pour représenter un phonème proche du [ch] allemand ou de la jota espagnole, très fréquent en lorrain-roman que les philologues notent le plus souvent [hh]. On le retrouve aussi en breton orthographié [c'h]. Aujourd'hui encore, [χ] est la lettre de l'alphabet phonétique pour représenter le son qui a disparu de ces toponymes lorrains.

Blason populaire[modifier | modifier le code]

Les habitants étaient[Quand ?] surnommés : les loups d'Saint-Maâ.

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Max semblerait remonter aux premiers temps de la conquête de la Gaule par les Romains : le Chemin stratégique s'appelait autrefois « Chemin des Romains ». Il traverse « La Gueule le Loup » et jusqu'au plateau de Malzéville. Il menait probablement à un camp entouré de fossés et de talus puisque des vestiges (murs) ont été retrouvés au-dessus de la Trinité, ainsi que les médailles, fibules et tombeaux.

Au Moyen Âge, Saint-Max, Essey et Dommartemont sont groupés en une seigneurie, le village d'Essey étant le plus important des trois.

Pendant plusieurs siècles, Saint-Max aura l’aspect d’un petit village dont les habitations sont groupées pour la plupart autour de l’église Saint-Médard, quelques maisons se situant un peu à l’écart, au pont d’Essey.

Toutefois, au XVIe siècle, Saint-Max a la renommée de fournir un excellent vin gris fort apprécié à la cour de Lorraine.

En 1866, la localité compte 430 habitants (on en recense aujourd’hui 10 000 dans la cité qui s’est urbanisée tout en prenant soin de son patrimoine).

En 1871, la signature du traité de Francfort va tracer certaines lignes de la destinée de la localité.

En effet, ce traité privant la France d’une partie des départements de la Moselle et de la Meurthe provoque un afflux de population vers la Lorraine restée française et notamment sur Nancy dont le considérable essor démographique rejaillit sur les villages proches qui deviennent alors des communes de banlieue.

Un autre facteur va concourir au développement économique et démographique de la cité maxoise : l’implantation d’industries à proximité (Nordon, Fruhinsholz, Daum …) dans les bas quartiers de Nancy, le long de la voie ferrée et du canal.

La rue Joseph-Huet.

De 430 habitants en 1866, la population de Saint-Max est passée à près de 3 000 âmes en 1911. Autour de la nouvelle avenue Carnot et de la nouvelle église Saint-Livier dont la mise en chantier avait commencé en 1883 se crée un quartier qui deviendra l’actuel centre-ville.

Cet essor se poursuit malgré la Première Guerre mondiale et durant l’entre-deux-guerres.

De nouvelles rues et de nouveaux quartiers sont bâtis à la faveur des premières mesures prises par les gouvernements de l’époque, encourageant la construction de maisons d’habitation.

La population atteindra 12 489 habitants en 1968.

Ce sera le maximum, car le territoire de la commune est réduit et il est presque entièrement construit.

Dans la soirée du , un orage de type MCS diluvien touche la partie nord-est de l'agglomération nancéienne, dont la ville de Saint-Max qui sera très durement touchée. Certaines rues sont envahies par un torrent d'eau boueuse de plus d'un mètre cinquante, plusieurs millions d'euros de dégâts sont à déplorer[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville en 2018.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1983 Marius Choltus
(1902-1983)
SE
(ex-SFIO)
Ingénieur commercial
mars 1983 6 juin 2006
(décès)
Gérard Léonard RPR puis UMP Professeur de droit constitutionnel
Député de la 2e circonscription de Meurthe-et-Moselle (1986-2006)
juin 2006 mars 2008 Gérard Stoerkel UMP  
mars 2008 En cours
(au 10 juin 2020)
Éric Pensalfini [24]
Réélu pour le mandat 2020-2026
UMP-LR Enseignant
Conseiller départemental (depuis 2015)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelage avec la ville d'Amchit Liban.[réf. nécessaire]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 10 073 habitants[Note 5], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200195217252218289329375385
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3923806419081 4271 7971 7271 9042 058
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 3942 9203 4273 9124 4234 9965 3806 6008 521
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
12 48912 46311 65611 07510 93910 2599 7079 87210 073
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sport, loisirs et culture[modifier | modifier le code]

  • Bibliothèque-médiathèque municipale ;
  • Centre sportif Henri-Cochet ;
  • Cinéma royal Saint-Max ;
  • Espace Victor-Hugo ;
  • Stade Mainvaux ;
  • Foyer culturel Gérard-Léonard.

Religion[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La place Gérard-Barrois, adjoint au maire de 1983 à 1989, où l'on peut retrouver l'arrêt de la ligne T1 portant le même nom.

Saint-Max est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :

  • Tram 1 : Essey Mouzimpré - Vandœuvre CHU Brabois
  • Ligne 13 : Dommartemont - Maxéville St-Jacques
  • Ligne 22 : Essey Porte Verte - St Max Gérard Barrois
  • Ligne 32 : Essey La Fallée - Maxéville Jean Lamour
  • Ligne 54 (scolaire) : Dommartemont Collège R. Nicklès - Malzéville Collège Verlaine
  • Ligne 58 (scolaire) : Dommartemont Collège R. Nicklès - Tomblaine Groupe Scolaire

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château centre culturel est une grande demeure de style Napoléon III dont la construction fut achevée en 1874. On peut y admirer, entre autres, un bel escalier en pierre avec une rampe en fer forgé et une cheminée en bois sculpté. En 1955, le château devient la propriété de la ville et y accueille successivement le CREPS, un collège d'enseignement général, un centre de rééducation physique scolaire ; en 1976, la bibliothèque municipale s'y installe puis en 1990, l'école de musique.

Le château a entièrement été rénové en 2013. Les étages 1, 2 et 3 sont occupés par la bibliothèque-médiathèque et des salles associatives. Au rez-de-jardin, côté du parc du château donnant sur la Meurthe, se situe une salle de réception, avec un accès sur une grande terrasse. Au rez-de-chaussée, accessible depuis l'avenue Carnot, se trouve l'entrée principale permettant d'accéder directement au hall d'exposition et aux salons d'honneur. Le château centre culturel a également bénéficié d'un traitement acoustique dans son ensemble.

  • Le sentier arboré du bois de Libremont inauguré en 2019[27] avec un totem illustrant la légende de la «Gueule de Loup»[28].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Livier XIXe siècle néo-gothique : chapiteaux sculptés ; orgue 28 jeux Blési 1883 - restauré Koenig 1995
  • Église Saint-Médard : tour romane, chapiteaux XIIe siècle.
  • Église Saint-Michel, moderne. À moitié sur le territoire de Malzéville.
  • Chapelle de la « Gueule du Loup » oratoire à la limite Saint-Max et Malzéville juste sous le plateau[29].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Max Blason
Écartelé aux 1er et 4e de Lorraine ; aux 2e et 3e de gueules à trois cailloux d'argent ; sur le tout, d'azur au pont de trois arches d'argent posé sur une rivière de sinople.
Détails
Le blason lorrain indique que Saint Max dépendait des ducs de Lorraine. Les trois cailloux sur fond de gueules constituent le blason du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne de Toul, dont Saint Max dépendait également. Le pont sur la Meurthe faisait communiquer Nancy, la capitale, avec tout l'est du duché de Lorraine.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Saint-Max ; Histoire d’un village sans histoire, Michel Barbier, Saint-Max : Ville de Saint-Max, 1983.- 497 p. : Ill. ; 27 cm.
  • Saint-Max, Michelle Breton-Gerber et Claude Seyer, Joué-lès-Tours : A. Sutton, 1998.- 127 p. : Ill. ; 24 cm.- (Mémoire en images).
  • Trois aspects géographiques de Saint-Max (Meurthe-et-Moselle) en 1906, d’après le recensement quinquénal : Emploi, habitat, démographie : Mémoire de diplôme d’Études Approfondies (D.E.A), Claude-Marc Gauthier, Nancy : Université de Nancy II, 1995.- 72 p. : Ill. ; 30 cm.
  • La Gueule du loup, p. 26-27 ; ill. in : Revue Lorraine Populaire. - Nancy (93, Grand’rue Ville-Vieille 54000 Nancy) : J.-M. Cuny. - 30 cm. (no 85 du 01/12/1988).
  • Histoire de Saint-Max, tome 1, Les Temps anciens /Danièle Verdenal, Nancy : Imprimerie Apache Colors, 2011.- 227 p. : Ill. en coul. ; 27 cm.
  • Histoire de Saint-Max, tome 2, Les Temps modernes/Danièle Verdenal, Nancy : Imprimerie Apache Colors, 2011.- 205 p. : Ill. en coul. ; 27 cm.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Site officiel
  • « Saint-Max », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 54 - Meurthe-et-Moselle - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Pascale Braun, « Inondations - La communauté urbaine du Grand Nancy à l'heure de comptes », La Gazette, vol. 22, no 2128,‎ , p. 12 (ISSN 0769-3508).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Max et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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