Pagney-derrière-Barine

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Pagney-derrière-Barine
Pagney-derrière-Barine
Mairie - école communale.
Blason de Pagney-derrière-Barine
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Terres Touloises
Maire
Mandat
Jean-François Matte
2020-2026
Code postal 54200
Code commune 54414
Démographie
Gentilé Paternacutiens, Paternacurtiennes [1]
Population
municipale
652 hab. (2021 en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 38″ nord, 5° 50′ 39″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 377 m
Superficie 6,13 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toul
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Pagney-derrière-Barine
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Pagney-derrière-Barine

Pagney-derrière-Barine est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Ses habitants s'appellent les Paternacuciens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village de Pagney-derrière-Barine se trouve à 4 kilomètres de Toul, sous-préfecture, et à 30 kilomètres de Nancy, préfecture du département.

Les villages proches de Pagney-derrière-Barine sont : Écrouves à 1,2 km au sud ; Bruley à 1,6 km au nord.

Le territoire communal est arrosé par le Longeau[2] (sur 2,826 km) et le ruisseau du Val des Nonnes[3] (sur 0,754 km) et comporte 44 % de forêts pour 47 % de zones agricoles[4].

Pagney-derrière-Barine fait partie du vignoble des côtes-de-toul.

Communes limitrophes de Pagney-derrrière-Foug
Bruley
Pagney-derrrière-Foug Toul
Écrouves

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pagney-derrière-Barine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (16,5 %), terres arables (14,9 %), cultures permanentes (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est formé de l'anthroponyme latin Paternius et du suffixe gallo-romain -acum, formation typique de l'Antiquité tardive et de l'époque mérovingienne. Il apparaît sous la forme Paterniaco en 885. La référence à la Barine s'ajoute en 1323 sous la forme Pagney-en-Barine[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire du village est liée à celle du bourg de Bruley.

Henri Lepage précise[19] :

«Village dont il est déjà question en 1168 (D. T.). Dans la vallée, au nord-ouest et à deux kilomètres du village,ruines d'une ancienne abbaye de religieuses de l'ordre des Prémontrés, fondée vers le milieu du XIIe siècle. Le monastère était dédié à saint Martin et s'appela d'abord Saint-Martin Fontaines mais il fut supprimé peu de temps après sa fondation. l'endroit est connu dans le pays sous le nom de Val-de-Nonnes. »

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Daniel Cerutti    
mars 2014 En cours
(au 24 mai 2020)
Jean-François Matte[20],[21]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Professeur, profession scientifique

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 652 habitants[Note 4], en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
652530704672726699669627609
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
504518454493453461458480449
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
501450364389405402381410400
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
409405439539563566567617628
2021 - - - - - - - -
652--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

E. Grosse parle de ce village en ces termes vers 1836[26] :

« 613 hect.cadast., dont 172 en forêts, 113 en terr. lab., 61 en prés et 191 en vignes, dont les produits sont assez recherchés »

Indiquant par la même la tradition agricole et viticole du bourg.

Secteur primaire ou Agriculture[modifier | modifier le code]

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Pagney-derrière-Barine était majoritairement orientée[Note 5] sur la production de fruits et sur d'autres cultures permanentes[Note 6] (auparavant élevage de bovins) sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 22 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 224 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 3 (7 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 1 unité de travail[Note 8]. (8 auparavant)

Commerce[modifier | modifier le code]

Aussi connu par certains pour son fameux pub-rock : "Paulette", aussi dit "Chez Paulette". Ce petit pub a accueilli en son sein beaucoup de grands noms du rock international comme Canned Heat, Jean-Louis Aubert[28], Sinclair ou encore Les têtes raides, ainsi que de grands noms du heavy metal tel que Sepultura, Paul Di'Anno Premier chanteur du groupe Iron Maiden, Mass Hysteria, Cannibal Corpse, Dying Fetus, Alestorm, Crowbar, Soulfly...

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église.
  • Église-grange XIXe siècle. Église dédiée à saint Brice.
  • Monument aux morts
  • Monument en mémoire de l'abbé Joseph Thouvenin, curé de Pagney de 1902 à 1922.
  • Rares vestiges d'une abbaye prémontrée féminine du XIIe siècle, qui devint par la suite un ermitage de la congrégation de Saint-Antoine qui dépendait de l'abbaye de Rangéval. (Lieu-dit Val des Nonnes).
  • La Maison Suzanne Kricq (1900-1944), nommée en honneur de Suzanne Kricq, résistante, fusillée le . Elle aurait sauvée plus de 2 500 personnes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pol Caput, poète, prix Saintour en 1979 pour son œuvre : L’Académie française et la pureté de la langue française.
  • Suzanne Kricq, résistante.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pagney-derrière-Barine Blason
D'argent au lion de gueules issant d'une montagne à cinq coupeaux de sinople.
Détails
Pagney signifie "l'héritage paternel" symbolisé ici par un lion. La Barine est la montagne de Pagney. Ce sont donc des armes parlantes, le lion derrière la montagne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nancy, livret-guide officiel édité par le syndicat d'initiative (1re édition)[29]
  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  6. Vignes, vergers, petits fruits • les pépinières ligneuses ornementales, fruitières, viticoles ou forestières ….
  7. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  8. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

Cité par Pierre Maurice Masson dans son livre Lettres de guerre, page 163, comme son lieu d'affectation, jusqu'au premier .

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Ruisseau le longeau [A5830300] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. « Ruisseau du val des nonnes [A5720430] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Pagney-derrière-Barine et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
  19. « Gallica - », sur visualiseur.bnf.fr (consulté le ) : « Type :PERIODIQUE Auteur : Société d'archéologie lorraine Titre(s) : Mémoires de la Société d'archéologie lorraine Publication : A. Lepage (Nancy) ».
  20. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. E. Grosse (abbé), Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe contenant une introduction historique sur le pays avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, Creusat, (OCLC 611479374, lire en ligne), p. 321.
  27. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
  28. L'Est magazine du 8 novembre 2009
  29. Nancy, livret-guide officiel édité par le syndicat d'initiative (1re édition), , 81 p. (lire en ligne).