Jean-Yves Le Drian

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Jean-Yves Le Drian
Illustration.
Jean-Yves Le Drian en novembre 2014.
Fonctions
Ministre de la Défense
22e ministre de la Défense de la Ve République
En fonction depuis le
(11 ans, 11 mois et 10 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Jean-Marc Ayrault I et II
Manuel Valls I et II
Prédécesseur Gérard Longuet
Président du Conseil régional de Bretagne

(8 ans, 2 mois et 27 jours)
Élection 2 avril 2004
Réélection 26 mars 2010
Prédécesseur Josselin de Rohan
Successeur Pierrick Massiot
Maire de Lorient

(16 ans, 8 mois et 29 jours)
Réélection 13 mars 1983
19 mars 1989
18 juin 1995
Prédécesseur Jean Lagarde
Successeur Norbert Métairie
Secrétaire d'État à la Mer

(10 mois et 17 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Édith Cresson
Prédécesseur Jacques Mellick
Successeur Charles Josselin
Député de la 5e circonscription du Morbihan

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Yves Allainmat
Successeur (proportionnelle)

(2 ans, 9 mois et 9 jours)
Réélection 12 juin 1988
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur (proportionnelle)
Successeur Pierre Victoria

(10 ans et 7 jours)
Réélection 1er juin 1997
19 juin 2002
Législature XIe et XIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Michel Godard
Successeur Françoise Olivier-Coupeau
Député du Morbihan (proportionnelle)

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Réélection 16 mars 1986
Législature VIIIe (Cinquième République)
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Lorient (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Conjoint Maria Vadillo[1]
Diplômé de Université Rennes 2
Profession Universitaire en histoire
Religion Catholique

Jean-Yves Le Drian, né le à Lorient (Morbihan), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il a notamment été maire de Lorient de 1981 à 1998 et président du conseil régional de Bretagne de 2004 à 2012. En septembre 2010, il est devenu président de la Conférence des régions périphériques maritimes d'Europe. Ayant déjà été, sous François Mitterrand entre 1991 et 1992, secrétaire d'État à la Mer dans le gouvernement d'Édith Cresson, il est nommé le 16 mai 2012 ministre de la Défense dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et conserve son poste dans le gouvernement Valls I[2].

Jeunesse

Famille et formation

Jean-Yves Le Drian est issu d'une famille catholique ouvrière de la région de Lorient. Un de ses grand-pères exerce le métier de docker[3]. Son père Jean, vendeur de pièces détachées d'automobiles[4], n'est pas très loin des milieux communistes de la ville. Sa mère Louisette est, elle, couturière en usine, et milite par ailleurs à l'action catholique ouvrière, ce qui lui vaut d'être invitée au concile de Vatican II[5]. Ils se rencontrent alors qu'ils militent à la jeunesse ouvrière chrétienne[6] et continuent leurs engagements dans des mouvements syndicaux et familiaux, notamment la Confédération syndicale des familles dont Jean est un temps président national[6].

Né à Lorient le , Jean-Yves Le Drian grandit à Lanester[n 1] où, vu ses bons résultats scolaires, un de ses instituteurs lui conseille de poursuivre ses études. Il intègre alors le lycée Saint-Louis de Lorient, où il est un des rares fils d’ouvriers[4]. À table, les discussions familiales tournent alors souvent autour des thèmes de l'action syndicale, de l'Église, et de la lutte des classes[5].

Après son baccalauréat, il passe un an en hypokhâgne au lycée de Cornouaille à Quimper[4], puis s'inscrit à l'université de Rennes où il commence des études d'histoire en 1966. Il passe par ailleurs les deux étés 1966 et 1967 en Algérie, pour donner des cours de rattrapage à des élèves de petite Kabylie, puis de la banlieue d'Alger[7]. Il prépare ensuite le concours de l'agrégation, tout en enseignant dans le même temps au lycée Notre-Dame-du-Vœu de Hennebont, dans la région de Lorient. Après avoir réussi ce concours, il est nommé maître-assistant à l'université Rennes 2, en 1971[3]. C'est lors de ses années d'étudiant qu'il fait la rencontre du futur maire de Quimper Bernard Poignant, qui prépare lui aussi l'agrégation[8], ou du futur directeur d'Antenne 2, Jean-Michel Gaillard, lui aussi maître-assistant en Histoire[9]. Il accomplit son service militaire au 512e régiment du train de Saint-Lô[5].

Premiers engagements politiques

Alors lycéen à Lorient, il commence à militer au sein de la jeunesse étudiante chrétienne, dont il devient premier secrétaire dans le Morbihan alors qu'il n'est qu'en terminale. Lors du congrès national de Dijon, il fait la rencontre d'Henri Nallet, leader national de la JEC et futur ministre socialiste[6]. Tout en restant militant et leader local de cette structure lors de ses années étudiantes, il rejoint l'union nationale des étudiants de France en 1967 dont il devient un des responsable rennais, et participe activement à mai 68 à Rennes comme cadre de l'UNEF et de la JEC[3].

Il entre en politique au début des années 1970[10] en étant un temps tenté d'adhérer à l'Union démocratique bretonne[11]. Mais, en , après avoir écouté un discours de François Mitterrand à Rennes en compagnie de son collègue Jean-Michel Gaillard, il décide d'adhérer au Parti socialiste et milite depuis au sein de la section de Lorient[12]. Il prend la direction de celle-ci dès 1975, et désigne dans chacun des trois cantons de la ville[n 2] un responsable chargé d'occuper le terrain pour rendre le parti plus visible auprès des lorientais[13]. Il obtient un premier mandat de conseiller municipal à l'occasion des élections municipales de 1977 en se faisant élire sur la liste du maire socialiste de Lorient Jean Lagarde, dont il devient adjoint chargé de l'action économique[12].

Carrière politique

Maire de Lorient

Il est élu maire de la ville le 4 juillet 1981, à la suite de la démission de ce dernier qui s’était engagé à se retirer à 70 ans[12]. Il occupe cette fonction pendant 17 ans jusqu'en 1998, date de sa démission pour cause de cumul de mandats après son élection au conseil régional de Bretagne. Il est alors remplacé par Norbert Métairie, son ancien adjoint, mais reste membre du conseil municipal. Il est réélu sur la liste de Norbert Métairie lors des élections municipales de 2001. Il démissionne cependant de ce mandat municipal au lendemain des élections régionales de 2004 pour se consacrer pleinement à son nouveau mandat de président de Région.

Député du Morbihan

Contacté par le député PS de Lorient Yves Allainmat, il rencontre celui-ci au Palais Bourbon au début de l'année 1977. Ne souhaitant pas se représenter, Allainmat propose à Le Drian de poser sa candidature pour les élection législative de 1978, lui prenant la place de suppléant. Ils doivent cependant faire face au maire PS de Lorient Jean Lagarde, qui lui souhaite que l'ancien résistant et maire de Quéven Pierre Quinio représentent les socialistes pour cette élection. Le duo peut compter sur le soutien de Pierre Mauroy, un des leaders du PS au niveau national, ainsi que sur le père de Le Drian, premier adjoint au maire de Lanester, alors que la ville est un secteur clef pour pouvoir remporter la circonscription. L'investiture est largement remportée, et Le Drian se voit opposer pour cette élection au candidat RPR Jean-Claude Croizer. Pouvant compter sur des visites du vulcanologue Haroun Tazieff, du chanteur ­André Dassary, ou de Pierre Mauroy pendant sa campagne. L'élection est remportée avec 52 % des voix, grâce au report des votes communistes, et il fait à l'âge de 30 ans son entrée à l'Assemblée nationale le [13].

Il parvient à conserver son siège pendant 13 ans, jusqu'à son entrée au gouvernement d'Édith Cresson le comme secrétaire d'État à la mer, auprès du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de l'espace, Paul Quilès. Sa carrière ministérielle est cependant de courte durée puisqu'il ne retrouve pas son poste après la nomination à l'Hôtel Matignon de Pierre Bérégovoy le . Son successeur est un autre élu breton, le costarmoricain Charles Josselin.

En octobre 1980, il prend la défense de militants bretons du Front de Libération de la Bretagne lors d'un procès devant la Cour de sûreté de l'État. Les indépendantistes avaient été accusés d'avoir perpétré l'attentat du 6 mars 1979 contre l'immeuble des renseignements généraux de Saint-Brieuc. Jean-Yves le Drian fut alors entendu lors du procès, où il dénonça le retard économique de la Bretagne et compara la France à l'Espagne franquiste[14].

Lors des élections législatives de 1993, il cède à la « vague bleue » et ne parvient pas à récupérer son mandat de député, cédé à son suppléant Pierre Victoria pendant deux ans. Il est battu le par le candidat UDF Michel Godard.

Il récupère finalement son siège de député à l'occasion des élections législatives de 1997. Il bat alors nettement la candidate RPR Catherine Giquel en obtenant 56,79 % des voix au second tour. Il est réélu député le pour un sixième mandat en battant de justesse le candidat UDF Fabrice Loher avec 50,39 % des voix au second tour. Au cours de la XIIe législature (2002-2007), il fait partie du groupe socialiste et est membre de la commission de la défense et du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[15]. Il décide de ne pas se représenter pour les législatives de 2007 et soutient la candidature de sa chargée de mission à la région, Françoise Olivier-Coupeau.

Président du conseil régional de Bretagne

Grâce à sa position de porte-parole du Bureau régional d'études et d'informations socialistes, un groupe informel au sein du PS, Le Drian parvient à affirmer sa place de leader au sein des socialistes bretons. Ceci lui permet de s'imposer comme tête de liste lors des élections régionales françaises de 1998, face à d'autres cadres du parti comme Charles Josselin, Louis Le Pensec, ou Marylise Lebranchu. Le parti ne parvient cependant pas à remporter cette élection[3]. Il dirige alors au sein du conseil régional de Bretagne l'opposition au nouveau président RPR Josselin de Rohan. Il confie plus tard concernant cette période qu'« Il était important d’exercer sans arrêt un contre-poids à l’action de Rohan et de me faire connaître au niveau breton. […] On a entrepris surtout un travail de longue haleine pour préparer un projet et gagner en 2004. »[16]. Il doit cependant laisser sa place en 2002, alors député et touché par une loi anti-cumul de mandat[3].

Il mène de nouveau une liste d'alliance PS-PCF-PRG-Les Verts-UDB lors des élections régionales françaises de 2004 et remporte cette fois le scrutin face à une liste menée par le président sortant De Rohan avec 58,66 % des suffrages exprimés et 58 sièges[3]. Cette nette victoire concrétise le progressif basculement à gauche de la Bretagne[n 3], et il devient ainsi le premier président socialiste du conseil régional de Bretagne.

En octobre 2009, candidat à sa propre succession, Jean-Yves Le Drian est choisi par le Parti socialiste pour mener la campagne en vue des élections régionales de mars 2010. À l'issue du premier tour le 14 mars 2010, la liste qu’il mène obtient 37,2 % des voix, le plaçant loin devant la liste de l’UMP de Bernadette Malgorn (23,7 % des voix) et devant la liste Europe Écologie - UDB de Guy Hascoët (12,2 % des voix)[17]. Sa liste l’emporte au second tour en obtenant 50,27 % des voix et 52 sièges, contre 32,36 % à la liste UMP (20 sièges) et 17,37 % à la liste Europe-Écologie (11 sièges)[18]. Le , il est réélu président du conseil régional en obtenant 52 voix ; les élus UMP, Europe-Écologie et UDB s’étant abstenus[19].

Engagement auprès de François Hollande

Il rencontre le futur président de la république François Hollande en 1979 dans le cadre d'un procès visant des indépendantistes bretons. L'assistant de l'avocat de ceux-ci, Jean-Pierre Mignard, l'appelle à témoigner sur sa vision de la Bretagne, et le met en contact avec un de ses amis, François Hollande. Ils se rencontrent pour la première fois dans un bureau de l'Assemblée nationale, puis régulièrement au domicile de Hollande et de Ségolène Royal rue de Rennes (Paris) à Paris[20]. Les années suivantes, il se rapproche politiquement de Hollande qui souhaite à l'époque sortir de la logique des courants du Parti socialiste, et co-signe avec lui, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard une tribune dans Le Monde le « Pour être modernes, soyons démocrates » qui marque le débuts des « transcourants » au parti[8].

Dans le but d'assurer le soutien d'un cadre du parti à l'initiative des « transcourants », Le Drian a l'idée d'inviter Jacques Delors à Lorient, en marge de la course de l'Europe que le président de la commission européenne vient de lancer pour communiquer sur la Communauté économique européenne et qui fait escale dans la ville. Le , il accueille avec Hollande Jacques Delors au centre culturel Amzer Nevez[n 4], dans la banlieue lorientaise[21]. Ces rencontres vont se tenir tous les ans à Lorient jusqu'en 1996[20].

Lors de la primaire PS pour la présidentielle de 2007, il avait soutenu la candidature de Ségolène Royal.

Lors des primaires citoyennes de 2011 en vue de la présidentielle de mai 2012, il soutient François Hollande. Chargé des questions de défense du candidat, il dirige un groupe d'experts réunissant des hauts-fonctionnaires, des cadres de l'industrie de l'armement et des membres des cabinets des précédents ministres socialistes de la Défense. Il établit, durant la campagne, des contacts avec les administrations étrangères, se rendant notamment à Washington au début du mois de [22]. Il prépare également le discours sur la Défense prononcé par le candidat le [23].

Ministre de la Défense

Photo de Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian passe en revue les élèves de l'École polytechnique.

Après les législatives de juin 2007, il affirme avoir reçu un appel téléphonique du président de la République Nicolas Sarkozy lui proposant d'entrer dans le gouvernement Fillon 2 à La Défense, ce qu'il refuse[24],[25].

Après la victoire du candidat socialiste en 2012, pendant laquelle il était déjà chargé des questions militaires[26], il est nommé ministre de la Défense dans son gouvernement. Durant son ministère, il a notamment à gérer le retrait des troupes françaises d'Afghanistan, annoncé par le candidat Hollande lors de sa campagne, ainsi que l'intervention militaire française au Mali, la rédaction d'un nouveau Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale rendu public le et la préparation de la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019.

Fin 2013, il annonce que le logiciel unique à vocation interarmées de la solde (logiciel Louvois), critiqué pour ses nombreuses erreurs de versement de salaires aux soldats, est abandonné, et qu'un nouveau système sera lancé en 2015[27].

Le , il annonce la fin de l'opération Serval au Mali et le lancement de l’opération Barkhane au Sahel[28],[29].

Autres engagements

Selon plusieurs médias, Jean-Yves Le Drian serait initié à la franc-maçonnerie[30],[31].

Réforme territoriale

En tant que président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian avait fait voter des vœux en faveur de la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne et s'était opposé à la fusion entre Bretagne et Pays de la Loire, défendue notamment par Jean-Marc Ayrault et Jacques Auxiette[32]. Pendant le débat sur la réorganisation des régions en 2014 sous le gouvernement de François Hollande, il penche en faveur du maintien de la région Bretagne dans ses frontières actuelles, au nom de la « volonté collective », tout en admettant qu'un récit historique lie la région Bretagne au département de Loire-Atlantique[33]. Le 26 juin, il signe une tribune dans le quotidien Ouest-France pour soutenir avec Stéphane Le Foll, en tant qu'« élu de l'ouest », une coopération renforcée entre la Bretagne et la région des Pays de la Loire : « La Bretagne [...] doit, demain, trouver dans une coopération avec les Pays de Loire une raison de renforcer cette identité partagée avec la Loire-Atlantique ». Il énonce une « nécessité de faire évoluer l'organisation territoriale »[34],[32],[35].

Cette intervention est immédiatement dénoncée par les partisans du retour de la Bretagne à cinq départements, comme étant une trahison et un reniement de Le Drian à la cause de la Bretagne réunifiée, et une action en faveur d'une région « Grand Ouest » réunissant Bretagne et Pays de la Loire[36],[37],[38].

Famille

Il a pour sœurs Thérèse Thiery, conseillère générale et maire de Lanester, et Marie Le Drian, écrivain.

En secondes noces, Jean-Yves Le Drian a épousé Maria Vadillo, élue rennaise et conseillère régionale de Bretagne.

Détail des mandats et fonctions

Député

Au conseil régional de Bretagne

Mairie et intercommunalité de Lorient

Fonctions ministérielles

  • 18/05/1991 - 02/04/1992 : secrétaire d'État à la mer
  • 16/05/2012 - : ministre de la Défense

Sources

Notes

  1. La ville fait face à Lorient, de l'autre coté de la rivière du blavet, où vivent traditionnellement beaucoup d'ouvriers travaillant à l'arsenal de Lorient.
  2. La ville de Lorient comporte trois cantons : Lorient-centre, Lorien-nord, et Lorien-sud
  3. Ce même jour, les conseils généraux de l'Ille-et-Vilaine et de la Loire-Atlantique basculent également à gauche, à la suite du Conseil général des Côtes-d'Armor en 1976 et de celui du Finistère en 1998
  4. Le centre culturel Amzer Nevez, aussi appelée un temps conservatoire régional de musique et de danse, est un équipement ouvert en 1981 dans le cadre de la signature de la charte culturelle bretonne de 1977, et qui est notamment utilisé comme siège par la Bodadeg ar Sonerion.

Références

  1. http://www.directmatin.fr/people/2012-08-22/qui-sont-les-conjoints-de-nos-ministres-45282
  2. Royal, Montebourg, Hamon... l'équation risquée de Manuel Valls, Le Monde, 2 avril 2014.
  3. a b c d e et f Alain Le Bloas, « Jean-Yves Le Drian. Itinéraire d'un enfant des quais. », dans Le Télégramme, 22 mars 2010, consulté sur http://www.letelegramme.fr le 2 avril 2014
  4. a b et c François Clemenceau, « Jean-Yves Le Drian, le soldat méconnu », dans Le Journal du dimanche, 12 octobre 2012, consulté sur http://www.lejdd.fr le 2 avril 2014.
  5. a b et c « Remaniement : Jean-Yves Le Drian, le réformateur tranquille », dans Le Point, 2 avril 2014, consulté sur http://www.lepoint.fr le 2 avril 2014.
  6. a b et c Michel Rouger (ill. Nono), Têtes de Bretons… : Portraits de 12 leaders politiques bretons, Nantes, Éditions du temps, , 192 p. (ISBN 978-2-84274-415-1), p. 42
  7. Paris Match, no 3325, 7 février 2013, p. 95.
  8. a et b Corinne Laurent, « François Hollande et Jean-Yves Le Drian, un tandem en première ligne au Mali », dans La Croix, 10 février 2013, consulté sur http://www.la-croix.com le 3 avril 2014
  9. Serge Raffy 2011
  10. Thomas Hofnung, Laure Bretton, « Le Drian, un Breton armé pour la Défense », dans Libération, 17 janvier 2013, consulté sur http://www.liberation.fr le 2 avril 2014
  11. Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, « L'Union démocratique bretonne : un demi-siècle de lutte pour l'autonomie », Bretons, no 96,‎ , p. 38 (ISSN 0245-9507)
  12. a b et c Rouger 2007, p. 46
  13. a et b Anne Rovan, « En 1978, le putsch de Jean-Yves Le Drian à Lorient », dans Le Figaro, 17 aout 2012, consulté sur http://www.lefigaro.fr le 2 avril 2014
  14. Lionel Henry et Annick Lagadec, FLB-ARB : l'histoire, 1966-2005, Yoran Embanner, 2006, p. 261 & p. 351
  15. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  16. Rouger 2007, p. 51
  17. Résultats officiels des élections régionales sur le site du ministère de l’Intérieur.
  18. Source : France 3
  19. Session d'installation du Conseil régional du 26 mars 2010 sur le site du Conseil régional.
  20. a et b « Jean-Yves Le Drian raconte son camarade François Hollande », dans 'Ouest-France, 14 mai 2012, consulté sur http://www.ouest-france.fr le 3 avril 2014
  21. Serge Raffy 2011
  22. Les Américains découvrent tardivement le "socialiste" Hollande sur lemonde.fr du 12 mars 2012
  23. « Jean-Yves Le Drian, programmé pour la Défense », Le Point, 11 mars 2012
  24. http://fr.news.yahoo.com/photos/070620113926.klntg3yg-photo-jean-yves-le-drian---paris--le-07-avril-2004.html
  25. Régis Le Sommier, « Le Drian cherche la porte de sortie », in Paris Match, du 26 juillet au 1er août 2012, no 3297, page 58.
  26. « Le Drian, le fidèle de Hollande garde la Défense », Zaman France', 2 avril 2014
  27. Delphine de Mallevouë, « Logiciel de solde Louvois : un nouveau système lancé en 2015 », in Le Figaro, mercredi 4 décembre 2013, page 10.
  28. « L’opération Serval est « terminée » au Mali, place à l’opération Barkhane », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  29. « Fin de Serval au Mali, lancement de l’opération "Barkhane" au Sahel », France 24,‎ (lire en ligne)
  30. Le nouveau pouvoir des francs-maçons, Vincent Nouzille, Le Figaro.fr, 7 décembre 2012
  31. Le vrai pouvoir des francs-maçons, Ottenheimer Ghislaine, L'Express.fr, 2 avril 1998
  32. a et b http://www.presseocean.fr/actualite/carte-des-regions-le-drian-et-le-foll-proposent-une-cooperation-renforcee-26-06-2014-11400
  33. http://www.lepoint.fr/politique/le-drian-soutient-le-maintien-tel-quel-de-la-region-bretagne-06-06-2014-1833039_20.php
  34. http://www.ouest-france.fr/point-de-vue-deux-regions-une-meme-ambition-pour-le-drian-et-le-foll-2653118
  35. http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/0203596835659-reforme-territoriale-vers-une-cooperation-renforcee-entre-la-bretagne-et-les-pays-de-la-loire-1018151.php
  36. http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=34464
  37. http://7seizh.info/2014/06/26/reunification-bretagne-jean-yves-drian-tribune-libre-haute-trahison/
  38. http://breizatao.com/2014/06/26/le-drian-et-le-foll-veulent-une-demi-fusion-entre-regions-bretagne-et-pays-de-la-loire/
  39. Estimation 2005, source : INSEE

Bibliographie

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes