X 4630

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X 4630
X 94630
Description de cette image, également commentée ci-après
Le X 4720/XR 8717 après rénovation lourde TER Picardie à Paris-Nord en 2005.
Identification
Exploitant(s) SNCF/TER/Infra
Désignation X 4630 à X 4744
Surnom EAD ou Caravelles
Motorisation Diesel
Composition 2 caisses (M+R)
Couplage UM 3 entre eux et avec X 4300 à X 4900
Construction 115 autorails
Constructeur(s) ANF 1971 - 1977
Effectif 0 au (18/04/2019)
Service commercial 1971 à 2019
caractéristiques techniques rames
Type Rame d'origine Rame modernisée légère Rame modernisée lourde
Longueur:
Masse:
42,480 m
62,1 t
43,480 m
60 à 62 t
43,480 m
67,5 t
Caractéristiques techniques
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant gazole
Moteur thermique 1 Saurer SDHR
Puissance 330 kW
à 1500 tr/min
Transmission Hydraulique Voith T 420 R
Puissance continue 295 kW
Capacité en carburant 800 L
Largeur 2,888 m
Hauteur 3,740 m
Empattement 15,200 m
Empattement du bogie 2,500 m
Diamètre des roues Ø860
Places assises selon version de 133 à 141 pl.
Vitesse maximale 120 km/h

[1],[2],[3],[4]

Les X 4630 sont des autorails bicaisses (comportant une motrice et une remorque), 3e série de la famille surnommée « caravelles », appartenant à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), qui les classifie dans les éléments automoteurs diesel (EAD). Ils ont circulé en service commercial sur le réseau ferroviaire français de 1971 à 2011. Depuis, il en reste quelques exemplaires pour des essais divers, d'autres sont revendus en Roumanie ou à des associations.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Lors de leur livraison, ces éléments automoteurs sont dotés de la décoration extérieur en vogue dans les années 1960 à la SNCF, le rouge et blanc crème en partie supérieure. L'aménagement intérieur comprend cinq places de front (3 + 2) sur des banquettes de 2e classe.

Ils se différencient de la deuxième série, les X 4500, par une boîte de vitesses à transmission hydraulique Voith qui permet de supprimer les à-coups à chaque changement de vitesse. Le moteur Saurer est le même.

Lignes desservies[modifier | modifier le code]

Parc[modifier | modifier le code]

X 4697 en rénovation légère aux Sables-d'Olonne en 1989.
X 4716 d'origine à Montchanin en 1992.

La série des X 4630 a été entretenue par cinq dépôts : Épernay, Longueau, Lyon-Vaise, Nantes et Nevers.

Situation au 31 décembre 1971[modifier | modifier le code]

  • Nevers 15 engins en service au total

Situation au 31 décembre 1977[modifier | modifier le code]

  • Longueau, 32 engins en service
  • Lyon-Vaise, 47 engins en service
  • Nevers, 34 engins en service

(soit un total de 113 engins en service)

Situation au 31 décembre 1986[modifier | modifier le code]

  • Longueau, 17 engins en service
  • Lyon-Vaise, 27 engins en service
  • Nantes, 21 engins en service
  • Nevers, 48 engins en service

(soit un total de 113 engins en service)

Situation en août 2008[modifier | modifier le code]

  • Epernay, 6 engins en service
  • Longueau, 7 engins en service
  • Lyon-Vaise, 40 engins en service
  • Nantes, 13 engins en service
  • Nevers, 21 engins en service

(soit un total de 87 engins en service)

Situation de 2009 à 2011[modifier | modifier le code]

  • La Région Picardie possédait encore quelques exemplaires en service (4 rames) pour le TER Picardie. Deux rames ont été radiées en , les deux autres ont été transférées à l'activité « Infra ». Quelques mois avant sa radiation, l'une d'elles (X4666) fut exposée à la Fête de la Vapeur 2009 au côté de son remplaçant, l'X 76500. Vers 19h10, l'engin quittait les emprises CFBS pour son dernier voyage jusqu'à Longueau.
  • Il reste encore en service, 45 rames dans les dépôts de Nevers (13), Nantes (7) et Lyon-Vaise (23).

Les derniers engins en circulation, appartenant au dépôt de Nevers, ont tous été retirés du service en .

Quelques épaves stationnent encore en gare de Nevers, au dépôt de Lyon-Vaise et sur le triage de Saint-Germain-au-Mont-d'Or.

L'X 4744 est l'ex X 94630 qui était en livrée bleue et jaune cantonné à la relation Cannes - Ranguin[5].

En service[modifier | modifier le code]

Quatre X4630 garés au dépôt de Longueau (X4666, X4716, X4648 et X4659).
  • De nombreux engins de cette série ont été vendus aux chemins de fer de Roumanie où ils assurent des roulements réguliers.

Autorail préservés[modifier | modifier le code]

X 4630 et draisine à Chalonnes en 2008.

Modélisme[modifier | modifier le code]

Ces autorails ont été reproduits par la firme Jouef. La firme LS Models a reproduit les EAD X4300 et X4500.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1978
  2. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 287, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3)
  3. Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année
  4. Revue mensuelle Rail Passion, État trimestriel du matériel moteur SNCF, un article par trimestre
  5. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 14, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978.
  • Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3).
  • Revue : Olivier Constant, « Encyclopédie du matériel moteur SNCF - Tome 4 : Les autorails des années 1950 à nos jours (2) », dans Le Train.
  • Revue : « Les autorails unifiés de la SNCF », tome 4, dans Le Train, no hors-série, 2/1999.
  • Revue : « Les Caravelles, une invincible armada », dans Rail Passion, no hors-série, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]