Z 92050

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Z 92050
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La Z 92061-62 du TER Nord-Pas-de-Calais stationnée en gare d'Arras.
Identification
Exploitant(s) SNCF/TER
Désignation Z 92051/2-92061/2
Surnom Z 2N
Composition 4 caisses
(M1+R+R+M2)
Construction 6 automotrices
Constructeur(s) CIMT/ANF/GEC-Alsthom
Nombre 6 rames
Transformation Z 20889/90-20899/900
Modernisation 2015
Période de service 1996 à 2015
Effectif 0 rames (juin 2015)
Service commercial 4/06/1996 au 28/04/2015
Affectation TER Nord-Pas-de-Calais
Caractéristiques techniques
Écartement standard (1 435 mm)
Tension ligne de contact 1500 /
25000 V
Pantographes 2
Moteurs de traction 8 moteurs asynchrones 4 FHA 2870
à ventilation forcée
Puissance continue 2 800 kW
Masse en service 229 t
Longueur 103,000 m
Largeur (Z) 2,820 m
Hauteur 4,320 m
Empattement motrice 17,800 m
Empattement du bogie motrice 2,400 m
Places 1re cl. 38 pl.
Places 2e cl. 450 pl.
Vitesse maximale 140 km/h

[1],[2],[3]

Les Z 92050 étaient une série de six rames automotrices électriques à deux niveaux utilisées par la SNCF sur le réseau TER Nord-Pas-de-Calais. Leur numérotation commençait par un « 9 » traduisait leur appartenance à un tiers à la SNCF : elles appartiennent en effet directement à la région Nord-Pas-de-Calais. Elles étaient directement dérivées des Z 20500 utilisées en Île-de-France sur le réseau Transilien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des Z 2N pour le Nord-Pas-de-Calais[modifier | modifier le code]

Au début des années 1990, la région Nord-Pas-de-Calais, densément peuplée, s'intéresse au matériel automoteur à deux niveaux produit pour le réseau de la banlieue parisienne afin d'équiper ses lignes les plus chargées, dans l'attente de la mise au point d'un matériel TER à deux niveaux, futur Z 23500, alors seulement au stade de la conception. La région souhaite par ailleurs accompagner les électrifications de lignes récemment mises en œuvre dans le cadre du TGV Nord[4]. L'Île-de-France est à cette époque progressivement dotée d'un parc de 194 rames de type Z 2N, les Z 20500. En 1994, la région Nord-Pas-de-Calais passe en conséquence commande d'une petite série de seulement six rames de type Z 20500. Le parc est livré de fin mai à décembre 1996[5].

Si la série était techniquement identique au parc francilien, l'aménagement différait par sa livrée extérieure, jaune et bleu foncé, et surtout par son aménagement intérieur plus confortable, avec quatre places de front au lieu de cinq[5]. En outre, ces trains disposaient également de toilettes dans les motrices, d'où l'absence de fenêtres sur leur flanc droit entre l'intercirculation et la porte d'accès la plus proche de cette dernière. Dès leur livraison, les rames sont engagées sur les dessertes à fort trafic, soit de Lille à Arras, Lille - Valenciennes - Aulnoye et Lille - Hazebrouck. Toutefois, après moins de vingt ans de carrière et à la suite de la livraison de matériel à deux niveaux de conception plus récente, Z 23500, Z 24500 (TER 2N NG) puis Z 55500 (Regio 2N), ce petit parc est finalement rétrocédé à la région Île-de-France. En attendant son transfert effectif, le parc est déployé sur les relations de Lille à Béthune, Lens, Dunkerque et Douai, ainsi que sur la liaison de Lille à Valenciennes et Maubeuge[5].

Départ pour l'Île-de-France[modifier | modifier le code]

Le conseil du syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) du a voté l’acquisition de ces six engins. Le budget de cette transaction est de 16,5 millions d’euros et est financé pour moitié par le STIF et par la SNCF, exploitante du réseau Transilien[6]. Cette mesure permettra de renforcer le parc de Z 20500 du RER D dans la perspective d'une augmentation de l'offre sur cette ligne. En effet, elles seront déployées, après mise au type et équipement à agent seul (EAS), sur la ligne P du Transilien (réseau de banlieue Paris-Est) qui libérera en contrepartie et progressivement six Z 20500 à cinq caisses pour équiper la ligne D à partir de 2014[7],[8],[9].

Un élément Z 92050 traverse la gare d'Ostricourt à 140 km/h.

Dépôt titulaire[modifier | modifier le code]

Salle haute d'une rame Z 92050 du TER Nord-Pas-de-Calais.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 213, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3)
  2. Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année
  3. Revue mensuelle Rail Passion, État trimestriel du matériel moteur SNCF, un article par trimestre
  4. « Des Z 2N renforcent le parc TER du Nord-Pas-de-Calais », dans Rail passion no 12, p. 7
  5. a b et c Olivier Constant, Les automotrices bicourant et les trams-trains, p. 31
  6. [PDF] Synthèse du conseil du STIF du 13 décembre 2012, page 3, consulté le 30 décembre 2012.
  7. [PDF]STIF : « Adaptation et rénovation de 6 rames Z 2N pour leur exploitation en Île-de-France », délibération no  2012/393 du conseil du STIF du 13 décembre 2012, pages 7 et 8.
  8. [PDF] Communiqué de presse du STIF du 5 décembre 2012.
  9. « Six rames "ch’tis" au secours du RER D » dans Le Parisien, article du 14 décembre 2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Bernard Collardey, « Des Z 2N renforcent le parc TER du Nord-Pas-de-Calais », dans Rail Passion, no 12, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Denis Redoutey, Le matériel moteur SNCF en 2012, Saint-Étienne, La Vie du Rail, , 400 p. (ISBN 978-2-918758-60-0), p. 159-160. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Olivier Constant, Les automotrices bicourant et les trams-trains, dans Le Train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF, tome 11, Hors-série, , 98 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article