BB 1320

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BB 1320 (PO SNCF)

Identification
Exploitant(s) PO puis SNCF
Désignation E 221-224 PO
puis BB 1321-1324 SNCF
Type locomotive électrique
Motorisation électrique
Construction 4 locomotives
Constructeur(s) SACM
Livraison 1927
Effectif 0
Retrait radiées en 1975
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation continu 1,5 kV
Pantographes 2
Moteurs de traction 4 moteurs DK 87 F CEF
1500 V continu
Puissance continue 912 kW
Masse en service 77 t
Longueur HT 13,100 m
Vitesse maximale 65 km/h

Les BB 1320 sont quatre anciennes locomotives électriques du Paris-Orléans. À la création de la SNCF, elles sont classées comme machines de manœuvre.

Caractéristiques et carrière[modifier | modifier le code]

La BB 36, extérieurement semblable aux BB 1320.

En 1922, le PO commande 200 locomotives électriques (courant continu 1 500 V) de type BB pour assurer un service mixte sur l'axe Paris-Vierzon, en cours d'électrification. Réparties en plusieurs séries, leur aspect extérieur est assez semblable à celui des BB 1-80, les plus connues. Quatre d'entre elles, numérotées E 221 à 224, livrées en 1926-1927, ont une partie mécanique construite par la SACM et des équipements électriques fournis par les CEF, avec notamment quatre moteurs Dick-Kerr DK 87 F. Elles sont rapidement limitées à 65 km/h[1] au lieu des 90 km/h escomptés[2].

Leur comportement décevant en ligne provoque leur déclassement au service de manœuvre à la création de la SNCF, d'abord au triage de Juvisy, puis à ceux de Brétigny, Paris-Ivry et Vierzon ; leur équipement électrique est bien adapté au fonctionnement à allure très réduite. Elles sont pour l'occasion adaptées à la marche en unités multiples (UM)[3].

Après la guerre, elles sont regroupées à Paris-Ivry, puis elles travaillent sur les buttes des triages de Juvisy et Brétigny. Elles sont renumérotées BB 1321 à 1324 en 1950[4].

Au début des années 1960, elles perdent la possibilité de fonctionner en UM et sont mutées à Bordeaux pour prendre en charge les manœuvres en gare et la formation des rames de voyageurs. En 1967, elles rejoignent le dépôt de Montrouge où elles assurent, à Paris-Montparnasse, les mêmes services qu'à Bordeaux. La BB 1322 est radiée en 1973, les trois autres en 1975[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, La Vie du rail, (1re éd. 1969), 655 p.
  • Frédéric Didelot, « CC 1100, BB 1200, 1300, 1400 : les locomotives de manœuvre conçues par le P.O. », Ferrovissime, no 103,‎ , p. 30-51 (ISSN 1961-5035).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Didelot 2020, p. 39.
  2. Didelot 2020, p. 42.
  3. Didelot 2020, p. 39-40.
  4. a et b Didelot 2020, p. 40.