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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024

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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024
La Seine, lieu de défilé des athlètes, qui est survolée par la Patrouille de France comme lors de la cérémonie (ici, en 2015).
La Seine, lieu de défilé des athlètes, qui est survolée par la Patrouille de France comme lors de la cérémonie (ici, en 2015).

Type Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques
Édition 33e
Localisation Jardins du Trocadéro, Paris, Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 51′ 39″ nord, 2° 17′ 24″ est
Organisateur CIO
Date
Fréquentation 104 000 spectateurs sur le quai bas (assis)

222 000 spectateurs sur le quai haut (debout)

200 000 spectateurs depuis les immeubles (privée)


Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024, baptisée « La Seine olympique »[1], a lieu dans la soirée du sur la Seine à Paris, la capitale de la France, avec les cérémonies protocolaires au pied de la tour Eiffel et dans les jardins du Trocadéro.

Cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été 2024, se démarque des précédentes par sa tenue hors d'un stade, une première dans l'histoire des Jeux olympiques, le spectacle prenant place essentiellement le long des quais de la Seine. Douze tableaux thématiques mettent en valeur les savoir-faire et réussites culturelles de la France (artisanat d'art, mode, cinéma, danse, musique) et certains épisodes de son histoire.

Le 25 juillet, la NBC estime qu'un milliard de personnes dans le monde suivra la diffusion télévisée de la cérémonie en direct.

Outre son cadre d'exécution inédit, qui permet une jauge de spectateurs exceptionnelle pour une cérémonie d'ouverture, la cérémonie, qui se déroule sous une pluie battante, est marquée par la prestation de célébrités internationales de l'industrie musicale, Lady Gaga et Céline Dion.

Alors que lors de la phase de candidature, le Stade de France a été envisagé de manière assez classique pour y tenir les cérémonies, il est annoncé le , par le comité olympique de Paris 2024, que l'ouverture des Jeux olympiques de Paris sera organisée le sous la forme d'un défilé de bateaux sur la Seine[2] - la devise de Paris étant Fluctuat nec mergitur (« Il est battu par les flots et ne sombre pas »), elle évoque « l'idée de vitalité, de force, de perpétuité... de cette ville »[3].

Ce spectacle doit avoir lieu sur un trajet de 6 kilomètres, du pont d'Austerlitz, jusqu'au pont d'Iéna où la flamme olympique s'installera place du Trocadéro, face à la Tour Eiffel. Des tribunes provisoires seront aménagées le long de ce parcours au bord du fleuve pour que plus de 300 000 personnes puissent y assister[4],[5].

C'est la première fois depuis la création des Jeux olympiques modernes qu'une cérémonie d'ouverture ne se déroule pas dans un stade. Cette cérémonie sera d'ailleurs la plus importante en nombre de spectateurs.

Les forces de sécurité et divers spécialistes de la question s’inquiètent des enjeux sécuritaires liés à une cérémonie se déroulant sous ce format inédit[6],[7]. L'Élysée choisit cependant de passer outre aux réticences de la préfecture de Police[8].

Bouquinistes sur le quai de l'Hôtel-de-Ville. La cérémonie d'ouverture n'inclura pas ces quais hauts.

En juillet 2023, la Préfecture de police annonce que 570 boîtes des bouquinistes installés sur les quais de la Seine — soit 59 % d'entre elles — devront être retirées durant la période des Jeux. Cette exigence suscite une vive réprobation de la part de nombre de Parisiens et une forte inquiétude des bouquinistes en raison du risque de dégradation des boîtes, même si la ville de Paris s'engage à prendre en charge les réparations éventuelles[9]. En février 2024, la présidence de la République renonce à déplacer les caisses des bouquinistes et décide en conséquence de réduire la capacité d'accueil de la cérémonie[10].

Préparatifs

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Gradins installés devant le Musée d'Orsay.

En septembre 2022, le comité d'organisation nomme le metteur en scène Thomas Jolly[11] comme directeur artistique des quatre cérémonies (ouverture et clôture des Jeux olympiques, et des Jeux paralympiques)[12].

La matinée du , une répétition est organisée avec une quarantaine d'embarcations (contre 170 bateaux prévus en 2024, dont 91 pour les athlètes, complétés par une réserve de 25 bateaux) entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna[5]. Un second passage est organisé avec un test de remorquage d'un navire en panne[5]. La circulation fluviale est répartie sur trois voies : une pour les athlètes, une pour les médias et une pour l’assistance et la sécurité[5].

Le , à l'occasion de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille, Victor Le Masne est annoncé comme directeur musical des cérémonies et compositeur du thème musical officiel des Jeux[13].

Le , Daphné Bürki est annoncée comme directrice « Stylisme et costumes » des quatre cérémonies de Paris 2024[14].

Maud Le Pladec est la chorégraphe et directrice de la danse pour la cérémonie d'ouverture[15].

À partir du 20 juillet, une partie des bateaux de la parade stationnent entre le pont Nelson Mandela d’Ivry-sur-Seine et le pont Charles-de-Gaulle, dans le 13e arrondissement de Paris. La navigation est interrompue sur cette partie de la Seine jusqu’au 27 juillet 11h[16]. Le survol de la ville ainsi que le décollage et l'atterrissage d'avions est interdit durant toute la cérémonie.

Au lendemain de la cérémonie, Thomas Jolly déclare au journal Le Monde que l'objectif de sa mise en scène était de mettre en avant « des idées républicaines, d’inclusion, de bienveillance, de générosité et de solidarité ». Ainsi, Thomas Jolly assume que la cérémonie qu'il a organisée avait une dimension politique[17].

Déroulement

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Parcours hors norme

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Le défilé des délégations lors de la cérémonie d'ouverture se déroule sur des barges qui descendent la Seine vers les jardins du Trocadéro. Près de 10 500 athlètes pour le défilé des délégations internationales sont montés sur 160 bateaux[2].

Le trajet de six kilomètres est en grande partie choisi pour sa richesse architecturale illustrée par de nombreux monuments parisiens. La cérémonie débute à 19 h 30 (heure locale) au niveau du pont d'Austerlitz, où embarquent les 10 500 athlètes[18].

Carte
Plan de la cérémonie d'ouverture le long de la Seine.

La durée totale de la cérémonie est estimée à trois heures et demie pour faire passer toutes les barges avec les athlètes embarquant un peu avant le pont d'Austerlitz au niveau du Jardin des plantes. Il s'ensuit un trajet sous plus de huit ponts et passerelles dont le pont Alexandre-III, avant l'arrivée au pont d'Iéna face à la tour Eiffel. Le trajet de la cérémonie passe entre l'île de la Cité et l'île Saint-Louis, permettant une vue imprenable de différents points de lieux de la capitale. Le parcours met en valeur les nombreux monuments du bord de Seine.

Programme complet

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Le programme est découpé en douze chapitres thématiques[19] : Enchanté, Synchronicité, Liberté, Égalité, Fraternité, Sororité, Sportivité, Festivité, Obscurité, Solidarité, Solennité et Éternité.

Introduction

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Il démarre après une séquence humoristique introductive, enregistrée et diffusée, mettant en scène l'humoriste Jamel Debbouze portant la flamme au sein d'un Stade de France qu'il découvre désert, et le footballeur Zinédine Zidane venant la récupérer sous ses yeux éberlués, pour plonger ensuite dans les entrailles de Paris, monter dans une rame de métro qui tombe en panne, avant de remettre la torche à un groupe d'enfants qui traversent alors une partie des catacombes. Ils arrivent ensuite dans les égouts de Paris et découvrent un personnage masqué qui les invite à monter dans une barque pour les conduire sur la Seine, et ainsi prendre le relais.

Ce porteur de flamme masqué de gaze blanche, qui apparaît entre les tableaux, sur la Seine comme sur les toits de Paris, sert de fil rouge à toute la cérémonie qui se déroule entièrement sous la pluie. Le mystérieux personnage, représentant un « super-héros français » d'après Daphné Bürki, rend hommage à différents personnages masqués de la culture française, comme Le Fantôme de l'Opéra, Belphégor, l'Homme au masque de fer, Fantômas, Arsène Lupin, mais également la série de jeux vidéo Assassin's Creed[20]. Son agilité et sa façon acrobatique de se déplacer évoque le parkour. Le porteur de flamme masqué était interprété par Clément Dumais, champion du monde 2019 de World Chase Tag[21].

Le défilé des délégations démarre à 19h30. Les athlètes des délégations de tous les pays concourant, munis de leurs drapeaux nationaux, prennent place sur des bateaux-mouches et autres embarcations de différentes tailles qui se suivent sur la Seine ; ces bateaux de capacité diverse transportent une à plusieurs délégations sportives, selon la composition de celles-ci. Le nom de chaque pays s'affiche alors sur une banderole violette, en français sur la face visible côté tribord, et en anglais sur celle à babord, placée à côté des délégations qui saluent joyeusement malgré la pluie. La première séquence voit défiler les pays dans l'ordre alphabétique en langue française, suivant la Grèce, comme le veut la tradition rendant hommage aux Jeux olympiques antiques, et le contingent des athlètes réfugiés ensemble réunis, jusqu'à Bahreïn inclus[22].

Le premier chapitre donne lieu au bord de la Seine à une interprétation par Lady Gaga vêtue de noir, accompagnée de danseurs agitant des éventails géants composés de plumes rose pâle pour souvent figurer un coeur géant, de Mon truc en plumes, titre rendu célèbre par la meneuse de revue Zizi Jeanmaire. Cependant, la séquence n'est pas diffusée en direct et la télévision retransmet une interprétation de la chanteuse réalisée plus tôt dans la journée, au moment des répétitions[23].

Sur toute la longueur du pont Alexandre-III, mis à l'honneur, une immense brume tricolore constituée de vapeur d'eau aux couleurs du drapeau de la France, se déploie duveteusement pour planer un temps au-dessus de lui.

Le défilé des délégations sur le fleuve reprend à partir de Bangladesh, et continue jusqu'à Chine. Ci et là, sur des plateformes au relief de jardin à la française, installées sur la Seine, des danseurs ou acrobates se déhanchent au son de la musique. Des portraits géants, détails de tableaux de la peinture classique française, émergent partiellement aux abords du fleuve parisien.

Synchronicité

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Ce tableau débute par un hommage dansé de 420 personnes aux équipes du chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et aux métiers d'art et de l'artisanat en général, qui se tient sur l'île de la Cité. Cette séquence, à laquelle participent le danseur étoile Guillaume Diop et les champions olympiques Martin Fourcade et Michael Phelps, met également en valeur la fabrication des médailles olympiques et leurs trois métaux au cœur de la Monnaie de Paris.

Ce tableau démarre sur la façade de la Conciergerie, avec un hommage à la Révolution française (Ah ! ça ira), une référence à la décapitation de Marie-Antoinette qui y figure en pied et en céphalophore, tenant sa tête entre les mains, et à la comédie musicale Les Misérables. Les musiciens engagés sont le groupe de death metal Gojira perchés sur de petites plateformes disposées devant des fenêtres de la Conciergerie et la cantatrice Marina Viotti qui interprète en voguant sur une embarcation le célèbre morceau L'amour est un oiseau rebelle de l'opéra Carmen de Bizet. Une illustration du tableau met en scène des danseurs dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale de France, avec des titres classiques et contemporains de la littérature française. Le tableau fait aussi allusion aux formes plurielles de l'amour (LGBT, polyamour), exprimé par les acrobates de la compagnie XY et des artistes de cirque de la compagnie Gratte-Ciel, suspendus sur des mâts oscillants et vêtus de costumes multicolores. Le funambule Nathan Paulin anime en même temps une séquence en plein air et la Patrouille de France clôt la séquence en dessinant un immense cœur rose au-dessus de Paris.

L'orchestre de la Garde républicaine interprète instrumentalement For me formidable, composé et originellement chanté par Charles Aznavour, sur le pont des Arts, devant l'Institut de France dont l’Académie française, pour ouvrir le quatrième chapitre, Égalité. La chanteuse Aya Nakamura s'avance sur le tapis du pont des Arts, entourée de danseuses et danseurs habillés comme elle d'or mat, en interprétant un extrait de son tube Pookie, puis elle reprend en un pot-pourri arrangé For me formidable et son propre succès Djadja, accompagnée par le Chœur de l'Armée française et entourée in fine par les musiciens de la Garde républicaine qui se déhanchent en rythme tout en jouant de leurs instruments.

Fraternité

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Ce tableau démarre avec la Danse macabre de Camille Saint-Saëns[24], et une référence au vol de La Joconde du Louvre en 1911. Le défilé des délégations reprend à partir de Chypre, jusque Gabon. Depuis la Passerelle Léopold-Sédar-Senghor, le pianiste Alexandre Kantorow interprète Jeux d'eau de Maurice Ravel, sous une pluie battante qui émaille d'innombrables gouttes le couvercle de son piano à queue[25]. Le passage des nations se poursuit ensuite à partir de Gambie, et jusqu'à Jamaïque.

La cérémonie se situe ensuite au musée d'Orsay, puis avec un hommage aux sciences de l'image, avec les frères Lumière et Georges Méliès. La séquence passe ensuite sous l'eau, avec un jeu des Minions, production du cinéma d'animation français, dans un sous-marin d'où s'échappe La Joconde, dérobée au Louvre, qui émerge à la surface de la Seine.

En figure de proue immobile sur le toit du Grand Palais, la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel, vêtue d'une longue robe blanche et tenant à sa droite la hampe d'un grand drapeau français dont l'extrémité basse est relevée et accrochée à sa taille en guise de traîne, interprète solennellement l'hymne national de La Marseillaise, comprenant le méconnu sixième couplet.

Démarre dès lors la sixième séquence, Sororité, qui met en lumière 10 femmes françaises remarquables et pionnières dans leur domaine respectif, matérialisées par des statues dorées les caractérisant qui émergent de piliers disposés le long des quais de Seine : Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi, Paulette Nardal, Jeanne Barret, Christine de Pizan, Louise Michel, Alice Guy, Simone Veil et Simone de Beauvoir (cette dernière statue ne s'élève pas lors de la cérémonie).

Sportivité

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La septième séquence, Sportivité, démarre avec la reprise du ballet des délégations défilant sur la Seine à partir de Japon, et jusqu'à Norvège. Entre temps, après avoir esquissé quelques pas acrobatiques en guise d'hommage à la breakdance qui fait son entrée aux Jeux, le contre-ténor polonais Jakub Józef Orliński interprète un air baroque, Viens, Hymen, de Jean-Philippe Rameau. Le rappeur Rim'K se produit ensuite, en chantant King.

Le huitième tableau, Festivité, démarre avec un hommage à la mode française, qui prend la forme d'un défilé de créations françaises, parisiennes et provinciales, sur le tapis rouge de la passerelle Debilly. Pendant ce temps, les délégations poursuivent leur passage sur la Seine, à partir de Nouvelle-Zélande, jusqu'à Zimbabwe. Le défilé s'achève avec les délégations d'Australie (pays hôte des Jeux olympiques d'été de 2032 à Brisbane) et des États-Unis (pays hôte des Jeux olympiques d'été de 2028 à Los Angeles).

Le porteur de flamme masqué traverse alors à son tour la passerelle Debilly, pendant qu'une vidéo en direct met en valeur le comité d'accueil de Tahiti, saluant joyeusement la caméra embarquée sur un drone qui le survole au petit matin du fait du décalage horaire, où les épreuves de surf se dérouleront, sur le site de Teahupo'o.

Enfin, la délégation française ferme la marche des bateaux sur la Seine, au son de Que je t'aime et Midnight City du groupe de musique électronique M83.

Une séquence d'hommage à l'Europe est introduite par quelques notes de The Final Countdown du groupe éponyme mixé par Barbara Butch[26], tandis que le défilé de drag queens, dont Nicky Doll, Paloma et Piche[27], et de divers danseurs, dont Germain Louvet, Electro Street, Giselle Palmer[28], le collectif Mazelfreten et ceux du groupe de La Bourrée de Paris interprétant quelques pas de bourrée, danse traditionnelle du Massif central[29], se poursuit sur le tapis rouge gorgé d'eau de la passerelle Debilly, au rythme de Freed from Desire, Stereo Love ou encore Sandstorm. Gis

Philippe Katerine quasiment dénudé fait une apparition, grimé en Dionysos bleu argent et interprète Nu, à demi-allongé sur un plateau de fruits et fleurs colorés, disposé au centre de la longue table de banquet réunissant différents personnages bigarrés postés derrière lui à la manière de ceux de La Cène de Vinci.

La bande-son des huit premiers tableaux est ponctuée de grands classiques de la chanson et de la pop culture française, réarrangés, comprenant Initials B.B. de Gainsbourg, Chacun fait (c'qui lui plaît), Laissez-moi danser (Monday, Tuesday), Marcia Baïla et Andy des Rita Mitsouko, le French cancan par les danseuses du Moulin-Rouge, la Gymnopédie no 1 d'Érik Satie, Ça balance pas mal à Paris de Michel Berger, DJ de Diam's, Spacer, L'Aziza de Balavoine, Chanson sur ma drôle de vie de Véronique Sanson, Lettre à France de Polnareff, Music Sounds Better with You de Stardust, Alexandrie Alexandra de notamment Claude François, D.A.N.C.E. de Justice, Désenchantée de Mylène Farmer ou Louxor, j'adore de Philippe Katerine.

Le neuvième tableau, Obscurité, consiste en une séquence musicale unique : Juliette Armanet interprète Imagine sur un radeau-récif émaillé de lumières au sol, au milieu de la Seine devenue sombre, en guise d'appel à la paix, alors que Sofiane Pamart l'accompagne au piano ardent d'où voltigent les flammes d'un incendie contenu.

Solidarité

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Le dixième tableau, Solidarité, met en scène une cavalière vêtue d'argent brillant portant en cape le drapeau olympique et montée sur un cheval métallique, galopant longuement sur le fleuve devenu noir sur lequel se reflètent des lumières de la cérémonie, et censée propager l'esprit des Jeux dans la ville. La cavalière masquée est interprétée par Floriane Issert, sous-officier de gendarmerie[30],[31].

Une allusion à Pierre de Coubertin, à la re-création des Jeux olympiques décidée à la Sorbonne et à l'histoire des Jeux est faite en même temps, par la diffusion de nombreuses images d'archives des différentes éditions olympiques. Il s’agit aussi de l’incarnation de Sequana, déesse du fleuve et symbole de résistance, selon le directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly[32]. Simultanément, des porteurs de drapeaux de chaque pays prennent place sous la tour Eiffel. La cavalière métallique apparaît alors sur un véritable cheval blanc qui marche au pas sur la terre ferme puis descendue, s'avance seule pour apporter le drapeau olympique jusqu'au mât positionné au bout de l'estrade en forme de tour Eiffel inversée installée au sol devant le palais du Trocadéro, et autour de laquelle ont pris place les athlètes. L'hymne olympique est alors interprété par le Choeur de Radio France et la Maîtrise de Radio France accompagnés par l'Orchestre national de France.

Dans un onzième tableau, Solennité, suit la séquence consacrée aux Lauriers olympiques, comme c'est le cas dans chaque cérémonie d'ouverture depuis 2016. C'est le diplomate italien Filippo Grandi qui en est le récipiendaire, au nom du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Tony Estanguet, président du comité d'organisation, et le président du CIO Thomas Bach, prennent ensuite la parole en français puis en anglais, sur l'estrade placée dos à la tour Eiffel, alors que la nuit est tombée, pour accueillir les participants, saluer le public et les organisateurs.

Puis le président de la République Emmanuel Macron se présente à l’estrade pour proclamer officiellement l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 ; il est sifflé lors de ce moment[33].

Le serment olympique est ensuite prononcé par les deux porte-drapeaux de la délégation française, Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou, l'entraîneur de l’équipe de France de judo Christophe Messina, et une arbitre de lutte. Zinédine Zidane monte alors sur scène pour reprendre en main la flamme olympique apportée par le mystérieux porteur masqué, et la transmettre au tennisman espagnol Rafael Nadal, quatorze fois vainqueur du tournoi parisien de Roland-Garros et double champion olympique ; ce faisant, les deux cèdent à une accolade amicale. Un jeu de lumières géométriques spectaculaire anime alors la tour Eiffel, débutant par un faisceau qui en descend pour éclairer le dessin originel des anneaux olympiques esquissé par Pierre de Coubertin en son temps.

Au son de Supernature, tube disco de Marc Cerrone, Rafael Nadal remonte la Seine en bateau, accompagné de plusieurs autres multiples champions olympiques : l'athlète Carl Lewis, la joueuse de tennis Serena Williams et la gymnaste Nadia Comăneci, qui se relaient à bord pour porter la flamme. Ces quatre stars du sport cumulent vingt médailles d'or aux Jeux. Le bateau accoste près du Louvre, et confie sur le quai la flamme olympique à la championne de tennis Amélie Mauresmo qui entame son relais en courant, et transmet à l'entrée du palais la torche au joueur de basket Tony Parker. Les deux personnalités poursuivent en trottant la course ensemble, et sont rejoints devant la pyramide du Louvre par les champions handisport Nantenin Keïta, Alexis Hanquinquant et Marie-Amélie Le Fur. Cette séquence ouvre officiellement le douzième et dernier tableau, Éternité.

Les cinq relayeurs passent sous le Carrousel du Louvre et rejoignent le jardin des Tuileries où le handballeur Michaël Guigou, puis son homologue Allison Pineau, reprennent le flambeau. Se succèdent ensuite Jean-François Lamour, Félicia Ballanger, Florian Rousseau, Émilie Le Pennec, David Douillet, Clarisse Agbegnenou, Alain Bernard, Laure Manaudou, Renaud Lavillenie, Laura Flessel et Charles Coste sur sa chaise roulante, 100 ans et doyen des champions olympiques français, cycliste médaillé d'or en 1948[34]. Ce dernier transmet la flamme aux deux ultimes relayeurs, les héros olympiques Teddy Riner et Marie-José Pérec, qui embrasent le chaudron olympique, surplombé par un ballon à gaz en forme de montgolfière de 30 mètres de hauteur, qui s'élève alors illuminée dans les airs, en souvenir du premier vol en ballon de 1783.

Céline Dion, qui n'avait pas chanté en public depuis quatre ans, fait alors son apparition vêtue d'une longue robe de perles blanches brillantes au centre du premier étage de la tour Eiffel pour interpréter avec conviction l'Hymne à l'amour d'Édith Piaf, accompagnée de son pianiste et directeur musical Scott Price[35], ce qui clôt la cérémonie. Puis quelques notes de La Marseillaise parachèvent la conclusion.

Programmation musicale

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La programmation musicale de la cérémonie comprend plusieurs dizaines de titres, pour la plupart diffusés par extraits, et ayant bénéficié d'arrangements, représentatifs de la diversité de la production musicale française, comprenant des standards de la variété et de la chanson française, des succès de la French touch et des airs connus de l'opéra et du répertoire classique. Plusieurs titres étrangers, originaires de différents pays européens, sont mis en valeur lors du tableau Festivité.

Dans l'ordre chronologique, ces titres sont :

Liste des représentants présents

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Pays Personnalité Titre
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Gayton McKenzie Ministre des Sports, des Arts et de la Culture
Drapeau de l'Albanie Albanie Edi Rama Premier ministre
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Olaf Scholz Chancelier fédéral
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite Reema bint Bandar Al Saoud Princesse
Drapeau de l'Argentine Argentine Javier Milei Président de la Nation argentine
Drapeau de l'Australie Australie Anika Wells (en) Ministre des Sports (en)
Drapeau de l'Autriche Autriche Karl Nehammer Chancelier fédéral
Drapeau de la Belgique Belgique Philippe
Mathilde
Alexander De Croo
Roi
Reine
Premier ministre
Drapeau du Bhoutan Bhoutan Jigyel Ugyen Wangchuck Prince
Drapeau du Brésil Brésil Rosângela Lula da Silva
André Fufuca
Première dame
Ministre des Sports (en)
Drapeau du Cameroun Cameroun Paul Biya
Chantal Biya
Président de la République
Première dame
Drapeau du Canada Canada Carla Qualtrough Ministre des Sports et de l'Activité physique
Drapeau du Chili Chili Jaime Pizarro Ministre des Sports (en)
Drapeau de la République populaire de Chine Chine Han Zheng Vice-président de la République
Drapeau de la Colombie Colombie Gustavo Petro Président de la République
Drapeau de la Croatie Croatie Kolinda Grabar-Kitarović Ancienne présidente de la République et membre du CIO
Drapeau du Danemark Danemark Frederik X
Mary Donaldson
Roi
Reine
Drapeau de Djibouti Djibouti Ismaïl Omar Guelleh Président de la République
Drapeau de l'Espagne Espagne Felipe VI
Letizia
Roi
Reine
Drapeau de l'Estonie Estonie Alar Karis Président de la République
Drapeau des États-Unis États-Unis Jill Biden
Jennifer Siebel Newsom
Première dame
Première partenaire de Californie
Drapeau des Fidji Fidji Wiliame Katonivere Président de la République
Drapeau de la Finlande Finlande Alexander Stubb Président de la République
Drapeau de la France France Emmanuel Macron
Gabriel Attal
François Hollande
Anne Hidalgo
Tony Estanguet
David Lappartient
Amelie Oudea Castera


Président de la République
Premier ministre (démissionnaire)
Ancien Président de la République
Maire de Paris
Président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024
Président du Comité national olympique et sportif français
Ministre des sports, des jeux Olympique et parralimpiques
Drapeau du Gabon Gabon Brice Oligui Nguema Président de la Transition de la République gabonaise
Drapeau de la Géorgie Géorgie Salomé Zourabichvili
Irakli Kobakhidze
Présidente
Premier ministre
Drapeau de la Grèce Grèce Kyriákos Mitsotákis Premier ministre
Drapeau de l'Indonésie Indonésie Prabowo Subianto Président de la République (élu) et ministre de la Défense
Drapeau de l'Irak Irak Abdel Latif Rachid Président de la République
Drapeau de l'Irlande Irlande Simon Harris Premier ministre
Drapeau d’Israël Israël Isaac Herzog Président de l'État
Drapeau de l'Italie Italie Sergio Mattarella Président de la République
Drapeau du Japon Japon Yūko Kishida Épouse du Premier ministre
Drapeau de la Jordanie Jordanie Fayçal ben al-Hussein Prince et membre du CIO
Drapeau du Kosovo Kosovo Vjosa Osmani
Albin Kurti
Présidente de la République
Premier ministre
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan Sadyr Japarov Président de la République
Drapeau du Kurdistan irakien Kurdistan irakien Netchirvan Barzani Président du Gouvernement régional du Kurdistan
Drapeau de la Lettonie Lettonie Edgars Rinkēvičs Président de la République
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein Nora de Liechtenstein Princesse
Drapeau de la Lituanie Lituanie Gitanas Nausėda Président de la République
Drapeau du Luxembourg Luxembourg Henri Grand-duc et membre du CIO
Drapeau des Maldives Maldives Hussain Mohamed Latheef (en) Vice-président de la République (en)
Drapeau du Maroc Maroc Aziz Akhannouch Chef du gouvernement
Drapeau du Mexique Mexique Jesús María Tarriba (en) Premier gentleman (désigné)
Drapeau de la Moldavie Moldavie Maia Sandu Présidente de la République
Drapeau de Monaco Monaco Albert II Prince
Drapeau de la Mongolie Mongolie Ukhnaagiin Khürelsükh Président de l'État
Drapeau du Monténégro Monténégro Jakov Milatović
Milojko Spajić
Président
Premier ministre
Drapeau du Niger Niger Abdoulaye Mohamadou Ministre des Sports
Drapeau d'Oman Oman Basil bin Ahmed al Rawas Sous-secrétaire du ministère de la Culture, des Sports et de la Jeunesse pour les Sports et la Jeunesse
Drapeau du Paraguay Paraguay Santiago Peña Président de la République
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Willem-Alexander
Máxima Zorreguieta
Catharina-Amalia
Alexia
Dick Schoof
Roi
Reine consort
Princesse héritière
Princesse

Premier ministre

Drapeau de la Pologne Pologne Andrzej Duda Président de la République
Drapeau du Portugal Portugal Marcelo Rebelo de Sousa Président de la République
Drapeau du Qatar Qatar Tamim ben Hamad Al Thani Émir
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra Président de la République
Drapeau de la Tchéquie République tchèque Petr Fiala Premier ministre
Drapeau de la Roumanie Roumanie Klaus Iohannis Président
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Anne
Keir Starmer
Princesse royale, présidente du Comité olympique britannique et membre du CIO
Premier ministre
Drapeau du Rwanda Rwanda Paul Kagame Président de la République
Drapeau du Sénégal Sénégal Bassirou Diomaye Faye Président de la République
Drapeau de la Serbie Serbie Aleksandar Vučić Président de la République
Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone Julius Maada Bio Président de la République
Drapeau de Singapour Singapour Tharman Shanmugaratnam Président de la République
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie Peter Pellegrini Président de la République
Drapeau de la Slovénie Slovénie Nataša Pirc Musar
Robert Golob
Présidente de la République
Président du gouvernement
Drapeau de la Suisse Suisse Viola Amherd[36] Présidente de la Confédération et chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports
Drapeau de l'Ukraine Ukraine Matvii Bidnyi[37] Ministre de la Jeunesse et des Sports (en) par intérim
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Nguyễn Văn Hùng (de) Ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme

Organisations internationales

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Organisation Personnalité Titre
CIO Thomas Bach Président
Unesco Audrey Azoulay Directrice générale
Drapeau des Nations unies ONU António Guterres Secrétaire général
Drapeau de l’Union européenne Union européenne Charles Michel Président du Conseil européen
Drapeau de l’Union européenne Union européenne Ursula von der Leyen Présidente de la Commission européenne
Drapeau de l’Union européenne Union européenne Christine Lagarde Présidente de la Banque centrale européenne
Drapeau de l'OTAN OTAN Jens Stoltenberg Secrétaire général

Liste de diffuseurs

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Polémique et faux pas

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Attaques contre la participation de la chanteuse Aya Nakamura

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Fin février 2024, selon L'Express, le président de la République Emmanuel Macron aurait demandé à la chanteuse Aya Nakamura d'interpréter une chanson d'Édith Piaf lors de la cérémonie d'ouverture des J.O[46].

L'annonce suscite de vives réactions notamment de l'extrême droite[47]. Le 9 mars, un collectif identitaire nommé « Les Natifs » manifeste sur les bords de Seine[48] à Paris contre la possible participation de la chanteuse[49]. Le collectif dénonce « un choix très politique et complètement démagogique » du chef d'État[50]. Le lendemain, Aya Nakamura réagit à l'action du collectif sur son compte Twitter, déclarant : « Vous pouvez être racistes mais pas sourds. C’est ça qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débats, etc. mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal »[49].

Des huées surgissent à l'évocation de la chanteuse lors d'un meeting de campagne des élections européennes de Reconquête, parti d'Éric Zemmour[51].

Présentation de la Corée du Sud

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Lors de la cérémonie d'ouverture, la Corée du Sud a été présentée comme la « République populaire démocratique de Corée » en français, puis « Democratic People's Republic of Korea » en anglais, nom officiel de la Corée du Nord[52]. Le Comité international olympique a publié des excuses sur le compte X en coréen[53], mais aucune excuse n'a été publiée sur le compte officiel en anglais des médias sociaux.

Jang Mi-ran, deuxième vice-ministre de la culture, des sports et du tourisme, a demandé au CIO d'organiser une réunion avec le président Bach au sujet de cet incident[54].

« Nous avons également demandé au ministère des Affaires étrangères de déposer une plainte ferme auprès de la France au niveau gouvernemental. Le Comité olympique et sportif coréen a immédiatement demandé au comité d'organisation de Paris d'empêcher que des cas similaires ne se reproduisent et soumettra une protestation officielle sous l'égide de notre chef de mission. Le comité rencontrera également le CIO. »

— Ministère de la culture, des sports et du tourisme (Corée du Sud)

Drapeau olympique

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Le drapeau olympique a été hissé à l'envers.

Le drapeau olympique a été hissé à l'envers, les deux anneaux du bas étaient en haut et les trois anneaux du haut en bas[55].

Billetterie

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La quasi totalité des places sont attribuées à des partenaires privés et publics (collectivités locales) qui apportent leur subvention à l'évènement. Le 31 janvier 2024, des places sont annoncées à 90 euros, mais elles ne sont pas proposées au public, car il s'agit de contreparties de partenariat (sponsoring).

Les spectateurs accédant aux places sur les quais hauts bénéficient de billets gratuits, ceux sur les quais bas se voient proposer des places avec des prix allant de 90 euros (places debout) à 2 700 euros pour les tribunes se situant dans la partie ouest (entre la Concorde et le Trocadéro)[56].

Presse française

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La presse française se montre globalement satisfaite de la cérémonie.

Le Monde parle d'une « fête grandiose », qu'il juge à même de réconcilier Paris avec son fleuve comme les Jeux de Barcelone en 1992 ont réuni la capitale catalane à la mer. Le quotidien s'interroge sur quelques longueurs, un kitsch peut-être excessif sur certaines séquences et relaie des questionnements sur le manque d'universalité de certaines scènes, notamment celle avec Philippe Katerine, mais reconnaît la capacité des organisateurs à avoir relancé le show à chaque moment de flottement par un « petit miracle », et adoube notamment la prestation finale de Céline Dion[57]. L'Équipe titre en une « Imagine », louant une cérémonie « sublime » et « inoubliable », s'enthousiasmant pour une ambiance « joyeusement fiévreuse », tout en regrettant que la procession des athlètes ait contribué à briser « la poésie des plus beaux tableaux »[58].

Plus partagé, Paul Sugy du Figaro parle d'une fête « grandiose et somptueuse » mais estime que plusieurs scènes auraient pu être épargnées aux spectateurs[59].

Presse internationale

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Si l'ambition du spectacle proposé a été reconnue par la presse internationale, dans des termes parfois dithyrambiques, plusieurs critiques ont été formulées, après la cérémonie, sur le choix du format et de sa mise en scène, peu adaptées à la captation audiovisuelle et aux aléas météorologiques.

Pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « il n’y a jamais eu de spectacle comme celui-ci ! » quand le quotidien grec Kathimerini parle d'une « fête fantastique ». Le Times of India juge que la cérémonie est « la plus tentaculaire et la plus élaborée de tous les temps ». Al-Jazeera note une « interprétation sombre et émouvante de l’hymne national français », soulignant « la contribution des femmes à la société française »[60]. Pour The Washington Post, la cérémonie est un « exploit audacieux », transformant Paris en « une scène spectaculaire » et démontrant « qu'une réflexion audacieuse pouvait redonner de l'éclat à un événement mondial qui a vu sa popularité chuter »[61]. Le journal espagnol Marca parle de la meilleure cérémonie d'ouverture de toutes les éditions, « la plus révolutionnaire qui ait jamais existé », bien que la superposition des évènements ait rendu la cérémonie un peu difficile à suivre[62]. Corriere dello Sport évoque « une inauguration unique et parfois spectaculaire, qui a cependant désamorcé les porte-drapeaux, rendus totalement anonymes par le défilé sur les bateaux »[63].

The New York Times se montre plus partagé. Si le quotidien américain applaudit l'apparition des bateaux, la partie finale du show, au Louvre, la prestation d'Aya Nakamura « qui mêle avec brio tradition française et modernité » et le fait de placer les musiciens et les danseurs tout le long de la Seine, il juge que le choix de présenter les équipes sur des bateaux a rendu le spectacle moins fort que lors des éditions précédentes parce que, selon lui, il manquait « La grande masse d'athlètes réunis en un seul endroit, se déplaçant dans une marée continue. La palette chaotique des costumes nationaux, les différents styles de marche, les fiers porte-drapeaux (...) Tout dans la cérémonie et la retransmission de vendredi a contribué à inférioriser les athlètes. Parqués comme des groupes de supporters, ..., ils ressemblaient à des passagers d'une fête nautique, mise en concurrence à qui ferait le plus de bruit, à quel pays s'amusait le plus ». Le journal poursuit en notant la différence qu'il existait entre le spectacle vu des gradins et celui retransmit par la télévision : « les spectateurs ne pouvaient voir que ce qui se trouvait devant eux, et pas très bien ; quand nous les avons vus applaudir, ils réagissaient très probablement aux images diffusées sur un moniteur à proximité. Mais le téléspectateur n’avait pas non plus le sentiment d’avoir la meilleure vue possible. Les athlètes sur leurs bateaux regardaient toujours au loin ; les numéros [chantés ou dansés] n’étaient pas mis en scène de manière inventive à destination des caméras. À maintes reprises, on avait le sentiment que ce qu’on regardait serait plus excitant et émouvant si on le voyait en direct, au fur et à mesure »[64].

Si Der Spiegel se montre plusieurs fois enthousiaste, il regrette, par exemple, le faux suspense quant à l'identité du mystérieux personnage masqué, présent durant toute la cérémonie mais dont le visage ne sera justement jamais révélé[65]. The Guardian se montre beaucoup plus mordant, évoquant une soirée kitsch et ironique, un « spectacle complexe, nuancé, amusant, énergique, diffus, dilué et trop étalé », « une cérémonie qui était, comme toujours, amusante, ridicule, trop longue, trop sombre[66]. Mais aussi agréable, chaleureuse, nécessaire et (...) otage de sa propre arrogance », risible parce que ruinée par la pluie, cet évènement météorologique inattendu qui a fait dégonfler les prétentions de ses organisateurs, mais heureusement sauvée, dans ses dernières minutes, par la prestation de Céline Dion. Et le quotidien anglais de s'interroger : « Peut-être que c’était la pire chose qui soit »[67]. The Independent regrette, lui aussi, que le format choisi n'ait pas su s'adapter à la pluie battante, évoquant une « occasion ratée »[68].

Le journal britannique The Telegraph est mitigé estimant que le final de la cérémonie était « grandiose » notamment le passage avec Céline Dion mais considère que la cérémonie dans son ensemble était un « fiasco » ; il lui attribue la note de 3 étoiles sur 5[69].

La chaîne télévisée britannique GB News[70] et le premier journal hong-kongais South China Morning Post déclarent que la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris était « la pire de tous les temps »[71]. C'est également l'avis du tabloïd britannique The Daily Express[72].

Réactions politiques

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En France, l'essentiel de la classe politique salue le spectacle donné. Dans le camp présidentiel, Gabriel Attal salue notamment la performance d'Aya Nakamura avec la Garde républicaine, mettant au défi de trouver un meilleur duo (« Name a better duo, I'll wait »), quand Emmanuel Macron lui-même légende cette séquence par la formule qu'il a contribuée à populariser pour défendre sa méthode politique, « en même temps »[73]. La gauche salue globalement l'événement[74]. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, remercie les organisateurs « d'avoir sublimé notre héritage révolutionnaire »[75]. La députée écologiste Sandrine Rousseau voit dans le spectacle « la meilleure réponse à la montée du fascisme et de l’extrême droite »[76].

Le Figaro observe une classe politique « divisée » après la cérémonie d’ouverture des JO 2024, la droite y voyant de la « propagande woke et grossière » alors que la gauche se félicite de l'indignation de l'extrême droite : « l'extrême droite en PLS »[77].

Minoritaire, une partie des représentants politiques, à droite et à l'extrême-droite, critique la cérémonie. La députée européenne Marion Maréchal se désole d'une « propagande woke aussi grossière »[78]. Le député RN Julien Odoul évoque un « saccage pour la culture française », pointant tout particulièrement la prestation d'Aya Nakamura. Tout en affirmant vouloir se concentrer sur le positif de la cérémonie, la sénatrice LR Valérie Boyer déplore une « vision de [l']Histoire qui met en spectacle la décapitation de Marie-Antoinette et qui cherche à ridiculiser les Chrétiens »[79]. Pour Philippe de Villiers, cette cérémonie consacre le « suicide » de la France « devant le monde entier »[76]. Le vice-président des Républicains Julien Aubert regrette que « le sport [ait] été invisibilisé par des messages politiques et sociétaux qui n'y avaient pas sa [sic] place »[75]. Voix discordante de la majorité sortante, le député Renaissance Charles Rodwell se désolé d'une « déferlante woke » qu'il juge également insultante envers les chrétiens[74].

Certains élus de l'extrême-droite et de la droite se montrent toutefois satisfaits de l'événement, comme les députés RN Bruno Clavet et Jean-Philippe Tanguy ou le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand[76].

Groupes religieux

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Dans un communiqué, les évêques de France ont déploré « l'outrance et la provocation de certaines scènes », en raison d'une « parodie de La Cène » avec des drag queens et un DJ à la place de Jésus Christ, mais salue néanmoins des « moments de beauté, d'allégresse, riches en émotions et universellement salués »[80]. De même, l'entrepreneur Elon Musk a déploré un spectacle « extrêmement offensant pour les Chrétiens »[81]. Le rappeur Rohff, dans un message posté sur les réseaux sociaux vu par par plusieurs millions d'internautes, a fustigé « le théâtre du satanisme décomplexé sur l’espace public, aux yeux du monde entier » et s'est agacé du « mépris des religions » de la cérémonie[82].

Le 25 juillet, la NBC estime qu'un milliard de personnes dans le monde suivra la diffusion télévisée de la cérémonie en direct[83].

En France, la cérémonie diffusée sur France 2, réunit 23,24 millions de téléspectateurs soit 83,1 % de part de marché entre 19 h 26 et 23 h 30. À noter, un pic d'audience de 25,2 millions (90,2 %) à 21 h 56. Il s'agit d'un record historique d'audience pour la chaîne de service public France 2, qui place la cérémonie comme deuxième meilleure audience de l'histoire de la télévision française, après la finale de la Coupe du monde de football 2022 diffusée sur TF1 (24,08 millions de téléspectateurs soit 81 % de part de marché)[84],[85],[86],[87].

En Allemagne, la diffusion de la cérémonie sur Das Erste était visionnée par plus que 10,1 millions de personnes, soit 45,7 % des téléspectateurs. L'audience de la chaîne privée Eurosport 1 était d'environ 180 000 spectateurs.[88]

En Espagne, l'audience atteint 3,4 millions de téléspectateurs, soit une part de marché de 38,1 %[89].

En Italie la RAI a enregistré une audience moyenne de 4,204 millions de téléspectateurs soit 29,1 % de part d'audience et un pic d'audience à 20h48 avec 5,328 millions spectateurs[90].

La cérémonie d'ouverture ayant à son menu des scènes de nudité, plusieurs transmetteurs ont décidé de censurer certaines des scènes. Ainsi en est-il de la chaîne NBC aux États-Unis qui a choisi de ne pas diffuser la séquence où Philippe Katerine apparaît à l'écran dans une parodie de La Cène. C'est également le cas de la chaîne marocaine SNRT[91],[92].

Notes et références

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Bibliographie

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Documentaire

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  • Cérémonie d'ouverture : premiers secrets, réalisé par Manuel Herrero, produit par OBS, diffusé en deux parties les 24 et 25 juillet 2024 sur France 2

Liens externes

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