Santiago Peña
| Santiago Peña | |
.jpg) Santiago Peña en 2023. | |
| Fonctions | |
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| Président de la république du Paraguay | |
| En fonction depuis le (8 mois et 9 jours) |
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| Élection | 30 avril 2023 |
| Vice-président | Pedro Alliana |
| Prédécesseur | Mario Abdo |
| Ministre des Finances | |
| – (2 ans et 5 mois) |
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| Président | Horacio Cartes |
| Prédécesseur | Germán Rojas |
| Successeur | Lea Giménez |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Santiago Peña Palacios |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Asuncion (Paraguay) |
| Nationalité | Paraguayenne |
| Parti politique | PLRA (1996-2016) ANR-PC (depuis 2016) |
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| Présidents de la république du Paraguay | |
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Santiago Peña Palacios, né le à Asuncion, est un homme d'État paraguayen.
Après avoir été membre de la Banque centrale (2000-2009) et ministre des Finances (2015-2017), il est candidat victorieux du Parti colorado (ANR-PC) à l'élection présidentielle de 2023 et prend ses fonctions de président de la République le .
Situation personnelle[modifier | modifier le code]
Santiago Peña est professeur d'économie de profession. Il devient père à l'âge de 17 ans[1] et se marie à 18 ans durant ses études, puis il travaille tôt[2].
Il a suivi des études à l'université Columbia de New York[1].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Débuts[modifier | modifier le code]
Membre du PLRA à partir de 1996, il siège à la Banque centrale du Paraguay entre 2000 et 2009.
Il travaille au siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington à partir de 2009[3].
En 2015, sous la présidence de Horacio Cartes, il est nommé ministre des Finances. Il quitte ses fonctions en 2017 pour se présenter à la primaire du Parti Colorado en vue de l'élection présidentielle de 2017 mais échoue face à Mario Abdo[3].
En 2018, après la fin du gouvernement Cartes, il rejoint le conseil d'administration de Banco Basa, propriété du groupe Cartes, le conglomérat d'entreprises de l'ancien président[3].
Campagne présidentielle de 2023[modifier | modifier le code]
En décembre 2022, il est désigné candidat du Parti colorado à l'issue des primaires de ce parti, qui se déchire. Des accusations de corruption ciblent le vice-président de la République, Hugo Velázquez Moreno, entraînant son retrait des primaires[4].
Pendant la campagne, Santiago Peña joue la carte du dynamisme et d’un certain renouveau générationnel. Il tente de prendre ses distances avec son mentor et chef du parti, l’ancien président Horacio Cartes (2013-2018), mis en cause dans plusieurs affaires de corruption[4].
Alors que les derniers sondages le donnaient au coude-à-coude avec Efraín Alegre, il l'emporte avec 42,7 % des voix, contre 27,5 % au candidat centriste, lors de l'unique tour du scrutin.
Des manifestations éclatent contre de supposées fraudes et conduisent à plus de 200 arrestations[5].
Président de la République[modifier | modifier le code]
Il prend ses fonctions le , succédant à Mario Abdo.
Prises de position[modifier | modifier le code]
Héritier de la dictature d'Alfredo Stroessner, conservateur hostile au droit à l'avortement et à la légalisation du mariage homosexuel, il se présente en garant des traditions et de la famille, face à un monde « déshumanisé »[6].
Il déclare également vouloir transférer l'ambassade paraguayenne en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem[6].
Peña ne communique pas sur les thèmes du changement climatique et de la déforestation, bien que le Paraguay soit l'un des pays les plus touchés au monde par cette question avec 4,7 millions d'hectares de forêts perdus entre 2004 et 2021 — soit une superficie plus grande que le territoire suisse[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Socially conservative rivals vie for Catholic Paraguay's top job », sur RFI,
- « Paraguay : Peña, le jeune héritier conservateur et Alegre, l'opposant historique au cœur de l'élection présidentielle », sur TV5MONDE, (consulté le ).
- (es) « Quién es Santiago Peña, el joven economista que dirigirá Paraguay a la sombra de un controvertido expresidente », BBC News Mundo, (lire en ligne)
- « Au Paraguay, l’hégémonie de la droite à l’épreuve de l’élection présidentielle », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- (es) « Al menos 208 detenidos por protestas poselectorales en Paraguay », sur SWI swissinfo.ch
- « Le Paraguay se choisit un président, l'hégémonie du parti conservateur menacée », sur France 24,
- Nils Sabin, « Déforestation : au Paraguay, une politique de bœufs », sur Libération,
Voir aussi[modifier | modifier le code]
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