Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012

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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012
Cérémonie d'ouverture des JO 2012.
Cérémonie d'ouverture des JO 2012.

Type Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques
Création 1896
Édition 30e
Localisation Stade olympique de Londres, Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Coordonnées 51° 32′ 19″ nord, 0° 00′ 59″ ouest
Organisateur CIO
Date

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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012
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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012
Tableau de la Révolution industrielle lors de la cérémonie d'ouverture.

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012 est la cérémonie d'ouverture par laquelle sont lancés les Jeux olympiques d'été organisés en 2012 à Londres, au Royaume-Uni. Elle débute à 21 heures (heure locale) le vendredi dans le stade olympique de Londres.

La direction artistique de la cérémonie d'ouverture, s'intitulant The Isles of Wonder (Les Îles aux merveilles), a été confiée à Danny Boyle tandis que le groupe Underworld s'occupe de la direction musicale et le danseur Akram Khan de la partie chorégraphique[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012 se déroule dans le stade olympique de Londres le vendredi 27 juillet 2012, à 21 h heure locale, deux jours après le début de la compétition dont certaines épreuves ont été avancées aux 25 et 26 juillet. Elle est qualifiée d' « extravaganza », de fantaisie très british[2]. Son réalisateur, Danny Boyle, est, entre autres, le metteur en scène de Trainspotting ou de Slumdog Millionaire. Son défi est de se démarquer de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin, en 2008, dont le faste et les moyens illimités, sous la direction de Zhang Yimou, avaient été remarqués[2]. Il est assisté de Stephen Daldry, comme directeur artistique, pour « puiser avec humour aux racines de l'identité britannique[3] ». Les organisateurs annoncent qu'environ un milliard de téléspectateurs (l'audience totale sera finalement de 500 millions de téléspectateurs, le Comité international surestimant les chiffres en choisissant l'audience cumulée à l'audience moyenne[4]) ainsi que plus de 80 000 spectateurs — dont 120 chefs d'État et de gouvernement — assisteront au spectacle de plus de trois heures auquel participent quelque 10 000 figurants[5]. 23 000 costumes sont utilisés pour cette cérémonie dont le coût est évalué à 34,5 millions d'euros[6].

Déroulement de la cérémonie[modifier | modifier le code]

Prologue et première partie[modifier | modifier le code]

Paysage bucolique du premier tableau.

Le matin même de la cérémonie, à h 12, le carillon de Big Ben de même que de nombreuses cloches du royaume, incluant celles des parlements du Pays de Galles, d'Irlande du nord et d'Écosse, ainsi que les sirènes de bâtiments de la Royal Navy retentissent pour marquer l'ouverture des Jeux olympiques. Cette idée vient de l'artiste et musicien Martin Creed qui a appelé cette œuvre collective « Toutes les cloches » ou « Work No. 1197 »[7]. C'est la première fois depuis la mort de George VI, en 1952, que la cloche du parlement de Westminster résonne en dehors de son horaire habituel, en tintant 40 fois durant trois minutes[8].

Moins d'une heure avant le début officiel de la cérémonie, à 20 h 12 très exactement, représentant de manière symbolique l'année 2012, la patrouille acrobatique de la Royal Air Force, les Red Arrows, réalise un survol du stade olympique, laissant des traînées rouges, blanches et bleues, aux couleurs du drapeau britannique[9].

Green & Pleasant Land[modifier | modifier le code]

Un paysage bucolique représentant la campagne « verte et plaisante[10] » de la vieille Grande-Bretagne se met en place au centre du stade recouvert de 7 346 m2 de gazon : des villageois jouent au cricket, des paysans conduisent quarante moutons, douze chevaux, trois vaches, deux chèvres, dix poules, dix canards, neuf oies et trois chiens de bergers, et des enfants dansent autour de quatre mâts de cocagne[11].

Un court-métrage de deux minutes, intitulé « The Isles of Wonder », est diffusé, sur une bande musicale comprenant des extraits de thèmes typiquement britanniques, de génériques de télévision à des groupes punks comme The Clash ou Sex Pistols, en passant par des classiques d'Elgar ou Haendel. Le film suit le cours de la Tamise, depuis sa source au Gloucestershire jusqu'au cœur de Londres, traversant les collines des Cotswolds, survolant la Battersea Power Station (une ancienne centrale électrique au charbon), le Parlement, The London Eye ou Tower Bridge, croisant les personnages Rat et Taupe du conte Le Vent dans les saules ou l'un des symboliques cochons de Pink Floyd flottant dans les airs, entrecoupé de furtives images de champions olympiques britanniques[12]. Puis l'on s'enfonce vers le métro londonien d'hier et d'aujourd'hui. Des affiches des précédentes olympiades concluent la séquence[13].

Après un décompte, Bradley Wiggins, vainqueur britannique du Tour de France 2012, fait son apparition sur la scène et fait résonner une énorme cloche de 23 tonnes, fabriquée spécialement à l'occasion de ces Jeux olympiques dans la fonderie de cloches de Whitechapel, créée en 1570 et qui est aussi à l'origine de cloches comme Liberty Bell et Big Ben[14].

Alors que le village continue de s'animer, un chœur d'enfants reprend les hymnes des quatre nations composant le Royaume-Uni : du stade s'élève Jerusalem, pour l'Angleterre, Londonderry Air est filmé depuis la Chaussée des Géants, en Irlande du Nord, Cwm Rhondda, depuis la plage de Rhossili (pays de Galles) et Flower of Scotland est enregistré au château d'Édimbourg (Écosse)[15]. On aperçoit en même temps des extraits mémorables du rugby, où apparaît en particulier Jonny Wilkinson.

Un omnibus XIXe siècle de la London General Omnibus Company fait son entrée, suivi d'un groupe d'hommes en redingote victorienne et haut-de-forme. L'acteur-réalisateur Kenneth Branagh en descend en costume d'Isambard Kingdom Brunel et déclame, d'un versant de la reconstitution de Glastonbury Tor[16], une réplique de Caliban extraite de La Tempête, œuvre de William Shakespeare[17],[18].

Pandemonium[modifier | modifier le code]

Au son de And I Will Kiss, interprété par Evelyn Glennie et 1 000 autres percussionnistes, la campagne anglaise laisse ensuite place à un second tableau, baptisé Pandemonium : autour d'ouvriers, mineurs et capitalistes en costume et chapeau haut de forme, des cheminées sortent de terre, symbolisant la Révolution industrielle. Un hommage particulier est rendu aux suffragettes, aux Pearly Kings and Queens (en) de Londres et aux premiers immigrés Caribéens arrivant sur leur bateau le MV Empire Windrush tandis que le jour du Souvenir est symbolisé par le coquelicot. Le tableau se clôture par les cinq anneaux olympiques en fer forgé dans le ciel du stade[19].

Arrivée de la Reine et deuxième partie[modifier | modifier le code]

La cérémonie est entrecoupée par un petit film, intitulé Happy and Glorious en référence aux paroles de l'hymne God save the Queen, dans lequel James Bond, incarné par Daniel Craig, est convoqué par la reine Élisabeth II à Buckingham Palace. Arrivé à bord d'un cab noir londonien et introduit par un majordome, il doit patienter, au grand amusement des célèbres chiens royaux de race corgi, la Reine étant occupée à sa correspondance. Puis il escorte Sa Majesté dans un hélicoptère au-dessus de Londres qui passe aussi sous Tower Bridge, tandis que la statue de Winston Churchill s'anime et salue au passage de l'appareil[20]. À la fin du film, l'agent secret et Sa Majesté semblent sauter de l'hélicoptère au-dessus du Stade olympique, saut en parachute réalisé en fait par deux base jumpers (Gary Connery, dans le rôle de la reine, et Mark Sutton[21], dans celui de James Bond) équipés d'un parachute aux couleurs de l'Union Jack, au son de la célèbre musique de James Bond. Après la projection du film, le duc d'Édimbourg et la Reine apparaissent en tribune accompagnés par le président du CIO, Jacques Rogge, Élisabeth II portant une robe de couleur saumon. L'Union Flag est alors hissé par des représentants des British Armed Forces tandis que le God Save the Queen est chanté a cappella par le chœur des enfants sourds et mal entendants de Kaos en pyjama[22].

Il s'agit de la toute première apparition de la Reine dans un film de fiction, qui a rapidement accepté de se prêter au jeu que lui proposait le réalisateur Danny Boyle. Ce court-métrage a été tourné en mars et avril 2012 dans la Grande entrée, la Galerie Est, le Salon d'audience et la West Terrace du palais. Une seule prise a été nécessaire[23].

Un tableau rend hommage au National Health Service (NHS) : sur le thème introductif de Tubular Bells joué sur scène par Mike Oldfield, des lits d'hôpitaux illuminés en blanc sont disposés pour former le logo de l'hôpital pour enfants Great Ormond Street Hospital (un visage d'enfant qui pleure une larme et sourit en même temps) et son acronyme GOSH (qui est aussi une interjection argotique signifiant Mon Dieu). Les lits se transforment ensuite dans les initiales NHS, puis un croissant de lune. Des infirmières et médecins du service de santé publique s'occupent de leurs jeunes patients, certains lits de ces enfants fonctionnant comme trampolines[24]. Après une séquence de danse réalisée par 600 danseurs appartenant au personnel de santé britannique, sur un extrait de Peter Pan lu par J. K. Rowling, les enfants malades affrontent les démons de la littérature anglaise, tel Cruella d'Enfer, Lord Voldemort, la Reine de cœur (Les Aventures d'Alice au pays des merveilles) ou le Capitaine Crochet. Des dizaines de Mary Poppins, descendues du ciel grâce à leur parapluie, font fuir ces créatures de l'ombre[25]. Les enfants sautent de joie sur l'air musical de In Dulci Jubilo. Le tableau se termine par un immense nouveau-né dans un lit qui évoque l'échographie inventée par les Britanniques[26].

Alors que le London Symphony Orchestra dirigé par Simon Rattle joue la musique des Chariots de feu de Vangelis, Rowan Atkinson, dans sa composition de Mr. Bean, accompagne dans un registre comique l'orchestre, répétant une note unique au synthétiseur. Il apparaît également dans un extrait monté du film Les Chariots de feu au cours duquel il emprunte une voiture pour battre les coureurs dans la célèbre course sur la plage tournée à St Andrews[27].

La deuxième partie se termine par un hommage à la culture populaire britannique : séries télévisées (EastEnders, Mr. Bean), pop et rock (Enola Gay, My Generation, etc.). Tim Berners-Lee, inventeur du Web apparaît, tweetant sur un clavier d'ordinateur « This is for everyone » (C'est destiné à tout le monde)[28]. Avant le défilé des nations, la cérémonie fait une pause, érigeant un « mur de la mémoire » pour les victimes des attentats du 7 juillet 2005 à Londres tandis qu'Emeli Sandé interprète l'hymne chrétien Abide with me[29].

Défilé des nations[modifier | modifier le code]

Lors du défilé des nations, la délégation japonaise, après avoir fait son entrée, a été conduite par erreur à l'extérieur du stade et n'a plus été autorisée à entrer à nouveau, manquant ainsi la fin de la cérémonie d'ouverture[30].

Le défilé de la délégation indienne a, quant à lui, été perturbé par la présence très remarquée d'une intruse aux côtés du porte-drapeau[31].

À la fin du défilé des nations, le groupe Arctic Monkeys interprète I Bet You Look Good On The Dancefloor suivi d'une reprise de Come Together des Beatles. Sebastian Coe, président du Comité d'organisation olympique et paralympique, puis Jacques Rogge, président du Comité international olympique, donnent leur discours d'accueil. La reine Élisabeth II déclare alors l'ouverture des Jeux olympiques. Le drapeau olympique est ensuite apporté par Doreen Lawrence OBE, Haile Gebrselassie, Sally Becker, Ban Ki-Moon, Leymah Gbowee, Shami Chakrabati CBE, Daniel Barenboim, Marina Silva et réceptionné par Muhammad Ali.

Allumage de la flamme[modifier | modifier le code]

David Beckham, après avoir piloté un hors-bord sur la Tamise avec à son bord la flamme olympique tenue par la footballeuse Jade Bailey (en), l'apporte à Steve Redgrave accompagné par 260 médaillés olympiques depuis 1948 qui, tel un passage de relais, la transmettent à sept jeunes sportifs (Callum Airlie, Jordan Duckitt, Desiree Henry, Katie Kirk, Cameron MacRitchie, Aidan Reynolds et Adelle Tracey)[32]. Ces futurs espoirs du sport munis de leurs torches ont allumé la vasque olympique du stade (chaudron original constitué de 205 pétales de cuivre, comme le nombre de nations représentées[33], qui se sont élevés pour se refermer et former le calice d'une fleur) avant que Paul McCartney ne chante un extrait de The End et Hey Jude pour clore la cérémonie d'ouverture[34].

Programmation musicale[modifier | modifier le code]

La direction musicale est assurée par le groupe de musique électronique Underworld, qui a sélectionné plus de 80 titres du répertoire britannique mais a composé pour la cérémonie certains morceaux comme And I Will Kiss, interprété par Evelyn Glennie, et Caliban's Dream, lors de l'allumage de la flamme[35],[36],[37]. La bande originale est disponible à la vente sur un double CD comprenant 14 et 22 titres à compter du 6 août 2012[38].

Premier medley[modifier | modifier le code]

Deuxième medley[modifier | modifier le code]

Troisième medley[modifier | modifier le code]

Quatrième medley[modifier | modifier le code]

Les morceaux suivants étaient prévus au programme de la cérémonie, mais ont été écartés en raison du retard pris par le défilé des athlètes :

Chefs d'État et de gouvernement présents[modifier | modifier le code]

Autres personnalités présentes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Akram Khan ouvre les JO dans L'Équipe suppl. Sport & Style de juin 2012.
  2. a et b « Danny Boyle, maître de cérémonie », Le Figaro-sport24.com, 27 juillet 2012.
  3. « JO : Londres fête l'ouverture des JO, avec la reine et James Bond », AFP, 27 juillet 2012.
  4. Bruno Fraioli, « Cérémonie d'ouverture des JO réussie pour les télévisions du monde », sur Stratégies,
  5. JO : début de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Londres, AFP, 27 juillet 2012.
  6. « La cérémonie d'ouverture des JO - EN DIRECT », Julie Demarcy, AFP, 27 juillet 2012.
  7. « JO : Big Ben et toutes les cloches du royaume sonnent à la volée », rtl.be, 27 juillet 2012.
  8. « Les habitants de tout le Royaume-Uni font sonner des cloches pour célébrer le premier jour des Jeux Olympiques de Londres 2012 », london2012.com, 27 juillet 2012.
  9. (en) « London 2012 : Red Arrows Perform Stunning Fly-By Before Olympic Opening Ceremony », Huffington Post, 27 juillet 2012.
  10. Le titre original « Green & Pleasant Land » se réfère au dernier vers de And did those feet in ancient time de William Blake.
  11. « Green & Pleasant Land »
  12. « London 2012 Olympics Opening Ceremony », John Dee, 30 juillet 2012.
  13. À l'exception de Berlin (1936), Los Angeles (1984) et Atlanta (1996).
  14. « Wiggins rings Olympic bell to kick off London Games », Cyclingnews.com, 28 juillet 2012.
  15. « London 2012: opening ceremony wows the Queen and the world with wit and drama », Patrick Sawer, The Telegraph, 28 juillet 2012.
  16. « Olympic Opening Ceremony Puts Glastonbury Tor On The Map », The Huffington Post, 27 juillet 2012.
  17. (en)« Kenneth Branagh At 2012 Olympic Opening Ceremony: Was Branagh Dressed As Abe Lincoln? », International Business times, 27 juillet 2012.
  18. (en)« The Isle is Full of Noises », Folger Shakespeare Library.
  19. (en)Eric Koreen, « London 2012 Olympic Opening Ceremony live », sur The National Post,
  20. « James Bond saute en parachute avec la Reine aux Jeux Olympiques », Première, 28 juillet 2012.
  21. À peine plus d'un an plus tard, le 14 août 2013, Mark Sutton se tuera accidentellement en Suisse, lors d'un vol en combinaison ailée.
  22. (en)Eric Koreen, « London 2012 Olympic Opening Ceremony live », sur sports.nationalpost.com,
  23. « JO 2012 - Cérémonie d'ouverture : la reine s'est prise au jeu avec James Bond », rtl.fr, 29 juillet 2012.
  24. (en)Bill Hanstock, « 2012 Olympics Opening Ceremony : GOSH, You Guys », sur SB Nation,
  25. (en) Xan Brooks, « London 2012 Olympics opening ceremony – as it happened », sur The Guardian,
  26. Les plus belles images de la cérémonie sur parismatch.com
  27. (en) « Mr Bean's Olympic orchestral appearance », sur BBC News,
  28. (en) Tim Berners-Lee, « This is for everyone », sur Twitter,
  29. Jeremy Stahl, « Jeux olympiques : la cérémonie d'ouverture a «oublié» les attentats de Munich », sur slate.fr,
  30. (en) « Hey Japan, Welcome to the Games: Here’s the Exit », blog du Wall Street Journal, 1er août 2012.
  31. « JO: une intruse à la tête de la délégation indienne », Euronews, 29 juillet 2012.
  32. "Seven teenagers light Games' cauldron". Reuters. Publié le 28 juillet 2012
  33. 204 nations plus le groupe des athlètes olympiques indépendants
  34. « Les JO de Londres 2012 officiellement ouverts », sur RTL,
  35. « Underworld Named Music Directors of 2012 Olympics », Steve Baltin, rollingstone.com, 8 décembre 2011.
  36. « London 2012 Olympics: the full musical playlist for the Olympic opening ceremony », The Telegraph, 19 juin 2012.
  37. « Curtain up! 25 facts and rumours about London 2012 Olympics Opening Ceremony », The Mirror, Simon Head, 16 juillet 2012.
  38. « Olympics Opening Ceremony Soundtrack List », twentyfourbit.com, 29 jujillet 2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]