Discussion:Leopold von Sacher-Masoch/Archives/1

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Leopold von
Sacher-Masoch
Description de cette image, également commentée ci-après
Leopold von Sacher-Masoch en 1874.
Leopold von Sacher-Masoch vers 1860-1870.
Nom de naissance Leopold von Sacher-Masoch
Naissance
Lemberg (Empire d'Autriche)
Décès (à 59 ans)
Lindheim (Allemagne)
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Allemand

Œuvres principales

Leopold von Sacher-Masoch, né le à Lemberg en Galicie[note 1] et mort le [note 2], est un historien et un écrivain. Les ascendances de Masoch sont slaves, espagnoles et bohémiennes. Son père est préfet de police à Lemberg.

L'œuvre de Masoch est inspirée par tous les récits que sa nourrice Handscha lui conte, les romans du folklore slave où les femmes ont un rôle prédominant. Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel, et implacable en lui racontant les légendes d'Ivan le terrible, de la czarine noire et de la juive Esterka « cette Pompadour juive de la Pologne » qui enchaînait le roi Casimir le Grand

Son œuvre prend aussi sa source dans l'univers burlesque où il est élevé. Cette maison de police qui est la maison de son enfance, il y aperçoit des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées » « Chaque jour on administre la schlague sous les fenêtres ». Lorsqu'il évoque la maison de son enfance « il hésite entre la nostalgie du paradis perdu et l'évocation d'un enfer ».

Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. Comme si son œuvre fusionnait en totalité avec son masochisme. La scène de la tante Zénobie, scène que le petit Leopold voit du fond de sa cachette. La tante Zénobie humilie son mari, le frappe à grands coups de fouet. La suite où la tante Zénobie découvre Masoch enfant voyeur et lui administre, à son tour, le fouet. Les images de martyrs torturés qui le mettent dans un état fiévreux. Ce retour au paganisme car pour lui la nature est Déesse... Elle est la déesse Isis.

« Toute douleur, toute félicité sont d'abord théâtrales » disait-il. Masoch aimait passionnément le théâtre. Fou de théâtre, il a écrit deux pièces plébiscitées par le public. Des pièces très proches de la politique de l'époque. Elles ont mal vieilli. Car :« elles étaient des pièces de circonstance dont les hardiesses n'étaient compréhensibles que par les contemporains »

Enfin l'art, sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien, pour l'œuvre de Rubens : Hélène Fourment nue, ensauvagée de fourrure, elle est animale, sa musculature, elle, est virile. C'est Krafft-Ebing qui utilise le mot masochisme pour nommer ce qu'il considère comme une pathologie. Il rend, ainsi, le nom de Leopold von Sacher-Masoch célèbre en tant que Concept. Et en même temps, il fait tomber l'œuvre de l'écrivain dans l'oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l'indignité et pour le reconnaître en tant que grand écrivain. Depuis, une large majorité des romans, des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent.

Éric Alliez évoque le chapitre Re-présentation de Masoch chapitre où Gilles Deleuze rejoint Bernard Michel à propos des correspondances entre Kafka et Masoch. Ces correspondances prouvent, selon Bernard Michel, que Leopold von Sacher-Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d'Europe centrale.

En dehors de son œuvre, Leopold von Sacher-Masoch ouvre une revue littéraire, Auf des Höhe, à laquelle les plus grands écrivains européens de l'époque participent.

Si Wanda, la première femme de Masoch, est une créature formatée pour représenter La Vénus à la fourrure, il semble qu'avec sa dernière et deuxième épouse il s'agisse de ce qu'on nomme souvent le repos du guerrier. La mise en scène du masochisme de Masoch a disparu.

Leopold von Sacher-Masoch, né le à Lemberg en Galicie et mort le [note 3], est un historien et un écrivain journaliste. Les ascendances de Masoch sont slaves, espagnoles et bohémiennes. Son père est préfet de police à Lemberg.

Son enfance est marquée par la scène primitive. Il surprend, du fond de sa cachette, la tante Zénobie qui humilie son mari, le frappe à grands coups de fouet. Lorsque la tante Zénobie découvre le petit voyeur, elle l'empoigne et à son tour il est fouetté. Par la suite il est fasciné par des lectures où les femmes ont un rôle prédominant, Les images de martyrs torturés le mettent dans un état fiévreux. Il sera subjugué par L'art, médusé par l'œuvre de Rubens : Hélène Fourment nue, musclée ensauvagée de fourrure. Il est fou des Vénus de pierre, de marbre, il admire Auguste Rodin et le lui témoigne.

Masoch aimait passionnément le théâtre. Il a écrit deux pièces plébiscitées par le public. Des pièces très proches de la politique de l'époque. Elles ont mal vieilli. Car :« elles étaient des pièces de circonstance dont les hardiesses n'étaient compréhensibles que par les contemporains »

En dehors de son œuvre, Leopold von Sacher-Masoch ouvre une revue littéraire, Auf des Höhe, à laquelle les plus grands écrivains européens de l'époque participent

C'est Krafft-Ebing qui utilise le mot masochisme pour nommer ce qu'il considère comme une pathologie. Il rend, ainsi, le nom de Leopold von Sacher-Masoch célèbre en tant que concept. Et en même temps, il fait tomber l'œuvre de l'écrivain dans l'oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l'indignité et pour le reconnaître en tant que grand écrivain. Depuis, une large majorité des romans, des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent.

Selon Bernard Michel, que Leopold von Sacher-Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d'Europe centrale.

Wanda et Sacher Masoch se sépare et Masoch se remarie Hulda Meister avec la nourrice de ses enfants.

Biographie[modifier le code]

Origines[modifier le code]

Leopold von Sacher-Masoch est né de Leopold von Sacher et de Caroline Masoch, fille d'un médecin ukrainien. Son père est préfet de police à Lemberg[1]. En 1838, celui-ci ajoute le nom de son épouse à son patronyme et devient comme son fils Leopold von Sacher-Masoch père.Leopold von Sacher-Masoch est né le 27 janvier 1836 à Leopol (Lemberg en allemand), alors située en Galicie, une province orientale de l'Empire d'Autriche, aujourd'hui en Ukraine. Il est le fils de Leopold von Sacher, le préfet de police de Lemberg[1], dont le propre père, originaire de Bohême, est envoyé en Galicie, en tant que haut fonctionnaire à la fin du XVIIIe siècle et reçoit en 1818 le titre transmissible de chevalier[2]. La mère de l'écrivain, Caroline Masoch, est la fille d'un médecin de Leopol dont la famille est d'origine tchèque ou slovaque[3] et qui, en 1838, fait prendre à la famille de son gendre le nom de Sacher-Masoch de crainte que son nom disparaisse[4].

Eva von Sacher-Masoch est la petite-nièce de Leopold von Sacher-Masoch, et la mère de la populaire chanteuse et actrice anglaise Marianne Faithfull.

Une partie des renseignements sur sa vie et sa descendance proviennent de Carl-Felix de Schlichtegroll, auteur de Sacher-Masoch und der Masochimus (« Sacher-Masoch et le masochisme »), qui aurait consulté des archives chez Hulda Meister, deuxième épouse de l'écrivain. Le document utilisé par Carl-Felix de Schlichtegroll aurait disparu pendant la Deuxième Guerre mondiale. Carl-Felix de Schlichtegroll en avait fait une biographie polémique. Beaucoup plus neutre est celle de Bernard Michel qui a consulté les archives de la petite-fille de Sacher-Masoch : Mme Mechtilde Saternus[5]. « Et tous mes romans, lorsqu'ils ne traitent pas de matière historique, sont nés de ma vie, baignés du sang de mon cœur ». C'est avec cette citation de Sacher-Masoch que Bernard Michel introduit sa biographie. Sacher-Masoch est un écrivain né dans la génération intellectuelle scientiste et anticléricale[6].

Bernard Michel souligne le fait que Sacher-Masoch naît « dans les confins intellectuels : entre l'art russe de Tourgueniev et de Gogol, l'enthousiasme de la génération romantique, le pessimisme scientiste de Schopenhauer et de Darwin »[7]. Contrairement à une partie des intellectuels autrichiens qui se sont ralliés à la supériorité germanique et au nationalisme pangermaniste, il est en 1866 anti-bismarckien. Partisan des pauvres, ami des paysans, philosémite, malgré tout, il ne cache pas la vulgarité des capitalistes juifs trop vite enrichis[7].
À propos des juifs, Masoch répond dans un entretien avec Adrien Marx, journaliste du Figaro : « Dans le peuple juif, me disait-il, j'admire le peuple le plus vieux qui soit sur terre — celui qui traverse les siècles en enrichissant son intellect de tous les progrès et de toutes les perfections. Nomade, il a répandu dans le monde entier les idées industrielles et scientifiques successivement issues de l'entendement humain[8]. »
Leopold von Sacher-Masoch est généralement considéré par ses biographes comme anti-allemand, philosémite et francophile [9]. Toutefois, il écrit dans une histoire galicienne 1858: « Je suis allemand, je pense, je sens et je veux en allemand[10] ».

Et lorsque Sacher-Masoch évoque l'image de sa patrie natale il écrit : « Je vous salue tous, comme tous nous a enfantés un pays, la Galicie : Polonais, Ruthène, Allemands Israélites, que vous portiez le c'zmerkala tricorne [...] Que vous priez dans les synagogues, les temples, la cirkew ou à l'église, je vous salue de tout cœur[11] ».

« Au lieu d'être expliqué par son hérédité, Leopold von Sacher-Masoch a choisi d'inventer la sienne[12] ». « Derrière Sacher-Masoch se profile toujours la personnalité attachante et mystérieuse de son père : son double révéré, craint, adoré, avec les mêmes goûts du luxe et du plaisir, la même passion du chasseur pour la traque de sa proie vivante, le même manque de modestie pour exalter sa propre réussite[13] ».
Le préfet, son père, est profondément joséphiste. Joseph II est d'après le préfet : « le monarque le plus philanthrope, le plus libéral du monde ». « Le préfet est attaché aux réformes religieuses de Joseph II, à savoir la subordination de l'Église à l'État. [...] Bon catholique, mais hostile au cléricalisme, Sacher, le préfet, approuve la confiscation des domaines des ordres religieux. [...] Il est favorable aux paysans [...] Il a des sympathies pour les Ruthènes [...] Il léguera à son fils l'amour des Ruthènes et l'amour des Juifs. Joseph II avait pris les premières mesures d'émancipation des Juifs et réalisé l'importante réforme de l'imposition de noms de famille[14] ».

« Sa famille paternelle était d'origine espagnole. Don Mathias Sacher combattit les protestants d'Allemagne à Mublberg sous l'empereur Charles Quint, fut retenu en Bohême par une blessure, y épousa une marquise Jementi et fit sa patrie de celle de sa femme. Les Sacher vinrent en Galicie avec Jean-Népomucène, grand-père du romancier[15] ».

« En 1897, le professeur Masoch[note 4] entre en conflit avec l'université pour avoir attribué un diplôme à un Juif chirurgien sans l'autorité préalable du représentant des études médicales[16] ».

Masoch, accusé d'être juif, s'en défend, même s'il affirme être ami et protecteur des juifs. Il est pourtant marqué dès l'enfance par l'esprit juif. Don Mathias, espagnol, serait juif. Les Allemands sont méfiants face à la généalogie de Sacher-Masoch car il est considéré comme protégé par l'argent juif. « Son ancêtre Mathias Sacher n'était pas juif, mais, à l'extrême rigueur, d'origine sarrasine[17] ».

Contrairement à ce qu'affirmeront certains des détracteurs du « philosémitisme » de Sacher-Masoch, sa famille n'est pas d'origine juive, mais catholique, quand bien même elle se targue d'un ancêtre paternel venu d'Espagne comme capitaine de cavalerie dans l'armée de Charles Quint[18].

Enfance[modifier le code]

Au plan social, l'enfance de Sacher-Masoch est marquée par deux évènements politiques, le soulèvement de Cracovie en 1846, dont il vit les effets à Leopol, et la révolution de Mars, en 1848, qu'il vit à Prague. Au plan personnel, deux personnes ont sur lui une influence déterminante, sa nourrice Handscha et la « tante » Zénobie.

Massacres en Galicie[modifier le code]

En 1846, il vit les massacres de Galicie, au moment du soulèvement brutal des communautés paysannes contre leur seigneur. Leopold von Sacher-Masoch a dix ans et découvre la violence dans l'histoire des guerres civiles. La misère des paysans est un déclencheur. La justice paysanne lynche ceux qui s'opposent. Leopold von Sacher-Masoch en témoigne dans trois romans : La justice des paysans 1877, Le paradis sur le Dniestr la même année, La Mère de Dieu 1883. Dans cette révolution Leopold von Sacher-Masoch est fasciné par le personnage de Jakub Szela, chef des paysans polonais. On le retrouve souvent dans les romans de Sacher Masoch[19]. Il gardera en mémoire « les petites charrettes misérables » qui transportaient les blessés et les morts « le sang coulait à travers la paille et les chiens léchaient[20] ». Image terrible, Masoch raconte à Thérèse Bentzon qui en témoigne dans la Revue des deux Mondes[21]. Le jeune Leopold a tout vu de ces massacres. Il décrit les scènes dans deux romans : Une histoire Galicienne (1858), Le nouveau Job (1879).

Les barricades de Prague[modifier le code]

L'amazone de Prague sur les barricades en 1848, archives de Sacher Masoch.

En 1848 la famille se retrouve à Prague. Les Tchèques élèvent des barricades. Sacher-Masoch est là. Il observe Mikhaïl Bakounine plaider, écoute, subjugué. Mais, avant tout, malgré ce climat révolutionnaire, il décrit les femmes polonaises : Aphrodites de la Vistule, expression qu'il emprunte à Heinrich Heine.
Et pour Georges-Paul Villa, la légende veut que Sacher-Masoch, dans ce climat d'émeutes, ait fait une apparition accompagnée d'une jeune cousine vêtue d'une pelisse et d'un pistolet à la ceinture. Elle aurait jeté des ordres que Masoch aurait exécutés. George-Paul Villa de conclure que cette anecdote s'accorde trop bien avec les fantasmes de Masoch[22]
Or Masoch n'a que douze ans à cette époque. « Ce fut là que j'entendis pour la première fois siffler les balles. Mais j'étais tellement excité qu'elles ne m'imposaient guère. La lutte me grisait et m'entraînait comme un cheval de cosaque[23] ». Pendant cette tuerie, une femme du peuple cria : « Que fais-tu ici, malheureux enfant ? Tu veux donc te faire assassiner ? Rentre chez toi, chez ta mère ! » « Elle s'empara de mon bras, malgré moi, et m'entraîna vivement ». Bernard Michel affirme qu'il est hors de doute que Masoch ait assisté à ces évènements. Il en a été aussi témoin par des récits postérieurs.

Enfin Sacher-Masoch décrit les combattantes « Miroslawa entra, en courant, dans le jardin, où je me trouvais à ce moment. Elle portait une jaquette bleue, garnie de fourrure blanche, et une toque rouge. Deux pistolets et un poignard garnissaient sa ceinture (...) Sur une barricade, nous aperçûmes une superbe amazone, le fusil au bras ».
Il ne s'agit pas d'une simple vue de l'imaginaire de Sacher-Masoch. Son existence est attestée par une gravure de l'époque L'Amazone sur la barricade[24].

Elle s'appelait Theophilia Dittrichova. Elle était une ancienne serveuse, « son courage et la précision de son tir lui valurent les éloges d'Alberto Vojtěch Frič[24] ». À douze ans, spectateur ou acteur ? Masoch s'est identifié aux révolutionnaires[25].

À son sujet Masoch écrira plus tard : « La beauté et l'harmonie de ses formes semblaient indiquer que la nature l'avait créée tout exprès pour représenter les Omphales et les Sémiramis du monde slave, ses descendantes de la Wlasta tchèque et de la Jadwiga polonaise dont les cœurs étaient cuirassés aussi solidement que leur corps[26] ». Faire référence à Omphale et Sémiramis est un thème récurrent chez Sacher-Masoch. On retrouve ce thème dans nombre de ses romans.

Lorsque Sacher-Masoch raconte l'Amazone de Prague :« Les yeux et la bouche, entrouverts, semblaient sourire ; mais la lèvre était plissée par une expression de défi. C'était bien le sourire féroce d'une amazone bohème[27] ». Morte, elle est Vénus au corps de marbre.

Les barricades de 1848 marquent Sacher-Masoch à tout jamais. Il les évoque en 1881 dans ses Nouvelles Histoires juives[28]. « Il y a environ quarante ans, dans cette grande époque lorsque les peuples s'éveillèrent à la ronde et commencèrent à secouer leurs chaînes[29] ».

La nourrice Handscha[modifier le code]

Le 27 janvier 1836, la ville de Leopol est en émoi. Le grand-père Johann Nepomuk court le visage enduit de savon. Le barbier s'élance derrière lui. On ouvre les bouteilles de Bordeaux. Caroline, la femme du préfet, vient de donner naissance à Leopold. L'enfant est baptisé selon le rite catholique. Et pour cet enfant Pour l'enfant, la première apparition qui émerge des nimbes de son passé, c'est Handscha, sa nourrice ukrainienne. Elle deviendra un personnage récurrent dans l'œuvre masochienne.
Lorsque Sacher-Masoch la décrit, il précise qu'elle porte des bottes de maroquin rouge[30]. Nombreuses seront les femmes cruelles bottées de maroquin rouge dans l'œuvre masochienne[30]. Pour Masoch les femmes qui l'entourent font très souvent référence à une œuvre d'art, un peintre ; pour Handscha c'est une madone de Raphaël. L'art sera, pour Sacher-Masoch une de ses images primitives.

« À la différence de sa véritable mère, la nourrice Handscha apparaît rétrospectivement à Leopold comme un objet de désir sexuel qui prend tout son prix, justement parce qu'elle est convoitée par ce qui compte dans la société, dans la hiérarchie du pouvoir et de l'amour. Elle est l'image originelle de la séductrice, ce qu'il ne cessera de rechercher toute sa vie. Elle a tous les caractères physiques : grande avec formes opulentes, des traits pleins de noblesses. Toutes les femmes qu'il aimera, la Kottowitz, la Pistor, Wanda, apparaissent comme des réincarnations de ce qu'il appelle « son idéal de femme » et qui est son image à elle. C'est elle qui perturbe par sa présence le triangle œdipien, et fait peser la menace de la transgression[30]. »

Les récits du folklore ukrainien faits par cette dernière et les mouvements révolutionnaires et nationaux dont il fut témoin marquèrent profondément le jeune Léopold, et par conséquent l'influencèrent durablement. Il mentionne Handscha dans ses souvenirs publiés en 1887 dans Le Gaulois[31].

Handscha fut la première femme qui lui donna le goût du cruel[note 5], en se montrant implacable quand elle lui racontait les légendes d'Ivan le terrible, de la czarine noire, et de la juive Esterka « cette Pompadour juive de la Pologne » qui enchaînait le roi Casimir le Grand[15].

Leopold von Sacher-Masoch passe ses premières années dans la préfecture de police, lieu privilégié pour les mises en scène soldatesques et les déguisements[32]. Dans cette maison de police qui fut la maison de son enfance, il rencontre des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées[33] ». Lorsqu'il évoque la maison de son enfance « il hésite entre la nostalgie du paradis perdu et l'évocation d'un enfer ». Au journaliste français Victor Tissot, il déclare :« Ma jeunesse s'est écoulée au milieu des gendarmes, des soldats et des conspirateurs. Chaque jour on administrait la schlague[34] sous les fenêtres de la maison de son enfance[35] ».

Avec Handscha il parle russe, langue natale de sa nourrice. Il fait également l'apprentissage d'autres langues : le français le ruthène, le polonais et s'initie à l'allemand. Le milieu culturel dans lequel il évolue est celui d'un panslavisme populaire rehaussé d'une pratique du français, apanage de la bourgeoisie cultivée. Jean-Paul Corsetti ajoute qu'il est aidé par une gouvernante française, du nom de Mlle Martinet[32].

Rusalkoja (1877) Witold Pruszkowski
Don Quichotte, illustration de Gustave Doré.
Pan Twardowski et le diable. Dessin de Michał Elwiro Andriolli.

Sa mère lui chante de tristes chansons polonaises. Sa grand-mère préfère les chants populaires, plus gais comme Krakowiak[36]

Par Mlle Martinet, le français devient sa deuxième langue maternelle.
À cinq ans il lit et parle couramment le français. Il lit Télémaque, le Don Quichotte et les Contes des mille et une nuits.

Il se familiarise plus avec les dieux grecs qu'avec Jésus. Avec Pâris, il dit donner la pomme fatale à Vénus, « Je voyais Troie brûler et suivais Ulysse dans ses voyages aventureux[37] ».

Tandis que Thérèse Bentzon, qui fut sa traductrice et son agent, raconte que Barbe-Bleue et le Chat botté l'enchantèrent à l'égal de Pan Twardowski et de la Roussalka[15].

À dix ans il lit Molière, la campagne de 1812, de Ségur, le Gil Blas, à douze ans Voltaire souvenirs publiés dans Le Gaulois[38]
Il se passionne pour Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie. Il trouve une sensibilité à la nature. Il ignore la littérature romantique française, ne lit de Balzac que la physiologie du mariage.
Bernard Michel regrette que Masoch n'ait pas lu Stendhal, Il trouve Mathilde de La Mole particulièrement proche des héroïnes masochiennes[39].

Une fièvre typhoïde le cloue au lit. Dans ce texte aux accents proustiens, nous dit Bernard Michel, Sacher-Masoch évoque ses fantasmes : « J'éprouvais une sorte de volupté en la servant, en lui obéissant, en subissant ses caprices. Des ours, la belle sultane, Napoléon 1er. »
En lisant Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau il découvre la délectation de ce dernier à recevoir des fessées de Mlle Lambercier, il comprend que son cas n'est pas isolé[40].

Il court dans la campagne, raconte que sa fantaisie lui joue des tours comme le Chevalier de la Manche. Il affirme qu'il possède au suprême degré la faculté caractéristique des Russes, celle de savoir écouter et observer. Il écoute la nature, il la personnifie. La Nature est Femme. Elle est déesse, maternelle, Déesse Mère comme dans les religions païennes. Elle enfante et anéantit. La Nature est sauvage, les violentes pluies de l'été, les grands gels de l'hiver, le vent, le chant des oiseaux[41]. Vous savez, dit-il, je suis un sensuel suprasensuel, et que chez moi tout a ses racines dans l'imagination et y trouve sa nourriture. Vers dix ans il lit la vie des martyrs. Ces lectures, ces images, le mettront dans une « état fiévreux ». Ces images sont une de ses scènes primitives. Severin décrit cet état fièvreux dans La Vénus à la fourrure et Masoch dans la Revue Bleue[42]. « La sensibilité de Sacher-Masoch plonge ses racines dans le catholicisme baroque de l'Europe centrale : exaltation du bizarre, supplices des corps déformés et mutilés, sentiments excessifs et de l'étrange […] Sans ses origines baroques, son univers reste incompréhensible[43] ».

Handscha, fille de paysans slaves, était opulente, robuste. « Handscha de haute stature, son allure presque majestueuse de blonde Junon épanouie[44]. » Lorsque Leoplod était enfant, Handscha l'avait repu de contes slaves, folklore caractérisé par la violence de ses héros, et où les femmes avaient des rôles de premier plan. Sacher-Masoch était fasciné par le knout. À l'époque on punissait les malfaiteurs et les insoumis avec cet instrument. Les tsarines du XVIIIe siècle l'avaient si souvent prescrit qu'il faisait partie en quelque sorte de l'histoire russe. Fasciné par les arts, la peinture particulièrement l'a toujours inspiré et déclenche en lui une sorte de mysticisme. Il compare Handscha à La Vierge à la chaise de Raphaël[15]. Dans son autobiographie Masoch raconte qu'il fut fasciné par la cruelle Russalka qui attire à elle les beaux jeunes gens qu'elle étrangle avec sa chevelure d'or[45].

La tante Zénobie[modifier le code]

La scène avec sa tante Zénobie est une des scènes primitives de Masoch. La femme bourreau est une tante éloignée qu'il nomme Zénobie, reine de Palmire : « Tout à coup, la comtesse, fière et superbe, dans la grande pelisse de zibeline entra, nous salua et m'embrassa, ce qui me transportait toujours aux cieux ; puis elle s'écria : Viens, Leopold, tu vas m'aider à enlever ma pelisse. Je ne me le fis pas répéter. Je la suivis dans la chambre à coucher, lui ôtai sa lourde fourrure que je ne soulevai qu'avec peine, et je l'aidai à mettre sa magnifique jaquette de velours vert, garni de petit gris, qu'elle portait à la maison. Puis je me mis à genoux devant elle pour lui passer ses pantoufles brodées d'or. En sentais ses petits pieds s'agiter sous ma main, je m'oubliai et leur donnai un ardent baiser. D'abord ma tante me regarda d'un air étonné, puis elle éclata de rire, tout en me donnant un léger coup de pied[46] » Et publié pour la première fois dans la Revue bleue[42] Pour Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin « La scène se fixe sinopie de tout l'œuvre. L'attirail masochien se fixe aussi : le port altier de la femme, les fourrures, la Kazabaïka ourlée de petit gris, la pantoufle, le pied, le coup de pieds qui fera bleuir de plaisir... » font partie de la scène primitive toujours recommencée, vécue par fragments etc[46].. Ensuite Sacher-Masoch raconte comment, caché, il a espionné cette tante si fascinante qui trompait son mari, comment il a assisté à l'humiliation de ce dernier. Alors que le petit Leopold est caché derrière un porte-habit, patatras ! Le porte-habit tombe. Et la tante Zénobie découvre le petit voyeur.

« ... et toute la fureur de Mme Zénobie se déversa sur moi. [...]
* Comment  ! tu étais caché ? Tiens, voilà qui t'apprendra à faire l'espion ! [...]
* Je m'efforçais en vain d'expliquer ma présence et me justifier : en un clin d'œil elle m'eut étendu sur le tapis; puis, me tenant par les cheveux de la main gauche, et posant un genoux sur les épaules, elle se mit à me fouetter vigoureusement. Je serrais les dents de toutes mes forces; malgré tout, les larmes me montèrent aux yeux. Mais il faut bien le reconnaître, tout en me tordant sous les coups cruels de la belle femme, j'éprouvais une sorte de jouissance. Sans doute son mari avait éprouvé plus d'une fois de semblables sensations,, car bientôt il monta dans sa chambre, non comme un mari vengeur, mais comme un humble esclave; et c'est lui qui se jeta aux genoux de la femme perfide lui demandant pardon, tandis qu'elle le repoussait du pied[47] »

Il en parle pour la première fois dans la Revue bleue[42]. Cette scène primitive, ce vécu toujours revécu, aménagé, photographié, figé dans son imaginaire a marqué son enfance et déterminera non seulement son œuvre, mais aussi sa sexualité. Comme Jean-Jacques Rousseau a vécu sa scène primitive avec Mlle Lambercier[48]. Pour Jean-Paul Corsetti, Zénobie, cruelle et tendre, souveraine et charmeuse, semble faire pivot dans l'inconscient du petit Leopold « et suivant les versions, elle occupe le centre d'une scène capitale et primitive[32] ».

Madonna della Seggiola de Raphaël, 1513-1514.

Études[modifier le code]

Le 28 juillet 1855, il passe brillamment l'épreuve d'histoire. Le 25 août il passe l'épreuve de philosophie et obtient son doctorat. Soutenu par Weiss, doyen de la faculté en 1856-1857, il décide de présenter une thèse d'habilitation pour accéder à l'enseignement supérieur. Il choisit Charles Quint[49].

Première carrière d'historien[modifier le code]

Après son doctorat en philosophie obtenu à l'université de Graz, Leopold von Sacher-Masoch étudie l'histoire. En 1856, il donne des cours à l'université de Graz. Il coupe les ponts avec l'université après onze ans de démêlés avec un milieu universitaire dans lequel il ne s'était jamais vraiment intégré[50]. Il publie un ouvrage historique où il relate les barricades de Prague 1848. Le 12 juin 1848, la révolution éclate. Sacher-Masoch se retrouve sur les barricades à côté des insurgés. Il se souvient de ce premier jour en dédiant son premier ouvrage, L'insurrection de Gand sous Charles Quint en 1857[51].. Après l'obtention en 1856 d'un doctorat en philosophie à l'université de Graz, Sacher-Masoch se destine à l'enseignement de l'histoire. Il sollicite et obtient la même année un poste de privat-docent dans cette université, avec pour sujet d'enseignement « l'histoire autrichienne et générale de l'époque moderne »[52]. En 1857, il publie chez un éditeur suisse son premier livre, tiré de sa thèse, L'Insurrection de Gand sous Charles Quint. Il s'agit, selon Bernard Michel, d'un « sujet fort classique dans l'historiographie européenne de l'époque »[52], une insurrection bourgeoise pour refus de payer un impôt royal, que l'historien de vingt ans traite de manière purement évènementielle, « sans aucun commentaire personnel, sans débat historiographique »[52]. Selon James Cleugh, en revanche, l'auteur « armé de données récentes, défiait les idées courantes sur l'objet de cette révolte, dans un style brillant et antithétique, peut-être plus adapté à la fiction qu'à un ouvrage d'érudition »[53]. Si Bernard Michel estime qu'on « trouverait avec difficulté, dans la grisaille du texte, l'annonce des thèmes favoris de Sacher-Masoch »[52], James Cleugh, en revanche, note la présence « inévitable quoique discrète » de « détails sanglants »[54]. De son côté, John Noyes relève que Sacher-Masoch, dans l'introduction de cet ouvrage, exprime la conviction que l'enquête historique n'a pas pour objet de dresser un panorama factuel en vue de formuler des considérations générales sur la période, mais de rechercher la vérité historique à travers une étude détaillée des motivations sous-jacentes, la quête de la vérité historique venant justifier la « construction nécessaire de fictions touchant à la vie privée »[55]. En 1862, il publie un second ouvrage d'histoire, Le Déclin de la Hongrie et Marie d'Autriche.

Carrière d'écrivain[modifier le code]

Sacher-Masoch a été tour à tout et parfois simultanément romancier, dramaturge et journaliste.

Le romancier[modifier le code]

Une grande partie de l'œuvre de Sacher-Masoch est constituée par des contes nationaux et des romans historiques regroupés en cycles. Ses récits ont généralement pour héroïne une femme dominatrice ou sadique, comme dans Eau de Jouvence qui raconte l'histoire de la comtesse sanglante comtesse Élisabeth Báthory. Les héroïnes de Sacher Masoch ne se prétendent pas sadiques mais païennes[56]

« Oui, regardez-moi bien, je suis pire qu'une hérétique, je suis une païenne[57] ».
Pour Gilles Deleuze, l'œuvre de Sacher-Masoch n'est par pornographique, mais pornologique[1]
« Sacher-Masoch apporte un souffle d'étrangeté et de modernité à la littérature allemande du milieu de XIXe siècle. [...] Sacher Masoch pose les jalons d'une grandiose mise en scène que vient rehausser un perpétuel tourbillon de dédoublements et de travestissements. Le fantasme y rejoint le faste théâtral[58]. ».

Pour Masoch Les contes que lui racontait Handscha sa nourrice, deviennent des scènes primitives et déclenchent en partie sa sexualité masochiste, mais encore « Il est facile à Masochde faire passer les phantasmes[note 6] au compte des coutumes nationales et folkloriques, ou des jeux innocents d'enfants, ou des plaisanteries de femme aimantes, ou encore d'exigences morales et patriotiques. Des hommes, suivant les vieilles coutumes, à la chaleur d'un banquet boivent dans le soulier des femmes, La pantoufle de Safo; de très jeunes filles demandent à leur amoureux de faire l'ours ou le chien[59] ».

Deux de ses romans, La Pêcheuse d'âmes et La Mère de Dieu, concernent des sectes mystiques et sont selon Gilles Deleuze les plus grands romans de Sacher-Masoch[1].

Tandis que La Femme séparée qui eut à l'époque un grand succès, s'inspire de sa liaison malheureuse avec madame Kottowittz.

« Tu m'as aimé et je ne t'ai jamais oubliée, comme je n'ai jamais oublié les contes que tu m'as dits, les airs que tu m'as chantés ». Sacher-Masoch, en s'adressant à Handscha, ajoutait qu'il lui était redevable de « son âme »[60] L'œuvre de Masoch est inspirée par tout ce folklore où les femmes ont un rôle prédominant. le folklore « Toute douleur toute félicité sont d'abord théâtrales » Masoch aime passionnément le théâtre. C'est non seulement ce qui ressort de son œuvre, mais Élisabeth Lemirre et Jacques Cotin nous le confirment[61]. Gilles Deleuze évoque l'extraordinaire décence de Sacher-Masoch. Le censeur le plus méfiant, écrit-il, « ne peut rien trouver à redire dans La Vénus à la fourrure, à moins de mettre en cause on ne sait quelle atmosphère, on ne sait quelles impressions d'étouffement et de suspens qui se manifestent dans tous les romans de Masoch » [62]. Et il dira plus loin : « Il ne s'agit en aucun cas d'une littérature pornographique, mais plutôt pornologique ».

Parmi les grands romans de Sacher-Masoch est son roman épistolaire : Un amour de Platon. Masoch reçoit une lettre d'un inconnu qui se prénomme Anatole.
« Que subsiste-il en toi de nouveau Platon »?
Un roman où le corps est exclu. Où tout contact charnel serait aboli. Un roman épistolaire avec la mère pour confidente. Une éducation à l'amour. Une rencontre avec un androgyne.
« Méditation sur le mystère de la féminité, où la référence à Platon ne va pas sans malice, ce roman est aussi, au second degré, l'un des plus critiqués qu'ait produit le romantisme sur la notion de nature, avec un mélange de jubilation romanesque et de pessimisme qui confère à ces pages leur étrange beauté[63] ».
Bernard Michel se pose la question : « Si la femme n'offre qu'un amour illusoire, n'existe-il pas une autre voie : vivre en ennemi des femmes, dans un idéalisme chaste en se consacrant au monde des idées »[64] ?
C'est dans les Messalines de Vienne que Sacher-Masoch s'exprime sur son Platon :« Mon ami le comte St. Dont la seule, première et dernière histoire d'amour m'a livré l'étoffe de ma nouvelle L'Amour de Platon a été une fois si incroyable que cela puisse paraître, marié, oui, oui marié dans les formes[65] ». Mais qui est Platon ? Les questions vont bon train. Pour Wanda un possible candidat au rôle du Grec[66].
« Dans la nouvelle le jeune Platon a de nettes tendances homosexuelles. Il tombe amoureux d'un jeune homme qui n'est qu'une femme travestie. Platon n'est pas Leopold qui n'eut jamais aucune liaison homosexuelle ouverte »[64]... Mais Bernard Michel s'interroge : la recherche du Grec n'est-elle pas une tendance homosexuelle refoulée ? Ce Grec qui dans la Vénus à la fourrure apparaît à la fois viril et féminin[67]. Un peu plus loin Bernard Michel trouve que Platon ressemble physiquement au Grec.

Le Legs de Caïn

Caïn tuant Abel de Rubens.

Les textes de référence écrits par Masoch et consacrés à propos de Legs de Caïn sont la Vénus à la fourrure et L'Érrant[68] Malheureusement, nous dit Philippe Sellier, La Vénus à la fourrure a réduit la complexité de l'œuvre masochienne au masochisme[69].

La présence voilée de Caïn au XIXe siècle ne fait qu'annoncer, sur un mode allégorique et moral, l'aveu de la littérature plaidant coupable, ainsi que l'écrivit Georges Bataille[70].

Le Legs de Caïn restera inachevé. Il devait comprendre six thèmes : l'amour, la propriété, l'État, la guerre, le travail, la mort. Seuls l'amour et la propriété furent traités. La Vénus à la fourrure en fait partie
L'œuvre de Sacher Masoch est sous le signe de Caïn. Sacher-Masoch se dit fils de Caïn, condamné d'avance par Dieu.
Pour Gilles Deleuze, le crime de Caïn appartient entièrement au monde masochiste[71].

Selon Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin, Caïn et sa descendance sont du côté sauvage. L'image sera si forte que pour Masoch que « la femme ne pourra être Venus qu'ensauvagée d'une fourrure[72] ».
Sacher Masoch place l'essentiel de son œuvre sous le signe de Caïn, Jean-Paul Corsetti s'étonne que la postérité ne retienne qu'une pathologie, celle du masochisme.
Le Legs de Caïn dit-il à partir duquel s'organise la production littéraire de l'écrivain galicien, demeure écartée de presque toutes les histoires du Caïnisme au XIXe siècle
Même, poursuit Jean-Paul Corsetti, Mario Praz dans son ouvrage de référence consacré au romantisme noir n'évoque Sacher-Masoch que par une simple note[73] « Qu'il suffise d'indiquer que le type de femme cruelle aux yeux de sphinx domine dans le cycle des romans Grausame Frauen de Leopold von Sacher Masoch qui a donné son nom à la tendance sexuelle illustrée dans ce chapitre[74]. », c'est ainsi que Mario Paz n'honore pas l'œuvre de Masoch, mais la renvoie à la pathologie dans laquelle Richard von Krafft-Ebing l'a baignée.

Pour Jean-Paul Corsetti, ainsi que l'a montré Pascal Quignard :

« En face de Caïn il y a Jésus : Caïn est un rapport à la mort comme violence inaugurale. Il est le meurtre du frère (...) il définit le rapport à l'histoire aux totalités qu'il déchire. Mais du même coup, il institue l'histoire, en tant que déchirement[75]. »

Pour Sacher-Masoch l'enfer n'est pas seulement dans les profondeurs abyssales, mais aussi au-dessus de nos têtes, le monde céleste est infernal. Jean-Paul Corsetti poursuit : « Jésus incarne l'éros sacrifié, là où Caïn dit la transgression de l'interdit, le meurtre fratricide et assume le masque de Thanatos[76] »

Pour Roland Jaccard,

« à l'origine, il y a cette réfutation de Leibniz : le monde dans lequel nous vivons n'est pas le meilleur des mondes possibles. Le monde, tel que l'envisage Sacher-Masoch, est le « Legs de Caïn », il est placé sous le signe du mal, du crime, de la malédiction, de la culpabilité. La nature nous a donné la destruction comme moyen d'existence[77]. »

Hermann Hesse dans Demian identifie la Déesse-Mère avec Ève, géante qui porte au front le signe de Caïn. Selon l'auteur, le signe de Caïn ne serait pas une marque visible, en somme une marque corporelle de sa faute, mais un signe de supériorité et de force de caractère.
Hermann Hesse, toujours, dans Demian : selon lui toute l'histoire de Caïn est née du « signe » : « Il existait une race hardie, dont le visage brillait d'une intelligence qui faisait peur aux médiocres ; ceux-ci se sont garantis contre leur inquiétude en inventant le récit de la Genèse. Aujourd'hui les fils de Caïn existent toujours : ils ne paissent pas longtemps avec le troupeau ; au terme d'une errance solitaire, ils accèdent au cercle restreint des initiés : Moïse, Bouddha, César, Jésus, Loyola, Napoléon, Nietzsche... Eux seuls sont de véritables éveillés »[78].

L'œuvre de Masoch rejoint les gnostiques qui considèrent la création comme une création mauvaise engendrée par un mauvais démiurge. D'une certaine manière, tout le monde créé est infernal.

Pour Pascal Quignard, Dans son chapitre Le double Jésus Cain « Jésus est la mort-sens, la mort soumise que la mère crucifie »[79].

Caïn est le fils préféré de sa mère, Ève. Il est l'auteur du meurtre inaugural, fratricide. Sacher-Masoch fils de Caïn, se dire fils du plus grand maudit de l'histoire, Caïn, relève d'un masochisme métaphysique. C'est se désirer comme tel, déçu, jaloux de l'amour que Dieu portait à son frère Abel. Caïn condamné d'avance par Dieu, condamné à l'errance. L'univers mental de Sacher-Masoch est peuplé de fantasmes métaphysiques, où il reconnaît l'existence d'un lien supposé avec Dieu, avec le divin, mais non pour y trouver un refuge compensatoire, « le Ciel ». Pour Sacher-Masoch se dire fils de Caïn, cela revient à considérer le ciel comme l'enfer. L'enfer n'est pas seulement dans les profondeurs abyssales, mais aussi au-dessus de nos têtes, le monde céleste est infernal. Caïn deviendra aussi le héros des gnostiques qui considèrent la création comme une création mauvaise engendrée par un mauvais démiurge. Pour les gnostiques le cruel Yahvé de l'Ancien Testament n'était qu'un Démiurge en révolte contre le Dieu suprême. Les gnostiques se rangeaient du côté de tous ceux qui s'étaient opposés à l'usurpateur. Pour eux Caïn était détenteur d'un savoir secret dès les origines du monde. Caïn regrettait qu'Ève n'ait pas cueilli aussi le fruit de l'arbre de vie.

Réhabilitation de Caïn

Le premier à réhabiliter Caïn fut Lord Byron : « Le serpent disait vrai : cet arbre du savoir et cet arbre de vie étaient bons et désirables. »[80]

  • Victor Hugo dans La Légende des siècles.
  • Nietzsche : « On nommera l'histoire sainte du nom qu'elle mérite, étant l'histoire maudite »[81].
  • Hermann Hesse dans Demian : selon lui toute l'histoire de Caïn est née du « signe » : « Il existait une race hardie, dont le visage brillait d'une intelligence qui faisait peur aux médiocres ; ceux-ci se sont garantis contre leur inquiétude en inventant le récit de la Genèse. Aujourd'hui les fils de Caïn existent toujours : ils ne paissent pas longtemps avec le troupeau ; au terme d'une errance solitaire, ils accèdent au cercle restreint des initiés : Moïse, Bouddha, César, Jésus, Loyola, Napoléon, Nietzsche... Eux seuls sont de véritables éveillés. »

Ce qui caractérise la nature des fantasmes masochiens, c'est de se désigner et de se désirer comme coupable. Donc la culpabilité entre les mains de Sacher-Masoch est construite comme une immense machine de jouissance. Et cela on le retrouve dans toute son œuvre et particulièrement dans ses grands livres où sont abordés les thèmes religieux où le jeu de la culpabilité se retrouve non seulement dans le miroir des figures humaines mais aussi dans le miroir des figures divines. Ce qui nourrit Sacher-Masoch c'est la prolifération de sectes à l'époque qui baignent toutes dans un climat d'hérésie où l'on retrouve des résurgences gnostiques et cette fascination de Sacher-Masoch pour une métaphysique de la transgression du bien est à son époque appliquée donc par des communautés qui se réclament de cette métaphysique-là. Dans l'errant « apprend à renoncer à mépriser la vie à aimer la mort[68] ».

Le dramaturge[modifier le code]

Criminels enchaînés, vagabonds, prostituées ricanantes et fardées[82] lui ont-ils donné le goût du théâtre ? Théâtre qu'il découvre à l'âge de dix ans avec le goût du déguisement. Il écrit des vers pour son théâtre de marionnettes. Il joue avec succès sur un théâtre d'amateurs, indifféremment Shakespeare, Schiller, Goethe, Scribe et Kotzebue, il a en lui le désir de devenir comédien[15]. Il organise de grandes batailles avec des soldats de papier fixés sur de petits socles en bois. Des batailles napoléoniennes. Il est fan de Napoléon[83]

Le spectre de Barbara Radziwiłł répondant à l'invocation de Pan Twardowski. Tableau de Wojciech Gerson.

Il joue au magicien Pan Twardowski donne le rôle d'un diable à un de ses frères, ou le travestit en femme de Barbe-Bleue[84],
Il lui arrivait d'imaginer, non sans humour, devenir un jour un Shakespeare petit-prussien. Du reste plus tard lorsqu'il lit les plus grands, il prétend avoir un tel respect qu'il n'ose plus écrire quelques vers. Il reste cependant « fidèle à Goethe pour lequel Faust représente le degré le plus élevé de l'activité humaine »[85],[86].
Dès son enfance il fréquente le théâtre allemand, le théâtre slave. La plupart de ses personnages de roman qu'ils soient paysans, ou Déesses, Impératrices, ou comme Dragomira :goule baudelairienne, ou encore sortie d'une œuvre d'art comme Hélène Fourment, sont des personnages de théâtre.
Il est complètement subjugué par l'acteur allemand Friedrich Haase. Il suit les troupes du théâtre du comte Skarbek qui passent en Hongrie en Galicie ou le public est fait d'officiers allemands, de fonctionnaires et de juifs[87]. Il joue en amateur dans sa chambre avec quelques camarades et la présence d'un sosie de Friedrich Haase, son acteur fétiche. Ils interprètent Faust où Sacher-Masoch prend le rôle principal.
Il fait la connaissance de l'acteur Josef Jiri Kolar et sa femme : Anna Manetinska-Kolàrova. Masoch tombe amoureux ou plutôt Anna exerce, malgré elle, une emprise sur lui :« nerfs d'acier [...] Qui tue l'homme qu'elle hait et fait de son amant un esclave [...] Crée pour représenter les Omphales et les Sémiramis [...] La gracilité de la panthère [...] une belle favorite de harem [...] grâce sauvage [...] belle statue animée [...] humour diabolique et une façon de rire brutale qui résonnait comme le claquement de fouet à esclave [...] ». Tous les éléments fétichistes de Masoch sont réunis dans sa vénération à Anna Manetinska-Kolàrova, Mme Kolar.
Mme Kolar est une femme vertueuse et une fois de plus cet amour sera platonique[88].

En 1864, il écrit pour le théâtre. Il apprend d'Alexandre Dumas à s'inspirer de l'histoire pour créer une fiction [89]. Il écrit Les Vers du grand Frédéric une comédie qui se passe à la cour de Louis XV[90] Cette pièce prend parti contre la Prusse. Le personnage de la pièce nommé « Kaunitz triomphe par les femmes, car ce sont elles qui font l'histoire[91] ». Adolf von Sonnenthal, un très grand comédien de l'époque, se déplace spécialement pour assister à des représentations exceptionnelles. C'est une ovation. La pièce est acclamée par plusieurs rappels[92]. La pièce obtient des articles favorables à Leipzig et, en Saxe en Allemagne du nord. À Berlin les critiques sont moins favorables :« Il faut plutôt admettre qu'à la veille de la guerre de 1866 une pièce aussi nettement anti-prussienne ait pu être représentée, en trouvant des spectateurs favorables et des critiques qui ne fussent pas unanimement hostiles[91] ».

Lorsque, la pièce : Les Vers du grand Frédéric est jouée le 22 janvier 1866 à Berlin, qui redoute au moment même une alliance franco-autrichienne. Le premier acte, se passe relativement calmement mais une scène entre Louis XV et le diplomate provoque l'hystérie. Pour Berlin c'est inacceptable. En particulier lorsque Masoch fait prononcer ces mots au personnage de Kaunitz :
« L'Autriche et la France sont aujourd'hui divisées, mais, réunies, elles gouverneront l'Europe »
Car le personnage de Kaunitz, n'est autre que le portrait frappant de Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg diplomate et homme politique de Bohême qui vécut au XVIIIe siècle
« Cette bruyante démonstration était, bien entendu, dirigée beaucoup moins contre la pièce que contre l'Autriche elle-même et l'alliance redoutée. Jamais pareil scandale ne se produisit au théâtre[15]. »

En 1865, il tire de sa pièce un roman historique Kaunitz, souvent réédité[93] Dans une note Bernard Michel précise que Sacher-Masoch a écrit un pamphlet à partir des extraits de la critique[94]

En 1866 Sacher-Masoch en remet une couche avec une nouvelle comédie historique, L'homme sans préjugés[95]. C'est une œuvre politique, anticléricale et qui soutient le parti libéral allemand. Lequel lui parait l'héritier des Lumières du XVIIIe siècle. Dans cette pièce il s'inspire de ce qui se passe à la cour de l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse où deux camps s'opposent : Les jésuites, le parti de la morale. Lequel est en lutte contre le parti du réformateur franc-maçon de Joseph von Sonnenfels. Joseph von Sonnenfels avait le soutien de la loge des trois canons. La première loge autrichienne "Aux trois canons" fut fondée à Vienne dont le grand Maître était le mari de l'impératrice, l'empereur Frantz. « Anticléricalisme violent, culte du progrès : Sacher-Masoch faisait l'éloge public de la Franc-maçonnerie [96] ».

« L'Homme sans préjugés réussit comme un tableau très exact de la lutte des lumières, favorisées par Marie-Thérèse, contre les abus, les superstitions, les mœurs féodales et la domination jésuitique qu'avait laissés grandir le règne de Charles VI. On admira la verve et la netteté avec lesquelles ce moment de transition était rendu[15]. »
Masoch ne cesse de reprendre le thème scabreux de l'émancipation de la femme et plus précisément dans une comédie sociale, Nos Esclaves, où l'on sent d'après Thérèse Bentzon l'imitation des auteurs dramatiques français contemporains[15]. « Toute douleur, toute félicité sont d'abord théâtrales » disait-il. Masoch aimait passionnément le théâtre. Fou de théâtre, il a écrit deux pièces plébiscitées par le public. Des pièces très proches de la politique de l'époque. Elles ont mal vieilli. Car :« elles étaient des pièces de circonstance dont les hardiesses n'étaient compréhensibles que par les contemporains »[96].

Le journaliste[modifier le code]

En 1880, Hulda Meiste, celle qui sera sa seconde épouse, prétend qu'il se fixe à Budapest pour y diriger un journal et faire représenter son opérette Die Wächter der moral - Les gardiens de la morale. Le premier octobre 1881 la revue démarre sous le titre Auf der Höhe. Internationale Revue (en français : Sur les hauteurs ou Au sommet)[97]. Pour Bernard Michel ce n'est pas à Budapest qu'il se serait installé, mais en Bavière. Il est sans argent et sans perspectives. Il est aidé par un admirateur, Rudolf von Gottschall, qui le présente au jeune éditeur Baumgärtmer. La revue voit le jour le 1er octobre à Leipzig.

Masoch promet de se maintenir « au sommet » et de « se tenir au-dessus des partis, d'exclure toute partialité, toute haine, ou toutes nations. Toutes tendances devront dialoguer, ouvertement et dans l'honneur, mais toujours avec dignité »[98]. Et Bernard Michel continue en citant le francophile Masoch dans sa déclaration d'amour à la France :« Cette belle France que j'aime tant, dont la langue est ma deuxième langue maternelle qui a toujours été en avant, dans la lutte de la lumière contre les ténèbres ». « Nos abonnés et nos lecteurs ont acquis la conviction que la revue Au sommet n'est pas une entreprise d'affaire, une spéculation de librairie, mais qu'elle poursuit exclusivement des buts idéaux... » relaté par Bernard Michel[99]. La littérature française représentée par des poèmes de Victor Hugo, un discours de Frédéric Mistral, Alphonse Daudet, Saint-Saëns sur la musique,

Masoch s'attache à la bonne marche et continue d'écrire des textes, tels Le Raphaël des juifs 1881 ou Madame de Soldan (1882). Un article de Josef Penizek présente aux lecteurs Jaroslav Vrchlický Vítězslav Hálek... Le monde slave est représenté par les Russes, une autre nouvelle de Dostoïevski et de Saltykov-Chtchedrine[100].

De l'Italie, Masoch publie Angelo De Gubernatis et des articles scientifique du volcanologue Luigi Palmieri. Une traductrice est recrutée, celle qui deviendra beaucoup plus tard la deuxième épouse de Masoch Hulda Meister, elle présente l'œuvre de Matilde Serao, une Grecque installée à Naples. Les Slaves du sud sont représentés par un roman d'Ogulic et par une étude de Maria Cop[101] sur les femmes slaves du Sud. Avec l'Italie l'Europe est bien représentée. En revanche les Polonais se refusent à toute collaboration en particulier Kraszewski que Sacher-Masoch a sollicité. Ils prétendent que l'écrivain était anti-polonais pour avoir écrit un texte accusant les Polonais d'antisémitisme[102]. À ces données, il faut ajouter que la revue publia au moins deux articles élogieux sur Léon Gambetta signés Joseph Reinach et R. Armand. Juliette Adam égérie de Gambetta donna à la revue une courte nouvelle : À Golfe-Juan[103],[104].

Masoch aurait reçu pour cette revue des subventions annuelles de plusieurs milliers de marks provenant de la famille Rothschild et du baron Moses Montefiore. Il aurait également reçu des milliers de marks provenant du gouvernement hongrois en échange d'articles de propagande[105].

C'est avec la revue Auf der Höhe, que se présente comme journaliste français un certain R. Armand. Sacher-Masoch est séduit : « Quel Charmant homme ! S'écria-t-il. Ces Français comme on s'entend aisément avec eux[106] » Armand apparaît bientôt comme un précieux collaborateur. Il devient le rédacteur principal de la revue aux côtés de Sacher-Masoch.

Notoriété[modifier le code]

Une première phase de succès international[modifier le code]

Puis l'opprobe jetée par Krafft-Ebing[modifier le code]

L'image populaire du masochisme après 1890

En 1890, Richard von Krafft-Ebing, professeur en psychiatrie à l'Université de Vienne, écrit dans le domaine de la psychopathie sexuelle : « Ces perversions de la vie sexuelle peuvent être appelées masochisme, car le célèbre romancier Sacher-Masoch, dans de nombreux romans et surtout dans son célèbre La Vénus à la fourrure, a fait de ce type spécial de perversions sexuelles le thème favori de ses écrits[107]. »

Krafft-Ebing prétend, à propos de sa création sémantique du mot masochisme que, si Sacher-Masoch a écrit un ouvrage tel que La Vénus à la fourrure sous son vrai nom, accrédité par son épouse qui publie sous le nom de Wanda von Sacher-Masoch Confession de ma vie, il peut s'octroyer le droit de parler des ouvrages[108]. Mais Krafft-Ebing franchit un pas supplémentaire en baptisant ce qu'il appelle une « pathologie sexuelle » du nom de Masoch. La dite pathologie est désormais nommée masochisme.

« L'invention du masochiste : un psychopathe au féminin ou comment Krafft-Ebing, docte inventeur de perversions en tout genre, change Leopold von Sacher-Masoch en criminel du sexe pour avoir commis le pire des crimes : renier le primat du phallus (le privilège de la virilité). […] Krafft-Ebing en fait un pervers, c'est-à-dire un exclu, un réprouvé […] Dans Psychopathia sexualis, le masochisme est décrit comme monstrueux [...] Pauvre Masoch ! Il est la victime inlassable de ce qui peut arriver de pire à un auteur : perdre son identité, pour en prendre une autre. Où le patronyme devient Concept. On ne se remet pas d'une telle métamorphose [...] Toute l'entreprise du clinicien se résume à cette rhétorique normative, qui fonctionne en deux temps : repérer pour réprimer. La psychiatrie, chez Krafft-Ebing, n'est qu'une machine à produire du symptôme, dans le seul but de justifier l'internement du sujet. On s'en serait douté. Dans ce maelström punitif, tout le monde est psychopathe. Sauf le médecin. Krafft-Ebing fait de Masoch un suicidé de la société[109]. »

Régis Michel n'est pas le seul à être offusqué. Bernard Michel cite à son tour Krafft-Ebing et écrit : « D'un seul coup, il rendait Sacher-Masoch immortel, banalisé à travers toutes les langues du monde, mais il le tuait en tant qu'écrivain. Si quelque psychiatre avait forgé le mot « proustien », À la recherche du temps perdu ne risquait-elle pas de disparaître de la grande littérature pour devenir le jardin secret d'une sexualité marginale ? Et l'œuvre proustienne aurait pu disparaître comme celle de Masoch, les spécialistes le confirment tels que Pascal Quignard et Jean-Paul Corsetti[110] »

Pascal Quignard[111] cite l'écrivain Leopold Stern[112] : « Rousseauisme aurait fait aussi bien que masochisme[113] ». Aujourd'hui Rousseau repose au Panthéon depuis le [114]. Et aujourd'hui sur Wikipédia, sur l'article Jean-Jacques Rousseau, rien à propos de Mlle Lambercier. Masoch, lui, continue à souffrir de l'opprobre des réactionnaires.

À propos de la santé mentale de Sacher-Masoch Bernard Michel explique : « Même l'arrivée du Grec et le cri terrible de Wanda :
« -Alors fouettez-le ! »
-Sur l'instant je reste figé sans dire un mot la situation est effroyablement comique, je pourrais moi-même en rire si elle n'était pas en même temps si en même temps si désespérément piteuse et outrageante pour moi[115] »
.
« C'est un élément important dans le dossier sur une prétendue folie de Sacher-Masoch. Un fou n'a pas le sens de l'humour »[116].

Krafft-Ebing voit dans le fétichisme de la main et du pied « Un trait essentiel du masochisme le pied qui peut fouler et meurtrir, surtout s'il est chaussé de bottes, la main qui peut frapper, sont adorés par le masochiste, comme des instruments précieux de supplice[117] ».

Maxime Rovère nous dit que « Sacher-Masoch a jeté une lumière éblouissante sur le paradoxal plaisir d'être dominé physiquement et moralement[118] ».

Suivie de la réhabilitation par Deleuze[modifier le code]

Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Sacher-Masoch de l'indignité[1],

« Faut-il en conclure que le langage de Masoch est paradoxal aussi, mais parce que les victimes à leur tour y parlent comme le bourreau qu'elles sont pour elles-mêmes[1] » ?

« Chez Masoch dans la vie comme dans son œuvre, il faut que les amours soient déclenchées par des lettres anonymes ou par des pseudonymes, et par de petites annonces; Il faut qu'elles soient réglées par des contrats qui les formalisent les verbalisent; le choses doivent être dites, promises, annoncées, soigneusement décrites avant d'être accomplies[1] ».

« Nous devons refuser l'alternative encore maintenue par Krafft-Ebing : ou bien « la » bourreau est une vraie sadique ou bien elle feint de l'être. Nous disons que la femme-bourreau appartient entièrement au masochisme, qu'elle n'est certes pas un personnage masochiste, mais qu'elle est un élément du masochisme [...] La femme bourreau échappe à son propre masochisme en se faisant « masochisante »[1] ».

« Avec Sade et Masoch, la littérature sert à nommer, non pas le monde puisque c'est déjà fait, mais une sorte de double du monde, capable d'en recueillir la violence et l'excès[1] »


Les scènes primitives, ce terme[note 7] est régulièrement repris chez les biographes et préfaciers qui écrivent sur Sacher-Masoch, récemment Cécile Guilbert[119]. L'historien Daniel Grojnowski reprend le terme à propos de la religieuse masochiste et prostituée Eugénie Guillou. Il cite Sacher-Masoch dans La femme au fouet[42] « avant qu'il n'attire l'attention par l'obsédante réitération de cette scène primitive[120] ». Pascal Quignard évoque la scène primitive[75], ainsi que Jean-Paul Corsetti[121]. Et Bernard Michel évoque l'image originelle en parlant de Handscha. Il s'agit de scènes et d'images vécues, vues restées figées, images religieuses et sa vision de la nature qui vont hanter sa sexualité et son œuvre littéraire.

  • Les sectes religieuses de l'époque étaient le plus souvent loin d'exclure les femmes, elles leur accordaient même une présence très importante. Dans les contes populaires, on retrouvait constamment le thème de la femme dominatrice et cruelle censée être chargée d'une mission divine et qui inspirait son activité.
  • La Nature : le petit Leopold est fasciné par la nature qu'il déifie, d'une manière quasi religieuse. Pour lui la nature c'est la déesse Isis « Je me représente la femme dans comme la personnification de la nature, la déesse Isis et l'homme comme son prêtre et son esclave. J'ai reconnu en elle une cruauté analogue à celle de la nature qui rejette dès qu'elle n'en a plus besoin, tout ce qui lui servit d'instrument[122] ». La steppe sans fin le captivait. Il écoutait les oiseaux, la rumeur du vent. « Il aimait l'aventure, l'orage, mais n'éprouvait que répulsion devant le spectacle de bêtes abattues »[123]. Il fétichisait la nature. Dans ses romans, il parle toujours de la neige comme le manteau d'hermine de la nature : « L'hiver revêtait la terre de son manteau de neige[124] ». Il a du reste un profond respect pour la nature, écologiste avant l'heure « En rendant, au lieu de la crucifier comme vous le faites, à la nature toute son innocence, toute sa virginité première, répondit Mardona avec assurance, Dieu nous a donné l'esprit pour dominer la nature, et non pour la martyriser[125] ». Ses romans sont sillonnés de scènes fantasmées où sont présents les fourrures, les fouets, les femmes qui humilient les hommes. Sacher-Masoch cherchera toujours à les mettre en scène dans sa vie privée..
  • L'art

« C'est quand les sens ont pour objet des œuvres d'art qu'ils se sentent pour la première fois masochistes. Ce sont les tableaux de la Renaissance qui révèlent à Masoch la puissance de la musculature d'une femme entourée de fourrures. C'est dans sa ressemblance avec une statue que la femme est aimée. Et le masochiste rend à l'art tout ce que l'art lui donne (...) Un organe devient humain quand il prend pour objet l'œuvre d'art[126] »

L'œuvre de Sacher-Masoch, nous dit Gilles Deleuze, est profondément culturaliste et esthétique. Masoch est fasciné par la puissance de la musculature, le masculin d'une femme. Entourée de fourrure, c'est l'animalité chez la femme. Dans Loup et louve, l'héroïne demande à son prétendant de se laisser coudre dans une peau de loup, de vivre et de hurler comme un loup, et d'être chassé[127]. « Mais partout du côté de la victime dans ces romans de dressage où est dressée/affectée celle qui doit dresser/affecter : c'est un cycle de forces, la femme transmet des forces animales acquises aux forces innées de l'homme, la femme et l'animal, l'animal et l'homme sont devenus indiscernables[128] »

  • Images religieuses

Sacher-Masoch a été fasciné par les images religieuses. Les supplices endurés par les saints, dit-il, le mettaient dans un état fiévreux.

« Déjà, tout enfant, j'avais pour le genre cruel une préférence marquée, accompagnée de frissons mystérieux et de volupté; et, cependant, j'avais une âme pleine de pitié, et je n'aurais pas fait de mal à une mouche. Assis dans un coin sombre et retiré de la maison de ma grande tante, je dévorais les légendes des saints, et la lecture des tourments endurés par les martyrs me jetait dans un état fiévreux[42] »

On retrouve ce même type de témoignage dans un manuscrit inédit cité par Bernard Michel : tout comme Goethe se disait ultra sensualiste, ultra sentimental[129], Masoch nous dit : vous savez, je suis un sensuel suprasensuel[note 8] :

« […] vers dix ans je pus lire la vie des martyrs. je me souviens avoir éprouvé une horreur qui n'était que du ravissement à ces lectures ; ils souffraient des pires tourments, avec une sorte de joie, ils se languissaient dans les geôles, étaient suppliciés sur le gril, percés de flèches, jetés dans la poix bouillante, livrés aux bêtes féroces ou cloués sur la croix. Souffrir et endurer d'affreux tourments m'apparut à partir de là comme un pur délice, particulièrement lorsque ces tourments étaient procurés par une belle femme, car pour moi, de tous temps poésie et démoniaque sont concentrés sur la femme[130]. »

Les différents aspects de la femme chez Sacher-Masoch[modifier le code]

Les masochiennes[modifier le code]

« L'imaginaire masochien a pour caractéristique de s'ancrer dans des modèles de femmes souveraines et dominatrices qui pour fonctionner dans le scénario fantasmatique, doivent avoir existé[131] »
Dalila Sacher-Masoch l'évoque dans la Vénus à la Fourrure[132] entre autres et Judith qu'il évoque dans Lola Fouets et Fourrures. À partir de la traitresse repentie, puis amoureuse et de la coupeuse de tête Paul-Laurent Assoun explique comment le fantasme s'articule « l'imaginaire masochiste s'y accroche comme embrayeurs historiques de la scène primitive[131]... »
D'après Paul-Laurent Assoun, Masoch serait inspiré par Roxane du Bajazet de Racine « elle joue sans cesse avec l'idée de la mise à mort de l'objet aimé [...] Roxane est aussi la plus sauvage de la féminité racinienne, et c'est à ce titre qu'elle fonctionne dans l'imaginaire masochien[131]. » L'image d'une cousine moderne, soit une masochienne moderne serait selon Assoun La Reine Margot, Marguerite de Valois intrigante et voluptueuse. Décapitation « tant la femme masochisenne a une prédilection pour la décapitation ». Décapitation, poison, Assoun cite tour à tour toutes les femmes déchainées, entre autres Lucrèce Borgia, qui fonctionnent dans l'imaginaire masochien[131]. La très masculine despote Catherine II nommée « Catherine le Grand », celle qui arrache le pouvoir à Pierre III. Ce coup d'état frappe l'imaginaire masochien. C'est aux pieds de la despote éclairée que s'agenouille l'intelligentsia européenne[131].

La femme idéale[modifier le code]

Vénus au miroir, Titien

« Qu'elle soit princesse ou paysanne, qu'elle porte l'hermine ou la pelisse de peau d'agneau, toujours cette femme aux fourrures et au fouet, qui rend l'homme son esclave, est à la fois ma créature et la véritable femme Sarmate[42] ».
Pour Masoch la femme idéale « appartient à l'aristocratie. À de très rares exceptions près, les héroïnes de ses romans sont nobles et vivent dans des manoirs[133] ».
« La vraie femme slave était aussi équipée d'un indispensable fouet de cosaque, à manche court[134] » Dans Les Messalines de Vienne (1879), elles sont des Déesses descendues de l'Olympe pour charmer de simples mortels.
Dans Les Idéaux de notre temps (1875), Plant est séduit par une belle inconnue qu'il confond avec la Comtesse Bartfeld. Il découvre que c'est une enfant adoptée et que sa mère revend des vêtements, le charme est rompu.
Cette jeune fausse comtesse ressemble à Wanda qui s'invente une vie pour séduire Sacher-Masoch. Masoch ne cherche pas vraiment à en savoir plus tant il est fou de Wanda. Et ce n'est pas le fait qu'elle ne soit pas une aristocrate qui les sépare, la folie de Masoch pour Wanda n'a plus que faire de la naissance de Wanda, du reste il n'a jamais cherché vraiment à approfondir. Sa deuxième épouse n'est pas noble non plus. Seules les deux premières Vénus à la fourrure le sont : Fanny von Pistor et Anna von Kottowitz.

La femme idéale pour Masoch est celle qu'il décrit dans ses romans. Elle est avant tout une femme de goût, une femme de la haute société, une femme cultivée. Elle est cantatrice, ballerine à l'opéra. Elle est comédienne. Ou au moins, elle est une amatrice avisée fréquentant régulièrement les salles de concert, de théâtre. Elle est toujours forcément animale sauvage, « Venus ensauvagée d'une fourrure[135] ». C'est la femme aux formes opulentes, au regard froid, aux nerfs d'acier, vêtue de fourrures. Elle porte toujours un fouet à la ceinture, des bottes, très souvent ces bottes sont de maroquin rouge comme celles que portait Handscha, sa nourrice[30]
Les interminables descriptions vestimentaires de ces femmes idéales, dans les romans de Masoch, sont toujours les mêmes : bottes, bottes cavalières, pantoufles, couleurs, soie, des drapés et surtout de la fourrure avec un goût tout particulier pour les Kazabaïka, ces vestes d'intérieur polonaises doublées et bordées de fourrure. Malgré le fétichisme exacerbé de ces répétitions ses romans n'en souffrent pas. Sacher-Masoch saisit les moindres nuances de couleurs qui donnent de l'éclat, précise Bernard Michel[136].

Sacher-Masoch explique une des raisons de sa passion pour la fourrure, c'est qu'une femme portant de la fourrure serait animale et ne serait autre qu'une grande chatte. Et selon lui : c'est de là que vient l'influence bienfaisante et diabolique qu'exerce sur les êtres spirituels et impressionnables la compagnie des chats [...] De la fourrure Masoch continue avec l'art... « Raphaël n'a pas trouvé cadre plus précieux pour les formes divines de la Fornanira et le Titien pour le corps rose de sa bien-aimée qu'une sombre fourrure[137] ».

La femme idéale est cruelle, quelquefois, Masoch, dans ses rêveries, dans ses œuvres, la rend sadique, criminelle. Elle est justicière comme la Tzarine noire. La femme idéale ressemble à toutes celles qui dans l'histoire de notre civilisation se sont montrées féroces, intrigantes, manipulatrices dominantes, à toutes les reines, impératrices tsarines, déesses, amazones, écuyères[138], les sauvages, les femmes animales au corps de tigresse, les Dalilas[139].
Pour Leopold Stern : si Masoch a un attrait spécial pour la cruauté et l'infidélité de la femme, il ne peut concevoir cet idéal féminin ayant l'âme d'un Néron dans un corps de Phryné, que couverte de fourrure. « La sensation que lui donne le baiser d'une femme couverte de fourrure est celle qu'il éprouverait à embrasser une bête féroce, une ourse par exemple et en même temps que ses lèvres, il sent d'imaginaires griffes lui labourer la chair[140] ».
C'est ce que dit Séverin dans la Vénus à la fourrure : « (...) pendant qu'elle était blottie contre ma poitrine dans sa grande et lourde fourrure, un sentiment étrange et angoissant m'envahit ; c'est comme si un animal sauvage, une ourse, me serrait dans ses bras. Il me semble devoir déjà sentir petit à petit ses griffes pénétrer dans ma chair. Mais, pour cette fois, l'ourse est clémente et me laisse échapper[141] »

Une femme idéale qu'il a désespérément cherchée sa vie durant. Ne dit-il pas à ce sujet, en répondant à un journaliste « Si cette femme était dans ma vie, comme il le croit, elle ne serait pas dans mes livres. Elle s'y faufile parce que j'ai la tête pleine d'elle »[142].

Roland Jaccard décrit comment Sacher-Masoch classe la femme :

« Si La Vénus à la fourrure est par bien des aspects terriblement daté, le récit frappe en revanche par la conception très actuelle que Léopold Sacher-Masoch se fait de la femme : il crée une échelle du désir, une échelle de la transgression où se retrouvent toutes les figures féminines dans un ordre opposé à celui des valeurs traditionnelles. Tout en bas de l'échelle se trouve l'épouse, la femme estimée, comparable à un fonctionnaire auquel le gouvernement aurait assuré un emploi stable, mais chichement rétribué. À un degré au-dessus se tient la femme adultère. Elle s'est affranchie du carcan, mais sa tromperie est forcée, calculée, finalement peu subversive. C'est pourquoi l'écrivain la condamne et lui préfère la « femme séparée », celle qui ose se séparer de son mari pour vivre librement ses liaisons amoureuses. Tout en haut de cette échelle, il place l'Amazone, la femme surgie de nulle part, qui ne craint pas les jugements d'autrui, ne dépend ni du père, ni de l'amant, ni du mari : elle est la femme souveraine qui signe avec les hommes des contrats à durée déterminée. Wanda en est l'archétype, le modèle, l'idéal pour Sacher-Masoch[143]. »

Fantaisies et fétichisme chez Masoch[modifier le code]

« Masoch aussi exemplaire que l'autre à nous avoir livré du rapport masochiste toutes les structures qu'incarne dans la figure d'une femme cet autre, auquel il a à dérober sa jouissance, cet autre, jouissance absolue, mais jouissance complètement énigmatique. II n'est pas un instant question même que cette jouissance puisse à la femme si je puis dire, lui faire plaisir. C'est bien le cadet des soucis du masochiste, c'est bien pourquoi sa femme, affublée du nom de Wanda, La Vénus aux fourrure, sa femme quand elle écrit ses mémoires nous montre à quel point de ses requêtes elle est à peu près aussi embarrassée qu'un poisson d'une pomme[144]. »

Ce qui fait dire à Jean-Paul Corsetti en citant l'aphorisme de Franz Kafka « Une cage partie à la recherche d'un oiseau[145]. »

  • Il aimait se faire fouetter de façon très sévère : « Voyant que j'en passais par où il voulait, il s'ingénia à rendre la chose aussi douloureuse que possible. Il fit fabriquer des fouets sur ses indications spéciales - entre autres le knout à six lanières armées de clous aigus. »[146] »
  • Il avait l'obsession de partager la femme aimée mais à condition de la tenir en main, de rester totalement maître de la situation « Il me demanda carrément de lui être infidèle. (...) Il écouta mon refus sans mot dire ; sans même manifester le moindre dépit ; mais à partir de ce jour, il n'écrivit plus une ligne. Des semaines, des mois s'écoulèrent. Je vis venir le jour où nous allions nous retrouver sans argent »[147].
  • Il était fétichiste de la fourrure, Une obsession pour lui. Il explique son fétichisme ainsi : « Quant à la fourrure elle rappelle l'époque primitive où l'homme était couvert de poils ; elle fait naître la sensation d'une force sauvage, bestiale qui enivre complètement l'homme moderne de faible complexion. »[148] » Il cherche chez la femme, non seulement le côté bestial, sauvage, mais aussi une forme de virilité.
  • Il rêvait de se travestir en animal et de se faire chasser. Dans Loup et Louve l'héroïne demande à son prétendant de se laisser coudre dans une peau de loup, de vivre et de hurler comme un loup, et d'être chassé[149].
  • Gilles Deleuze confirme « Les goûts amoureux de Leopold von Sacher-Masoch sont célèbres ; jouer à l'ours, ou au bandit ; se faire chasser, attacher, se faire infliger des châtiments, des humiliations et même de vives douleurs physiques par une femme opulente en fourrure et au fouet; se travestir en domestique, accumuler les fétiches et les travestis; faire paraître de petites annonces, passer « contrat » avec la femme aimée, au besoin la prostituer[150] ».
  • Le pied dans La femme séparée Sacher-Masoch évoque son fétichisme du pied féminin :« Dans mon âme, à cette heure, il ne se passait rien de voluptueux, il n'y avait pas d'ombre, pas de pensée terrestre. Lorsque, enfin, avec majesté elle me tendit la main, je mis un genou à terre et je lui baisais le pied. Elle me comprit. Elle ramena pudiquement sur elle sa pelisse d'hermine et me congédia d'un geste[151] ». Masoch révèle sa fascination pour le pied, un thème favori de Sacher-Masoch. Il l'exprime dans un roman : Madame von Soldan 1882[152]. Dans ce même roman, il y a aussi un texte sur la main de Frau von Solda. Sacher-Masoch compare sa main à une œuvre d'art sculptée dans du Marbre de Carrare[153]. Dans les romans de Masoch, les héros embrassent les pieds, les pantoufles brodées d'or, supportent des « coups de pieds », lavent les pieds.
  • La pantoufle Sacher-Masoch est fétichiste de la pantoufle. On retrouve ce fétichisme dans une nouvelle : La pantoufle de Sapho sans la compréhension de l'univers baroque du fétichisme ce roman surprend comme il étonna les héritiers de Félicien Wasilewski : « Ses héritiers découvrirent parmi toutes sortes d'objets précieux, un coffret d'ébène incrusté d'ivoire, où se trouvait une vieille pantoufle fanée. Le premier étonnement passé, il s'en amusèrent, et n'en parlent jamais qu'en riant[154] »
    Toujours la pantoufle dans La Pénitente : « La jeune femme, les dents serrées la frappa à deux reprises du bout de ses petits pieds dédaigneux. D'un mouvement spontané, la pénitente, de ses deux mains s'empara de ce pied, chaussé d'une pantoufle brodée d'or, et le pressa contre ses lèvres[155] ».
    Dans Le Raphaël des juifs cité par Bernard Michel : Plutin demande à Hadasska la jeune fille juive de lui envoyer, par la fenêtre, la pantoufle qu'il embrasse longuement : « Là où le pied d'Hadasska avait reposé dans la fourrure douce et chaude »[156].

Dans sa présentation de Sacher-Masoch Gilles Deleuze nous dit aussi le propre du masochiste c'est d'être déçu. Car s'il rêve d'une femme sadique qui le torturerait à mort. Masoch et les masochistes, dans le passage à l'acte, ne cherchent ni Dragomira de La Pêcheuse d'âmes, ni la Tsarine noire encore moins la Hyène de Puszta chef des brigands. Ces tueuses, qu'il couche sur le papier, s'arrêtent à la porte son univers fantasmatique, à la porte de ses romans. « Le héros de Masoch dresse celle qui doit le dresser[157] » En réalité, il cherche celle qui va jouer un rôle, obéir aux scénarios que lui, Sacher-Masoch dictera. Il cherche une comédienne. « La femme aimée n'est nullement sadique par nature, mais elle est lentement persuadée, dressée pour sa fonction[158] ». C'est pour cela que Gilles Deleuze dans la présentation de la Vénus à la fourrure nous dit que le propre de Masoch et du Masochisme est d'être déçu. Et il cite Dostoïevski[159]. « C'est trop idéaliste… et de ce fait cruel[160] ».

Les amours, les obsessions…[modifier le code]

Hélène Fourment ou La Petite Pelisse (Het Pelsken), c. 1638 Kunsthistorisches Museum, Vienne.

Les années des barricades sont celles des premiers amours de l'écrivain. Leopold n'est pas un séducteur précoce. Il est mal à l'aise avec les jeunes filles. Il tombe amoureux en 1847 d'une de ses cousines Marie. Elle le trouble, devient son idéal et le reste pendant plusieurs années. Marie est l'amie inséparable de la sœur de l'écrivain, Rosa. Un jour il joue à cache-cache avec Marie et quelques autres enfants dont sa sœur Rosa. Marie l'attrape, il se jette à ses genoux, l'enlace, c'est alors qu'elle lui donne un coup de main sur la joue, presque en colère : pas d'enfantillages s'écrit-elle ! puis armée d'une branche elle le pousse en avant :« Voilà mon esclave cria-t-elle aux autres jeunes filles[161]. Leur liaison reste vertueuse, et Marie décide de « cesser ces enfantillages ».
C'est avec Mina, une jeune bonne qu'il découvre un amour plus charnel. Mais l'amour idéalisé comme l'amour physique de Mina l'épouvante. »
Lors d'un voyage à Vienne, il découvre dans la galerie impériale du palais du Belvédère le portrait d'Hélène Fourment. Elle est la seconde épouse du peintre Pierre Paul Rubens. Rubens l'a peinte nue enrobée d'une fourrure. Hélène Fourment nue ensauvagée de fourrure devient une des obsessions de Sacher-Masoch. Il rêvait de découvrir Hélène Fourment vivante. Pour Masoch, il arrive le plus souvent que la découverte de l'amour se fasse à travers un tableau ou une statue « L'art est premier, la vie donne consistance à des rêves antérieurs »[162].

À quatorze ans, il tombe sous le charme d'Adela, son institutrice. Premier choc dit-il. Elle porte une veste bordée de fourrure, une kazabaïka. Elle a l'air sévère, le punit. Il rêve de baiser son petit pied. Et témoigne, à propos, d'Adela de son adorable accès de colère[163].

Un soir chez sa mère, il rencontre Hanna M. Il l'évite, mais il est séduit. Elle est cantatrice, femme de spectacle. Ce type de femme qui le fascine. Baiser chaste, mais poursuit-il : je pouvais paraître ridicule dans mon rôle de Pétrarque ! Il était pessimiste quant à la durée de cette liaison platonique. Hanna se disait révolutionnaire. Elle prétendait correspondre avec Mikhaïl Bakounine[note 9], Giuseppe Mazzini, et être la confidente de Louis Kossuth. Cependant, malgré ses recherches, Bernard Michel ne trouve aucune trace de Hanna sur les listes des personnes suspectes[164]. Apprenant l'attraction irrésistible de Masoch pour Hélène Fourment, un soir, dans son boudoir, Hanna décide d'incarner le tableau de Pierre Paul Rubens. Leopold est fasciné. Il trouve la ressemblance parfaite et la décrit avec tous les éléments fétichistes qui l'envoutent. « Elle était décoiffée sa chevelure se répandait sur ses épaules, son dos, comme de l'or rouge, retenue en même temps par un simple ruban et frissonnant sur son front comme celle d'une Vénus flamande [...] Des pantoufles brodées d'or enfermaient ses petits pieds [...] La jaquette de velours rouge, garnie et fourrée de zibeline dorée[165] ».... Alors qu'il voyage avec Hanna dans un rêve quasi-religieux, entre la dame de compagnie qui sert le thé. Le voyage mystique se termine. Le charme est rompu. Masoch se battra en duel avec l'amant d'Hanna.

L'écriture de Sacher-Masoch est parsemée de répétitions de descriptions quelquefois les mêmes. C'est une véritable ascension du fantasme. Et le style n'en souffre pas, bien au contraire.

Après 1898 lorsque Sacher-Masoch rompt avec l'université, commence pour lui une période de vagabondage amoureux. Il élabore la Vénus à la fourrure et s'en explique dans Les Messalines de Vienne (1873). C'est Jean-Paul Corsetti qui selon Bernard Michel donne les clefs de plusieurs de ses nouvelles. Et Sacher-Masoch confirme au même moment que La Vénus à la fourrure est bien son roman autobiographique : « D'ailleurs, ma Vénus à la fourrure repose sur des faits, si bien qu'à partir d'une série d'histoires réelles, naquit une histoire poétique — mon roman »[166].

Contrats[modifier le code]

  • Le contrat entre Mme Fanny de Pistor et Léopold de Sacher Masoch[167]
  • Le contrat entre Sacher Masoch et Wanda[168]
  • Récit d'un contrat de Sacher-Masoch, La victime dresse sa bourrelle. Il lui dicte ce qu'elle doit faire. Et à la fin, il exige qu'elle porte des fourrures pour le châtier[169].

Fascination pour les Vénus de pierre[modifier le code]

Lettre à Auguste Rodin

« Cher Monsieur, je suis fier de votre amitié, car elle me prouve que vous avez trouvé dans mes œuvres un peu de cette vérité et de cette force élémentaire que j’ai tant admirée dans tout ce que j’ai vu de vous. J’ai rêvé la nuit de vos magnifiques tigresses humaines, et j’en rêve encore les yeux ouverts en plein jour. C’est un peu le type de ma Vénus aux fourrures que je ne puis vous offrir malheureusement car elle n’a pas paru en français. Le marbre et le bronze s’animent sous vos doigts, comme la terre sous le souffle de Dieu, le sixième jour de la Création. Vous avez donné à cette Matière Mortece qui lui manquait depuis Phidias, le mouvement et la vie. Je vous serre la main encore une fois et vous dis de tout mon cœur Au revoir [170]. »

Anna de Kossov[modifier le code]

Anna de Kossov est la première Vénus à la fourrure avec laquelle Sacher-Masoch eut une liaison avant Fanny Pistor. Elle se présente sous le nom de Baronne Reizenstein, elle écrivit sous le pseudonyme de Franz von Nemmersdorf. Elle va lui inspirer son roman : La Femme séparée[171]. Dans La Femme séparée, il décrit l'héroïne :« d'une présence surnaturelle et en même temps une présence animale. Elle a des yeux de louve, elle est vampire ».
Sacher-Masoch a une liaison décevante de courte durée avec la Baronne. Là où il attend une sultane despotique, il ne trouve qu'une femme dure et sèche. Il aurait aussi découvert qu'elle avait une liaison avec son domestique. Or Sacher-Masoch avait le fantasme de partager sa compagne en étant voyeur, mais pas celui d'être trompé.

Fanny Pistor[modifier le code]

Masoch avec Fanny Pistor.

De novembre 1868 à juin 1869, il séjourne à Merano au Tyrol, à l'hôtel de l'archiduc Johann, puis à l'hôtel de la poste. Il fait la connaissance d'une jeune veuve de vingt-cinq ans : Fanny Pistor. Elle porte le nom d'une des plus grandes familles de Styrie, anoblies par le roi de Suède au XVIIe siècle. Elle est aussi la baronne de Bogdanoff. Et Selon Bernard Michel, Carl-Felix de Schlichtegroll a tort de penser que Fanny Pistor est une femme différente de la baronne Bogdanoff[note 10]. Bernard Michel cite Sacher-Masoch qui décrit Fanny Pistor comme une des plus belles femmes de l'aristocratie de Vienne : « Elle était idéale [...] elle avait la ligne d'une statue grecque [...] Il semblait briller en elle quelque chose de supraterrestre [...] des yeux verts qu'on ne peut décrire, démoniaques à l'intérieur et en même temps froids comme de la glace [...] Le plus séduisant dans cette femme était sa démarche : elle marchait avec esprit avec toute la poésie de la volupté; le cœur s'arrêtait dans votre poitrine, quand on la voyait marcher pour la première fois[172] ».

Nietzsche et Lou Salomé photographiés avec l'amant de celle-ci, Paul Rée. On aperçoit un fouet entre les mains de la cochère.

La fameuse photographie ci-contre représentant Sacher-Masoch aux pieds de Fanny Pistor, datant de 1869 est selon Bernard Michel, un passionnant document sociologique.

Pour Bernard Michel, la seule photo qui a une force comparable est celle de Lou Andreas-Salomé avec pour pony boys Friedrich Nietzsche et Paul Rée, ci-contre également[173].

C'est avec Fanny Pistor qu'il signe son premier contrat[174]. L'interprétation que Bernard Michel fait du contrat est celle de Faust ou du personnage folklorique polonais Pan Twardowski. « Signer avec une femme la perte de sa liberté, c'est signer un contrat avec le diable, lui abandonner sa vie, son âme[175] ». Pour Bernard Michel c'est l'univers de contes slaves de son enfance racontés par Handscha qui sont le déclencheur du choix du plaisir ou douleur érotique et donc une de ses scènes primitives[175] Dans le contrat il se garde bien de ne pas y ajouter certaines clauses, la plus importante est la notion de temps : six mois, un an renouvelable. Il doit être libre de défendre son honneur, et surtout le contrat ne doit pas être une entrave à sa vie d'écrivain.

Ils rêvent de voyage au lointain où Masoch, nommé Gregor pour la circonstance, se présente comme son domestique. Il prétend se soucier de la réputation de Fanny von Pistor. D'après Bernard Michel, il ne s'en soucit guère. Ce qu'il cherche c'est donner réalité à son fantasme maîtresse-esclave. Elle prend le nom de princesse Bogdanoff pour lui faire plaisir suppose Bernard Michel. Ils voyagent en Italie et Masoch s'aperçoit très vite que Fanny n'a ni le goût de la nature ni le goût du beau. C'est incompatible avec l'écrivain, pour Fanny von Pistor la condition de la beauté est la propreté. Là ou Sacher Masoch est subjugué par la culture antique, Fany von Pistor regrette la propreté des hôtels autrichiens.

Cependant c'est à Florence qu'ils se mettent à la recherche du Grec. Le fameux Grec, que Sacher Masoch poursuit dans ses fantasmes. Ce Grec qui doit devenir l'amant, en toute complicité, de la femme aimée. Elle rencontre Salvini un acteur italien. Salvini, qui croit à une relation banale, est surpris par la présence constante du domestique polonais. Ils s'isolent, mais Gregor le domestique prétend remettre du bois dans la cheminée. Salvini rentre dans une fureur folle, donne un pourboire au domestique. Masoch baise servilement les mains de Salvini. « Croyant frôler le sublime, Leopold se retrouve dans une pièce de théâtre de boulevard[176] ». Salvini devient l'amant de Fanny, mais Leopold ne sera jamais fouetté par Salvini. Sacher-Masoch prend conscience du ridicule de la situation et abandonne Fanny.

Wanda von Sacher-Masoch[modifier le code]

Vénus à la fourrure illustrant le papier à lettre de Sacher-Masoch.

Selon son autobiographie : Confession de ma vie, Wanda von Sacher-Masoch est née Aürora Rümelin. Et dès que Sacher-Masoch la rencontre, il la veut noble, c'est ainsi qu'il la baptise Wanda von Dunajew.

Aürora vit entre une mère qui pleure au bord du lit et un père inactif qui prononce ces paroles : « N'aie pas peur, ça ne fait pas mal ; on allume un grand feu dans la cheminée, on ferme portes et fenêtres – nous nous endormons – et nous ne nous réveillons plus[66]. »

Wanda von Sacher-Masoch. Photographie de Leopold Bude.
Wanda von Sacher-Masoch. Photographie de Michael Zanetto.
Wanda von Sacher-Masoch. Photographie de A. F. Czihak.

Elle est placée au couvent, privée de sa mère, elle dit avoir mis Dieu à sa place. À huit ans, elle retourne vivre auprès de sa mère. Son père fréquente les prostituées, il abandonne définitivement la famille. Elles ne le reverront jamais.
Proche de la religion elle finit par s'en éloigner définitivement. Avec sa mère, elles vendent leur linge et gardent l'indispensable. Elles souffrent terriblement de la faim et ne survivent que grâce à des petits boulots de couture. Aürora se disait torturée par la faim, avoir la fièvre de la faim. Elle faisait les boîtes à ordures en quête du moindre morceau de pain. Et elles vivaient sans électricité[66].

Un jour Madame Frischauer lui apporte un livre. Il s'agit du Legs de Caïn, l'ouvrage de Sacher-Masoch, dont madame Frischauer est fan. Berhold Frischauer, son fils ne le quitte jamais et madame Frischauer prétend que Masoch fascine toutes les femmes.

« Vous ne connaissez pas Sacher-Masoch me répondait-elle ? Son Marcella Le conte bleu du bonheur, et La Vénus à la fourrure, il lui faut une femme qui le traîne sous le joug, qui l'enchaîne comme un chien et qui lui donne des coups de pied quand il se permet de grogner[66]… »

Aürora est persuadée que son interlocutrice se trompe. Du reste une autre, Madame Wieser, parle de la pureté des rapports de l'écrivain. Mais Madame Frischauer insiste très lourdement : « Voulez-vous parier avec moi que c'est la femme la plus méchante et la plus réprouvée qui lui serait la plus chère ? »

En attendant, Madame Frischauer, entretient une correspondance épistolaire avec Sacher-Masoch et à chaque lettre l'écrivain « se jette à ses pieds et la supplie de couvrir son esclave de chaînes ».

Aürora se rend compte que madame Frischauer a mieux jugé Masoch. Et dans un premier temps Aurora Rümelin se désintéresse de Sacher-Masoch. Mais poussée par madame Frischauer, elle finit par céder et elle le rencontre.

Elle entame, à son tour, une relation épistolaire avec l'écrivain. Elle tombe sous le charme de la plume de Sacher-Masoch.

« Il avait un double idéal de femme, un bon et un mauvais, qui se disputaient dans son esprit. […] Il préférait se voir ruiner par un beau démon que de s'ennuyer avec une femme soi-disant vertueuse. […] Il est si modeste presque humble… »

Poussée par Leopold, Aurora écrit quelques nouvelles que Masoch fait publier dans un journal de Vienne. Elle reçoit une lettre qui contenait dix florins, son feuilleton est imprimé. Enfin sortie de la misère. Était-ce possible écrit-elle : « Ne pas mourir jeune dans la pauvreté et l'abandon, assurer les vieux jours de ma mère, chasser le vide de ma vie, tout cela possible ! » Aurora devenue Wanda von Sacher-Masoch. Ils se marient ont trois enfants. Aurora épouse un écrivain renommé, encensé, celui qui lui permettra de devenir à son tour écrivaine. Sacher-Masoch, lui, épouse celle qui doit incarner Wanda : la Vénus à la fourrure. L'une comme l'autre seront déçus.

La Vénus à la fourrure[modifier le code]

La Vénus à la fourrure, illustration de Władysław Bakałowicz pour la traduction de Raphaël Ledos de Beaufort (1902).

Dans la Vénus à la fourrure, Sacher-Masoch fait dire à Wanda les paroles qui lui plaisent à entendre. Masoch a toujours recherché le partage de la femme aimée en toute complicité. Il ne supporterait pas d'être trompé. Sa recherche c'est la femme idéale qui doit êre Vénus en personne. Elle doit être cultivée. Il lui fait dire qu'elle a lu dans son enfance toute une panoplie de lectures que lui a lu. Elle précise que ses héros sont Vénus, Apollon, Hercule et Laocoon.

Lors de sa rencontre avec Masoch Wanda prétend être veuve. Masoch dresse de façon illusoire le portrait de Wanda. Il croit ou fait semblant de croire à la présentation que Wanda fait d'elle-même. Wanda raconte sa vie avec un pseudo mari mourant qui lui conseille de prendre des amants, relation extra conjugale où lui aussi, tout comme Masoch veut savoir, être le complice. « trouve-toi un mari agréable, même plusieurs, […] mais ne me cache rien […] Il te faut des jouets[177] ». Déculpabilisée peut-être, mais Wanda joue les prudes. En haut de son piédestal elle rétorque et prétend qu'aucun adorateur ne la troublera aussi longtemps que ce mari imaginaire survivra. « Il m'a fait devenir ce que je suis : une Grecque ». Une déesse rétorque Masoch ? Elle sourit et interroge : Laquelle ? Vénus répond Masoch[177]. Elle devient ainsi La Vénus à la fourrure.

Le Grec[modifier le code]

Dans son roman La Vénus à la fourrure, comme dans sa vie Sacher-Masoch ne cesse de faire appel au Grec[note 11]. Le Grec pour Masoch est celui avec lequel Wanda doit avoir un rapport licencieux. Ce rapport, Masoch le veut en toute complicité à aucun prix, il ne veut être trompé. Et c'est tout juste ce qui va se passer.

La rencontre
Une fois de plus Masoch décrit Wanda parée de tous les attributs fétichistes : bottines russes de velours mauve bordées d'hermine, une haute toque d'hermine semblable à celles de Catherine II de Russie. Elle fouette les chevaux ! L'attelage vole à une vitesse folle. Sa chevelure rousse est dénouée dans son dos. « Elle est aujourd'hui la lionne des Cascines[note 12] ».
Un cavalier les rattrape, « il monte un cheval noir élancé et sauvage ». « La lionne regarde le lion ». Masoch sent immédiatement le danger. L'homme est splendide. C'est un mâle. Wanda est hypnotisée. Masoch le décrit : il est chaussé de grandes bottes de cuir noir. Il porte un pantalon de cuir blanc, une redingote de fourrure bordée d'astrakan. Masoch est fasciné. « ... Ce beau visage à quelque chose de cruel... Apollon écorchant Marsyas (...) Je comprends maintenant l'érotisme qui émane de l'homme et j'admire Socrate qui reste vertueux en face d'un Alcibiade aussi séduisant[178] ».

À la fin du roman, comme dans la vie Wanda lui échappe. Elle appartient déjà à celui qui doit jouer le rôle du Grec. Masoch a immédiatement le sentiment que rien ne se passe selon son programme. Wanda est enivrée, elle a déjà basculé dans l'infidélité, tant ce qu'elle ressent est fort. Elle est passée de la complicité à la trahison. Elle est en osmose, psychologiquement, avec Apollon[note 13]. Le pressentiment qui trouble Masoch le pousse à écrire : « Je vous ai aimé comme un fou, je me suis offert à vous comme aucun homme ne l'a fait pour une femme (...) Vous devenez vulgaire (...) J'abandonne la femme que je ne peux que haïr et mépriser »[179].

Wanda rattrape son mari. Et, comme elle l'a fait tout au long du roman, elle réclame un mari et non un esclave. Elle a toujours semblé très lasse de ce rôle. Lasse d'endosser les lourdes fourrures, épuisée de se servir violemment du knout. elle parle de ce rôle épuisant tout au long du roman mais aussi dans son autobiographie Confession de ma vie. Elle va même jusqu'à traiter Sacher-Masoch de pauvre fou.

Trahison:
Enfin arrive la scène ultime, la grande trahison. Wanda attache solidement Masoch. Il croit qu'il conserve les deux faces de Wanda, l'épouse aimée, aimante et la dominatrice, celle qui nourrit son masochisme. Wanda l'interroge : « Connais-tu l'histoire du bœuf de Denys le Tyran[note 14] ».
L'inventeur, façonneur du Taureau d'airain, serait selon l'histoire la première victime du supplice. C'est à cela que Wanda fait référence. Elle compare l'esprit inventif du créateur de l'objet de supplice à celui de Masoch et ses mises en scène sophistiquées. Celles, qui parfois, devraient rester dans la rêverie. Car on sent bien qu'entre le verbe et le passage à l'acte, il y a quelquefois un monde. Forte de cette comparaison, elle décide de faire subir à Masoch le sort du concepteur de taureau d'airain, c'est-à-dire prendre Masoch à son propre piège. La masochisante[note 15] va devenir sadique : « Et Wanda dans la Vénus à la fourrure ne devient sadique qu'à force de ne plus pouvoir tenir le rôle que Séverin lui impose[180] ».

Wanda n'est pas dupe, elle a très bien réalisé que le proposant, c'est lui. Qu'il est une sorte d'inventeur formateur de ce type de rapports exigés par lui-même. Pour elle, C'est bien lui qui la phagocyte dans son rôle. Elle fait référence au taureau d'airain pour prendre Masoch à son propre piège. Comme l'inventeur du taureau d'airain, fut le premier supplicié. Wanda va prendre pour argent comptant les fantasmes de son mari. Alors que dans ce type de relation, voir Wanda s'accoupler sous ses yeux, et se voir fouetter par son rival n'était qu'un délire fantasmatique. La pire des humiliations attend Masoch. Il va perdre son statut de patriarche, non plus dans le verbe mais au réel. Attaché sans pouvoir faire le moindre geste elle crie au Grec : Fouette-le…
« Au même moment, la tête noire bouclée du beau Grec apparaît ». Masoch décrit à nouveau, tous les éléments fétichistes. Car il est bien là, le beau militaire fétichisé. Il est là, le Grec.
« […] Je reste figé sans dire un mot. La situation est effroyablement comique ; je pourrais moi-même en rire, si elle n'était pas en même temps si désespérément piteuse et outrageante pour moi »
« Être maltraité sous les yeux d'une femme adorée par un rival comblé procure un sentiment indescriptible : je meurs de honte et de désespoir[132] ».

Samson et Dalila de Rubens.

Wanda n'a pas du tout apprécié le « Vous devenez vulgaire » dont Masoch l'a affublée, elle s'exclame : Suis-je cruelle ou en train de devenir vulgaire ? Interroge Wanda…
Avant sa grande colère, Masoch affiche du pessimisme Chacun de nous finit par être Samson dit-il. « On finit toujours pas être trahi par la femme qu'on aime, qu'elle porte une blouse de toile ou une fourrure de zibeline[132] »
Il devient fou de rage. Le voyage masochiste s'arrête. Et comme un boomerang Masoch revient dans sa peau de patriarche dont la respectabilité est entachée. Il est furieux et la misogynie devient explicite. C'est son intégrité de mâle, en tant que Père qui est mise à bas. Il quitte le monde païen et retourne à la civilisation judéo-chrétienne. Il réalise qu'il a perdu Wanda. L'influence d'Arthur Schopenhauer va-t-elle jouer un rôle ? Il le cite dans son essai sur les femmes : Parerga et Paralipomena: À la fin du roman, il déclare : « J'ai été un âne et j'ai fait de moi l'esclave d'une femme comprends-tu ? D'où la morale de l'histoire : qui se laisse fouetter mérite d'être fouetté... Mais, comme tu vois j'ai bien supporté les coups, le brouillard rose suprasensuel de mon imagination s'est dissipé et personne ne pourra plus me faire prendre les guenons sacrées de Bénarès[note 16] ou le coq de Platon[note 17] pour l'image de Dieu ».

Arthur Schopenhauer a écrit à propos des femmes : « Cela n'a servi qu'à les rendre si arrogantes, si impertinentes : parfois elles me font penser aux singes sacrés de Bénarès, qui ont si bien conscience de leur dignité sacro-sainte et de leur inviolabilité, qu'ils se croient tout permis[181] ». Sacher-Masoch et Arthur Schopenhauer évoquent les prostituées sacrées[182]

  • Pour Masoch ce sont des guenons.
  • Pour Schopenhauer ce sont des singes et donc des mâles.

Bernard Michel réfute l'idée selon laquelle Sacher-Masoch, influencé par Arthur Schopenhauer, serait misogyne.

Alors que Pour Roland Jaccard il est misogyne :

« On imagine que le masochiste idéalise la femme, qu'elle est sacrée reine et parée de toutes les vertus. C'est oublier que Leopold von Sacher-Masoch était un lecteur assidu d'Arthur Schopenhauer, il lui empruntait des réflexions misogynes (« Le sexe court de taille, étroit d'épaules, large de hanches, aux jambes torses, ne pouvait être nommé beau que par notre sexe à nous, que les sens aveuglent et les mettait dans la bouche de ses personnages[77] »

. Pour Jean-Paul Sartre Wanda est exploitée :

« En particulier le masochiste qui paye une femme pour qu'elle le fouette, la traite en instrument et, de ce fait, se pose en transcendance par rapport à elle. Ainsi le masochiste finit par traiter l'autre en objet et par le transcender vers sa propre objectivité. On rappelle, par exemple, les tribulations de Sacher-Masoch qui, pour se faire mépriser, insulter, réduire à une position humiliante, était contraint d'utiliser le grand amour que les femmes lui portaient, c'est-à-dire d'agir sur elles en tant qu'elles s'éprouvaient comme un objet pour lui[183]… »

Manipulée pour Emmanuel Dazin : il écrit : « Chez Masoch, la dominatrice affublée selon les désirs de l'esclave, les caractères qu'il lui attribue, est très vite stéréotypée […] Elle peut aller jusqu'à ressembler à une poupée, entre les mains de sa victime manipulatrice[184] ».

La rupture[modifier le code]

Un certain « M. Armand » (comme l'appelle Wanda dans ses Confessions) se présente un jour de janvier 1882 chez les Sacher-Masoch. Il est apprécié de Leopold et devient son collaborateur le plus proche au sein de la revue Auf der Höhe (Au sommet). Répondant au nom de Armand Rosenthal[185] se révèle être un escroc. Les déboires financiers que Sacher-Masoch va connaître auraient pour origine les exactions de M. Armand. La revue connaissait cependant peu de lecteurs et Leopold avait des dettes. En juin 1884, Wanda quitte Sacher-Masoch pour partir avec Armand Rosenthal. Entre temps, « Hulda Meister découvre dans l'article qu'Armand a consacré à Albrecht Dürer et qui serait le fruit de ses longues recherches à Nurenberg, un simple plagiat de la Revue des deux Mondes, peu scrupuleux, Armand fera toute sa carrière de journaliste en démarquant habilement les articles de ses confrères[186] », escroc « Rosenthal était un escroc de haut vol[187] », « Wanda sait qu'il est un escroc [...] en rompant avec Wanda, Leopold ne pouvait se dégager du réseau de dettes dans lesquelles ils l'avaient enfermé plusieurs centaines de marks pour les toilettes offertes par Armand à Wanda, mais mise au compte de son mari, près de mille marks d'épicerie fine[188] » quand Wanda quitte Masoch. Rosenthal utilise plusieurs pseudonymes et notamment Jacques Saint-Cère.

Trigame ? « Il m'a parlé de Jacques St [sic]-Cère, qui vient de se marier à Genève avec une dame Hentz, mariage très mystérieux. Or ce Jacques St-Cère ne s'appelle pas Rosenthal et il n'est pas du tout allemand. Son nom est Guy. C'est du moins sous ce nom qu'il s'est marié[185]. » À Genève Armand Rosenthal cherche à émettre une lettre de change de trente mille francs contre de fausses reconnaissances de dettes sur Sacher-Masoch[188].

Selon Bernard Michel, le couple aurait mis, financièrement, Masoch à sec. Il est dit aussi que durant l'agonie de l'enfant Alexandre, les huissiers saisissent les meubles et autres objets dans la pièce voisine.

Wanda évoque auprès de son amant, ses souffrances. À quel point elle fut épuisée dans ce rôle qui n'était pas le sien. Elle a honte, Armand la console[189].

Armand est amoureux, mais ce qui donne plus de prix à Wanda c'est qu'elle est la femme d'un écrivain célèbre[190].

Sans scrupule, il se sert du nom de Masoch pour rentrer comme journaliste au Figaro.

Grace et ses manipulations et la confiance de ses supérieurs il se voit confier la rubrique de politique étrangère. Plus tard on comprend que tout ce qu'il écrit est purement imaginaire. Il se sert de l'argent censé rétribuer un informateur pour payer ses dettes personnelles. Il devient même représentant du New York Herald tribune[191].

En 1887 il quitte Wanda pour la femme divorcée d'un écrivain, Paul Lindau : Anna Kalish, qui épouse Jacques Saint-Cère. Elle le sert par ses multiples et célèbres relations et organise chez eux rue Auber, un véritable salon. Les amis d'Anna Kalish font de Saint-Cère un personnage de premier plan.

Un de ses collègues, du Figaro, André Maurel, dit de lui : « Il manquait au-delà de tout tact, de prudence et modération. Il était snob, invraisemblablement puéril, n'imaginant pas qu'une vie peut être agréable sans parade ni poussière. Il lui fallait éblouir, par goût d'abord, par la conviction ensuite, que le faste était une nécessité et le signe d'une carrière épanouie[192] ».

Maître chanteur ? Il rencontre Max Lebaudy, un jeune héritier un peu paumé et très riche. Bernard Michel parle d'un cible idéale pour maître chanteur.
Saint-Cère, comme Séverine et d'autres encore, se moque des aventures de Lebaudy dans Le Figaro, et aussi dans la Vie parisienne. Il est dit qu'il aurait extorqué des sommes considérables au jeune Lebaudy pour cesser ses écrits. Max Lebaudy meurt en 1895, mal soigné par l'Armée. À sa mort ses frères découvrent qu'il n'a plus un sou et des lettres de chantage, ils portent plainte. Jacques Saint-Cère (peudonyme d'Armand Rosenthal depuis 1886) est arrêté le . Il est emmené à la prison se Mazas. Il y passera trois mois mais sera relaxé le 23 mars, faute de preuves tangibles. Au même moment, la presse le rejette et certains tombent dans l'injure antisémite à l'égard d'Armand. « Jacques Saint-Cère emprisonné comme un vulgaire escroc, la presse se déchaîne sans vergogne contre celui que sa puissance mettait jusque là à l'abri, et tous ceux qui ont naguère festoyé chez lui, non seulement lui tournent courageusement le dos, mais souhaitent effacer de leur vie les liens avec un homme aussi compromis et qui ne peut plus leur servir. C'est à qui n'aura jamais dîné rue Auber[185] ».

Hulda dans son autobiographie parle de la naïveté de Masoch face au personnage. Tout le monde est abusé par Armand sauf elle[193].

Confession de ma vie[modifier le code]

Confession de ma vie est l'autobiographie d'Angelika Aurora Rümelin, anoblie par Sacher-Masoch sous le nom Wanda von Dunajew. Elle satisfait ainsi au fantasme de son époux pour lequel la femme idéale doit être noble. Et c'est ainsi qu'elle signe ses premières nouvelles[194]. Elle devient Wanda von Sacher-Masoch en épousant l'écrivain.

« Un jour Angelika Aurora Rümelin a tiré le rideau et pénétré, masquée et voilée, dans l'antichambre de Chevalier Leopold von Sacher-Masoch. Plus de trente ans, une livre confesse l'occulte pour s'exclamer enfin dans l'écriture autobiographique. Confession de ma vie est un de ces livres étranges et inconfortables car il interpelle notre désir, exigeant une rencontre une rencontre gênante. Parole et réponse nous sont ôtées et nous demeurons « voyeurs »[195] »

Hulda Meister[modifier le code]

Leopold von Sacher-Masoch et Hulda Meister.
Hulda Leister deuxième épouse Sacher-Masoch (B.N. arch E.R.L. et CI. W. Hoffert archives Mme Saternus).

Elle a trente-six ans lorsqu'elle fait la connaissance de Sacher-Masoch. La relation n'a rien de passionnel. Sacher-Masoch lui fait trois enfants hors mariage : Olga née à Leipzig, 1886, Marfa née à Paris 1887; Ramon à Lindheim en 1889. Il semble en avoir fini avec sa recherche de la femme idéale, la femme fétichisée. Il a cependant des aventures hors couple : aventure avec Jenny Marr puis à Paris avec la fille du peintre Schlesinger.

En septembre 1883, Sacher-Masoch est malade de la rougeole. Ses enfants sont également atteints. Hulda s'installe et les soigne : Lettre à Wanda[196] Sacher-Masoch est affaibli, croule sous les dettes. Il doit engager un procès contre Armand qui l'a escroqué. Et qui est à l'origine des dettes de l'écrivain. Dans sa lettre à Wanda il écrit « c'est elle qui m'a sauvé plus d'une fois lorsque tout était saisi et devait être vendu[196] » Dans son journal du 21 février 184 Sacher-Masoch évoque les derniers jours de son fils Alexandre atteint du typhus, la visite de Wanda entre deux télégrammes de son amant. Les reproches qu'elle fait à Masoch. Elle repart le 28 février. Alexandre meurt le 6 mars. Il a dix ans. Sacher-Maasoch doit liquider sa revue. Hulda est auprès de lui. Elle travaille la plupart du temps bénévolement[196] En 1883, Sacher-Masoch est brisé après la rupture avec Wanda et la mort de son fils Alexandre. Hulda deviendra la deuxième épouse de Sacher-Masoch. En raison de ses difficultés à divorcer, ce n'est que bien plus tard qu'elle devient Hulda von Sacher-Masoch. Elle est cultivée, elle a reçu une éducation exceptionnelle pour l'époque : l'école d'institutrice de Stettin, et le conservatoire de musique de Berlin.

Masoch est déjà un grand mystique, comme beaucoup de grands écrivains. Avec la mort de son fils, il y plonge complètement. Plus tard, Il écrit Le Fou de Firleiouwka. Il est inconsolable.
Dans sa préface à Fouet et Fourrure Emmanuel Dazin nous dit :« Le Fou de Firleiouwka fait référence à une donnée d'une expérience individuelle, a priori impossible à envisager, la perte d'un enfant. On la voit pourtant s'articuler délicatement avec tout ce que Sacher Masoch, dans la vie commune, a bien senti tomber cruellement sous le coup de la fatalité naturelle[197] ».

Les biographes[modifier le code]

Bernard Michel écrit que de nombreux lecteurs de la Vénus à la fourrure, trompés par le nom, croient que Wanda en est l'inspiratrice. En réalité, elle se place en tant qu'actrice d'un rôle théâtral du roman. Elle en joue pour faire croire à Sacher-Masoch qu'elle est son idéal. « Dans son livre Confession de ma vie, Elle se place en tant que victime d'un mari déséquilibré. [...] les pseudo-biographes de Sacher-Masoch ne font que la paraphraser sans aucun sens critique »[198]. Lorsque la séparation est consommée, Wanda écrit Confession de ma vie[66]. Une autobiographie dans laquelle elle se pose en victime vertueuse des fantasmes de son mari. Elle a énormément romancé ses rapports, fait l'impasse sur les escroqueries de son amant : Armand Rosenthal.
Carl-Felix von Schlichtegroll, secrétaire auto-proclamé de Sacher-Masoch, répond, pour la contredire, dans deux ouvrages intitulés :
Sacher-Masoch et le masochisme et Wanda sans masque et sans fourrure.

Selon Bernard Michel le dit secrétaire ne serait qu'un parasite. Il s'agirait d'un noble allemand, originaire des régions baltes qui passe deux semaines chez Hulda, la seconde épouse de Sacher-Masoch. Il interroge, fouille dans les papiers pour écrire les deux livres. Il a le mérite, selon Bernard Michel de reproduire des passages entiers du journal de Sacher-Masoch et des documents disparus et irremplaçables aujourd'hui[note 18].
Carl-Felix von Schlichtegroll affirme que la mère d'Aürora aurait tenu un tabac, « le petit tabac du cirque », où la fille vendeuse, aurait attiré une clientèle de vieux messieurs intéressés par ses charmes. Il avait trouvé une lettre de 1867 du colonel des hussards Alexandre Rigyitzki qui avoue à Aürora (Wanda) « avoir passé des heures paradisiaques [...] dont la suite fut une déception très amère[199] ».

La confession de Wanda et les biographies de Carl-Felix von Schlichtegroll, sont toutes deux polémiques et contradictoires. Et à ce titre Maxime Rovère écrit :

« Seulement voilà, la vérité ne se présente jamais autrement que masquée, et en fourrure. Les déguisements et les fétiches lui sont consubstantiels. Schlichtegroll lui-même n'a jamais été comme il le prétend, le secrétaire de Sacher-Masoch et son nom n'est qu'un pseudonyme transparent, signifiant mot à mot « celui qui apaise les rancœurs ». Par conséquent, si l'on veut se faire une idée exacte des rapports de Sacher-Masoch et de sa femme, on ne peut pas se contenter de rechercher seulement la vérité. Il faut écouter les voix, faire place à tous les fantasmes, et prendre la réalité pour ce qu'elle est : un carambolage halluciné de sensations, un télescopage désordonné de craintes et d'espérance, une illisible langue des signes[200] »

Jean-Paul Corsetti pense lui que, « Même si l'ouvrage de Wanda prête souvent à caution, plusieurs passages nous éclairent, certains mensonges aussi[201] ».

Lorsqu'elle rencontre Masoch elle n'est pas vierge et elle se fait passer pour une veuve. Elle se dresse un portrait conforme à l'idéal de Masoch. Masoch dupe ? Il ne semble pas. Le lendemain de leur mariage, le journal Tagesport annonce l'union entre Sacher-Masoch et la Baronne de Rümelin. Selon Wanda l'idée qu'elle qualifie de fantaisiste vient de Sacher-Masoch. « Pouvait-elle s'en formaliser ? elle qui avait joué pendant des mois je personnage d'une grande dame »[202] ?

Elle se garde bien de lui dire qu'elle le connaît à travers Madame Frischauer, Berhold Frischauer, son fils que Sacher-Masoch considère comme une crapule[203]. C'est seulement à la naissance de son premier enfant que Wanda avoue son vécu. Masoch lui pardonne et s'engage à beaucoup travailler pour la faire vivre dignement avec leurs enfants.

Paul-George Villa, dans sa préface, voit Wanda comme une aventurière et prétend que le portrait qu'elle dresse d'elle-même dans confession de ma vie, n'est pas honnête. Il estime d'après le journal intime de Sacher-Masoch qu'elle aurait donné satisfaction au masochisme de l'écrivain dès les premières rencontres. Pourtant un peu plus loin dans sa préface, Villa nous dit en parlant de l'écrivain : « Il faut y voir une vérité personnelle, c'est-à-dire une réalité déformée, corrigée, amplifiée ou censurée par la sensibilité de l'écrivain, (...) la suite de l'histoire est un peu trop belle, un peu trop accordée au penchants du conteur, pour être véridique[204] »... D'autant que Sacher-Masoch est un mystique[note 19]. Il aurait pu nous dire, selon la célèbre phrase de Tennessee Williams prononcée par Vivien Leigh : « Je m'invente des mensonges que je suis seule à croire[205] »
Pour André Pieyre de Mandiargues : « Le masochisme est une expérience mystique[206] ».

Gilles Deleuze ne partage pas l'avis de Villa, « Le livre de Wanda est fort beau. Il fut jugé sévèrement par les biographes ultérieurs, qui, toutefois, se contentaient souvent de le démarquer. C'est que Wanda présente d'elle-même une image trop innocente. On la voulait sadique, Sacher-Masoch était masochiste. Mais le problème ainsi n'est peut-être pas bien posé[207] ».

Selon Daniel Leuwers De l'innocence de Wanda : « En causant avec lui, je m'étais efforcé de “découvrir” et de discerner la vérité de la “littérature” dans ses paroles, mais tout s'embrouillait maintenant et je ne m'y retrouvais plus[208] » Daniel Leuwers dans sa préface nous dit : « Les frontières entre le fantasme et la réalité sont si perméables que l'inconscient arrive toujours à se frayer un chemin bénéfique dans les ornières les plus inquiétantes de l'activité humaine[209] ».

Selon Jean-Paul Corsetti « Léopold Von Sacher-Masoch apparaît, dans Confession de ma vie sous un regard oblique que seules certaines loupes permettent de saisir[210]. » Wanda est dans le plus grand dénuement lorsqu'elle rencontre Sacher-Masoch. Wanda écrit dans ses confessions : « Il y avait des jours où il allait vraiment trop loin ; ces jours-là je ne sortais plus de mon rôle de Maîtresse cruelle[211]. Je me voyais forcée de faire souffrir des tortures physiques et morales raffinées à ce pauvre homme, malade de corps et d'âme, et quand émue de pitié, des larmes étouffantes m'empêchaient de rire, il levait vers moi des mains suppliantes et s'écriait : Encore ! Encore ! Encore.. N'aie pas pitié de moi.. Plus je souffre par toi, et plus je suis heureux ! (...) J'ai lutté loyalement contre ma propre nature et je me suis fait violence pour lui donner autant de bonheur [212] » Wanda vivait dans l'obsession d'être démunie. Elle avait vécu dans le manque une partie de son enfance et de son adolescence. Avec Sacher-Masoch, ils vivaient du travail de l'écrivain. Selon son autobiographie, lorsqu'elle s'arrêtait de le fouetter, il s'arrêtait d'écrire. Le spectre des privations hantait Wanda, alors elle reprenait le fouet.

Wanda reproduit là, la réflexion d'une amie à qui elle s'est confiée : « Seulement ce qui est drôle, c'est que ce soit vous qu'il appelle « maîtresse » et que lui s'appelle esclave[213].

À propos d'un article de l'époque dans Débat, au journaliste qui critique Sacher-Masoch en disant que les femmes de ses romans se ressemblaient toutes et qu'il souhaitait qu'elles ne soient plus l'objet de ses livres, Sacher-Masoch répondit à Wanda : « Si cette femme était dans ma vie, comme il le croit, elle ne serait pas dans mes livres. Elle s'y faufile parce que j'ai la tête pleine d'elle. Dès que je veux peindre une femme, c'est elle qui vient sous ma plume ; malgré moi il me faut la décrire sans cesse, et une fois que j'y suis, c'est comme une ivresse : je ne peux pas m'arrêter, avant de l'avoir peinte dans sa démoniaque beauté cité par Wanda dans Confession de ma vie ». Et il ajoute en s'adressant à Wanda :« Tu pourrais m'aider beaucoup en maniant le fouet... C'est une volupté pour moi que d'être maltraité par le fouet ».

Wanda dira en le quittant : « Libre ! Délivrée du tourment de dix années !... M'appartenir de nouveau à moi ne jamais plus mettre une fourrure, ne jamais plus tenir un fouet et ne jamais plus entendre dire le mot Grec !... Comme une lourde armure portée durant de longues années, qui m'avait comprimée gênée dans les mouvements naturels de mon corps et menacée de me mutiler »[214].

C'est ainsi que deux camps s'élèvent, ceux qui considèrent Wanda comme une victime et les autres ceux qui la considèrent comme une aventurière.

Masoch et Kafka Éric Alliez évoque le chapitre Re-présentation de Masoch[215], chapitre où Gilles Deleuze rejoint Bernard Michel à propos des correspondances entre Kafka et Masoch[216].
Pour Bernard Michel les liens qui unissent Sacher-Masoch à Kafka sont multiples[217]. « Surtout, on oublie toujours de dire, La Vénus à la fourrure est pleine d'humour et de comique. On sait que lorsque Kafka lisait le manuscrit du Procès à ses amis, tous éclataient de rire. Les amis de Masoch auraient pu en faire autant. Le mot comique revient aux moments les plus dramatiques[116] ».

L'analyse du nom de Gregor Samsa le héros de La Métamorphose est un hommage rendu à Sacher-Masoch par Franz Kafka. Lorsque Masoch voyage en Italie avec Fanny Pistor, qu'il se travestit en domestique, il choisit Gregor comme nom de valet. Puis Bernard Michel nous dit, les liens qui unissent Franz Kafka à Sacher-Masoch sont multiples. Non seulement le héros de La Métamorphose se prénomme Gregor, mais son nom Samsa a quelque chose à voir avec SAcher-MASoch, une anagramme qui a pour but de faire rimer Samsa avec Kafka. Puis, il y a cette image dans La Métamorphose

« Samsa était voyageur de commerce, était accrochée la gravure qu'il avait découpée peu auparavant dans une revue illustrée, et placée dans un joli cadre doré. Cela représentait une dame portant une toque et un boa de fourrure, assise bien droite, qui tenait vers le spectateur un volumineux manchon de fourrure où tout son avant-bras disparaissait[218] »

Lorsque la mère et la sœur décident de vider cette chambre, Gregor se précipite sur l'affiche et s'y colle. Pour Bernard Michel cette image « est comme une présence menaçante d'une féminité qui veut s'attaquer à sa personnalité ».
Ce que dit Gilles Deleuze sur le propos :

« Grégoire est bien le pseudonyme que prend le héros de la Vénus et Samsa semble bien le diminutif ou l'anagramme partielle de Sacher-Masoch. Ce ne sont pas seulement les thèmes masochistes qui sont nombreux chez Kafka, mais le problème des minorités dans l'empire austro-hongrois anime les deux œuvres. Il n'y a pas moins de grandes différences entre le juridisme de tribunal chez Kafka et le juridisme de contrat chez Masoch[219] »

« La complémentarité contrat suspens infini joue chez Masoch un rôle analogue à celui du tribunal et de l' « atermoiement illimité » chez Kafka : un juridisme, un extrême juridisme, une justice qui ne se confond nullement avec la loi[220] ».

Phalaris condamnant le sculpteur Perillus au taureau d'airain. Gravure de Pierre Woeiriot d'après Baldassarre Peruzzi.

Le taureau d'airain ou taureau de Phalaris est un instrument de torture. Bernard Michel trouve une correspondance dans La Colonie pénitentiaire à propos bœuf de Denys le Tyran[note 20] Cette chaudière en forme de taureau on l'on jetait le supplicié à l'intérieur. chaudière raffinée qui répercutait en les modifiant les hurlements du condamné. Lorsque Wanda cherche à punir son mari par ce qu'elle estime être la propre invention de Masoch : « C'est toi qui m'as inoculé l'égotisme, l'orgueil et la cruauté et c'est toi qui en sera la première victime[221] », comme Phalasis expérimente le taureau sur Perillos d'Athènes qui devient le premier supplicié de sa propre invention[217].

Bernard Michel donne plus de précision en citant Wanda. Si la liaison avec Fanny s'est terminée avec un épisode du Grec purement imaginaire. Le mariage avec Wanda se termine avec l'épisode du Grec. Lors de cet épisode Bernard Michel trouve une correspondance avec Alžbeta Bátoriová-Nádasdiová qui suspendait ses victimes dans une cage en métal armée intérieurement des lames acérées. Elle y faisait enfermer des jeunes filles. La cage se balançait au-dessus d'une baignoire dans laquelle se prélassait la comtesse. Au rythme du mouvement de la cage les lames tranchantes de la prison d'acier faisaient gicler le sang des suppliciées. Si bien que les lames déchiraient mortellement et lentement les chairs des martyres. Durant cette torture, Élisabeth Báthory attendait, nue, dans la baignoire que le sang ainsi versé la recouvre. Elle était persuadée de conserver, ainsi, une éternelle jeunesse. Sacher-Masoch a écrit un roman inspiré par Élisabeth Báthory sous le titre D'eau de Jouvence.

Enfin Bernard Michel estime que ces correspondances prouvent que Sacher Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d'Europe centrale[217]

Pour Jean-Paul Corsetti Le thème érotique « s'intègre pleinement dans cette sorte de Comédie humaine où la fiction est au service d'un engagement politique et culturel, philosophique, esthétique et spirituel[222] ».

Deleuze et Bachofen[modifier le code]

Selon Gilles Deleuze, Masoch a lu le livre de Johann Jakob Bachofen, grand ethnologue et juriste hégélien, son contemporain.
« N'est-ce pas dans la lecture de Bachofen, autant que de Hegel que le rêve initial de La Vénus à la Fourrure trouve son point de départ[223] » ?
Pour Bachofen, trois stades :

Le premier, le principe féminin domine, les femmes ont de libres relations avec des hommes différents, les hommes ne comprennent pas encore leur participation à la naissance des enfants, la reproduction serait une sorte de parthénogenèse : « le père n'étant « personne »[223] ». C'est le stade hétaïrique, aphroditique, formé par le Chaos. Selon Gilles Deleuze ce stade se poursuit avec les courtisanes régnantes en Asie et avec la prostitution sacrée.

Le second stade que Deleuze nomme Déméterien. Les hommes restent sous la domination des femmes, mais ils prennent le rôle de père ou de mari.

Puis Selon Bachofen le matriarcat disparaît pour laisser place à la domination de l'homme[224]. Ce que nous connaissons de nos jours : le système patriarcal ou apollinien s'impose et fait dégénérer le matriarcat dans des formes corrompues. Selon Pierre Cordon un écrivain qui, d'après Gilles Deleuze, doit beaucoup à Bachofen[225].

Alors Bernard Michel, qui considère que l'étude de Deleuze est la plus importante précédant celle de Pascal Quignard[226], semble être en désaccord avec Gilles Deleuze sur ce point particulier. « Ce serait une erreur de croire que l'érotisme de Sacher-Masoch se nourrit de l'Antiquité. Il n'emprunte à l'Italie antique que des représentations esthétiques les froides statues de Vénus. Mais, lorsqu'il parle d'amazones, c'est moins à l'Antiquité qu'il songe qu'aux anciennes légendes slaves : les amazones tchèques Vlaasta, Šárka, (qui a inspiré un opéra du même nom), auprès de la magicienne Libuše (en allemand Libussa). Son imaginaire sexuel se nourrit des contes slaves de son enfance[227]. » Pour Bernard Michel Pascal Quignard a pressenti l'importance des contes de sa nourrice[228] Mais comme il ne connaît pas le contenu des contes slaves, il n'en tire que des conclusions très limitées[227]. Selon Bernard Michel Masoch n'a pas lu Bachofen, ou s'il l'a lu, il ne s'y est pas intéressé.

Ferdinand Kürnberger[modifier le code]

En 1864 Masoch rencontre Ferdinand Kürnberger, il s'agit d'une grande personnalité du monde littéraire. « Révolutionnaire de 1848 déçu et exilé[229] ». Critique littéraire dans le journal Die Presse, il jouissait d'une grande autorité. Il était méprisant, misanthrope, égoïste. « il avait l'art de se faire des ennemis et de blesser par des jugements méprisants tous les écrivains de son époque. Il passait son temps au café Steidl et poursuivait de ses imprécations quiconque osait occuper sa table réservée[230] ». Cependant, il séduit Sacher-Masoch. Alors que Ferdinand Kürnberger qui se prend pour Dieu lui-même casse de ses articles fracassants qui ose se prétendre écrivain, il introduit une préface élogieuse sur une nouvelle de Sacher-Masoch. Et toute la presse et les critiques allemands se rangent de son côté. Masoch écrit sur Ferdinand Kürnberger, dans La Femme séparée[151] et sans le citer explicitement dans Un bon camarade de La Fausse Hermine[231] Comment Masoch se frotte à un personnage talentueux certes, mais si dangereux. Pour Masoch c'est un vrai chalenge, avec une certaine dose de courage et le goût du risque, c'est-à-dire, aussi, une certaine dose de masochisme moral. Masoch ose s'attaquer au personnage sulfureux. Il l'accuse de paresse et d'impuissance littéraire dans La Fausse Hermine. Masoch dénonce Ferdinand Kürnberger : grossier, parasite, poursuivi pour dettes, menacé de prison, passe ses journées entières, étendu, sur un divan. Toujours à la recherche de nouvelles victimes, mange goulument comme un loup...

Cependant Masoch pour qui seulement Goethe trouvait mérite à ses yeux, va découvrir Arthur Schopenhauer :

« Si vous n'êtes pas capable d'être ce que Schopenhauer exige du véritable poète, vrai comme la vie elle-même, si vous pouvez seulement écrire des livres, comme nos poètes allemands doucereux d'aujourd'hui, alors il vaut mieux laisser tomber[232] »

C'est-à-dire que Ferdinand Kürnberger est aussi, et malgré tous ses défauts, un faiseur de génie. Tout artiste à besoin d'être rassuré, mais aussi et surtout d'être parfois bousculé. Dans le cas de Ferdinand Kürnberger, Masoch le méprise, mais il est aussi irrésistiblement attiré par ce bourreau qui déclenche son talent. Et Sacher-Masoch ose. Il écrit, en quelques jours un livre reconnu comme l'un de ses meilleurs ouvrages : Don Juan de Kolomea[233].

Lorsque Masoch fait lire son manuscrit à Ferdinand Kürnberger, Masoch prétend qu'il est enthousiasme et hors de lui. Et qu'il le place au même rang que Charles Dickens, Sealsfield et Ivan Tourgueniev[234]. Puis, Masoch replace l'ouvrage dans un tiroir. Il n'est pas encore convaincu. Dans la seconde version, il raconte que Kürnberger arrive un jour avec la préface de Don Juan de Kolomea. Cette préface écrite à Gratz en 1865 a figuré dans les éditions allemandes, elle est inédite en France. « Kürnberger, selon sa théorie favorite, rappelait l'image de la littérature depuis Goethe. Le renouveau venait de l'Est, de Tourgueniev, du sens de la collectivité slave[234] ».
La préface de Kürnberger extraits
Cités par Bernard Michel[234].

« [...] Mais cet évènement se conquiert de nouveaux degrés de longitude à l'Est [...] qu'elle s'est annexée de tous nouveaux peuples de la nature, d'une totale fraîcheur[...] Nous verrions surgir des prairies de la Vistule et des montagnes de boisées du Dniestr des poètes allemands, des hommes nouveaux, nés de la terre, qui ne sont pas des livres venus des livres, mais des livres venus de la nature. Leurs « sources » ne sont plus les bibliothèques municipales, mais les sources véritable dans les champs et les forêts [...] Nous aurions à espérer une poésie venue d'un pays de la nature, pas d'un pays de fonctionnaires [...] Puisse le Don Juan de Kolomea être le premier éclat fugitif du matin de cette poésie, un pollen qui vole, une dendrite, un atome [...] Son histoire n'est pas un roman à thèse mais un épisode de l'histoire naturelle de l'homme[235] »

Dans cette préface il reprend les thèses de Sacher-Masoch sur l'amour : « Les sexes de se déçoivent pas, parce qu'ils veulent être déçus, mais parce qu'ils doivent être déçus ».
Le livre préfacé par Ferdinand Kürnberger parut pour la première fois en octobre 1966[236]. Selon Bernard Michel une première version de Don Juan de Kolomea est publiée dans la Revue des deux Mondes en 1872[237]. Selon une édition récente, la préface ne serait pas signée[238].

Anti-Bismark[modifier le code]

En 1875 Masoch connaît un immense succès, il publie alors : Les idéaux de notre temps, traduit en français en 1877 sous le titre Les Prussiens d'aujourd'hui[note 21]
Sacher-Masoch écrit, dans Les Prussiens d'aujourd'hui, ses reproches à l'Allemagne bismarckienne d'avoir oublié dans la réussite matérialiste, ses idéaux et le sens de sa mission[239].

Masoch anti-bismarckien. C'est un succès et un scandale immédiat[240]. Dans cet ouvrage Masoch met en scène trois personnages Andor, docteur en histoire, personnage dans lequel Masoch se faufile, Plant, clerc de notaire et le sculpteur Wolfgang. Masoch se sert de ces personnages à titre politique. Il leur fait tenir des propos contre l'Allemagne de l'époque, accusée avec violence[241].

« Les milliards français ont été comme les dons des Grecs pour la pauvre Allemagne; à Berlin, à Vienne et dans cent petites villes, ils ont déchaîné cette fureur de spéculation qui nous a ramenés au temps de Law, avec eux est venue une armée de vampires avides de sang, qui mènent les peuples à leur perte et insufflent la soif, la rage de gagner de l'argent sans effort, sans travail; par eux ont été nivelées chez nous toutes les classes de la société [...] Un Allemand de nos jours pense, sent et parle comme si il n'y avait jamais eu un Voltaire; un Lafayette, un Robespierre [...] La liberté est une phrase creuse, mais les milliards des Français sont un fait positif. La force est au-dessus de la liberté et le succès nous donne raison[...] l'idéal en tout genre a été détruit; un matérialisme grossier l'a remplacé. Nous vivons dans un temps de transition et de fermentation; tout est Chaos autour de nous comme aux premiers jours de la création[...] Les prétentions des Allemands à être le peuple le plus moral, le plus cultivé n'ont aucune justification, ils dépensent plus d'argent pour l'eau-de-vie que pour les livres[242]. »

Sacher-Masoch de langue allemande, autrichien et francophile, ses reproches à l'Allemagne bismarckienne d'avoir oublié dans la réussite matérialiste, ses idéaux et le sens de sa mission[239].

Il obtient un plébiscite français unanime, lorsqu'il se déchaine et apostrophe le lecteur :

« Le feu sacré s'est éteint chez toi, Allemagne et le plus triste, c'est que tu l'as éteins toi-même. Longtemps il avait brillé comme un étoile qui montre le chemin ; mais tu n'as plus d'étoile tu n'as plus d'idéal. Tu as versé du sang, tu as amassé de l'or. Tu peux t'enorgueillir de tes conquêtes et de tes milliards. Que t'importe la haine des peuples ? Que t'importent tes vertus, tes grandeurs passées ? C'est le bouclier du malheur, mais ta prospérité se couronne de mensonges. - Le beau ? Tu as préféré la gloire sanglante de Rome à la gloire immortelle d'Athènes, tu n'auras désormais ni Homère ni Phidias - La liberté ? Qu'en feras-tu ? Comme les cohortes et la plèbe antique, tu ne reconnais plus d'autres dieux que César ! »

Par cette proclamation non seulement Masoch acquiert le plébiscite français, mais Les Contes Galiciens assurent une place brillante auprès de l'écrivain russe Ivan Tourgueniev. Thérèse Bentzon, le célèbre à ce moment, comme un grand écrivain européen dans la Revue des deux Mondes[15].

Fétichisme et fantaisie dans ses romans[modifier le code]

  • Selon Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin qui ont préfacé Don Juan de Kolomea La fourrure présente dans la plupart des histoires galiciennes témoigne que Caïn et sa descendance sont du côté sauvage. L'image sera si forte que « la femme ne pourra être Venus qu'ensauvagée d'une fourrure. »[243]
  • Fétichiste des bottes, des pantoufles, du pied. Il décrit les bottes, les bottines, les pantoufles. Les bottines lacées qu'il nomme Czimas. Ses héros embrassent les pieds, les pantoufles brodées d'or, supportent des « coups de pieds », lavent les pieds. « La jeune femme, les dents serrées la frappa à deux reprises du bout de ses petits pieds dédaigneux. D'un mouvement spontané, la pénitente, de ses deux mains s'empara de ce pied, chaussé d'une pantoufle brodée d'or, et le pressa contre ses lèvres. »[244] « Ses héritiers découvrirent parmi toutes sortes d'objets précieux, un coffret d'ébène incrusté d'ivoire, où se trouvait une vieille pantoufle fanée. Le premier étonnement passé, ils s'en amusèrent, et n'en parlent jamais qu'en riant. »[245] « L'éclat rouge des talons frappant un parquet, une pantoufle fanée au fond d'un coffret d'ébène et d'ivoire, l'écarlate d'une paire de gants ». Une citation de la préface de Don Juan de Koloméa et qui sillonnera toujours l'œuvre de Sacher-Masoch comme une image figée, en provenance de l'image originaire.
  • Les femmes chez Sacher-Masoch : Toutes les femmes de ses romans sont puissantes à l'image de ses fantasmes. Il fait référence aux Tsarines noires. À Omphale, reine légendaire de Lydie, et Sémiramis, reine de Ninive et de Babylone ; à Roxelane, sultane d'origine ukrainienne épouse de Soliman le Magnifique, à Zénobie, reine de Palmire, à Catherine II de Russie. Toutes intrigantes et rusées. Dans les temps anciens, avec Libussa (680. – 738) il lui attribue des pouvoirs surnaturels. – Le livre de Libussa ou jugement de Libussa (Sand Libussa) est le texte le plus ancien en langue Bohème. – Ou encore à la reine Elischka toutes deux citées dans L'Amazone de Prague[246]. Elles sont toujours vêtues de pelisse de fourrure, de Kazabaïka ; elles sont supérieures, ont des regards d'acier ; elles sont chaussées de bottes, sont cavalières. « Elles portent des fouets à la ceintures, voulant bien faire sentir le danger qu'il y a à les séduire. »[247] Elles sont vampires et elles ont des yeux de louves[248]. Elles ont des yeux de Sphinx, Lola[249] un corps de tigresse, cuirassée comme des guerrières, tueuses, dévoreuses, bestiales, ourses. Dans La Hyène de la Puszta la victime bascule dans un sadisme fou, le roman accumule les fétiches : « femmes de qualité », « femmes de théâtre », « méchante variété de modernes Messalines », il s'agit de « gantières », des « bottines de velours noir rehaussé d'étroites bandes de fourrure de zibeline », « il se mettait à ses pieds comme un esclave… comme un chien ! », « un bon de tigresse », « écuyère belle autant que vertueuse ». Il n'y a pas une ligne de ce roman qui ne soit pas dans le fétichisme, dans le masochisme et à la fin dans une sorte de sadisme ; qui n'est pas celui des romans de Sade.
  • Chasseresses, dans la plupart des romans de Masoch, une scène de chasse est minutieusement décrite : la femme idéale chasse l'ours ou le loup et s'empare de sa fourrure[250].
  • Les femmes, chez Sacher-Masoch, sont vertueuses car l'acte sexuel n'est pas le but du rapport, l'orgasme non plus, il est même, souvent, fâcheux car il représente l'arrêt du désir c'est ce que nous dit Gilles Deleuze[251]. Ce rapport au désir fait l'objet de travail approfondi dans L'Anti-Œdipe ouvrage que Deleuze a écrit avec Félix Guattari[252]

De la vertu des héroïnes chez Sacher-Masoch Éric Alliez parle d'absolue chasteté de ces romans rose-noir[253]

Sadisme dans les romans[modifier le code]

Dans La Vénus à la fourrure Sacher-Masoch établi un programme[note 22]. qu'il cherche à mettre en scène (dans la vraie vie) avec une masochisante[note 15]. Si la femme sadique est souvent présente dans ses romans, il ne la cherche pas dans le passage à l'acte

Et même Richard von Krafft-Ebing, créateur du Monstre sémiologique est perplexe, convient que le masochiste s'arrête à la rêverie à son tour, il écrit :

« L'instinct de conservation agit contre les suites extrêmes du masochisme, et c'est pourquoi le meurtre et la lésion grave, qui peuvent être commis dans la passion sadique, n'ont autant que je sache, aucun pendant passif dans la réalité. Mais dans les rêveries, les désirs pervers d'individus masochistes peuvent fort bien aller jusqu'à ces conséquences extrêmes[117]… »

Si Sigmund Freud a confirmé le terme sadomasochisme cité par Krafft-Ebing, il se retrouve, vers la fin de sa vie, devant une énigme. Il avoue qu'« il est d'ailleurs rare que les tortures masochistes produisent la même impression de sérieux que les cruautés — fantasmées ou mises en scène — du sadisme[254] ».
En parlant de Wanda et de Sacher Masoch, Gilles Deleuze écrit : qu'on aurait voulu que Wanda soit sadique, mais elle ne l'était pas, « elle sera sa compagne à la fois docile, exigeante et dépassée[255].

De ce fait rencontre improbable en dehors du rêve fantasmatique : Gilles Deleuze précise qu'en cas de rencontre : « chacun fuit ou périt[1] ». Masoch et avec lui la plupart des masochistes ont besoin du sadique dans la rêverie, mais aussi pour essayer de provoquer une réaction sadique chez le masochisant. Ainsi il rêve du sadique comme il provoque le sadisme lequel sadisme comme le masochisme sont au plus profond de l'être humain « Une intuition immédiate et irrécusable donne à penser que, sans une certaine dose de masochisme, (comme autant de sadisme) parvenir à un minimum d'équilibre serait impossible Roger Dadoun[256] ». Pour en parler, Theodor Reik écrit : « Le masochiste envoie le sadique en éclaireur[257] »

Influences[modifier le code]

L'influence des philosophes tels Arthur Schopenhauer, Friedrich Nietzsche et particulièrement Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, l'auteur de Dieu et l'État (1882)[258] et son Catéchisme révolutionnaire[259], est reconnue par des biographes tels que Jean-Paul Corsetti et Bernard Michel. Cette influence joue particulièrement sur le cycle du Legs de Cain.

Influence de Schopenhauer[modifier le code]

Sacher-Masoch est un grand admirateur de Schopenhauer grand philosophe mais aussi misogyne[77]. Arthur Schopenhauer fut le maître à penser de Nietzsche, de Sacher-Masoch et d'autres. Lorsque l'on ressent une certaine misogynie à la fin de la Vénus à la Fourrure on sent l'influence du philosophe Mais l'influence est toute aussi intéressante lorsqu'elle s'applique à la mort, un des thèmes du Legs de Caïn.

Rapport à la mort chez Arthur Schopenhauer :

« Comment as-tu osé interrompre le repas sacré du néant, pour faire surgir une telle masse de malheur et d'angoisse[260] ? »

Rapport à la mort chez Leopold Von Sacher-Masoch :

« Qu'est-ce donc le bonheur ? continua le vieillard. Je l'ai cherché partout où s'agite le souffle de vie. Le bonheur n'est-ce pas la paix, qu'en vain nous poursuivons ici-bas ? N'est-ce pas la mort qui nous inspire tant d'effroi ? (...) Pourquoi donc craindre ce que nous avons été si longtemps ? (...) Mieux vaudrait, il est vrai, ne pas naître, ou bien une fois né, rêver jusqu'à la fin ce rêve décevant[68] ».

Rapport à la mort chez Friedrich Nietzsche :

« D'après l'antique légende, le roi Midas poursuivit longtemps dans la forêt le vieux Silène, compagnon de Dionysos, sans pouvoir l'atteindre. Lorsqu'il réussit enfin à s'en emparer, le roi lui demanda quelle était la chose que l'homme devait préférer à toute autre et estimer au-dessus de tout. Immobile et obstiné, le démon restait muet, jusqu'à ce qu'enfin, contraint par son vainqueur, il éclatât de rire et laissât échapper ces paroles : « Race éphémère et misérable, enfant du hasard et de la peine, pourquoi me forces-tu à te révéler ce qu'il vaudrait mieux pour toi ne jamais connaître ? Ce que tu dois préférer à tout, c'est pour toi l'impossible : c'est de n'être pas né, de ne pas être, d'être néant. Mais, après cela, ce que tu peux désirer de mieux, c'est de mourir bientôt. » Friedrich Nietzsche[261] »

Influence de Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine[modifier le code]

Sacher-Masoch fait la connaissance du philosophe, révolutionnaire, anarchiste Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine au congrès panslaviste de Prague [262]

Du rapport à la propriété chez Masoch :

« Et j'ai éprouvé de même la malédiction qui s'attache à la propriété… Née de la violence et de la ruse, elle provoque les représailles et engendre la discorde et les forfaits sans fin[68] »,

Du rapport à la propriété chez Mikhaïl Bakounine :

« Pour faire une révolution radicale, il faut donc s'attaquer aux positions et aux choses, détruire la propriété [...][263] »

Rapport au travail chez Masoch :

« Le travail seul peut nous affranchir de la misère originelle. Tant que chacun cherche à vivre aux dépens du prochain, la paix sera impossible[68] »

Du rapport au travail chez Mikhaïl Bakounine :

« Le travail est la seule base fondamentale de la dignité et du droit humain[263] »

D'autres exemples de concordance sont signalés par Jean-Paul Corsetti[264]

À propos d'Octave Mirbeau

« Quant à la vision de l'humaine condition, où se conjuguent les influences de Pascal et de Baudelaire, dûment laïcisés, de Dostoïevski et de Schopenhauer, elle est imprégnée du plus noir pessimisme. La vie, farce sinistre sans rime ni raison, est éminemment absurde, et la sagesse consiste à la regarder en face en toute lucidité, sans illusions ni espérances »[265] à cette citation Pierre Michel (écrivain) spécialiste d'Octave Mirbeau réplique : « Au premier rang de ces lois qui régissent le monde à notre insu, Mirbeau place ce qu'il appelle « la loi du meurtre » (pour sa part, Sacher-Masoch y voyait : le legs de Caïn)[266] ».

Relations publiques[modifier le code]

Juliette Adam[modifier le code]

Il rentre en relation avec la très célèbre Juliette Adam. Elle est la maîtresse de Léon Gambetta. Lorsqu'elle lance sa revue Chez Calmann-Lévy, elle publie deux nouvelles de Sacher-Masoch. Hassara Raba et L'Ilau.

Elle rencontre personnellement Sacher-Masoch à Leipzig en 1882. Selon Bernard Michel, elle joue un rôle important afin d'obtenir la légion d'honneur à Sacher Masoch[267].

Catherine Strebinger[modifier le code]

Elle entre dans la vie de Sacher-Masoch en juin 1878. elle avait déjà traduit quelques nouvelles. En 1879 elle devient sa traductrice attitrée à la place de Thérèse Bentzon. Thérèse Bentzon après avoir encensé Sacher-Masoch va tirer sur lui à boulets rouges.

Catherine Strebinger est très vite séduite par la personnalité de l'écrivain, son talent, sa culture, elle le chasse carrément et veut un enfant de lui. Ce qui déplait à Masoch, car le chasseur, c'est lui. Lui qui forme une femme en dominatrice et lui souffle les dures paroles qu'elle doit prononcer[268].

« Les femmes trop masculines l'exaspéraient. Chasseur, il n'aimait pas devenir le gibier. Les femmes dominatrices dont il rêvait devaient être aussi passionnées et sentimentales[269] »

Catherine Strebinger est une femme passionnément libre. Masoch, est partisan dans l'abstrait de l'émancipation de la femme. Il est là en contradiction avec ce qu'il préconise : trop c'est trop ! Catherine est trop libre pour l'écrivain maso-phallocrate. En revanche Wanda est subjuguée, ce qui déplait profondément à Masoch. Car Wanda fait alliance avec Catherine, elle en parle dans confession de ma vie.

Catherine tient un langage très étonnant pour l'époque et Bernard Michel la cite lorsqu'elle s'adresse à Wanda : « Quand un jeune acteur, Strassann, est engagé à Graz, elle murmure à Wanda lors de la première représentation : « Il est par trop beau, il faut que je me le paie » ». Tant de liberté fascine Wanda.

Catherine devient la maîtresse de l'homme politique grand polémiste Français Henri Rochefort. Les relations de Catherine et Masoch se détériorent. Catherine et Wanda sont parfois injuriées dans les parcs de la ville. Enfin Catherine découvre que les bijoux offert par Henri Rochefort sont faux et s'en plaint à Léon Gambetta. Elle quitte Graz à la recherche de « nouveaux cadres pour ses plaisirs[270] ».

Thérèse Bentzon[modifier le code]

Sous forme de roman, en 1874, Thérèse Bentzon traduit huit nouvelles de Leopold von Sacher-Masoch. Ces nouvelles sont publiées chez Hachette sous le titre : Le Legs de Caïn et sur la Revue des deux Mondes du 15 décembre 1875 sous le titre Les Contes Galiciens.
Catherine Strebinger devient la traductrice attitrée de Sacher-Masoch. Thérèse Bentzon torpille l'écrivain.

Elle intervient auprès de plusieurs éditeurs et fait refuser le Nouveau Job par Calmann-Lévy éditeur attitré de l'écrivain.

Elle écrit à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel

« Un livre froid, décousu et mal composé […] Surtout que l'auteur n'écrive rien directement dans son français qu'il croit très joli du reste. Peut être ferez-vous bien d'insinuer poliment que si son français est celui de ses lettres, vous trouverez l'allemand plus facile à comprendre […] Sacher-Masoch vous parle à la fin d'un grand roman en deux volumes qui se recommande par des scènes « d'une vive sensualité ». Je vous engage à vous méfier car s'il avoue que c'est vif, ce doit être révoltant. Il n'a ni tact ni mesure […] Il n'y a que l'argent qui en lui suscite son inspiration […] Cet homme est une vrai forban à sa manière, quoique plein de talent[271]. »

Ainsi le Nouveau Job est refusé par Pierre-Jules Hetzel.

Ces lettres non datées avec précision arrivent chez Hetzel en 1876. Catherine Strebinger devient traductrice attitrée de l'écrivain en 1878. Thérèse Bentzon n'est plus celle « qu'il nommait sa très aimable chargée d'affaire »[272].

Autre litige ; à propos du roman de Sacher-Masoch Marcella publié pour la première fois dans la Revue des deux Mondes[273]

Thérèse Bentzon est-elle responsable de malveillances ? Accusations proférées par Vianney Piveteau dans sa préface de la nouvelle édition de Marcella publiée sous le titre de La Madone à la fourrure[274]. Accusation selon laquelle une partie du texte De Marcella publié en 1867-1968 et 1981 aurait été censuré par la traductrice, environ trente pour cent du texte serait manquant.

« Les rééditions de Marcella au XXe siècle chez Éditions Tchou[275]. Et celle chez Oswald en 1981[276] sont des reprises de la traduction de Thérèse Bentzon parue en 1874. Or, si nous comparons cette version avec l'édition originale allemande[277] Nous constatons que :
* Environ 30% manquent
* L'épigraphe et certaines notes de l'auteur ont été supprimées;
* Au cours du texte, des noms d'écrivains ou de peintres ont disparu
* La plus grande partie des textes philosophiques manque.

Plus étonnant encore, tandis que l'auteur s'est rendu présent dans la nouvelle française, toutes occurrences « Leopold » et Sacher Masoch etc[278]. »

Dans une parution récente de plusieurs nouvelles de Leopold von Sacher-Masoch le rédacteur de la préface, Olivier Gariguel, tout en reprenant Vianney Piveteau, donne encore plus de précisions sur le massacre : « Les nombreuses éditions de Sacher-Masoch sous le manteau ou pirates jettent un doute sur leur fiabilité[279] »

D'après Jean-Paul Corsetti : « Ces parutions ont souvent manqué de soin dans la composition, la traduction ou la mise en pages [...] certaines d'entre elles n'ont pas hésité à présenter un texte remanié - délicieux euphémisme ! - tronqué, ou enrichi à seules fins commerciales dans le but avoué de racoler un certain public friand d'une littérature affriolante et légère. Nombre d'éditions - clandestines ou non - ont largement exploité le filon éditorial du masochisme en utilisant le nom de l'auteur et en faisant paraître sous celui-ci des ouvrages d'imitation qu'on ne peut en aucune manière lui attribuer[280] ».

La question reste posée nous dit Olivier Gariguel : « Qui de François Buloz ou Thérèse Bentzon est responsable » ?
Et Olivier Gariguel n'exclut pas que cela soit le cas de Femmes Slaves qu'il préface.

S'il est exact que dans ce roman : Marcella, des textes philosophiques et des références à l'art aient été supprimés. Ce roman, privé d'intelligence et de culture devient un roman sex shop. C'est la pire vengeance que l'on puisse faire à un grand auteur.

Ordre moral[modifier le code]

Selon Jean-Paul Corsetti[281], dans son livre Dégénérescence (1894) Max Nordau prolonge les théories de L'homme de génie (1889). prétend que Le masochisme est une sous-espèce de la sensation sexuelle contraire. On le lit dans le chapitre consacré à l'égotisme[282] et à l'ibsénisme[283].
Selon Rudolph Gottschall, à côté de la Vénus à la fourrure, le livre de nouvelles du Faublas de Louvet « ont le charme de la naïveté ».

D'après Jean-Paul Corsetti Sacher-Masoch, dès les premiers jours d'une célébrité précoce, est attaqué par la presse des bien-pensants. En 1866 il est vilipendé par la presse pour son panslavisme, puis en 1885 pour son philosémitisme et son anti-germanisme[284].

Jean-Paul Corsetti précise que, sur les attaques que Sacher-Masoch subira tout au long de sa carrière, s'en greffent d'autres, dirigées contre la partie morale de l'œuvre. C'est ainsi que Jean-Paul Corsetti cite Karl von Thaler qui écrit dans New Freie Press en 1870, à la suite de la publication de l'Amour de Platon et de La Vénus à la fourrure

« La sensualité d'aujourd'hui est malade... La maladie est générale et les meilleurs de nos contemporains n'en sont pas toujours préservés. Dans Un amour de Platon et le Clair de Lune, Leopold à force de vouloir être naturel, tombe dans les platitudes. [...] Dans La Vénus à la fourrure, il se débarrasse même de ce dernier vêtement et apparaît au naturel. Lorsque j'ai lu la nouvelle, j'ai dit bien brièvement : fi donc ! Je ne crois pas qu'un homme intellectuellement sain puisse porter un jugement différent. Ce sont des folies dignes des communistes et des nihilistes, ces barbares. Quiconque aime sa patrie et la liberté doit combattre de toutes ses forces contre toute tentative d'importer en Allemagne ces vues nihilistes. Elles sont comme la peste et demandent un cordon sanitaire [...] je voudrais lui conseiller de penser seulement en russe, mais d'écrire en russe car en Allemagne, il n'y aurait aussi peu de place pour lui et ses livres que pour la barbarie russe au nom de laquelle sa Wanda von Dunajeff fouette ses amants[285]. »

Karl von Thaler ajoute que : « Sur le terrain qu'il emprunte avec Marcella, Sacher-Masoch part peut-être pour réparer les pêchés contre l'esprit du peuple allemand[286] »

Bernard Michel ajoute qu'avec Frenzel, il fut le plus violent contre l'auteur[287]. Dans le dernier chapitre du roman, Marcella se positionne dans la trinité du rêve masochiste dont parle Gilles Deleuze, entre l'hétaïre génératrice du désordre et la sadique, la tueuse. Elle est la figure maternelle froide[288].

Œuvres traduites en français[modifier le code]

  • Le Legs de Caïn -l'Errant
  • Don Juan de Kolomea
  • Frinko Balaban, Clair de Lune, Marcella) Traduction Thérèse Bentzon, Sous titre Contes galiciens. Hachette, 1874
  • Le legs de Caïn Nouveaux récits galiciens (La justice des paysans, Le Haydamak, la Hasara Raba, Le Mariage de W.Kochanski). Traduction Thérèse Bentzon, Paris, Calmann-Lévy, « coll. La bibliothèque contemporaine » 1876
  • Le Fou de Firleiouwka, Femmes slaves XXX, Revue des deux Mondes (15 août 1889), LXe Année, Troisième période, t. CII, Paris, 1890, p. 918-922
  • La Mère de Dieu, trad. Strebinger, préf. Jean-Paul Corsetti, Champ Vallon, Seyssel, 1991.
  • La Pêcheuse d'âmes, trad. L.-C. Collomb, préf. Jean-Paul Corsetti, Champ Vallon, Seyssel, 1991
  • La Vénus à la fourrure : et autres nouvelles, prés. Daniel Leuwers, Presses Pocket, Paris, 1985, (ISBN 2-266-03879-6)
  • Œuvres maîtresses : La Vénus à la fourrure, Le Cabinet noir de Lemberg, La Pêcheuse d'âmes, Les Batteuses d'hommes, La Pantoufle de Sapho et autres contes, préface Cécile Guilbert, Éditions Robert Laffont, sortie le 21 novembre 2013
  • La Vénus à la fourrure, trad. N. Waquet, préface de N. Waquet, Paris, Petite Bibliothèque Rivages, 2009
  • La Madone à la fourrure, trad. V. Piveteau, postface de J. Allouch et V. Piveteau : « Où le mariage moderne réduit le masochisme à la portion congrue », Paris, Epel, 2011
  • Un testament insensé, Paris, Autrement, 2009 (ISBN 9782746713550)
  • Contes juifs, 1992 - Éditions Balland
  • La Femme séparée, trad. Strebinger, Marseille, Via Valerino, 1991
  • L'Amour de Platon, trad. J.-F. Boutout, Lagrasse, Verdier, 1991.
  • Esthétique de la laideur, suivi de Diderot à Petersbourg (Diderot in Petersburg) Traduit et introduit par Georges-Paul Villa, Paris, Buchet-Chastel, 1967
  • Les Batteuses d'hommes (sept nouvelles), vol. I, éd. Claude Tchou, 1967
    • (La Dompteuse, Kasimira, Krach en amour, Un duel à l'américaine, Martscha, La Hyène de la Puszta, La Dame blanche de Machow.)
  • Le Legs de Caïn, contes galiciens (cycle inachevé), vol. I, éd. Claude Tchou, 1967
    • (Dont L'Errant, Don Juan de Kolmea, Frinko Balaban, Clair de lune, Marcella. Le Conte bleu du bonheur.)
  • L'Amour cruel (sept nouvelles), vol. II, éd. Claude Tchou, 1967
    • (La Tsarine noire, La Vénus de Murany, Les Noces sanglantes de Kiev, La Pantoufle de Sapho, La Judith de Bialopol, Eau de Jouvence, La Fontaine aux larmes.)

Notes et références[modifier le code]

Notes[modifier le code]

  1. La Galicie est une province polonaise annexée par l'Autriche ; après de multiples changements de noms (Lemberg, Lwów, Lvov), la ville a retrouvé son nom historique de Lviv, en Ukraine.
  2. Les dates retenues ici sont celles de la notice d'autorité de la BnF
  3. Les dates retenues ici sont celles de la notice d'autorité de la BnF
  4. Le grand-père maternel de Masoch et professeur en médecine
  5. Gilles Deleuze, Jean-Paul Corsetti, Bernard Michel, Leopold Stern le confirment
  6. Orthographe Gilles Deleuze
  7. Longtemps réservé à Freud avec L'homme aux loups et Mélanie Klein
  8. Supra du mot latin signifiant au-dessus de… Masoch emprunte cette expression à Goethe pour désigner une sexualité de plaisirs exceptionnels qui lui apporterait une transgression érotique. Selon Bernard Michel, cette expression est très vite devenue un tic d'écriture, p. 172.
  9. Ce qui, bien évidemment attire Masoch, car il est fasciné par Bakounine
  10. Archives familiales von Pistor Steinermärkisches Landsarchiv. Les archives municipales de Baden ne conservent pas de documents antérieurs à 1919. Carl-Felix de Schlichtegroll écrit qu'elle est née Koch. Il semble croire à tort que Fanny Pistor et la princesse Bodganoff sont deux femmes différentes. Livre cité 1901 p. 93-96 et Wanda sans masque et sans fourrure, traduction, 1968 p. 16-30
  11. Le Grec est un personnage mythique imaginé par Sacher-Masoch pour avoir une relation avec son couple. Mille fois appelé au cours du roman, Masoch finit l'incarner en un bel officier, qu’il met en scène dans le rôle du Grec. Masoch le baptise d’un pseudonyme Grec : Alexis Papadopolis page 225 collection Arguments Éditions de minuit
  12. À Florence, la promenade des Cascines est évoquée par de nombreux artistes dont Paul-Dominique Gourlier, Paul Chardin
  13. Lorsque Masoch sent que Wanda lui échappe, c'est ainsi que Masoch nomme le Grec
  14. Il semble que le bœuf d'airain soit plus connu sous le nom de Taureau d'airain et qu'il soit plus souvent attribué à Phalaris, tyran d'Agrigente en Sicile. Il est cité par Flaubert dans Salammbô La Pléiade Gallimard, p. 936-950.
  15. a et b Néologisme deleuzien pour indiquer le dominant dans l'univers masochiste. Pour Gilles Deleuze le partenaire du masochiste ne peut pas être un sadique
  16. C'est ainsi qu'Arthur Schopenhauer, connu pour sa misogynie et maître à penser de Sacher-Masoch, nommait les prostituées sacrées au temple et, du reste, les femmes en général. Les prostituées sacrées adorées en tant que déesses, elles correspondent à l'image de la dominatrice d'aujourd'hui
  17. Diogène jeta un coq plumé dans l'école de Platon et s'écrira : « Voilà l'homme de Platon »
  18. Bernard Michel Lettre d'Hulda de Sacher Masoch à sa fille Marfia. Linddheim. 18 août 1900 Archive madame Saternus p. 321.
  19. Qu'il soit social ou érogène, religieux ou laïque, le masochisme est toujours un voyage mystique « Le masochisme est une expérience mystique : André Pieyre de Mandiargues - Le Troisième Belvédère (1971) - La mort mithridatisée - Éditions Gallimard ». Masoch est un mystique il est « suprasensuel ». Il est mystique sous une forme érogène. Il l'est aussi sous une forme sociale, comme un baume à sa souffrance, face à une insoutenable douleur, la perte d'un enfant. C'est ainsi qu'il a écrit le Le Fou de Firleiouwka
  20. Il semble que le bœuf d'airain soit plus connu sous le nom de Taureau d'airain et qu'il soit plus souvent attribué à Phalaris, tyran d'Agrigente en Sicile
  21. Selon Victor Tissot, le livre aurait été aussi traduit sous le nom de Veau d'or. Sacher-Masoch annonce la parution du livre dans un lettre du 16 août 1875 à Émilie Mataja. note 22 par Bernard Michel p. 322
  22. La différence entre un programme et un fantasme, le programme est un message direct adressé au masochisant qui évoque clairement ce que le masochiste attend de lui est clairement expliqué dans l'ouvrage de Gilles Deleuze et Félix Guattari Mille Plateaux sous le titre Capitalisme et schizophrénie au chapitre Comment se faire un corps sans organes p.  187 188

Références[modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1), p. 7
  2. Michel 1989, p. 15
  3. Michel 1989, p. 22
  4. (en) Iryna Vushko, The Politics of Cultural Retreat: Imperial Bureaucracy in Austrian Galicia, 1772-1867, Yale University Press, (lire en ligne), p. 162
  5. Michel 1989, p. 10
  6. Michel 1989, p. 8
  7. a et b Michel 1989, p. 9
  8. Adrien Marx Leopold von Sacher-Masoch, Entretien Le Figaro, 19 décembre 1886, p. 1- article en ligne [1]
  9. Leopold von Sacher-Masoch (préf. Jean-Paul Corsetti), La Pêcheuse d'âmes, Champ Vallon, p. 377
  10. Michel 1989, p. 11
  11. Citée par Bernard Michel : Eine galizische Geschuchtr (Une histoire galicienne), 1858, p.VII. La Czemerka est une tunique lacée polonaise, la Jarmurka la calotte noire des juifs. La Cirkew et l'Église uniate
  12. Michel 1989, p. 13
  13. Michel 1989, p. 16
  14. Michel 1989, p. 21
  15. a b c d e f g h et i Thérèse Bentzon, Un romancier Galicien : Leopold Sacher Masoch, t. 12, (lire sur Wikisource), p. 816-837
  16. Citée par Bernard Michel Der Emissär. Eine galizische Geschichte, édition Credner, Prague, 1863, p.11. Rappelons que Sedlnitsky était ministre de la police en 1848
  17. Michel 1989, p. 26
  18. Michel 1989, p. 13, 26
  19. Sacher Masoch, Le roi paysan, Choses vécues, Revue bleue III,, , p. 407-408
  20. Eine, Autobiographie Souvenirs Belleville,,
  21. Thérèse Bentzon, Un romancier Galicien : Leopold Sacher Masoch, t. 12, (lire sur Wikisource), p. 820
  22. George-Paul Villa, préface, biographie de Leopold von Sacher-Masoch Éditions Claude Tchou Tome 1 - p. 23
  23. Sacher-Masoch - L'Amazone de Prague, Femmes slaves p.  130, Édition Agora pocket Revue des deux MondesISBN 9 782266 22896 1
  24. a et b Michel 1989, p. 80
  25. Michel 1989, p. 81
  26. Leopold von Sacher-Masoch, Une actrice slave, choses vécues XII, p. 504
  27. Sacher-Masoch - L'Amazone de Prague, Femmes slaves p.  132
  28. Michel 1989, p. 83
  29. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Neue Judengescichten - Nouvelles histoires juives, , p. 58
  30. a b c et d Michel, p. 30
  31. Le Gaulois journal littéraire et politique français - livraison 16 août 1887
  32. a b et c Jean-Paul Corsetti Repères bibliographiques - La Pêcheuse d'Âmes p.  377
  33. Citée par Bernard Michel p. 31 (de) Sacher-Masoch, Eine Autobiographie, Deutsche Monatsblätter, , p. 259-269
  34. Wikitionary
  35. Citée par Bernard Michel p. 31 Victor Tissot, Vienne et la vie viennoise, , p. 101
  36. Cité par Bernard Michel « Musik und Theater bei den Slaven » (Musique et théâtre chez les Slaves) New Musik Zeitung, 15 mars 1882, réédité dans Souvenirs 1984 p. 77
  37. Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure [1870], t. 1, Édition Villa Paris, , p. 254
  38. Le Gaulois le 28 août 1887
  39. Michel 1989, p. 36
  40. Michel 1989, p. 41
  41. Sacher Masoch, Fedosia, Choses vécues, Revue bleue II, , p. 147-148
  42. a b c d e et f Revue Bleue Souvenir d'enfance et réflexions sur le roman 1888
  43. Michel 1989, p. 40
  44. Préface Paul-Georges Villa Contes et romans - Leopold Von Sacher Masoch - éditions Tchou - 1967
  45. Leopold von Sacher Masoch, Écrits autobiographiques et autres textes,, Léo Scheer, (ISBN 2-915280-37-1)
  46. a et b Cité par Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin Sacher-Masoch (préf. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin), Don Juan de Koloméa, Éditions Philippe Picquier, p. 5 à 12
  47. Sacher-Masoch cité par Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel appendices, Éditions de Minuit, p. 253
  48. Jean Jacques Rousseau - Les Confessions - Livre Ichap III
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  53. (en) James Cleugh, The Marquis and the Chevalier, Andrew Melrose, , p. 140
  54. (en) James Cleugh, The First masochist. A biography of Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895), Anthony Blond, , p. 20
  55. (en) John K. Noyes, « The Importance of the Historical Perspective in the Works of Leopold von Sacher-Masoch », Modern Austrian Literature, vol. 27, no 2,‎ (JSTOR 24648141)
  56. De Sacher-Masoch au Masochisme article en ligne
  57. Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 135.
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  60. George-Paul Villa, préface, biographie de Leopold von Sacher-Masoch Éditions Claude Tchou Tome 1 - p. 20
  61. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin, préface Don Juan de Kolomea La pantoufle de Sapho, Éditions Philippe Piquier.
  62. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 23.
  63. Noël Herpe, Libération, 26 décembre 1991
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  66. a b c d et e Wanda von Sacher-Masoch (préf. Jean-Paul Corsetti), Confession de ma vie, Gallimard, coll. « Infini » (ISBN 2-07-071516-7)
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  68. a b c d et e Leopold von Sacher-Masoch, Prologue L'errant (lire sur Wikisource)
  69. Philippe Sellier, Mythes Littéraires - Le triomphe des caïnites, Éditions du Rocher, p. 261
  70. Jean-Paul Corsetti Cite Georges Bataille Préface La Mère de Dieu p. 9.
  71. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 84.
  72. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin, préface Don Juan de Kolomea La pantoufle de Sapho, Éditions Philippe Picquier.
  73. Mario Praz La carne, la morte e diavolo nella letteratura romamtica, Firenze, G.S.ansoni editore, 1966 - La chair, la mort, le diable, traduction française Constance Thompson Pasquali, Paris Denoël, 1977 p. 438
  74. Jean-Paul Corsetti Préface La Mère de Dieu p. 7
  75. a et b Pascal Quignard, L'Être du balbutiement : Essai sur Leopold von Sacher-Masoch, Gallimard, (1re éd. 1969) (ISBN 9782715235014), p. 11
  76. Jean-Paul Corsetti Préface La Mère de Dieu p. 11
  77. a b et c Roland Jaccard cite Leibniz, Le Monde, 13 décembre 1991
  78. Hermann Hesse, Demian, Le livre de poche
  79. Pascal Quignard - Éd. Mercure de France.
  80. Byron Caïn
  81. Nietzsche - Loi contre le christianisme
  82. Citée par Bernard Michel, p. 31 (de) Sacher-Masoch, Eine Autobiographie, Deutsche Monatsblätter, , p. 259-269
  83. (de) Eine, Autobiographie, Deutsche Monatsbätter, , p. 259-269
  84. Michel 1989, p. 37
  85. Michel 1989, p. 84
  86. Leopold von Sacher-Masoch, Chose vécues X, Comment je devins acteur XI, Mon premier amour, XII, Une actrice slave, Revue Bleue, , p. 500-505
  87. Michel 1989, p. 95
  88. Michel 1989, p. 95-98
  89. Michel 1989, p. 116
  90. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Die Verse Friedrich des Grossen, (Les vers du Grand Frédéric) : comédie historique en trois actes, Hurter, Schaffhausen, , p. 4,9,50,26,48,55,67,
  91. a et b Michel 1989, p. 117
  92. Dit par Bernard Michel Une affiche de cette représentation se trouve dans les archives de Mme Saternus
  93. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Kaunitz, Wiener Verlag,
  94. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Ueber den Werth der Kritik (Sur la valeur de la critique), Frobeen, Zurich, , p. 10-13
  95. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Der mann ohne Vorurtheil (L'homme sans préjugés, Forbeen Zurich,
  96. a et b Michel 1989, p. 119
  97. écrits autobiographiques et autres textes - Éditions Léo Scheer chap. autobiographique Hulda p.  53 (ISBN 2-915280-37-1)
  98. Michel 1989, p. 249
  99. Michel 1989, p. 250
  100. Citée par Bernard Michel : Dostoïevski, Der Knabe bei Christo zum Weichnachtsbaum. (L'enfant auprès du Christ prés de l'arbre de Noël), HdH, 1882, p. 500-503.
  101. Cop (Maria) Südslawische Frauen, AdH, 1883,7.
  102. Zur Rutheenen und Juden in Gallizien (sur la question juive et ruthène en Galicie AdH., 1883,7.
  103. Note de Bernard Michel : Adam Juliette, À Golfe-Juan, AdH, 1884, 11, p. 321-338. On y trouve aussi des romans médiocres, André Theuriet et Victor Escalier.
  104. Michel 1989, p. 249-251.
  105. Michel 1989, p. 259.
  106. Michel 1989, p. 255
  107. (de) Richard von Krafft-Ebing, NeweForschungen auf dem Gebiet der Psychopathia Sexualis, Stuttgart, — Cité par Bernard Michel dans son ouvrage sur Sacher-Masoch
  108. Richard von Krafft-Ebing, Psychopathia sexualis : étude médico-légale à l'usage des médecins et des juristes (ISBN 2-907563-26-2), p. 237.
  109. Régis Michel, « L'Anti-Masoch. Essai sur les errements de la maso(miso)analyse »,
  110. Michel 1989, p. 7.
  111. L'Être du balbutiement, p. 13
  112. Leopold Stern Sacher-Masoch ou l'amour de la souffrance -Édition Bernard Grasset 1933
  113. Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions - Livre I.
  114. Raymond Trousson, Jean-Jacques Rousseau, Tallandier, 2003, p. 754.
  115. Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 242
  116. a et b Michel 1989, p. 172
  117. a et b Richard von Krafft-Ebing, Psychopathia sexualis, p. 236, (ISBN 2-907563-26-2).
  118. Wanda von Sacher-Masoch (préf. Maxime Rovère), Confession de ma vie, Éditions Payot Rivages, p. 7
  119. Réédition d'une partie de l'œuvre de Sacher Masoch : La Vénus à la fourrure - Le Cabinet noir de Lemberg - La Pêcheuse d'âmes - Les Batteuses d'hommes - La Pantoufle de Sapho et autres contes. Sortie le 21 novembre 2013 - préface Cécile Guilbert éd Robert Laffont - 2013
  120. Daniel Grojnowski, Eugénie Guillou, religieuse et putain, Pauvert, p. 52
  121. Jean-Paul Corsetti Repères bibliographiques - La Pêcheuse d'âmes p.  378
  122. Masoch La Vénus à la fourrure
  123. Préface Paul-Georges Villa - Leopold Von Sacher-Masoch p. 21
  124. Masoch La dame blanche - La hyène de Puszta p. 123
  125. Masoch La Mère de Dieu
  126. Gilles Deleuze, De Sacher Masoch au Masochisme article en ligne [2]
  127. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 82
  128. G. Deleuze, « Re-présentation de Masoch », Critique et clinique, p. 72 - également cité, expliqué par Éric Alliez Deleuze avec Masoch article en ligne [3]
  129. De Sacher Masoch au Masochisme article en ligne [4].
  130. Bernard Michel Sacher-Masoch -Du coté de Kolomea, note 31 chapitre 2 Coray-Saternus (Marfa von Sacher-Masoch, Die drei Kinder im Herrengaten (Les trois Enfants dans le jardin du château) manuscrit inédit, 1943-1944, p. 40.
  131. a b c d et e Paul-Laurent Assoun, Le couple inconscient, Anthropos, (ISBN 2717822208), p. 119-120-121
  132. a b et c Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 244.
  133. Michel 1989, p. 123
  134. Choses vécues (1) VII, le congrés panslaviste à Prague revue bleue 2e semestre 1888 série N°8. 25 août 1888 p. 249
  135. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin, préface Don Juan de Kolomea, éditions Philippe Picquier.
  136. Michel 1989, p. 124
  137. Léopold von Sacher -Masoch, La Vénus à la fourrure, t. 1, Villa, , p. 258
  138. La vertueuse écuyère dans la hyène de Puszta, la dame blanchep. 102
  139. La Dalila du peuple dans la hyène de Puszta, la dame blanche p. 136
  140. Leopold Stern Sacher Masoch Éd Grasset p.  58
  141. La Vénus à la fourrure le froid et le cruel Édition de Minuit p. 189
  142. Wanda von Sacher-Masoch, Confession de ma vie, Gallimard, coll. « Infini » (ISBN 2-07-071516-7)
  143. Roland Jaccard, « Lecture pornologique », Philosophie magazine, no 78,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  144. « Lacan XVI- La logique du fantasme 1966-1967 » [PDF],
  145. Jean-Paul Corsetti Préface, La dame blanche Sacher-Masoch Édition Terrain Vague (ISBN 2852081385) et 1158-7146: p. 16
  146. Wanda von Sacher-Masoch p. 106
  147. Wanda von Sacher-Masoch, Confession de ma vie, Gallimard (ISBN 2-07-071516-7)
  148. Léopold Von Sacher-Masoch Fouets et Fourrures, édition Le Castor Astral, collection Les inattendus
  149. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 82
  150. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 8
  151. a et b Leopold von Sacher-Masoch, La femme séparée, Via Valenario, coll. « Gradiva », (ISBN 2-908144-03-4)
  152. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Frau von Soldan, Auf der Hohe, , p. 12-13, 131-132
  153. Michel 1989, p. 129
  154. Leopold Von Sacher-Masoch, Donjuan de Kolomea La pantoufle de Sapho, éditions Philippe Picquier
  155. La pénitente
  156. (de) Leopold von Sacher-Masoch, Derjudenraphaël, (Le Raphaël des juifs), , p. 117
  157. Gilles Deleuze - Critique et Clinique p. 72
  158. Gilles Deleuze en ligne - De Sacher-Masoch au masochisme
  159. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel, Éditions de Minuit, p. 16 avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure.
  160. Dostoïevski, Humiliés et offensés.
  161. Michel 1989, p. 91
  162. Michel 1989, p. 92
  163. Sacher Masoch, La femme au fouet, Choses vécues, Revue bleue V,, , p. 502
  164. Michel 1989, p. 93
  165. Michel, p. 94
  166. Michel 1989, p. 155
  167. Le contrat entre Mme Fanny de Pistor et Léopold de Sacher Masoch [5]
  168. Le contrat entre Sacher-Masoch et Wanda
  169. Récit d'un contrat de Sacher-Masoch, [6]<
  170. Lettre de Leopold von Sacher-Masoch à Auguste Rodin[7]
  171. Leopold Von Sacher-Masoch La Femme séparée, édition Via Valeriano
  172. Masoch cité par Michel 1989, p. 154
  173. Michel 1989, p. 157
  174. Contrat entre Mme Fanny de Pistor et Léopold de Sacher-Masoch [8]
  175. a et b Michel 1989, p. 158
  176. Michel 1989, p. 159
  177. a et b Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 138.
  178. Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 224
  179. Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 232.
  180. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 45
  181. Arthur Schopenhauer Essai sur les femmes Parerga et paralipomena - [9]
  182. Prostitution sacré Le monde des religions article en ligne [10]
  183. Jean-Paul Sartre, L'être et le néant Tel, Gallimard p. 419, (ISBN 2-07-029388-2)
  184. Emmanuel Dazin, Préface de Fouets et Fourrures, éditions Le Castor Astral, collection « Les Inattendus », 1995.
  185. a b et c Pierre Michel, « MIRBEAU, JACQUES SAINT-CÈRE ET L'AFFAIRE LEBAUDY » [PDF].
  186. Michel 1989, p. 257
  187. Michel 1989, p. 256
  188. a et b Michel 1989, p. 264
  189. Wanda von Sacher Masoch, p.  254-256.
  190. Michel 1989, p. 260-261
  191. Michel 1989, p. 280
  192. André Maurel, souvenir d'un écrivain, Hachette 1895 p. 123-126.
  193. Sacher-Masoch -écrits autobiographique et autres textes - Éditions Léo Scheer chap. autobiographique Hulda von Sacher Masoch p.  53 (ISBN 2-915280-37-1).
  194. La République des Lettres Lire en ligne url=[11]
  195. Jean-Paul Corsetti Confession de ma vie de Wanda von Sacher-Masoch - Revue littéraire L'infini éditée par Philippe Sollers chez Gallimard 1990 N°29 page 108 à 121
  196. a b et c Carl-Felix de Schlichtegroll, Wanda sans masque et sans fourrure, Éditions Tchou,, p. 189
  197. Leopold von Sacher-Masoch (préf. Emmanuel Dazin), Fouet et Fourrure, Le Castor astral, p. 14
  198. Michel 1989, p. 186
  199. Michel 1989, p. 187
  200. Wanda von Sacher-Masoch (préf. Maxime Rovère), Confession de ma vie, Éditions Payot Rivages, coll. « Petite bibliothèque », p. 9
  201. Jean-Paul Corsetti Leoppold von Sacher-Masoch La dame blanche, préface. Édition Terrain vague 1991 p.9 (ISBN 2852081385) et (ISSN 1158-7148)
  202. Michel 1989, p. 202
  203. Michel 1989, p. 188
  204. Préface Paul-Georges Villa, p 22, Contes et romans - Leopold Von Sacher Masoch
  205. Tennessee Williams, Un Tramway nommé Désir
  206. André Pieyre de Mandiargues - Le Troisième Belvédère (1971) - La mort mithridatisée - Éditions Gallimard
  207. Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 7
  208. Wanda von Sacher-Masoch, Confession de ma vie Tel, L'infini Gallimard, (ISBN 2-07-071516-7)
  209. Préface Daniel Leuwers, La Vénus à la Fourrure Leopold Von Sacher Masoch, ed presse pocket
  210. Confession de ma vie, éditeur Gallimard (préf. Jean-Paul Corsetti), coll. « infini »
  211. Wanda von Sacher-Masoch (préf. Jean-Paul Corsetti), Confession de ma vie, Gallimard, coll. « Infini », p. 124
  212. Wanda von Sacher-Masoch (préf. Jean-Paul Corsetti), Confession de ma vie, Gallimard, coll. « Infini », p. 128.
  213. Wanda von Sacher-Masoch (préf. Jean-Paul Corsetti), Confession de ma vie, Gallimard, coll. « Infini », p. 107
  214. Wanda von Sacher-Masoch (préf. Jean-Paul Corsetti), Confession de ma vie, Gallimard, coll. « Infini », p. 284
  215. Libération (journal) mai 1989 Une notice bio-bibliographique compose le Chap.VII de Critique et clinique, Paris, Minuit 1993 p. 71 - 73
  216. Gilles Deleuze, Critique et clinique, Éditions de Minuit, p. 73
  217. a b et c Michel 1989, p. 303
  218. La Métamorphose, Franz Kafka.
  219. Critique et clinique Gilles Deleuze note bas de page p. 73.
  220. Gilles Deleuze, Critique et clinique, Éditions de Minuit, p. 72
  221. Leopold von Sacher-Masoch Gilles Deleuze, La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 241
  222. Jean-Paul Corsetti Leoppold von Sacher-Masoch La dame blanche, préface. Édition Terrain vague 1991 p.9
  223. a et b Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 47
  224. Johann Jakob Bachofen (trad. Étienne Barilier), Le Droit de la mère, Éditions L'Âge d'Homme,
  225. Pierre Gordon, L'Initiation sexuelle et l'évolution religieuse, Puf
  226. Michel 1989, p. 330
  227. a et b Michel 1989, p. 171
  228. L'Être du balbutiement, p. 46-47
  229. Michel 1989, p. 139
  230. (de) Rabenlechner (Michael),, Hamerling end Heinrich Marx, Heimgarien,, Gratz, , p. 758-759
  231. Citée par Bernard Michel dans Eine Autobiographie, article cité en note 20
  232. Michel 1989, p. 140.
  233. Leopold von Sacher-Masoch (préf. Elisabeth Lemirre et Jacques Cotin), Don Juan De Kolomea, Éditions Philippe Piquier (ISBN 2-87730-045-5)
  234. a b et c Michel 1989, p. 143
  235. (de) Ferdinand Kürnberger, Vorrede [(préface), Vermächtnis Kains. Die Liebe, p. 39-55.
  236. (de) Sacher Masoch (préf. Ferdinand Kürnberger), Don Juan de Kolomea, Westermann's Illustrierte Deutsche Monatshefte, Brauschweig,, , p. 1-26
  237. Sacher Masoch (préf. Ferdinand Kürnberger ?), Don Juan de Kolomea, Revue des deux Mondes,, , p. 708
  238. Sacher Masoch (préf. Olivier Cariguel), Femme Slaves, Pocket, , p. 1-21
  239. a et b Michel 1989, p. 276
  240. Michel 1989, p. 209
  241. Michel 1989, p. 210
  242. Sacher-Masoch, Les Prussiens d'aujourd'hui, Calmann-Lévy,
  243. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin, préface Don Juan de Kolomea La pantoufle de Sapho, éditions Philippe Picquier.
  244. Leopold Von Sacher-Masoch, La Pénitente.
  245. Leopold Von Sacher-Masoch, Donjuan de Kolomea La pantoufle de Sapho, éditions Philippe Picquier.
  246. Leopold Von Sacher-Masoch, L'Amazone de Prague
  247. Fouets et Fourrures, préface Emmanuel Dazin
  248. Leopold Von Sacher-Masoch, La Femme séparée
  249. Leopold Von Sacher-Masoch, Lola Fouets et Fourrures.
  250. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 154
  251. Gilles Deleuze - Vincennes cours 27/05/80 - 3 Transcription : Frédéric Astier
  252. Gilles Deleuze et Félix Guattari, L'Anti-Œdipe – Capitalisme et schizophrénie, Les éditions de Minuit, coll. Critique.
  253. Éric Alliez - Masoch avec Deleuze Multitudes 25 été 2006 - [12].
  254. Sigmund Freud, Névrose, psychose et perversion, Paris, Presses universitaires de France, (réimpr. 1999) (ISBN 2-130-45208-6)
    voir Le Problème économique du masochisme
  255. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 8
  256. Roger Dadoun préface, La Tsarine Noire Édition Manucius p. 27
  257. Theodor Reik, Le masochisme, Paris, Payot, (réimpr. 2000), 418 p. (ISBN 2-228-89359-5)
    un essai de psychanalyse sur la psychologie et le psychisme masochiste
  258. Dieu et l'État (1882) [13]
  259. Catéchisme révolutionnaire Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, [14]
  260. Schopenhauer, Métaphysique de l'amour métaphysique de la mort, Bibliothèque 10/18
  261. Friedrich Nietzsche, L'Origine de la tragédie, Traduction française de J. Marnold et J. Morland
  262. Choses vécues VIII. Bakouinine, Revue bleue, 2e semestre 1888 3e série no 8 28 août 1888 p. 250-252
  263. a et b Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine cité par Daniel Guerin, Ni Dieu ni maître, Anthologie de l'Anarchisme, t. 1,2, Éditions Maspero,
  264. Jean-Paul Corsetti Préface La Mère de Dieu p. 12-13
  265. Octave Mirbeau
  266. Pierre Michel (écrivain) : article en ligne [15]
  267. Lettre de la direction des archives de France. citée par Bernard Michel
  268. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, le froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1)
  269. Michel 1989, p. 239.
  270. Michel 1989, p. 252
  271. Lettres de Thérèse Bentzon à Pierre-Jules Hetzel. Deux lettres non datées (1876) Archive Hetzel. Dossiers d'auteurs Bibliothèque Nationale Cabinet des manuscrits. Nouvelles acquisition 16.987 N° 302 à 327 citées par Bernard Michel.
  272. Michel 1989, p. 275
  273. Leopold von Sacher Masoch, Marcella, Revue des deux Mondes, (lire en ligne)
  274. Leopold von Sacher-Masoch (préf. Vianney Piveteau), La Madone à la fourrure (ISBN 978-2-35427-019-3)
  275. Leopold von Sacher-Masoch, Marcella, t. 1, Tchou, p. 177
  276. Leopold von Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn, Contes galiciens,
  277. (de) Leopold von Sacher=Masoch, Marzella, Cotta,
  278. Leopold von sacher Masoch (préf. Vianney Piveteau), La Madonne à la fourrure (ISBN 978-2-35427-019-3)
  279. Leopold von Sacher-Masoch (préf. Olivier Gariguel), Femmes Slaves, Agora, coll. « Pocket », p. 19-22.
  280. Jean-Paul Corsetti, Approche bibliographique des traductions françaises de l'œuvre de Leopold von Sacher-Masoch, Bulletin du bibliophile, , p. 50
  281. Jean-Paul Corsetti Leoppold von Sacher-Masoch La dame blanche, préface. Édition Terrain vague 1991 (ISBN 2852081385) et (ISSN 1158-7148).
  282. Selon wiktionary [16].
  283. Enivré de théâtre, qui appartient au théâtre d'Henrik Ibsen [17].
  284. Jean-Paul Corsetti Leoppold von Sacher-Masoch La dame blanche, préface. Édition Terrain vague 1991 (ISBN 2852081385) et (ISSN 1158-7148)
  285. Jean-Paul Corsetti Leoppold von Sacher-Masoch La dame blanche, préface. Édition Terrain vague 1991 p.7
  286. (de) Kark von Thaler, Nihilismus in Deutschland,, New Freie,
  287. Michel 1989, p. 321
  288. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, Le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, p. 42-45

Bibliographie[modifier le code]

Philosophes
Gilles Deleuze

  • Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel, avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Arguments », 1967, 276 p.
  • « Re-présensation de Masoch », dans Critique et clinique, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 1993, p. 71-74 q.
  • « De Sacher-Masoch au masochisme », article en ligne [20]
  • Gilles Deleuze et Félix Guattari, L'Anti-Œdipe – Capitalisme et schizophrénie, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Critique », 1972, 494 p.
  • Cours à Vincennes

Eric Alliez

  • Libération (journal), mai 1989. Notice biobibliographique composant le Chap. VII de Critique et clinique (Minuit, 1993).
  • « Deleuze avec Masoch », Multitudes, no 25, été 2006[21]

Jean-Paul Sartre

Maxime Rovère

Essayistes
Pascal Quignard

  • L'Être du balbutiement, Paris, Mercure de France, 1969 ; 2nde édition enrichie d'une postface, 2014

Roland Jaccard

  • « Lecture pornologique », dossier « Sacher-Masoch et l'invention du masochisme », Philosophie Magazine, no 78, avril 2014[22]

Jean-Paul Corsetti

Carl-Felix de Schlichtegroll

  • Wanda sans masque et sans fourrure suivi de Nouvelles confessions de Wanda de Sacher-Masoch, Préface par Georges-Paul Villa, Paris, Tchou, 1968
  • Sacher-Masoch und Der Masochismus. Litterarhistorische und Kulturhistorische Studien, Dresde, Dohrn, 1901

Historiens biographes

Psychanalystes
Paul-Laurent Assoun

  • Le Couple inconscient : amour freudien et passion postcourtoise, Paris, Anthropos, 1992

Vianney Piveteau

  • La Madone à la fourrure, nouvelle traduction de et annotée par Vianney Piveteau, postface cosignée avec Jean Allouch, Paris, Éditions Epel, 2011

Préfaciers
Emmanuel Dazin

  • Fouets et Fourrures, Bègles, Le Castor Astral, 1995

Georges-Paul Villa

  • L'esthétique de la laideur. Suivi de Diderot à Pétersbourg, Paris, Buchet/Chastel, 1967

Daniel Leuwers

Élisabeth Lemirre et Jacques Cotin

  • Don Juan de Komolea (récits), Arles/Paris, Éditions Philippe Piquier, 1990

Thérèse Bentzon
À la fois romancière, essayiste, préfacière, attachée de presse et traductrice de l'écrivain Un romancier Galicien : M. Sacher-Masoch

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Articles connexes[modifier le code]

Liens externes[modifier le code]

avec une lecture de la Vénus à la fourrure [29]

Article érudit mais peu lisible[modifier le code]

Sur le fond, j'aime beaucoup cet article écrit visiblement par des passionnés, mais il n'est pas vraiment lisible ! On ne nous dit pas grand chose sur le sujet qui est complètement noyé par un discours sur l'image de Sacher-Masoch et sur ce que certains ont dit de lui. C'est plus un article sur ce que l'on a dit de Sacher-Masoch que sur Sacher-Masoch lui même. Le lecteur est perdu !

Le résumé introductif par exemple, comme mentionné plus bas, n'aide pas du tout. A aucun moment on y affirme directement que le mot masochisme vient de son nom alors que c'est probablement l'information principale que viendront vérifier les lecteurs de cet article. On préfère insister sur le concept de scène primitive (sans le définir alors qu'il est peu connu), sur ses goûts artistiques, sur le courage de Gille Deleuze, etc. problèmes évidemment secondaires dans l'introduction.

Dans le corps du texte c'est pire. On a surtout des interprétations et des citations de personnages sur Sacher-Masoch ou son oeuvre, ce qui noie les faits dans l'esprit du lecteur. Sur ces oeuvres, on ne nous dit rien de direct mais uniquement ce qu'en ont pensé ou écrit d'autres. Le style de l'article abuse des questions rhétoriques et des conditionnels. L'érudition manifeste des auteurs gâche ainsi l'article en le rendant illisible, je suis désolée d'être sévère.


Résumé introductif[modifier le code]

Hello,

Ce résumé introductif est bien trop long et indigeste. De plus, il ne devrait pas contenir de références, car celles-ci devraient être dans le corps de l'article directement. Des idées pour le rendre plus en phase avec ce qui est recommandé ?

Scoop' (d) 5 octobre 2016 à 13:14 (CEST)[répondre]

Notification Akeron :: Notification Jules78120 :
La wikitraque recommence ? On aurait pu croire que ce qu'il s'est passé à ton sujet dans les votes concernant la nommination des arbitres [30]ouvrir la liste déroulante il a caché les réflexions sur les votes et annulé sa candidature. Cela aurait pu te calmer, mais non ǃ Voir ce que dit Akeron (d · c · b) à ton sujet. Dire d'un article qu'il est indigeste quand on sait que cela atteint la personne qui en a écrit la majeur partie contrevient aux règles de savoir vivre de telles que wikipedia les conçoit --Françoise Maîtresse (discuter) 5 octobre 2016 à 18:47 (CEST)[répondre]
Notification NoFWDaddress, Akeron, Jules78120 et Françoise Maîtresse : je me suis essayé à une prudente proposition de segmentation transitoire → ici. Comme l’indique expressément le commentaire de diff, je cite : à peaufiner, mettre à jour, hiérarchiser ou éventuellement reverter si non conforme aux attentes et espérances rédactionnelles en cours. Cordialement ! — euphonie bréviaire 6 octobre 2016 à 02:08 (CEST)[répondre]
Addendum, RI : mise à jour de la ponctuation, cf. → diff 130395515. — euphonie bréviaire 6 octobre 2016 à 02:22 (CEST) [répondre]
Hello Notification euphonie, c'est un plaisir de croiser ton chemin à nouveau. J'approuve clairement tes modifications qui clarifient ce RI (et je pense qu'on ne peut pas s'opposer au second diff de toute manIère). Reste encore éventuellement toutes ces références qui devraient être transférées dans le corps de l'article.Scoop' (d) 6 octobre 2016 à 09:56 (CEST)[répondre]
Incroyable ! On passe carrément d'un extrême à l'autre. Du point de vue péremptoire de SF (trop long ?) à cette réduction à une seule ligne pour un RI totalement indigent où il n'y a plus aucun résumé par rapport à l'importance du texte ! Et ça, juste parce qu'un seul contributeur a estimé que cela devait être comme ça. N'y a-t-il pas moyen de trouver une voie médiane entre le précédent (qui n'était pas indigeste, qui correspondait à énormément de RI sur la wp francocphone quand il faut introduire un article à multiples facettes) et ce que l'on a maintenant, c'est à dire plus rien ? C'est limite sabotage, sans toutefois jeter la pierre aux efforts d'Euphonie. Un RI d'une ligne, définitivement, çà ne ressemble à rien et ça déséquilibre sévèrement la page. Jmex (♫) 6 octobre 2016 à 10:15 (CEST)[répondre]
Notification Akeron :: Notification Jules78120 :
Merci Jmex (d · c · b) Merci beaucoup c'est tout à fait ce que je pense, mais ce qu'il faut savoir c'est que NoFWDaddress (d · c · b) se venge des ses déboires [31] et qu'il a toujours pratiqué de la wikitraque à mon égard comme le faisait Lgd (d · c · b) Merci pour votre intervention et ce résumé tel qu'il était nous l'avions approuvé ensembles.--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 10:31 (CEST)[répondre]
De plus si on se réfère à l'article Victor Hugo on constate que :
Qu'il a le label "bon article"
Que le RI est à peine plus court que celui du l'article Sacher Masoch avant qu'il soit revue par Euphonie,
Et Victor Hugo n'ayant pas l'étiquette Masochiste comme Masoch, il est normal que le RI de Masoch soit un peu plus long--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 11:39 (CEST)[répondre]
Notification Jmex et Françoise Maîtresse : effectivement, une solution « médiane » s’avèrerait vraisemblablement davantage en mesure de seoir aux attentes et espérances rédactionnelles respectivement impliquées. D’ailleurs, comme précisé dans mon premier message, ma suggestion temporaire n’a consisté qu’en une simple ébauche provisoire, une sorte de « canevas » transitoire à « sculpter » et à compléter ensemble, en essayant d’y insuffler une synergie collaborative optimale. Partant de ce qui précède, quels seraient, selon vous, les autres éléments absolument primordiaux qui devraient a minima figurer dans le condensé liminaire et dont l’absence équivaudrait à délester le synopsis originel de quelque point crucial résolument indissociable ? Cordialement ! — euphonie bréviaire 6 octobre 2016 à 11:54 (CEST)[répondre]
C'est difficile de te répondre parce qu'amha, il n'y avait rien à jeter dans le RI, que je viens de relire (en allant le rechercher dans l'historique) et qui n'était sûrement pas indigeste, c'est l'intervention de SF qui l'est. A partir de là, soit il est rétabli, soit il faut notamment amener dans le RI des notions sur son oeuvre, et sur la façon dont nait le concept de masochisme, bref, ce qui était présent avant le coup de serpe ! Mais une fois de plus, merci à euphonie pour tenter de trouver un compromis, sachant que la "polémique" sur ce RI ne vient que d'un seul contributeur. Etait-ce suffisant pour procéder à ce grand sabrage ? Jmex (♫) 6 octobre 2016 à 12:07 (CEST)[répondre]
D'accord avec Jmex il faut retourner à l'article avant vos interventions cher Euphonie--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 12:14 (CEST)[répondre]
Nous sommes bien d'accord sauf que SF recommence la polémique à mon égard qu'il animait jadis ailleurs--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 12:16 (CEST)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘
J'ai du mixer deux versions différentes de l'article, pour obtenir le RI tel qu'avant, mais en y incluant les corrections apportées entre-deux. Mon gros souci est que les références qui sont dans le RI devraient être intégrées dans le corps de l'article, car le RI ne fait que rappeler les quelques points essentiels de celui-ci. — Scoop' (d) 6 octobre 2016 à 14:35 (CEST)[répondre]

Discuter sur le RI[modifier le code]

J'ai remis l'article tel qu'il était avant changements importants nous sommes à l'écoute, nous avions collaboré JMex et moi à ce résumé, je suis donc à votre écoute pour d'éventuels changements et je suppose que Jmex l'est aussi, merci de ne pas intervenir sans consensus cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 12:44 (CEST)[répondre]

Les sources pour la majeure partie sont dans le corps du texte, après lecture des conseils sur le RI[[32] nous dit ː « Il pourra par exception contenir des références pour sourcer certains points, même si les sources doivent en priorité être placées dans le corps de l’article ».
A mon avis cela signifie qu'il ne faut pas sourcer le RI et s'en contenter. Le point important c'est que ces sources soient ou soient aussi dans le corps du texte et à ma connaissance elles sont toutes dans le corps du texte, à relire éventuellement avec précaution s'il s'agit de les retirer en RI.
J'attends l'avis de Jmex (d · c · b) pour voir quelles sources supprimer dans le RI et si c'est impératif--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 15:57 (CEST)[répondre]
C'est simple : les sources à supprimer dans le RI sont celles présentes dans le corps du texte ! Jmex (♫) 6 octobre 2016 à 16:00 (CEST)[répondre]
Ok j'y vais merci--Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 16:01 (CEST)[répondre]
J'ai fait ce que j'ai pu pour retirer les sources qui étaient, déjà, toutes dans le corps du texte. Je ne suis pas très douée pour libeller les sources, il y en a une en double, car je n'ai pas réussi la retirer le double sans provoquer un conflit. Peut-être qu'Euphonie (d · c · b) aura la gentillesse de corriger.
Euphonie (d · c · b) Je suis navrée d'avoir reverté votre correction, mais je ne savais comment faire pour retrouver le texte d'origine.
Pour tout changement important merci d'en faire part en page de discussion.
Notification Jmex : Toutes les sources qui étaient en RI étaient aussi dans le corps de l'article je les ai donc retirées.
En ce qui concerne les notes, je pense que la 1 et la 2 doivent rester en RI. La 3 je n'ai pas réussi à la déplacer sans créer un conflit.
Bonne soirée à tous --Françoise Maîtresse (discuter) 6 octobre 2016 à 21:02 (CEST)[répondre]
@ Françoise Maîtresse ✔️ cf. → diff 130427602. Cordialement ! — euphonie bréviaire 7 octobre 2016 à 08:54 (CEST)[répondre]
@ euphonie de tout cœur une grand merci pour votre intervention cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 7 octobre 2016 à 09:15 (CEST)[répondre]
@ Notification Jmex : En tous cas un grand merci pour votre très précieuse collaboration--Françoise Maîtresse (discuter) 7 octobre 2016 à 17:53 (CEST)--Françoise Maîtresse (discuter) 7 octobre 2016 à 17:53 (CEST)[répondre]

Synopsis[modifier le code]

Bonjour à toutes et à tous !

Il me semble — bien qu'il ne s’agisse que d’une impression personnelle ; il se pourrait donc que je fasse fausse route — que le RI, sous sa forme actuelle, gagnerait davantage à s’insérer dans une section individualisée, par exemple à l’image du sous-titre Inspiration précédemment suggéré par Françoise Maîtresse via → cet apport ; le segment « Son père est préfet de police à Lemberg », lui, s’intercalerait dans la section Origines comme proposé dans → cette section.

La raison de la présente réflexion repose sur les paramètres suivants :

  • la formulation actuelle dudit RI, d’ailleurs fort bien rédigée et c’est ce qui fait tout son intérêt, me paraît pourtant davantage correspondre à un décryptage sémiologique poussé — par extension : une anamnèse structurelle — méritant pleinement l’élaboration d’un chapitre à part au regard de sa nature contextuelle nourrie ;
  • citations plurielles à l’appui, le contenu, en l'état, détaille une partie davantage segmentaire spécifique plutôt que « globale » au regard de la personnalité d’exception évoquée, d’où l’atout d’y consacrer un encart individuel.

Ma suggestion viserait donc à conserver la quasi-totalité du texte, tel quel, mais :

Resterait ensuite à compléter le fragment initial par quelques phrases clés véritablement synoptiques dont l’élaboration ciblée offrirait un résumé qui, bien que succinct, comprendrait néanmoins l’entièreté des facettes majeures.

Autrement dit : garder tout le texte du RI actuel mais :

  1. segmenter le tout en un → paragraphe séparé et, en sus,
  2. rédiger un nouveau RI additionnel — plus succinct — dont la teneur offrirait une vue d’ensemble compendieuse au regard de chaque élément clé primordial à retenir en premier lieu ou dont l’élision représenterait un oubli constitutionnel.

Le bref aperçu proposé dans la version anglaise pourrait accessoirement servir de modèle, quitte à en étoffer un tant soit peu la substance au cas où quelque point primordial s’afficherait comme impardonnablement absent des premières lignes. Idem pour cette autre présentation. Je constate par ailleurs que la mouture en allemand est ramenée à sa plus lapidaire réduction. L’on est certes pas obligé de faire aussi short, quoique …

Que penseriez-vous dès lors de couper la poire en deux en cherchant à établir une sorte de compromis intermédiaire ou, pour reprendre la judicieuse expression esquissée plus haut par Jmex, de « trouver une voie médiane » ?

Au plaisir de vous lire.

Cordialement !

euphonie bréviaire
8 octobre 2016 à 08:42 / 08:54 (CEST)

Pas d'accord ː
Non, parce que ce qui existe aujourd’hui dans l’article en tant que résumé est un résumé de l’article. Si vous le mettez dans le corps de l’article vous créez un doublon dont l'un n’est pas développé.
Comme vous l’a dit Jmex il est indispensable de parler du masochisme dans le résumé, je le reprends
A noter que dans sa deuxième intervention après avoir relu le RI d’origine, Jmex ne parle plus de ligne médiane mais précise qu’il n’t a rien a jeter dans le RI.

« C'est difficile de te répondre parce qu'amha, il n'y avait rien à jeter dans le RI, que je viens de relire (en allant le rechercher dans l'historique) et qui n'était sûrement pas indigeste, c'est l'intervention de SF qui l'est. A partir de là, soit il est rétabli, soit il faut notamment amener dans le RI des notions sur son œuvre, et sur la façon dont nait le concept de masochisme, bref, ce qui était présent avant le coup de serpe ! Mais une fois de plus, merci à euphonie pour tenter de trouver un compromis, sachant que la "polémique" sur ce RI ne vient que d'un seul contributeur. Etait-ce suffisant pour procéder à ce grand sabrage ? »

De plus vous mettez dans le corps du texte l’apport du résumé. Or c'est développé plus bas dans l'article et donc doublon. dont un est pauvre.
Il me semble sauf erreur queNotification Jmex : approuvait cette version.
Ce qui me choque c’est votre appui sur des versions étrangères tout à fait réduites. Et vous comparez la version française développée à la version anglaise qui est très pauvre.
Pour exemple la version anglaise fait 3458 caractères espaces compris. La version anglaise ne comporte que 9 notes.
La version française fait 174.958 caractères espaces compris. soit cinquante fois plus. La version française a 280 sources et 21 notes
Il est tout a fait normal que le résumé soit plus important.
Enfin transférer le résumé est inutile (il faudrait le sabrer) parce que cela fait un doublon dans l’article dont l’un des doublons n’est pas développé et l’autre l’est, c’est donc le RI que vous transférez dans le corps de l’article.
Merci de ne pas oublier les motifs de l’auteur de cette polémique.
NB l'article Victor Hugo déclaré bon article avec un RI important--Françoise Maîtresse (discuter) 8 octobre 2016 à 10:01 (CEST)[répondre]
Euh... je n’apporte pas spécialement mon « appui » (?) aux dites versions étrangères. Je me contente simplement d’évoquer, à titre comparatif, à tort ou à raison, leurs différentes introductions respectives, sans forcément cautionner l’une ou l’autre par rapport à ses voisines. Il est vrai que l’article consacré à Victor Hugo, AdQ par excellence, comporte un prélude substantiel. Toutefois celui-ci se restreint aux éléments synoptiques ; ces derniers vont droit à l’essentiel. Autrement dit, le RI préfigurant la rédaction dédiée à cet éminent auteur résume — en quelques phrases succinctes — les rudiments prépondérants afférents à sa biographie et à son œuvre. Idem pour Friedrich Nietzsche qui s’initie également par un RI relativement étoffé mais qui se cantonne pourtant, ici aussi, aux seuls incontournables hégémoniques de sa vie, de sa création et de sa perception du monde : en gros, ce qu’il conviendrait prioritairement d’en retenir. Ce qui précède ne constitue bien évidemment qu’une appréciation personnelle et donc fatalement subjective. C’est pourquoi je laisse bien volontiers à d’autres intervenants/tes le soin de compléter, confirmer, infirmer, peaufiner ou réajuster la teneur de ce qui précède. Cordialement ! — euphonie bréviaire 8 octobre 2016 à 11:16 (CEST)[répondre]
Apres relecture du RI Jmex (d · c · b) nous dit ː

« il n'y a rien à jeter dans le RI, que je viens de relire (en allant le rechercher dans l'historique) »

donc le RI présent en ce moment. C'est pourquoi, je laisse la parole à Jmex. Euphonie, vous avez de grandes qualités, je vous apprécie bcp vous m'avez souvent aidée, mais dans les relations amicales, il peut arriver que l'on ne soit pas d'accord sur tout. Alors ne m'en veuillez pas si je ne suis pas d'accord sur le fait de réduire le RI à deux lignes et de basculer le reste dans l'article. Ce qui je le répète reste un résumé en début d'article et donc un mauvais doublon. Cordialement. --Françoise Maîtresse (discuter) 8 octobre 2016 à 12:26 (CEST)[répondre]
Nous sommes bien d’accord : il n’y a rien à jeter dans le RI. Sauf erreur de ma part, je ne crois d’ailleurs pas avoir à quelque moment que ce soit suggéré d’y supprimer ne serait-ce même qu’une virgule. Pour preuve, → cette version transitoire atteste que rien n’avait été sabré de l’écrit d’origine, attendu que l’intégralité textuelle antérieure y était restée préservée dans toutes ses déclinaisons plurielles. Par ailleurs, où aurais-je donc bien pu écrire que « réduire le RI à deux lignes » (?) constituerait un quelconque idéal ? Non, ma suggestion viserait bien davantage à conserver le contenu du RI actuel, quitte à l’injecter ou le répartir harmonieusement au sein de l’article intrinsèque sous forme de chapitrage(s) ciblé(s). Une fois cette opération effectuée, nous pourrions nous atteler de manière conviviale à la rédaction d’un nouveau RI remanié, remodelé, restructuré. Celui-ci, même succinct et éventuellement moins détaillé — mais qui sait, peut-être encore plus complet que le précédent — ciblerait cette fois-ci davantage l’essentiel absolument prioritaire, ses modalités restant à définir d’un commun accord, un peu à l’image des RI présidant aux articles consacrés à Victor Hugo, Friedrich Nietzsche et/ou autres rédactions de même inspiration qui, ainsi que vous le soulignez à bon escient, me paraissent effectivement constituer des modèles du genre, d’où l’octroi méritoire d’un AdQ pour l’une d’entre elles. Cordialement ! — euphonie bréviaire 8 octobre 2016 à 14:48 / 14:52 (CEST)
Dans la proposition que vous faites et donc celle que propose ce lien cette version transitoire le RI fait deux lignes et le reste du RI actuel est transféré dans le corps du texte. Vous réduisez bien le RI à 2 lignes donc vous sabrez le RI. Et vous créez des doublons dans le corps du texte, puisque le résumé initial passe dans le corps du texte vraiment désolée. Je vous souhaite un bon week end, repos ? amicalement--Françoise Maîtresse (discuter) 8 octobre 2016 à 15:39 (CEST)[répondre]
Cf. → diff 130403890 ainsi que l’intégralité de mon précédent message, cf. → diff 130465049, qui supplémentent l’acception qu’il convient de conférer à la nature de l’adjectif transitoire. Il y est précisé in extenso combien lesdites « deux lignes », encore insuffisantes — et donc, par extension, loin de s'avérer définitives et encore moins exhaustives —, ne constituent en réalité qu’un semblant de début, une ébauche de proposition, un premier élan liminaire à dûment compléter a posteriori comme il pourrait se devoir, d’un commun accord, aidé de l’ensemble des participants/es. Cordialement ! — euphonie bréviaire 8 octobre 2016 à 21:40 (CEST)[répondre]

Reformulation[modifier le code]

Notification Françoise Maîtresse, Jmex, NoFWDaddress et Racconish : je propose d’essayer de retenir l’essentiel du RI actuel en le condensant et en le reformulant peu ou prou comme suit, sachant bien entendu qu’il ne s’agit que d’une ébauche provisoire à peaufiner et re-sculpter ensemble grâce à vos apports conjoints : <

Leopold von Sacher-Masoch, né le à Lemberg en Galicie[note 1] et mort le [note 2], est un historien et un écrivain d’ascendance slave, espagnole et bohémienne. Son œuvre est inspirée par les récits de sa nourrice Handscha et les romans du folklore slave où les femmes jouent un rôle prédominant ainsi que par l’art et sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien à laquelle s’ajoute La Petite Pelisse de Rubens. L’univers burlesque de son enfance est marqué par maintes scènes primitives qui contribuent à l’émergence de son masochisme. Cette terminologie, relevée par Krafft-Ebing pour nommer ce qu’il considère comme une pathologie, rendra certes le nom de Leopold von Sacher-Masoch célèbre en tant que concept mais, paradoxalement, contribuera à faire tomber son œuvre littéraire dans l’oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme écrivain. Depuis lors, une large majorité des romans ainsi que des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent.

Resterait alors à caser et/ou fusionner ailleurs dans l’article les éléments plus détaillés suivants, éventuellement sous forme de chapitre/s consacré/s à part :

  • Son père est préfet de police à Lemberg. Cette maison de police est la maison de son enfance ; il y aperçoit des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées ». « Chaque jour on administre la schlague sous les fenêtres ». Lorsqu'il évoque la maison de son enfance, « il hésite entre la nostalgie du paradis perdu et l'évocation d'un enfer ».
  • Toute son œuvre est marquée par des scènes primitives qui sont aussi à l'origine de son masochisme. Comme si son œuvre fusionnait en totalité avec son masochisme. La scène de la tante Zénobie, scène que le petit Leopold voit du fond de sa cachette. La tante Zénobie humilie son mari, le frappe à grands coups de fouet. La suite où la tante Zénobie découvre Masoch enfant voyeur et lui administre, à son tour, le fouet. Les images de martyrs torturés qui le mettent dans un état fiévreux. Ce retour au paganisme car pour lui la nature est Déesse... Elle est la déesse Isis. Comme si son œuvre fusionnait en totalité avec son masochisme. La scène de la tante Zénobie, scène que le petit Leopold voit du fond de sa cachette. La tante Zénobie humilie son mari, le frappe à grands coups de fouet. La suite où la tante Zénobie découvre Masoch enfant voyeur et lui administre, à son tour, le fouet. Les images de martyrs torturés qui le mettent dans un état fiévreux. Ce retour au paganisme car pour lui la nature est Déesse... Elle est la déesse Isis.
  • Enfin l'art, sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien, pour l'œuvre de Rubens : Hélène Fourment nue, ensauvagée de fourrure, elle est animale, sa musculature, elle, est virile.
  • « Toute douleur, toute félicité sont d’abord théâtrales » disait-il. Masoch aimait passionnément le théâtre. Fou de théâtre, il a écrit deux pièces plébiscitées par le public. Des pièces très proches de la politique de l’époque. Elles ont mal vieilli. Car « elles étaient des pièces de circonstance dont les hardiesses n’étaient compréhensibles que par les contemporains ».
  • Éric Alliez évoque le chapitre Re-présentation de Masoch chapitre où Gilles Deleuze rejoint Bernard Michel à propos des correspondances entre Kafka et Masoch. Ces correspondances prouvent, selon Bernard Michel, que Leopold von Sacher-Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d’Europe centrale.
  • En dehors de son œuvre, Leopold von Sacher-Masoch ouvre une revue littéraire, Auf des Höhe, à laquelle les plus grands écrivains européens de l’époque participent.
  • Si Wanda, la première femme de Masoch, est une créature formatée pour représenter La Vénus à la fourrure, il semble qu’avec sa dernière et deuxième épouse il s’agisse de ce qu’on nomme souvent le repos du guerrier. La mise en scène du masochisme de Masoch a disparu.

J’ai expressément requis l’aide du médiateur émérite Racconish dont l’expertise et les compétences pourraient se montrer précieuses s’il veut bien accepter de nous donner un coup de main pour la concoction de ce segment rédactionnel rendu quelque peu complexe et délicat au vu des intercommunications précédentes, cf. supra.

Cordialement ! — euphonie bréviaire 9 octobre 2016 à 13:38 / 13:42 / 13:52 (CEST) / 10 octobre 2016 à 16:22 (CEST) / 12 octobre 2016 à 02:08 (CEST) / 13 octobre 2016 à 17:10 (CEST)[répondre]

  1. La Galicie est une province polonaise annexée par l’Autriche ; après de multiples changements de noms (Lemberg, Lwów, Lvov), la ville a retrouvé son nom historique de Lviv, en Ukraine.
  2. Les dates retenues ici sont celles de la notice d’autorité de la BnF.
Hello Notification euphonie (sans majuscule c'est juste?). Merci pour ce travail et je trouve très intéressant la façon dont tu as découpé en plusieurs puces les éléments que l'ont pourrait incorporer au RI et ainsi aider à le re-modéliser pour faire paraître tout le contenu de l'article de manière proportionnelle. Je vais relire ta proposition de RI et les différents points et revient par ici dans la journée qui suit. — Scoop' (d) 9 octobre 2016 à 14:49 (CEST)[répondre]
Hello Scoop et merci pour ton message ! Oui, sans majuscule, c’est juste. À vrai dire, je pensais plutôt répartir les encarts répertoriés sous forme de « puces » dans le corps même de l’article plutôt que de les incorporer à la nouvelle proposition de RI ébauchée ici de façon plus sommaire, attendu que j’ai cherché à y condenser l’essentiel à retenir en priorité au sein d’un seul paragraphe, cf. → exemple de reformulation synoptique supra. Toutefois, s’il devait manquer quelque élément d’importance cruciale ou incontournable dans cette première esquisse, il va de soi que sa supplémentation implicite irait de soi. Cordialement ! — euphonie bréviaire 9 octobre 2016 à 16:36 (CEST)[répondre]
Je ne vois pas l'opportunité de recommencer un arbitrage
1/Parce sur cette page il y a eu déjà un conflit arbitré par Racconnish et il a revu la page. On ne peut pas être en perpétuel conflit sur une page et de plus nous avions été d’accord avec Jmex (d · c · b) sur ce résumé.
2/ Mais le point le plus important est que la présence de NoFWDaddress ici prouve les raisons qui le poussent à venir perturber une page à laquelle j’ai majoritairement participé. NoFWDaddress reprend sa wiki traque comme il l’avait fait en mettant la page de Mon ami Philippe Guénin à la suppression[[33]]
Les votants à l’élection de NoFWDaddress ne se sont pas trompés puisqu’en masse ils ont voté contre son élection au comité d’arbitrage. Je me demande ce que ce vote serait devenu si, NoFWDaddress voyant les votes contre lui gonfler, avec par exemple les arguments, d’Akeron (d · c · b), et Jules78120 (d · c · b) n’avait pas immédiatement retiré sa candidature. Il cherche a se venger de mon vote.
Il faut absolument lire les motifs des votants contre la candidature de NoFWDaddress. Je suis étonnée de voir Euphonie prendre part à la traque de NoFWDaddress lui qui suit tout cela de prés.--Françoise Maîtresse (discuter) 9 octobre 2016 à 16:27 (CEST)[répondre]
Il n’est pas question d’« arbitrage » (sic) mais de pourvoir, dans la mesure du possible, à une discussion un tant soit peu confraternelle et conviviale voire, autant que possible, dénuée d’imputations désobligeantes. Effectivement, Racconish a bienveillamment enrichi le contenu de l’article de plusieurs apports ciblés dont, parmi d’autres contributions, cette intéressante mise en perspective syntaxique par conversions plurielles établies sous forme de références Harvard. En revanche, je n’ai pas réussi à trouver de lien qui conduirait à une précédente discussion relative à un éventuel point de discorde antérieur que le médiateur émérite précité aurait déjà fait préalablement bénéficier de sa guidance conciliatrice. Quelqu’un pourrait-il éclairer ma lanterne ou, idéalement, me fournir l’URL ad hoc ? Merci d’avance ! Cordialement ! — euphonie bréviaire 9 octobre 2016 à 17:26 (CEST) / 10 octobre à 02:32 (CEST)[répondre]
Je reste sur la position de Jmex (d · c · b) qui nous dit ː

« il n'y a rien à jeter dans le RI, que je viens de relire (en allant le rechercher dans l'historique) »

car le RI était sur la version que vous aviez supprimée et qu'il était aller chercher dans l'historique. Suite à l'intervention de Jmex, j'ai donc remis en ligne la version initiale. Je ne peux accepter l'intervention de NoFWDaddress vu son passif à mon égard. Maintenant vous avez demandé Racconish voyons ce qu'il va se passer. Inutile de faire des ligne ou il va s'y perdre. néanmoins cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 9 octobre 2016 à 18:06 (CEST)[répondre]
Précision subsidiaire : je n’ai jamais supprimé (sic) une seule ligne de texte, pas même une virgule. Il suffit de consulter l’historique concerné pour confirmer l’intégralité de ce qui précède. En réalité, je me suis contenté de proposer — sans chercher à imposer quoi que ce soit — une perspective alternative de segmentation, une éventuelle possibilité à bien plaire — et donc facultative — de répartition différente à retravailler ensemble d’un commun accord, aidé de l’ensemble des participants. Cette mise au point effectuée, je cherche la réponse au point mentionné supra (je cite l’intervention telle quelle) : [...] sur cette page il y a eu déjà un conflit arbitré par Racconish et il a revu la page ? Question : où se trouve l'URL conduisant à cette discussion ? Cordialement ! — euphonie bréviaire 9 octobre 2016 à 18:34 (CEST)[répondre]
Vous avez supprimé des donnés du résumé pour les mettre ailleurs, là est le problème, le résumé est fait pour comprendre l'article, encore une fois vous avez appelé Racconish, attendons le. Je ne peux pas me permettre actuellement de perdre trop de temps. J’ai aussi de problèmes personnels à régler et je serai absente demain à partir de 16h. Je reprendrai mardi matin. Et si Racconish intervient j'aimerais bien qu'il m'attende bonne soirée--Françoise Maîtresse (discuter) 9 octobre 2016 à 20:29 (CEST)[répondre]
Une fois encore, sachant que les mots revêtent une certaine importance, il me paraît important de repréciser que je n’ai pas supprimé (sic) quoi que ce soit. En effet, pas une seule once de texte ou même de virgule n’a été ôtée de l’écrit d’origine. En réalité, dans feue la → version transitoire, j’avais simplement fractionné ledit RI en y ajoutant deux sous-titres intercalaires à titre de proposition momentanée, i.e. non figée = à bien plaire, esquissant par là-même les bases d’une discussion à vocation possiblement constructive destinée à bonifier ce premier jet. J’ai même précisé supra que les deux lignes restreintes de l’ancien RI provisoire auraient gagné autant que faire se peut à être complétées comme il se doit, ce que à quoi j’ai essayé tant bien que mal de m’atteler via la → nouvelle reformulation (cf. premier encadré supra), invitant par là-même chacune et chacun à supplémenter et/ou rectifier cette suggestion optionnelle au cas où il y manquerait quelque élément incontournable. Cordialement ! — euphonie bréviaire 9 octobre 2016 à 22:08 (CEST) / 10 octobre à 01:24 / 16:22 (CEST)[répondre]
Hello Notification euphonie (en réponse selon indentation), désolé j'étais pressé hier soir et je n'avais pas pris le temps de comprendre. Effectivement, vu comme cela c'est tout autant faisable, faut-il encore vérifier que le contenu des puces ne soit pas dupliqué dans l'article, comme l'a précisé avec justesse Notification Françoise Maîtresse. — Scoop' (d) 10 octobre 2016 à 09:54 (CEST)[répondre]
Comme je l'ai dis hier, je vais être loin de mon ordinateur aujourd'hui non pas à partir de quatre heure mais a partir de deux heures. Je voudrais cependant démontrer un des manques flagrant dans le résumé que nous propose euphonie.
euphonie écrit « ainsi que par l’art et sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien à laquelle s’ajoute l’œuvre de Rubens. »
AH bon ǃ et quelle est cette œuvre du grand maître Rubens ?, même en la citant si l'on ne dit pas que le modèle est ensauvagée de fourrure et musclée, on ne jette pas ce clin d'œil qui permet de comprendre Masoch plus loin... C'est seulement une des raisons et loin d'être la seule qui rend le résumé d'euphonie très problématique et rappelons ce que nous dit Jmex (d · c · b) « Il n'y a rien à jeter dans ce résumé. » --Françoise Maîtresse (discuter) 10 octobre 2016 à 11:31 (CEST)[répondre]
Vu que la reformulation d'euphonie est une proposition, on peut aisément la modifier et remodeler pour la rendre plus exhaustive, tout en sachant que le RI est un résumé (comme son nom l'indique) et ne doit pas couvrir tous les détails de l'article ou « [permettre] de comprendre Masoch plus loin ». De ce fait, en vous basant sur la proposition ci-dessus, pourriez-vous, Notification Françoise Maîtresse, proposer une modification qui ajouterait cet important détail? Je le ferais volontiers, mais ne souhaite pas me risquer à essayer de trouver quelle formulation vous conviendrait. — Scoop' (d) 10 octobre 2016 à 13:16 (CEST)[répondre]
Effectivement, la → proposition de résumé remanié ci-dessus (cf. premier encadré) n’a jamais prétendu à la perfection ni même à l’exhaustivité. Le texte précédant d’ailleurs cette suggestion transitoire précise bien in extenso (je cite) « qu’il ne s’agit que d’une ébauche provisoire à peaufiner et re-sculpter ensemble grâce à vos apports conjoints ». Un autre message a ultérieurement stipulé (je cite) que « s’il devait manquer quelque élément d’importance cruciale ou incontournable dans cette première esquisse, il va de soi que sa supplémentation implicite irait de soi. » J’ai donc insufflé, en surligné jaune, une partie de l’information indissociable, en l’occurrence : le nom de l’œuvre picturale. À compléter au besoin ou à réviser voire à reformuler différemment si lieu est. Cordialement ! — euphonie bréviaire 10 octobre 2016 à 14:20 / 16:14 / 16:22 (CEST)
Scoop Il n'est pas possible d'être juge et partie or votre position d'attaquant semble se transformer en position d'arbitre entre euphonie et moi ? Je vous rappelle que cette position d'arbitre vous a été refusée. Attendons donc tranquillement Racconish
Citation Jmex (d · c · b) « Il n'y a rien à jeter dans ce résumé. » --Françoise Maîtresse (discuter) 10 octobre 2016 à 14:01 (CEST)[répondre]
Notification Françoise Maîtresse : Encore, en vous basant sur la proposition ci-dessus, pourriez-vous proposer une modification qui ajouterait cet important détail? — Scoop' (d) 10 octobre 2016 à 14:55 (CEST)[répondre]

Bonjour, il me semble que la discussion est partie sur un malentendu, peut-être à cause de l'emploi du terme « indigeste ». L'introduction actuelle de l'article est un texte pertinent et intéressant, cela ne fait aucun doute. La question qui se pose est ailleurs. Ce n'est pas à proprement parler un résumé de l'article. Je prends trois exemples pour me faire comprendre sur le sens de ce terme. Il arrive souvent que des articles universitaires aient un résumé. C'est un texte à part, qui permet de se faire rapidement une idée du contenu de l'article. Deuxième exemple : la page d'accueil de Wikipédia. Elle présente des bons articles et des articles de qualité en reprenant leur résumé introductif, qui est en fait un résumé permettant au lecteur de se faire une idée rapide du sujet. Troisième exemple : Google, qui reprend souvent les résumés introductifs des articles de Wikipédia pour présenter un sujet. Un résumé introductif est avant tout un résumé, un texte à part qui résume l'article. Une manière simple de construire un résumé introductif est de résumer chaque section du corps de l'article en une ou deux phrases. Il me semble que le résumé introductif actuel est plutôt une introduction, une partie de l'article, qu'un résumé de celui-ci. Je le répète, c'est une bonne introduction, mais on ne peut pas dire, me semble-t-il, qu'elle résume ce qui suit. C'est un exercice difficile de faire un tel résumé, qui demande une certaine forme de détachement, mais qui apporte beaucoup en termes de diffusion du savoir. Il ne s'agit pas de supprimer du contenu : si par hasard une information figure dans le résumé et n'est pas reprise dans le corps du texte, il convient, si l'on veut se conformer à cette logique de résumé — ce qui n'est pas nécessaire, mais c'est souhaitable pour les raisons que j'ai données —, il faut déplacer ces détails dans le corps de l'article. Je le répète encore : il ne s'agit pas de porter un jugement sur l'article, mais d'y ajouter un texte de nature différente, un résumé. Concrètement : une phrase ou deux par section. Cela n'est pas une obligation, mais cela rendrait l'article meilleur en termes de conformation aux critères fonctionnels du projet. Un dernier point : c'est très difficile de résumer. Cela demande un talent différent de celui de la rédaction de l'article. Mais cela apporte indéniablement un supplément de qualité à l'article. Une manière simple de procéder serait la suivante : dans un premier temps, ne laisser que la première phrase de l'actuel RI dans le RI et déplacer le reste dans le corps du texte. Dans un deuxième temps, ajouter une phrase au premier paragraphe qui soit une « accroche », qui explique au lecteur pourquoi le sujet est notable et intéressant. Dans un troisième temps, résumer chaque section de l'article en suivant le plan de l'article et en en essayant, autant que possible, de s'en tenir à une phrase par section au plus court, et une phrase courte par sous-section au plus long. Cordialement, — Racconish 10 octobre 2016 à 20:39 (CEST)[répondre]

@ Racconish : remarquable, je ne saurais mieux l’écrire. En plein accord avec l’intégralité de ce qui précède et l’approche structurelle ci-exposée. Merci pour le temps et l’attention que tu as bienveillamment consacrés à l’élaboration de ce fil rouge. Cordialement ! — euphonie bréviaire 11 octobre 2016 à 12:02 (CEST)[répondre]

À Racconish[modifier le code]

Alors il s'agit d'un énorme boulot, je veux bien m'y atteler avec euphonie et faire des propositions. Mais cela ne se fera pas en un jour. Et il faudrait vraiment commencer par tomber d'accord sur l'essentiel ici sans cela on ferait trop d'aller et venues sur l'article même. Il y a quelque chose qui me dérange vraiment dans la proposition d'euphonie, quelque chose de pas clair c'est cela :

Euphonie écrit :

« L’univers burlesque de son enfance est marqué par des scènes primitives, à l’origine de son masochisme. »

il faudrait déjà dire "déclenche" au lieu de "est marqué"… Or lisant cela il me semble que l’on applique scène primitive pour tous ! La scène à laquelle assiste Masoch n’est pas une scène primitive pour quiconque, elle l’est pour Masoch. Et pourrait effectivement en être une pour d’autres masochistes. Euphonie l’écrira mieux que moi, mais il doit reformuler le passage ci-dessus.

« Une partie de son enfance se passe dans l’univers burlesque de la maison de police ou sont père est préfet , il y voit vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées » « Chaque jour on administre la schlague sous les fenêtres ». »

L’univers est burlesque uniquement dans cette partie de sa vie à la maison de police ou son père est muté. C’est tout une ambiance qui déclenche la scène primitive. Et aussi assister, par exemple au spectacle des exécutions de la schlague tous les jours sous ses fenêtres.

Mais pas que…

  • Il a été malade et soigné par une infirmière. Voir l’article scènes primitives,
  • Les lectures d’Handscha
  • Les images des saints suppliciés furent déclencheuses, « en les regardant il était disait-il dans un état fiévreux ».
  • Le fouet reçu par la tante Zénobie et avant
  • le spectacle du mari humilié par la dites tante .
  • Le spectacle de la maison de son enfance
  • L’art
  • Ses lectures plus tard etc… retour au paganisme,

Cordialement --Françoise Maîtresse (discuter) 11 octobre 2016 à 09:43 (CEST) --Françoise Maîtresse (discuter) 11 octobre 2016 à 09:59 (CEST)[répondre]

Autre point dans la proposition de d'euphonie ː
Masoch est définitivement reconnu comme un grand écrivain. Même si dans l’écriture il est d’usage de ne pas utiliser le même mot a quelque lignes de différence, on ne peut employer le terme auteur pour Masoch. Il y a même un universitaire qui dans un essai se pose la question : Emile Zola se serait-il largement inspiré de Masoch, particulièrement dans Nana du reste je mettrai les sources dans l’article. Des que je trouverai le temps.
L’universitaire en question compare Nana aux héroïnes de Masoch.
Pour en revenir au terme auteur personnellement je préfère la répétition d’un mot, a quelques lignes d'intervalle, qu’un mot non adapté. Ou encore romancier, bien qu'écrivain soit le terme qu'enploient des universitaires à son égard--Françoise Maîtresse (discuter) 11 octobre 2016 à 09:59 (CEST)[répondre]
My two cents : àmha, le RI n'est pas franchement un "résumé en quelques lignes que chaque sous paragraphe", le RI est là pour poser les cinq W. Que je m'explique : Who ? LVSM, What ? Son oeuvre, When ? Son époque, Where ? Son environnement, Why ? le masochisme et autres concepts développés par l'auteur. Ou mettez ce que vous voulez derrière les 5 W, mais je pense que c'est comme cela que l'on introduit un article. Le RI dont on discute s'en approche déjà... Jmex (♫) 11 octobre 2016 à 10:09 (CEST)[répondre]
Heureuse de vous retrouver Jmex je m'en remets totalement à vous cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 11 octobre 2016 à 10:50 (CEST)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘

@ Françoise Maîtresse :

  1. Aucun problème pour substituer le terme auteur par écrivain ou romancier, le premier ayant effectivement été proposé comme terminologie alternative à seule fin d’éviter une redite.
  2. Merci pour les éclaircissements relatifs à la préhension subjective desdites scènes primitives sus-évoquées dont l’impact individuel et les conséquences futures — pour autant que j’appréhende correctement le contenu des explications complémentairement fournies ci-dessus — s’avèreraient stricto sensu liés au potentiel de ressenti idiosyncrasique de celui ou celle qui en serait témoin.
  3. Cependant, eu égard à ce qui précède (cf. → point 2), le recours au verbe déclencher au lieu de est marqué par me paraît peu clair. Ne faisiez-vous pas plutôt allusion à l’expression « à l’origine de » ?

Cordialement ! — euphonie bréviaire 11 octobre 2016 à 12:54 (CEST)[répondre]

Propositions de mises à jour surlignées en jaune → ici. À remodeler selon convenances ultérieures. Cordialement ! — euphonie bréviaire 11 octobre 2016 à 14:16 / 14:18 (CEST)
Gilles Deleuze, et Eric Alliez (pour ne citer qu'eux) écrivent qu'il est simplement un "grand écrivain" dire qu'il est écrivain de référence nous mène encore au concept, sa littérature va bien au delà. Pour la scène primitive elle est bien déclenchée comme une fièvre chronique est déclenchée, s'endort et revient, plus on reste simple, plus on est dans l'encyclopédie populaire. Cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 11 octobre 2016 à 14:43 (CEST)[répondre]
J'ajouterai que la scène primitive se déclenche par les neurotransmetteurs qu'il s'agit d'une réaction chimique dans le cerveau, pourquoi certains sont touchés et d'autres pas. Là est le mystère. Bonne soirée.--Françoise Maîtresse (discuter) 11 octobre 2016 à 18:30 (CEST)[répondre]
« Écrivain de référence » me paraît au moins aussi laudatif et panoramique — sans forcément en subordonner la substance à un concept singulier — que « grand écrivain », tout en restant plus neutre ... ou alors il faudrait tourner la phrase de telle façon à ce que l’expression qui remporte vos faveurs soit attribuée à Gilles Deleuze et Eric Alliez. Quant à savoir (je cite) « pourquoi certains sont touchés et d’autres pas » réside dans la complexité de l’idiosyncrasisme. À cet égard, pourriez-vous préciser en quoi l’ancienne formulation — L’univers burlesque de son enfance est marqué par des scènes primitives à l’origine de son masochisme — poserait quelque problème de clarté face au déterminisme individuel ? En effet, il ne me semble pas que cette énonciation segmentaire laisserait allusivement entendre que chacun, confronté aux mêmes affects récurrents, réagirait fatalement selon un pattern calqué à l’identique ni même que l’éclosion de pulsions masochistes en découlerait inéluctablement. Cordialement ! — euphonie bréviaire 12 octobre 2016 à 00:38 / 02:12 / 02:40 (CEST)
Nouvelles propositions de mises à jour surlignées en jaune → ici. Cordialement ! — euphonie bréviaire 12 octobre 2016 à 02:52 (CEST)[répondre]
@ euphonie
À propos de la scène primitive ce que vous écrivez n’est pas très clair, donc je me répète :
  1. La scène primitive n’est pas primitive en elle. Elle l’est pour un individu en particulier, elle se déclenche en lui, elle lui appartient. La majorité des individus seront imperméables à une même scène (par exemple le spectacle que Masoch voit de sa fenêtre dans la maison de police). D’autres, comme Masoch, érotiseront ce spectacle, le mémoriseront. Il deviendra pour eux et pour eux seuls une scène primitive qu'ils revivront inlassablement dans leur rêves érotiques. Pour ces individus, ce spectacle déclenchera un désir de vivre la scène, par exemple en subissant la schlague ou encore en en se travestissant comme une prostituée fardée, en étant enchainé. C’est ce que voyait Masoch de sa fenêtre. La majorité des individus y seront imperméables, pour d’autres elle sera le déclencheur d’une sexualité parallèle. Encore une fois je ne peux être d’accord.
  2. Quant à Masoch, dans Critique et clinique, Deleuze renvoie à Bernard Michel, lequel dit ceci à propos de Kafka :

    « Toutes ces correspondances prouvent que Sacher Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d’Europe centrale. »

    — Chap.VII de Critique et clinique, Paris, Minuit 1993, p. 71 - 73 - Bernard Michel p303

    Il y en a encore d’autres, pas le temps ce matin.

« Nul ne peut lire Masoch qu’à l’ombre portée. »

— Régis Michel

--Françoise Maîtresse (discuter) 12 octobre 2016 à 10:50 (CEST)[répondre]

« Masoch est le maître du phantasme et du suspens, ne serait-ce que par cette technique c’est un grand écrivain qui rejoint la force du mythe à travers le folklore… »

— Présentation de Sacher Sacher-Masoch, édition de minuit, juillet 1990, Gilles Deleuze, page 114

Et il y en a d’autres... --Françoise Maîtresse (discuter) 12 octobre 2016 à 11:38 (CEST)[répondre]
Oui, j’ai bien compris que, chez l’un, la confrontation à telle scène primitive serait susceptible d’exercer un impact décisif ... alors que tel autre resterait de marbre — voire toute autre palette de ressentis anecdotiques intermédiaires — face au même spectacle, cf. idiosyncrasisme évoqué d’abord → ici puis une deuxième fois → via cette intervention. La rédaction du segment précité, en l’état, me paraît pourtant clairement illustrer cette évidence plurielle. Pourriez-vous dès lors proposer, ci-dessous, un exemple concret de cette même phrase en la mettant à jour en fonction de vos préférences lexicales, id est en y insérant ce fameux verbe « déclencher » là où il vous semblerait idéalement devoir se situer ? Cette alternative de votre cru permettrait ainsi de mieux saisir ce qui persisterait à clocher selon vous dans la formulation actuelle. Cordialement ! — euphonie bréviaire 12 octobre 2016 à 12:28 (CEST)[répondre]
Non la scène (exː la fessée de la tante Zénobie) pour le commun des mortels est une scène ordinaire. Elle est appelée scène primitive quand elle déclenche un choc chez un individu, qui fantasme la scène. Elle devient, pour l'individu masochiste ː sa scène primitive. Et dans le cas Sacher Masoch la scène de la tante Zénobie est une de ses scène primitive. Et c'est pour cela que j'utilise le verbe déclencher. bonne journée--Françoise Maîtresse (discuter) 12 octobre 2016 à 15:33 (CEST)[répondre]
Nous somme bien d’accord. J’ai — et j’avais d'ailleurs déjà — fort bien saisi la subtilité didactique de ce à quoi vous faites expressément allusion. C’est justement à ce titre précis que je vous ai demandé supra, cf. diff 130596307, de bien vouloir proposer, par vous-même, un exemple concret de reformulation améliorée mise à jour par vos soins diligents, quitte à y glisser ledit verbe déclencher à l’endroit spécifique qui vous siérait préférentiellement. J’en reviens donc à ma requête initiale : en quels termes rédigeriez-vous cette phrase, citation de votre cru entre «  » à l’appui ? Cordialement ! — euphonie bréviaire 12 octobre 2016 à 20:54 (CEST)[répondre]
Voici, selon moi, votre texte corrigé par mes soins ce qui ne signifie pas que ce texte seul constitue un RI ː
Son enfance est marqué par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives.
Masochisme, Krafft-Ebing utilise le nom de Leopold von Sacher-Masoch pour nommer ce qu’il considère comme une pathologie, ainsi il rend certes le nom de l'écrivain célèbre en tant que concept mais, paradoxalement, contribue à faire tomber l’œuvre littéraire de Masoch dans l’oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme une grand écrivain. Depuis lors, une large majorité des romans ainsi que des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent.--Françoise Maîtresse (discuter) 13 octobre 2016 à 10:13 (CEST)[répondre]

Je me réjouis que la discussion avance paisiblement. À toutes fins utile, je vous signale la possibilité de mettre en place une page de brouillon, qui serait une sous-page de la présente pdd, comme celle de l'article Algérie française par exemple ([34]). Cordialement, — Racconish 13 octobre 2016 à 10:14 (CEST)[répondre]

Merci Racconish mais avant de mettre le RI en page brouillon, il faut déjà s'entendre, sans cela nous n'y verrons pas clair, il faut que chaque partie du RI soit acceptée par les parties, soit Jmex (d · c · b) euphonie (d · c · b) et moi-même. Sans cela nous n'arriverons pas à nous retrouver--Françoise Maîtresse (discuter) 13 octobre 2016 à 11:37 (CEST).[répondre]
C'est justement le double avantage d'un brouillon : faciliter le travail en commun de rédaction et permettre, par le surlignage, de faire ressortir les passages consensuels et ceux à retravailler. Cordialement, — Racconish 13 octobre 2016 à 13:14 (CEST)[répondre]

Proposition 01[modifier le code]

Leopold von Sacher-Masoch, né le à Lemberg en Galicie[note 1] et mort le [note 2], est un historien et un écrivain d’ascendance slave, espagnole et bohémienne. Son œuvre est inspirée par les récits de sa nourrice Handscha ainsi que par les romans du folklore slave dans lesquels les femmes jouent un rôle prépondérant. S’y ajoutent l’art ainsi que sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien et La Petite Pelisse de Rubens. Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. Cette terminologie, relevée par Krafft-Ebing pour nommer ce qu’il considère comme une pathologie, rendra certes le nom de Masoch célèbre en tant que concept mais, paradoxalement, contribuera à faire tomber son œuvre littéraire dans l’oubli. Le philosophe Gilles Deleuze concourt à libérer Masoch de son indignité en le réhabilitant comme écrivain. Depuis lors, une large majorité de ses romans ainsi que de ses nouvelles sont republiés et de nombreux biographes les commentent.

Cordialement ! — euphonie bréviaire 13 octobre 2016 à 16:32 / 17:10 / 17:16 / 14 octobre 2016 à 14:58 (CEST)[répondre]

  1. La Galicie est une province polonaise annexée par l’Autriche ; après de multiples changements de noms (Lemberg, Lwów, Lvov), la ville a retrouvé son nom historique de Lviv, en Ukraine.
  2. Les dates retenues ici sont celles de la notice d’autorité de la BnF.
Ben ça ne va pas du tout, nous y étions pourtant presque arrivés... je reverrai cela cette nuit ou demain matin tôt. Dans ma proposition, c'était seulement une partie. Et vous insistez pour ne pas dire grand écrivain, pourtant je vous ai fourni les sources et il n'y a pas que Handsha qui provoque son émotion. Et si vous insistez avec l'univers burlesque de son enfance, il faut dire quoi ? et de plus son enfance ne s'est pas seulement déroulée à la maison de police et donc l'univers de son enfance n'a pas été toujours burlesque. --Françoise Maîtresse (discuter) 13 octobre 2016 à 17:26 (CEST)[répondre]
Ne trahissez pas le sens de mes propos et mes intentions, je vous prie. Tout d’abord, ce n’est pas parce que, pour l’instant, écrivain apparait isolément — i.e. sans adjectif préalable — que j’insisterais (?), selon vous, pour que ce substantif ne soit pas précédé ou suivi d’un qualificatif spécifique, de quelque ordre qu’il fût. Maintenant, revenons à nos moutons. Au lieu de systématiquement décrier ou conspuer le contenant intégral de toute proposition alternative, ce qui ne contribue guère à faire avancer le schmilblick, essayez de rester un tant soit peu plus positive et constructive. Pour ce faire, je vous propose de nous cantonner :
  1. en tout premier lieu aux passages qui, en l’état, vous paraîtraient peu ou prou convenables ou qui, à la rigueur, pourraient déjà a minima incarner un substrat de consensus potentiel ;
  2. puis, uniquement en second lieu, évoquer les segments qui pourraient être bonifiés avec, pour ce faire, une formulation transitoire de votre cru sise entre les signes « ».
En outre, il convient de stipuler que :
  • l’expression univers burlesque figure dans le RI de l’article actuel, ce qui constitue l’unique raison pour laquelle j’en avais ajouté la substance aux précédentes formulations. En réalité, ici non plus, je n’insiste (sic) pas outre mesure pour que cet insert apparaisse dans le récapitulatif. D’autant que, si vous êtes d’accord, je ne verrais même aucun inconvénient à procéder à son éviction ciblée, cf. → nouvel exemple de mise à jour supra en surligné jaune.
Last but not least, la collaboration complémentaire de Racconish me paraît indispensable pour parvenir à l’élaboration d’un compromis un tant soit peu solide et viable. J’espère vivement qu’il consentira à nous prêter main forte en ce sens. D’avance, je l’en remercie parce que, là, on ne va pas réussir à s’en sortir sans lui. Cordialement. — euphonie bréviaire 13 octobre 2016 à 19:20 (CEST)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘

Vous écrivez ː

  • « Son œuvre est inspirée par les récits de sa nourrice Handscha ainsi que par les romans du folklore slave les romans du folklore slave dans lesquels les femmes jouent un rôle prépondérant ».

C’est le « ainsi que » qui ne va pas. Car c’est Handscha qui lui conte les romans etc… Ensuite ː

  • Gilles Deleuze publie le froid et le cruel pour la première fois en 1967.
  • Bernard Michel en 1989 publie la bio de Sacher Masoch 22 ans après en 1989.

C’est Gilles Deleuze qui sort Sacher-Masoch de l’indignité et lui seul. Car il publie Le froid et le cruel en 1967 C’est Gilles Deleuze qui dit le premier que Sacher Masoch est un grand écrivain. L’ouvrage de Gilles Deleuze est considéré comme ouvrage de référence Bernard Michel l’historien écrit la bio 22 ans après..

Je vous ai donné les sources de Régis Michel et de Bernard Michel, mais ils n’ont rien à faire dans l’intro, même s’ils disent un grand bien de l’œuvre masochienne. Ou alors il va falloir citer tous les biographes dans le RI. Je vous rappelle la phrase de Deleuze page 114 publié en 1967. « Masoch est le maître du phantasme et du suspens ; ne serait-ce que par cette technique c’est un grand écrivain ». Et donc je ne vois pas pourquoi vous vous acharnez à ne pas mettre « grand écrivain ».

Ce qui me dérange encore c’est votre style très sophistiqué, tellement sophistiqué que pour le lecteur d’une encyclopédie populaire l’écrit devient extrêmement difficile à comprendre ne serait-ce que pour citer ː

« Son enfance est parsemée de séquences clés répétitives dont les impacts récurrents sur sa structure émotionnelle seront subjectivement vécus comme autant de scènes primitives ».

  • A vous lire on pense que la scène primitive se déclenche pour tous alors que dans ce contexte seul Masoch est touché

La scène primitive n'est pas vécue, mais elle devient, elle se déclenche chez Masoch. Ensuite elle deviendra la racine de son fantasme. Navrée pour moi ce n’est pas clair et je préfère ː

« Son enfance est marqué par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives » c'est beaucoup plus explicite.

Quant à « l’univers burlesque » il doit impérativement être suivi de : « Son œuvre prend aussi sa source dans l'univers burlesque où il est élevé. Cette maison de police qui est la maison de son enfance, il y aperçoit des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées » « Chaque jour on administre la schlague sous les fenêtres » ».

Sans ces précisions sur ce qu’il voit de sa fenêtre « l’univers burlesque » n’a aucun sens. J’en termine avec cette question fondamentale, possédez vous les ouvrages de référence, les avez-vous sous les yeux ? Car je vous cite un historien biographe et un essayiste que vous utilisez immédiatement alors qu’ils n’ont rien à faire dans le RI. bonne journée--Françoise Maîtresse (discuter) 14 octobre 2016 à 05:01 (CEST)[répondre]

Sans de telles précisions ː ce que j'ai écris sur le RI ː « Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme une grand écrivain » on ne peut plus discuter sur le RI, tant d'écrivains et de biographes ont suivi Deleuze sur ce point de vue, qu'il est impossible qu'ils soient tous dans le RI si on en met deux, il faudrait les mettre tous, et donc la situation se bloque.
C'est dommage car dans sa reformulation euphonie l'écrivait, tout en refusant d'introduire « grand écrivain » cité par Deleuze
Il ne sert à rien de proposer quoique ce soit tant que l'on en est à ce stade--Françoise Maîtresse (discuter) 14 octobre 2016 à 06:56 (CEST).[répondre]
Il me paraissait hélas relativement prévisible que vous alliez allégrement passer outre sur le → contenu de mon message précédent dont, complètement, sur l’invitation chronologique mentionnée plus haut sous → 1. et, partiellement, sur celle mentionnée sous → 2. À noter que plusieurs des critiques que vous formulez supra pourraient s’adresser au moins tout autant — qui sait : peut-être même davantage — au RI tel qu’il se trouve désormais consigné en début d’article sous sa forme présente. Ce qui précède constitue d’ailleurs l’une des raisons plurielles qui, avec d’autres, m’incitent une fois encore à solliciter l’aimable collaboration de Racconish afin de participer au démêlage de cet écheveau alambiqué. Je souscris d’ailleurs in extenso à sa diligente proposition visant à établir préalablement un brouillon intercalaire sur lequel diverses propositions contradictoires pourraient alternativement se greffer par surlignages différentiels grâce aux apports complémentairement prodigués par plusieurs contributeurs expérimentés qui accepteraient de faire bénéficier cet article, RI en premier lieu, de leurs solides expériences rédactionnelles. Cordialement ! — euphonie bréviaire 14 octobre 2016 à 13:42 / 13:48 / 14:38 (CEST)
Nouvel essai complémentaire de remaniement subsidiaire surligné en jaune en cliquant → ici. Cordialement ! — euphonie bréviaire 14 octobre 2016 à 14:58 (CEST)[répondre]
Pour l’instant nous butons sur deux passages
* euphonie = « Son enfance est parsemée de séquences clés répétitives dont les impacts récurrents sur sa structure émotionnelle seront subjectivement vécus comme autant de scènes primitives ».
* Françoise = « Son enfance est marqué par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives ».
* euphonie = « paradoxalement, contribuera à faire tomber son œuvre littéraire dans l’oubli. Le philosophe Gilles Deleuze ainsi que des universitaires tels que Bernard Michel et Régis Michel concourront à libérer Masoch de son indignité en le réhabilitant comme écrivain. Depuis lors, une large majorité de ses romans ainsi que de ses nouvelles sont republiés et de nombreux biographes les commentent. »
* Françoise = « Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme une grand écrivain »
Gilles Deleuze est bien celui qui a réhabilité Masoch. Bernard Michel a écrit la biographie 22 ans après comme d’autres biographes, Régis Michel a écrit sur Masoch dans les années 2000, c’est donc bien à Deleuze et Deleuze seul a qui revient le mérite d’avoir sorti Masoch de l’opprobre.
Oui il y a une faute dans le RI actuel que je ne corrige pas car nous sommes en litige je ne touche donc pas au RI.--Françoise Maîtresse (discuter) 14 octobre 2016 à 15:05 (CEST)[répondre]
Euh... il semblerait que mon court précédent message d’une ligne rédigé aujourd’hui à 14:58 vous a peut-être échappé. Pour y accéder, veuillez cliquer sur → ce lien. J’y avais en effet proposé un accès hypertextuel direct vers une esquisse de remaniement dont le texte ne correspond pas — ou, du moins, plus — à la retranscription que vous en avez erronément effectuée après coup ci-dessus. Je vous invite donc à relire ce qui, entretemps, avait déjà été modifié avant votre ultime communication supra : cf. redirection → ici, parties surlignées en jaune. Vous pourrez y constater :
  1. que Bernard Michel et Régis Michel y avaient déjà été élidés ;
  2. que le verbe déclencher qui vous tient à cœur y était déjà intégré à la phrase correspondante ;
  3. que l’adjectif latent, ajouté dans la même foulée, tente de mettre en évidence le fait que les mêmes scènes vécues par un autre tiers ne seraient pas forcément génératrices de conséquences similaires à long terme.
Par ailleurs, si le RI actuel contient une faute, rien n’empêche d’en signaler la teneur ici, quitte à la corriger ensuite d’un commun accord. D’autant que la nouvelle formulation en cours se base sur la version actuelle de l’article. Cordialement ! — euphonie bréviaire 15 octobre 2016 à 02:56 (CEST)[répondre]
Ok je vois que vous ne me comprenez pas. Vous continuez à enfler l’écriture qui rend votre texte illisible par manque de simplicité. Je vous rappelle que nous sommes sur une encyclopédie populaire. D’autre part je répète pour la Xème fois : un spectacle, une lecture, un vécu peuvent déclencher une émotion qui n’est pas encore scène primitive. Ce spectacle, cette lecture ce vécu deviennent scènes primitives, seulement, à partir du moment l’individu y revient sans cesse et fantasme masochistement ces scènes, que le fait de les fantasmer génère une excitation sexuelle masochiste. Donc je maintiens simplicité oblige :
  1. Françoise : « « Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives ».
  2. euphonie : « Son enfance est parsemée de séquences clés répétitives dont les impacts récurrents sur sa structure émotionnelle seront vécus comme autant de scènes primitives qui contribueront à déclencher son masochisme »
Deuxièmementː
Deleuze nous dit que Masoch est un grand écrivain, à partir de moment ou le philosophe le dit, je ne vois pas ce qui empêche de le reprendre quitte à mettre exceptionnellement la référence dans le RI. Je vous la rappelle : la présentation de Sacher Masoch, le Froid et le cruel édition de minuit à la page 114. L’encyclopédie se doit de s’appuyer sur des sources et votre sentiment sur la qualité de la littérature de Masoch n’a pas a entrer en jeu, c’est celui de la source qui prévaut. Donc je recommence.
  1. euphonie : « Le philosophe Gilles Deleuze concourt à libérer Masoch de son indignité en le réhabilitant comme écrivain. Depuis lors, une large majorité de ses romans ainsi que de ses nouvelles sont republiés et de nombreux biographes les commentent. »
  2. Françoise : « Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme une grand écrivain »
• Le terme « concourt » signifie que Deleuze n’est pas seul à libérer Masoch, or quand il libère Masoch il est seul contre tous, et il impose. Il impose ce que 22 ans après Bernard Michel l’historien reprendra dans la bio consacré à Deleuze, avec brio certes, mais 22ans après Deleuze. Deleuze est donc seul contre tous.
• Deleuze dit que Masoch est un grand écrivain, nous avons la source, nous devons l’écrire, tout en l’attribuant à Deleuze, vos sentiments personnels et les miens n’ont rien a voir sur une encyclopédie qui se réfère uniquement aux sources. Et le fait d'occulter la source c'est de parti prix.
Je me répète possédez-vous les ouvrages qui servent de base à cet article ?
Je suis désolée, j’ai passé des heures de lecture de relecture à la recherche des sources sur cet article, sources que j'ai respectées à la lettre. Je ne peux accepter qu’il soit détourné, ou devenu illisible par manque de simplicité. Bonne journée--Françoise Maîtresse (discuter) 15 octobre 2016 à 06:33 (CEST)[répondre]
De grâce, lorsque vous retranscrivez mes propos, faites-le au moins in extenso, sans en transformer le sens initial, ce dans quoi vous vous étiez déjà égarée une première fois dans votre message précédent, en faisant un copier-coller d’une version obsolète sans même d’ailleurs daigner vous excuser a posteriori de cette erreur signalée supra, d’autant que vous reproduisez ici le même pattern, certes de façon moindre, en omettant d’y subordonner l’adjectif latent pourtant surligné en jaune (que cet addendum vous convienne ou pas n’est pas tant la question, mais si vous attribuez une citation à ma signature, faites en au moins une copie fidèle et conforme à l’original, merci).
Nota bene : j’ai posé une question importante dans le message précédent :
  • — « Quelle » est l’erreur contenue dans le RI de l’article actuel ?
Il est primordial que vous répondiez à cette demande, ce que, hélas, vous n’avez pas encore fait ici.
Ceci étant, la nouvelle version de ce segment qu’à la suite nos scrutations respectives vous proposez ici en parachèvement de notre dialogue me paraît désormais mieux seoir aux espérances de clarification précédemment émises. Le bon point, c’est que cette esquisse remaniée semble circonscrire avec une acuité accrue l’un des points contenus dans le RI actuel de l’article (je vous cite) :

« Un spectacle, une lecture, un vécu peuvent déclencher une émotion qui n’est pas encore scène primitive. Ce spectacle, cette lecture ce vécu deviennent scènes primitives, seulement, à partir du moment l’individu y revient sans cesse et fantasme masochistement ces scènes, que le fait de les fantasmer génère une excitation sexuelle masochiste. »

On en revient donc au fameux « idiosyncrasisme » précédemment mentionné supra à plusieurs reprises , et .
La subrogation implicite en résultant est désormais incluse → ici en surlignage jaune.
Venons-en maintenant au deuxième point :
  1. Françoise : « Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme un grand écrivain. »
  2. euphonie : « Le philosophe Gilles Deleuze concourt à libérer Masoch de son indignité en le réhabilitant comme écrivain. Depuis lors, une large majorité de ses romans ainsi que de ses nouvelles sont republiés et de nombreux biographes les commentent. »
Ici, je me dois de vous remercier car vous avez cette fois-ci reproduit au mot près ma proposition. Nous sommes également d’accord sur votre citation qui dit (je vous cite) : « Vos sentiments personnels et les miens n’ont rien a voir sur une encyclopédie qui se réfère uniquement aux sources. » En revanche, vous écrivez plus loin (je vous cite à nouveau) : « Et le fait d’occulter la source, c'est de parti pris » (sic) : une telle imputation saugrenue relèverait d’une pirouette déplacée voire d’un procès d’intention d’autant plus à côté de la plaque que son fondement génésique ignorerait délibérément les précisions circonstanciées que j’avais déjà apportées → ici. Je vous invite donc à modérer les élans de votre plume et à ne pas réitérer ce genre d’amalgame potentiellement incongru.
Par ailleurs, dans votre version comparative, vous semblez désormais supprimer le fragment suivant : « Depuis lors, une large majorité de ses romans ainsi que de ses nouvelles sont republiés et de nombreux biographes les commentent. » Est-ce bien votre souhait ? Ou un éventuel oubli ? Pour ma part, l’exérèse de ce passage ne poserait pas de problème. Si tel est votre vœu, on peut effectivement procéder à son élision d’un commun accord.
Reste la manière de formuler « grand écrivain ». La présentation actuelle pourrait potentiellement laisser entendre que cette adjectivation relèverait d’un fait acquis, indiscutable et unanimement reconnu … ce qui, certes, est peut-être le cas. La question ne se pose guère pour Victor Hugo dont le RI précise (je cite) « considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française ». Il conviendrait donc, ce me semble, de tourner la phrase de telle façon à ce que ce qualificatif soit directement attribué à Deleuze voire toute autre option envisageable. Je vous laisse donc le soin de proposer par vous-même une possible formulation alternative. L’avis complémentaire de Racconish à cet égard serait d’ailleurs bienvenu. Cordialement ! — euphonie bréviaire 15 octobre 2016 à 14:00 / 14:04 / 14:08 (CEST)
C'était ce passage qui me dérangeait sur le RI, vous l'avez enfin agréé ː
Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. Comme agrée, je me suis permis de changer ce passage dans le RI, je ne l'aurais pas fait avant. Ce passage est enfin clair. Cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 15 octobre 2016 à 16:28 (CEST)[répondre]
Pourquoi faire référence à Victor Hugo, Deleuze n'a pas dit que Masoch était un écrivain de langue française ǃ c'est assez compliqué comme cela nous n'avancerons pas. D'autre part, je n'ai rien occulté, je n'ai fait que soulever les points litigieux. Le reste ne devait pas l'être. Je reviens plus tard pour la deuxième partie, la premiere etant traitée à ce soir ou à demain matin tôt--Françoise Maîtresse (discuter) 15 octobre 2016 à 16:43 (CEST).[répondre]
À partir du moment où il y avait une erreur manifeste dans le RI de l’article — qui plus est s’avérant à l’origine de votre cru , cf. diff 130694291, il aurait été de bon ton que vous en signaliez la teneur préalablement ici, en PdD, avant d’initier les modalités afférentes au présent débat. Cette précaution préalable minimale nous aurait ainsi épargné une considérable perte de temps à ergoter sur des détails de constellation sémantique. Par ailleurs, il convient de souligner que le fruit du présent agrément mutuel a passé par plusieurs phases de transmutation alchimique qui, grâce à nos apports conjoints, fruit d’un travail collectif, ont au final permis d’aboutir à ce premier consensus. Tel était l’objectif poursuivi, non ?
Pour Victor Hugo, il faudrait savoir ... c’est bien vous-même qui y avez fait allusion à plusieurs reprises via le modèle inspirateur pourvu par le RI qui s’y réfère. Je n’ai fait que vous suivre sur cet exemple, sachant que son article a effectivement été gratifié du label AdQ. Je réitère donc mon propos dont la substance a trait à la manière d’insérer la formule « grand écrivain ». La présentation actuelle pourrait en effet potentiellement laisser entendre que cette adjectivation laudative envers Masoch relèverait d’un fait acquis, indiscutable et unanimement reconnu … ce qui, certes, est peut-être le cas. C’est pourquoi, à titre comparatif, j’ai expressément indiqué qu’une telle question ne se pose guère pour Victor Hugo dont le RI précise (je cite) « considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française », dans le sens que le substrat hégémonique qui préside à une telle évidence — en l’occurrence : sa qualité d’écrivain d’importance majeure, quelle que soit la langue à laquelle ses écrits s’associent — est quasiment entré dans la mémoire collective. En revanche, pour Masoch, il conviendrait, ce me semble, de rédiger la phrase de telle façon à ce que ces deux mots — i.e. « grand écrivain » once again — soient directement — et exclusivement — attribués à Deleuze dans la formulation de la phrase. Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 02:14 / 08:12 (CEST)
Je n'ai pas cité Victor Hugo pour lui-même et je ne l'ai en aucun cas comparé à Sacher Masoch. Je l'ai cité car l'article est classé comme bon article et c'était donc une réponse à celui qui disait qu'on ne doit pas mettre de sources dans un RI. L'article Victor Hugo a cinq sources dans le RI. D'autre part si j’ attribue « grand écrivain » à Masoch c'est sous la référence sourcée de Gilles Deleuze. Ce n’est pas moi qui le dit, et si vous contestez c’est Gilles Deleuze que vous contestez. On peut tout dire sur Wikipédia du moment que la source existe et là, elle existe bel et bien. Plus tard la quasi-totalité des biographes le diront tels que Jean Paul Corsetti [35] Bernard Michel , le philosophe élève de Deleuze Eric Alliez etc. Quant à la faute que j’ai commise, c’est en vous relisant la reprendre sans cesse avec une loupe grossissante que j’ai constaté que je m’étais mal exprimée. Je n'ai jamais dit que je ne commettais aucune erreur. Vos propositions de RI ne servent à rien, il faudra reprendre tous les passages et ensuite construire le RI. Passons à autre chose voulez vous ?--Françoise Maîtresse (discuter) 16 octobre 2016 à 08:28 (CEST)[répondre]
Essayons de rester un tant soit peu plus précis et conforme à la réalité, voulez-vous : Victor Hugo, vous l’avez aussi cité en mentionnant à plusieurs reprises combien l’exhaustivité de son RI pourrait prioritairement justifier, selon vous, la longueur de votre propre introduction. Il suffit de vous relire plus haut pour confirmer cette invocation récurrente de votre part. Par ailleurs, où avez-vous lu que je contesterais la légitimité de Deleuze et du qualificatif « grand écrivain » dont il gratifie Masoch ? Au contraire, une partie prépondérante de notre dialogue a visé — et vise encore — à procéder au mieux à cette association interactive. Ne déformez donc pas une fois de plus le sens de mes propos et de mes inflexions comme vous l’avez déjà fait auparavant. Par ailleurs, je maintiens que vous auriez dû signaler l’erreur originelle au moment même où la « loupe grossissante » l’a mise en exergue, ce qui aurait évité de nous entraîner ipso facto dans un dialogue sinueux dispensable. Quant aux propositions de RI, dont celle qui a précisément servi à mettre en lumière ladite erreur précitée (comme quoi ces propositions servent bien à quelque chose, quoi que vous en disiez), il y a belle lurette que j’y ai renoncé (vous avez d’ailleurs déjà dû vous en apercevoir), bien que ce ne soit pas pour les raisons que vous supputez. Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 10:08 / 10:20 / 19 octobre 2016 à 11:48 (CEST)[répondre]

Deuxième point[modifier le code]

Nous sommes enfin tomber d'accord concernant la scène primitive et savoir ou la placer.

Traitons ce passage, comment voulez vous le traiter ? Merci d'éviter un langage peu lisible sur une encyclopédie comme « idiosyncrasisme » Le lecteur d'une encyclopédie populaire doit pouvoir lire un article sans aller chercher le sens des mots. Donc je cite ː

« C'est Krafft-Ebing qui utilise le mot masochisme pour nommer ce qu'il considère comme une pathologie. Il rend, ainsi, le nom de Leopold von Sacher-Masoch célèbre en tant que concept. Et en même temps, il fait tomber l'œuvre de l'écrivain dans l'oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l'indignité et pour le reconnaître en tant que grand écrivain[1]. Depuis, une large majorité des romans, des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent. »

C'est Deleuze qui le reconnaît comme un grand écrivain. Je ne vois pas ce que l'on doit enlever. Je suis toujours très précise sur les sources et je tiens toujours la page de source prête à être scanner et envoyer à qui la demande. Je redis la citation qui était déjà plut haut ː« Masoch est le maître du phantasme et du suspens ; ne serait-ce que par cette technique c’est un grand écrivain ». C'est bien Deleuze qui le reconnaît en tant que grand écrivain, donc vous n'en portez pas la responsabilité.--Françoise Maîtresse (discuter) 15 octobre 2016 à 17:15 (CEST) [répondre]

Ou alors proposition suivante ː

« C'est Krafft-Ebing qui utilise le mot masochisme pour nommer ce qu'il considère comme une pathologie. Il rend, ainsi, le nom de Leopold von Sacher-Masoch célèbre en tant que concept. Et en même temps, il fait tomber l'œuvre de l'écrivain dans l'oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l'indignité et le philosophe dira à son propos ː « Masoch est le maître du phantasme et du suspens ; ne serait-ce que par cette technique c’est un grand écrivain[1]. ». Depuis, une large majorité des romans, des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent. »

Mais franchement je prefere éviter la citation donc proposition que je ne suis pas, c'est un peu lourd.

--Françoise Maîtresse (discuter) 15 octobre 2016 à 17:27 (CEST)[répondre]

  1. a et b Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1), p. 114
Euphonie, je suis votre discussion. Il me semble que vous avancez. Cordialement, — Racconish 15 octobre 2016 à 17:35 (CEST)[répondre]
@ Françoise Maîtresse : vous vous mélangez les pinceaux. Le mot « idosyncrasisme » ne fait pas partie de l’article en cours mais uniquement de notre présente conversation. De plus, si ce terme n’était pas digne de s’intégrer à une encyclopédie « populaire » (sic), il n’aurait pas sa page explicitement dédiée. En outre, l’usage de cette terminologie ad hoc a permis de cibler — en un seul substantif — ce qui, à défaut, aurait pris nettement plus de temps à s’expliquer autrement. Qui plus est, son usage a projeté un éclairage focalisé sur l’une de vos propres imprécisions antérieures, identifiant et clarifiant par la même occasion un point d’ancrage. C’est donc tout bonus. Pour le surplus, je ne m’autorise pas à formuler de remarques ou de conseils déplacés relatifs à votre stylistique propre. Celle-ci vous appartient. Alors veuillez observer la même déférence en retour. Ceci étant, remplacer « pour le faire reconnaître comme grand écrivain » — comme précédemment indiqué par vos soins via le diff 130620309 — par « pour le reconnaître comme grand écrivain » (en élidant donc ici idéalement le verbe « faire » selon ce que vous suggérez désormais plus haut), représente une option qui, pour ma part, m’irait pile-poil tout en résolvant concomitamment une partie des diverses interrogations soulevées à plusieurs reprises auparavant. Si donc c’est OK pour vous — attention : je fais uniquement allusion au court segment mentionnant spécifiquement « pour le reconnaître comme grand écrivain » —, ce pourrait être dans la poche, sauf à ce qu’un autre intervenant suggère implicitement une autre option qui lui semblerait plus conforme. Qu’en pense Racconish ? Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 03:04 / 08:20 (CEST)
Heu ǃ tout ce temps perdu pour tomber d'accord ?--Françoise Maîtresse (discuter) 16 octobre 2016 à 08:34 (CEST)[répondre]
« Perdu » ? Ça, c'est vous qui le dites. Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 10:14 (CEST)[répondre]

Point 3[modifier le code]

Autre passage litigieux ː Votre version ː

« Son œuvre est inspirée par les récits <span style="margin:0;background:
#00FFFF;padding:0;color:#000">de sa nourrice Handscha <span style="margin:0;background:
#00FFFF;padding:0;color:#000">ainsi que par les romans du folklore slave dans lesquels les femmes jouent un rôle prépondérant. »

ce qui est en bleu doit être supprimé. C'est Handscha qui lit alors qu'il est encore très jeune enfant. Donc la bonne version est

« L'œuvre de Masoch est inspirée par tous les récits que sa nourrice Handscha lui conteː les romans du folklore slave où les femmes ont un rôle prédominant. Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel et de l'implacable en lui racontant les légendes d'Ivan le terrible, de la czarine noire et de la juive Esterka « cette Pompadour juive de la Pologne » qui enchaînait le roi Casimir le Grand. »

Il faut citer les ouvrages dont certains sont développés dans le corps du texte. --Françoise Maîtresse, 15 octobre 2016 à 21:32 (CEST)[répondre]

Je suggèrerais alors plutôt de remplacer la première phrase par :

« L’œuvre de Masoch est inspirée par tous les récits de sa nourrice Handscha qui lui conte les romans du folklore slave où les femmes jouent un rôle prédominant. »

À titre personnel, je préférerais l’adjectif prépondérant — exemple de formule optionnelle : où les femmes exercent un rôle prépondérant — mais dans l'optique où vous tiendrez absolument à ce que ce soit plutôt prédominant en lieu et place, je pourrais m’en accommoder aussi.
La suite supplétive dont vous enrichissez après coup cette première phrase serait à discuter en trio — voire en quatuor, quintette ou même davantage — au sein duquel s’insérerait, s’il veut bien y consentir, la bienveillante collaboration conjointe de Racconish. Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 09:08 (CEST)[répondre]
Pas de problème avec prépondérant AU lieu de prédominant du verbe prévaloir, quoique ǃ[36] cela pourrait se discuter. Mais passons à la suite...
  1. Un problème avec la réécriture de la suite de sa nourrice Handscha Un gros problème si vous occultez le type de littérature qu'Handscha lui lisait il y a un manque certain car une partie de ces contes sont repris et développés dans le corps du texte.
  2. « L’œuvre de Masoch est inspirée par tous les récits de sa nourrice Handscha », ce que je comprends de votre ré écriture c'est que vous attribuez ces récits à Handscha non pas en tant que conteuse, mais en tant qu’écrivaine et donc ces textes lui appartiendraient ? Evidement je ne cautionne pas la suite. Bonne journée j'aimerais pouvoir vaquer à d'autres obligations urgentes un peu de repos? --Françoise Maîtresse (discuter) 16 octobre 2016 à 10:25 (CEST)[répondre]
Prédominant, du verbe → prédominer vs → prépondérant selon les deux définitions comparatives pourvues par le Centre national de ressources textuelles et lexicales.

« L’œuvre de Masoch est inspirée par tous les récits de sa nourrice Handscha qui lui conte les romans issus du folklore slave dans lequel les femmes jouent un rôle prépondérant. »

Cette esquisse me paraît pourtant relativement claire quant à la position spécifiquement circonscrite du personnage. Cependant, rien ne s’oppose à une nouvelle reformulation si ce qui précède vous semble à ce point attribuer à Handscha une fonction autre que les deux seules supposées lui incomber, en l’occurrence :
  1. nourrice ;
  2. conteuse de romans (dont elle n’est pas l’auteur).
Avant de proposer une nouvelle alternative, plusieurs avis — autres que le vôtre et le mien — face à la courte phrase précitée seraient les bienvenus afin de voir si la formulation ci-proposée laisserait à ce point la porte ouverte à un malentendu compilateur comparable à celui que vous évoquez supra.
Quant à la suite de l’extrait, comme précisé ci-dessus, cf. → diff 130713769, je n’ai jamais écrit qu’il faudrait nécessairement en occulter (sic) le contenu mais plutôt en discuter avec d’autres intervenant pour juger de son opportunité et de son éventuelle formulation inclusive dans le cadre spécifique du RI.
Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 13:30 / 15:54 (CEST)
Prédominant ou prépondérant cela m'est bien égal, comme vous voudrez.
En revanche si vous insistez sur les récits « de sa nourrice Handscha » qui signifie que ces contes appartiennent à Handscha, je ne suis pas d'accord.
Cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 16 octobre 2016 à 15:18 (CEST)[répondre]
Comme déjà suggéré dans mon message précédent, attendons d’autres avis complémentaires au vôtre et au mien. Cordialement ! — euphonie bréviaire 16 octobre 2016 à 16:08 (CEST)[répondre]
La phrase est boiteuse et par l"ajout du « les récits de sa nourrice » On pourrait comprendre que la nourrice est l'auteure des textes. Alors que ces contes sont issus des récits cruels, traditionnels, populaires de l'Europe centrale. --Françoise Maîtresse (discuter) 17 octobre 2016 à 08:16 (CEST)[répondre]
Et pour une bonne compréhension je redis ma version ː

« L'œuvre de Masoch est inspirée, entre autre, par tous les récits que sa nourrice Handscha lui conteː les romans du folklore slave où les femmes ont un rôle prépondérant. Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel et de l'implacable. »

Cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 17 octobre 2016 à à 08:28 / 08:30 / 11:29 (CEST)
diff 130746509 : j’ai replacé le contenu additionnel de vos interventions de ce jour — cf. diffs 130744097, 130743970 et 130744120 — à la suite chronologique de mon dernier post d’hier, sans quoi la teneur de mes propres communications antérieures s’en trouvait partiellement biaisée. Cordialement ! — euphonie bréviaire 17 octobre 2016 à 11:08 (CEST)[répondre]
Je ne comprends pas bien pourquoi vous avez changé mon heure de parution, mais bref pas très grave, quoique j'aurai donc publié après votre écrit selon vous ?--Françoise Maîtresse (discuter) 17 octobre 2016 à 16:49 (CEST)[répondre]
La date et l’heure — apposées en signature afférente au contenu de vos écrits premiers consignés sous 130715547 et 130715608 — sont restées inchangées : « 16 octobre à 10:25 (CEST) ». Le reste de l'explication figure dans mon message précédent. Cordialement ! — euphonie bréviaire 17 octobre 2016 à 19:52 (CEST)[répondre]

Passage à ajouter[modifier le code]

Traiter sa maladie la Fièvre typhoïde et ce qu'il en dit avec Bernard Michel et Paul-Laurent Assoun

« C'est donc à la merci de son infirmière, fantasmée en maîtresse des corps, que Leopold von Sacher-Masoch enfant ourdit le premier mot de son scénario. C'est en cette dépendance à la fois effrayée et jouissante qu'il voit émerger en quelque sorte pour la première fois, à son chevet, la Femme devant laquelle il s'agenouillera sa vie durant pour la supplier de rejouer ce rôle de domination bienfaitrice. Le traumatisme ultérieur ne fera que fournir sa réalisation dramatique à ce fantasme précurseur. C'aura été le service rendu par cette tante Zénobie de réaliser l'attente primitive et de confirmer l'espoir et la crainte, tant le masochiste espère le pire qu'il craint[1]... »

ainsi que les références de Bernard Michel dans sa bio, à traiter en résumé dans dans le RI et développer dans le corps du texte ce qui n'a pas été fait...--Françoise Maîtresse (discuter) 15 octobre 2016 à 22:14 (CEST)[répondre]

  1. Paul-Laurent Assoun , Le couple inconscient, Anthropos, (ISBN 2-7178-2220-8), p. 99

État de la discussion[modifier le code]

Euphonie, Françoise Maîtresse, la discussion devient difficile à suivre. Peut-on svp reporter ci-dessous l'état du RI tel qu'il résulte de la proposition d'Euphonie et des changements à son égard sur lesquels vous êtes d'accord ? Ce serait bien de surligner ce qui est consensuel de manière à faire ressortir ce qui ne l'est pas. Cordialement, — Racconish 17 octobre 2016 à 22:11 (CEST)[répondre]

Histoire du RI[modifier le code]

J’ouvre ce résumé en réponse à la demande de racconish (d · c · b)

  1. le 16 novembre 2014 j’écris le RI sous les précieux conseils de Notification jmex :
  2. Je lui écrit à la date qui suit ː

    « voilà j’ai écris le résumé introductif selon vos conseils. C'est encore à travailler, j'écoute vos conseils. ..--Françoise Maîtresse 16 novembre 2014 à 18:21 (CET) »

    Lorsque euphonie transfert le RI dans le corps du texte Notification jmex : s’en émeut.

Alors que tout au long de l’écriture de l’article j’ai collaboré avec différents habitués de Wikipédia. En Octobre 2016 NoFWDaddress par vengeance décide que le RI est ː « indigeste ». Euphonie opère des changements sur l’article réduisant le RI à deux lignes. et en transférant la suite dans le corps du texte ce qui provoque des doublons. Je retourne à la version précédente et suggère de passer en zone de discussion. AU fil du temps la discussion devient quasiment insoutenable Depuis : Nous en sommes au point zéro ou plutôt comme l’article fait 177.287 caractères et 2405 lignes. Nous en sommes tombés d’accord, avec un mal fou, sur une phrase donc 1/2405e de l’article je cite :

Unique partie consensuelle ou euphonie a accepté ma proposition après un long débat ː

« Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. »

________________________________________________

Nous butons, depuis, sur ce passage :

euphonie écrit :

« Son œuvre est inspirée par les récits <span style="margin:0;background:
#00FFFF;padding:0;color:#000">de sa nourrice Handscha <span style="margin:0;background:
#00FFFF;padding:0;color:#000">ainsi que par les romans du folklore slave dans lesquels les femmes jouent un rôle prépondérant. »

Je ne suis pas d’accord avec le « de » suivi du « ainsi que » qui laisserait penser que la nourrice est l’auteure des romans.

Ma version est :

« L'œuvre de Masoch est inspirée, entre autre, par tous les récits que sa nourrice Handscha lui conteː les romans du folklore slave où les femmes ont un rôle prépondérant. Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel et de l'implacable. »

Nous butons également làː la polémique tourne sur le fait qu'euphonie refuse le terme de grand écrivain attribué par Deleuze, et ce bien que la source est clairement établie, et bien reliée à Deleuze. Il n’est pas question de dire : « Françoise dit : » mais « Deleuze écrit » et nous butons donc sur ce passage ː

« Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l'indignité et pour le reconnaître en tant que grand écrivain.Depuis, une large majorité des romans, des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent[1]. »

c’est le terme « grand écrivain » attribué par Deleuze à Masoch qu’euphonie veut absolument éradiquer et malgré la source. De multiples sources suivront notamment avec l’historien Bernard Michel, l’essayiste Régis Michel, le biographeJean Paul Corsetti pour ne citer qu’eux.

Et pour résumer j’ai demandé à plusieurs reprises à euphonie s’il s’appuyait sur la lecture de ces auteurs , s’il possédait les ouvrages que je cite, au moins la présentation de Sacher Masoch le froid et le cruel. Je n’ai pas obtenu de réponse. Ces lectures permettraient peut-être, à euphonie, une meilleure approche de l’écrivain.--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 09:42 (CEST)[répondre]

  1. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1), p. 114

┌─────────────────────────────────────────────────┘

Rectificatifs :

  • Plusieurs moutures intermédiaires précédentes ont effectivement permis de rectifier le tir et aboutir à une nouvelle proposition — formulée conjointement par les deux parties — dont le fruit ne résulte point d’une suggestion isolée mais bel et bien de l’aboutissement d’un travail collectif : « Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. » À noter que le débat ayant présidé à la rédaction de ce court segment textuel a concomitamment permis de mettre en lumière et corriger une erreur manifeste — originellement commise par Françoise Maîtresse dans le RI antérieur de l’article — dont la consignation est répertoriée via le diff 130694291.
  • Pour Handscha, la dernière version que j’avais proposée — à bien plaire — n’est pas exactement celle qui est erronément citée supra mais celle-ci : « L’œuvre de Masoch est inspirée par tous les récits de sa nourrice Handscha qui lui conte les romans issus du folklore slave dans lequel les femmes jouent un rôle prépondérant. »
  • Par ailleurs, contrairement à ce qui est également erronément affirmé ci-dessus, il n’a jamais été question « d’éradiquer » (sic) l’appréciation « grand écrivain » mais plutôt de la formuler de telle façon à ce qu’elle soit clairement et spécifiquement attribuée à Deleuze. L’intégralité de notre dialogue précédent en témoigne.

Cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 12:44 / 14:36 / 14:40 (CEST)

Je trouve incroyable que vous insistiez dans le fait que j'avais commis une erreur alors que vous poursuiviez nettement dans cette erreur, c'est incroyable,
  1. oui j'ai commis une erreur,
  2. oui je l'ai moi-même trouvée, oui je l'ai corrigée,
  3. oui et vous persistiez dans cette erreur.
Pouvons nous passer à autre chose ?--Françoise Maîtresse (discuter) 19 octobre 2016 à 06:50 (CEST)[répondre]
Pour reprendre votre propre adjectivation, je trouve tout aussi « incroyable » (sic) que vous persistiez à édulcorer la réalité en passant outre sur certains détails génésiques. Vous oubliez notamment de préciser que c’est l’esquisse de dialogue que nous avions ébauchée ensemble qui a permis de mettre en lumière la fameuse erreur de formulation (issue de votre cru originel) telle qu’elle figurait encore jusqu’à récemment dans le RI antérieurement consigné dans l’article, cf. diff 130694291. Vous oubliez également de rappeler que la prescience de ce contresens — dont j’avais cru pouvoir subodorer l’existence en raison des contradictions éparses qui figuraient dans votre argumentation récursive — vous avait été potentiellement évoquée au moment où je vous écrivis (je cite) : « À noter que plusieurs des critiques que vous formulez supra pourraient s’adresser au moins tout autant — qui sait : peut-être même davantage — au RI tel qu’il se trouve désormais consigné en début d’article sous sa forme présente », cf. diff 130663143. Vous avez alors enfin admis l’existence d’une « faute » mais sans pour autant signaler où elle se situerait : → diff 130663985 (cf. dernière phrase de votre message). Il vous a ensuite été été expressément requis, avec insistance, à deux reprises, de bien vouloir consentir à cibler le fameux hiatus afin que nous puissions progresser un tant soit peu au lieu de stagner, cf. diff 130679728 + diff 130689645 : peine perdue... du moins jusqu’à ce fameux diff subséquent. Je vous rappelle donc ce que je vous ai déjà écrit il y a quelques jours (je cite) : « Vous auriez dû signaler l’erreur originelle au moment même où la « loupe grossissante » l’a mise en exergue, ce qui aurait évité de nous entraîner ipso facto dans un dialogue sinueux dispensable », cf. diff 130715059. Ces quelques précisions additionnelles dûment notifiées, oui, nous pouvons maintenant effectivement passer à autre chose. Cordialement ! — euphonie bréviaire 19 octobre 2016 à 11:46 / 11:52 (CEST)

┌─────────────────────────────────────────────────┘

Françoise Maîtresse, j'aimerais m'assurer que je te comprends bien. La version ci-dessous, avec les modifications surlignées en bleu, correspond-elle à ce que tu souhaites ?


Leopold von Sacher-Masoch, né le à Lemberg en Galicie[1] et mort le [2], est un historien et un écrivain d’ascendance slave, espagnole et bohémienne. Son œuvre est inspirée par les récits de sa nourrice Handscha et les romans du folklore slave où les femmes jouent un rôle prédominant Sa nourrice Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel et de l'implacable. L'œuvre de Masoch est inspirée, entre autres, par tous les récits contés par cette dernière, les romans du folklore slave où les femmes ont un rôle prépondérant, ainsi que par l’art et sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien à laquelle s’ajoute La Petite Pelisse de Rubens. L’univers burlesque de son enfance est marqué par maintes scènes primitives qui contribuent à l’émergence de son masochisme Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. Cette terminologie, relevée par Krafft-Ebing pour nommer ce qu’il considère comme une pathologie, rendra certes le nom de Leopold von Sacher-Masoch célèbre en tant que concept mais, paradoxalement, contribuera à faire tomber son œuvre littéraire dans l’oubli. Il faudra le courage et la liberté du philosophe Gilles Deleuze pour libérer Leopold von Sacher-Masoch de l’indignité et le faire reconnaître comme écrivain pour le reconnaître en tant que grand écrivain. Depuis lors, une large majorité des romans ainsi que des nouvelles de Masoch sont republiés et de nombreux biographes les commentent.

  1. La Galicie est une province polonaise annexée par l’Autriche ; après de multiples changements de noms (Lemberg, Lwów, Lvov), la ville a retrouvé son nom historique de Lviv, en Ukraine.
  2. Les dates retenues ici sont celles de la notice d’autorité de la BnF.

Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 11:05 (CEST)[répondre]


D'accord avec tout ce que vous avez surligné en violet. Cela permet de mettre fin aux deux litiges en suspend. Mais pour moi, le RI manque d'éléments. Je vais essayer de faire une proposition, mais je n'écris tranquillement que le matin tôt cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 11:45 (CEST)[répondre]

Pour être clair : j'ai simplement essayé de mettre au net ta proposition, sans la reprendre à mon compte. Euphonie, qu'est ce qui te convient et qu'est-ce qui ne te convient pas dans le texte ci-dessus ? Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 11:49 (CEST)[répondre]
@ Racconish : pour moi, il n’y a jamais eu litige (sic) mais débat. Ce que tu surlignes en violet en constitue l’aboutissement transitoire actuel. À cet effet, tout ce qui pourrait aller dans le sens d’un RI qui emporterait ton approbation d’office me conviendrait d’ores et déjà d’avance. Cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 12:48 / 12:54 (CEST)
Après accord définitif pourrions-nous mettre une page brouillon sur sacher Masoch et au fur et à mesure y verser les passages agréés pour plus de clarté--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 12:26 (CEST)[répondre]
Conflit d’édition Pour ma part, j'ai eu également énormément de peine à suivre la discussion et ai préféré me retirer temporairement le temps qu'une première version plus ou moins consensuelle fasse surface pour ajouter mes commentaires et mon avis.
Je suis d'accord avec Françoise Maîtresse sur la formulation concernant la nourrice, il faut remanier la version d'Euphonie ou conserver la proposition de Françoise Maîtresse pour justement éviter que l'on croit que la nourrice est l'auteur des romans (et pas seulement des récits). Par contre, je suis d'accord avec Euphonie sur les autres points, en particulier sur le "grand" écrivain qui me semble orienté et utiliser l'avis d'une seule personne (Deleuze). Il serait acceptable d'utiliser grand écrivain dans le RI si cette reconnaissance venait d'un consensus de plusieurs spécialistes, mais sans cela, cette notion de "grand écrivain" devrait être reléguée dans le corps de l'article. — Scoop' (d) 18 octobre 2016 à 12:51 (CEST)[répondre]
@ Scoop  Lu, merci, cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 13:00 (CEST)[répondre]
Notification NoFWDaddress : Compte tenu de ce qui nous sépare, et du terme « indigeste » que vous avez utilisé, je me demande dans quelle mesure votre présence est judicieuse dans ce débat. Elle ne que de l'huile sur le feu c'est votre habitude à voir les votes au comité d’arbitrage[[37]] à la suite desquels vous vous êtes empressé de retirer votre candidature et pour ne citer que les votes d’Akeron (d · c · b) et de Jean-Jacques Georges (d · c · b) ce qui serait judicieux c’est de vous abstenir dans ce débat.
Pour répondre à « grand écrivain », les références sont multiples pour l’instant je ne ferai que citer la référence Bernard Michel 22ans après - quand à votre participation à ce débat, elle ne peut exister en toute intégrité.
Euphonie (d · c · b) permettez moi de m’étonner de votre façon de m’attribuer la faute, si certes je m’étais mal exprimée sur le RI. C’est à force de vous lire que j’ai découvert que j’avais fait un erreur dans ma phrase, erreur que vous ne cessiez de répéter. J’ai découvert mon erreur et je l’ai corrigée. J’ai découvert mon erreur par le fait que vous ne cessiez de la répéter. Un peu de bonne foi, je ne vais quand meme pas remonter tout le débat pour démontrer ce que je dis. Il faut faire court désormais--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 13:46 (CEST)[répondre]
Ce n’est pas exactement ce que vous résumez. En réalité, notre dialogue interactif a permis de mettre l’accent sur une contradiction qui existait — originellement — entre vos explications et la teneur antérieure du passage associé tel qu’il était jadis contenu dans le RI dont vous étiez l’auteur, cf. diff 130694291. Dès que cette évidence a enfin été admise par vos soins et que nous avons réussi à ébaucher — en chœur — une nouvelle esquisse, sensiblement remaniée, l’équation a consécutivement été promptement clarifiée, ce qui a dès lors permis de passer à autre chose. Pour ce qui relève de la qualification sourcée de « grand écrivain », une proposition intermédiaire figure plus bas. Cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 14:18 (CEST)[répondre]
Oh ǃA l'époque, vous insitiez sur cette phrase :

« L’univers burlesque de son enfance est marqué par maintes scènes primitives qui contribuent à l’émergence de son masochisme »

Et vous avez fini par admettre, à force de répétitions, la phrase courte et explicative que j’avais construite

« Son enfance est marquée par maintes scènes lues, vues, vécues qui déclenchent son masochisme et deviennent donc, pour lui, qui deviennent donc, pour lui, autant de scènes primitives. »

Ainsi je découvrais mon erreur passée que j’allais corriger dans le résumé en ligne alors soyez un peu de bonne foi, ne dites pas que cette phrase est de votre cru..--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 15:07 (CEST)[répondre]
Si vous relisez bien, je n’ai jamais écrit de mon cru (?) mais résultant de nos interactions. Je n’ai non plus jamais « insisté » (sic) sur telle version plutôt qu’une autre mais me suis constamment évertué à proposer — sans jamais chercher à imposer — diverses alternatives à visée consensuelle évoluant au gré du débat. Quant à l’expression « (soyez) un peu de bonne foi » (sic), dont vous faites ici usage pour la deuxième fois, je vous invite à faire preuve de davantage de modération, cf. WP:FOI. Cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 15:22 (CEST)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘

Suggestion alternative (à débattre, peaufiner, corriger et/ou mettre à jour avec l’ensemble des intervenants), à insérer — peut-être — dans le RI ou, alternativement (voire préférentiellement, selon ce vers quoi s’orienterait un hypothétique consensus), dans le corps même de l’article, note/s et source/s adjacentes à l’appui, sachant que les [...] resteraient (optionnellement) à compléter :

Le philosophe Gilles Deleuze [...] le considère comme « un grand écrivain[N 1] »
  1. Deleuze écrit : « Masoch est le maître du phantasme et du suspens ; ne serait-ce que par cette technique, c’est un grand écrivain[1]. »
  1. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, « Le froid et le cruel » avec le texte intégral de « La Vénus à la fourrure », éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1), p. 114

Cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 13:26 / 15:00 (CEST)

22 ans après Deleuze Bernard Michel à propos des correspondances entre Kafka et Masoch.

« Toutes ces correspondances prouvent, selon Bernard Michel, que Leopold von Sacher-Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d'Europe centrale. »

page 303 de sa bio sur Sacher Masoch, c’est dit dans le corps de l’article. Je retrouverai au fur et à mesure les écrivains biographes, analystes qui considèrent Masoch comme un grand écrivain. Ce que je constate c’est que la RI est critiqué et que l’article n’a pas été lu.
Et attribuer « grand écrivain » à Deleuze uniquement serait occulter tous ceux qui l'on dit après Deleuze. De plus cela alourdit la phrase. Je ferais remarquer aux constestataires que le philosophe et l' historien ne disent pas « le plus grand », mais simplement « grand »--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 14:32 (CEST)[répondre]


Bon, je pense qu'on y voit un peu plus clair. Il me semble que grosso modo tout le monde est d'accord, sous réserve de petits problèmes de formulation ou de présentation. Je vais donc les énumérer ci-dessous, en ajoutant quelques remarques en tant que « M. Tout-le-monde ».

  1. « Un historien et un écrivain ». Cette formulation me semble maladroite, tout historien étant réputé avoir écrit quelque chose sur l'histoire et le terme « écrivain » étant très vague. Je trouve curieux que l'on mette en avant l'oeuvre d'historien. Il ne me semble pas qu'elle ait une part prépondérante dans le corps de l'article. L'article anglais dit « écrivain et journaliste », qui me semble plus clair et plus conforme aux développements de l'article sur sa revue.
  2. « Ascendance slave, espagnole et bohémienne ». Ce point n'est pas un résumé du corps de l'article, puisqu'il n'est pas développé dans ce dernier. Ne serait-il donc pas préférable de le déplacer du RI au corps de l'article ?
  3. Note 1 sur la Galicie. Il ne me semble pas très nécessaire que cette note figure dès la première phrase du RI, en particulier parce que, comme déjà expliqué, la première phrase du RI est souvent reprise par des tiers. Je suggère donc de remettre la précision « né à Lemberg en Galicie » dans la section origine et d'y déplacer la note.
  4. Note 2 sur les dates. Même problème et même suggestion.
  5. « Sa nourrice Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel et de l'implacable ». Cette phrase me semble poser deux problèmes. D'une part, « la première qui lui donna le goût » est un pléonasme. D'autre part, la formulation est évasive : s'agit-il de dire qu'elle donna délibérément ce goût ou qu'elle le fit sans que cela ait été son intention, auquel cas, à proprement parler, ce n'est pas elle mais ses actions, qu'il faudrait préciser, qui donnèrent ce goût. Je note aussi que ce point n'est pas présent dans le corps de l'article. Il faudrait donc peut-être soit le déplacer, soit trouver une formulation qui résume mieux le corps de l'article.
  6. « Tous les récits contés par cette dernière, les romans du folklore slave ». Cette formulation est évasive. S'agit-il de dire qu'il y a d'une part les récits contés par cette dernière et, d'autre part, les romans du folklore slave, auquel cas « et » serait préférable à une virgule ; ou s'agit-il de dire que les récits contés par cette dernière sont des romans du folklore slave ? Par ailleurs, la formulation « romans du folklore slave » me semble assez curieuse. S'agit-il de dire que la nourrice lisait à l'enfant des romans inspirés par le folklore alors qu'il me semblait avoir compris qu'elle lui racontait des histoires tirées de ce folklore ? Subsidiairement, tous les récits est sans doute excessif : « les récits » devrait suffire.
  7. « Ainsi que par l'art ». Cette formulation est problématique. Elle donne à penser que ce qui précède n'est pas de l'art. Peut-on dire peinture ?
  8. « Sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien à laquelle s’ajoute La Petite Pelisse de Rubens ». La formulation n'est pas très heureuse, je suppose qu'il faut comprendre « celle pour La Petite Pelisse ». Par ailleurs, ce point n'est pas repris dans le corps de l'article et n'est d'ailleurs pas sourcé. Ne faudrait-il pas le déplacer dans l'article ?
  9. « Terminologie relevée ». La formulation me semble problématique. D'une part, il faudrait dire, sans doute dès la première phrase, que Sacher Masoch est avant tout notable à cause du masochisme. D'autre part l'emploi du mot relevé donne à penser que le terme préexistait et non qu'il a été créé par Krafft-Ebing.
  10. « Maintes scènes [...] qui déclenchent son masochisme ». Je ne comprends pas cette formulation. S'agit-il de dire qu'il s'agit de scènes dont le souvenir est en même temps douloureux et porteur de plaisir ? Ou de souvenirs de moments douloureux dont l'évocation est cependant jouissive ?
  11. « Deviennent pour lui autant de scènes primitives ». Si je suis le lien bleu, la scène primitive est « une scène vécue durant l'enfance qui serait liée aux préférences sexuelles à l'âge adulte ». Est-ce bien de cela qu'on parle ici ? Et dans ce cas ne serait-il pas plus clair de dire « autant de scènes qui structurent ses préférences sexuelles d'adulte » ?
  12. « Reconnaître comme un grand écrivain ». Le terme reconnaître n'est pas neutre, car il donne à penser qu'il s'agit d'une vérité en soi, reconnue par Deleuze et endossée par Wikipédia. Je suggère plutot considérer, qui n'implique ni qu'il soit le seul à porter ce jugement, ni que ce jugement soit évalué par le rédacteur de l'article.

Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 15:01 (CEST)[répondre]

@ Racconish  Lu ! Je trouve ton analyse remarquable. J’y adhère en tout point. Cordialement ! — euphonie bréviaire 18 octobre 2016 à 15:32 / 15:36 (CEST)

┌─────────────────────────────────────────────────┘
Il a un doctorat en philosophie ː Après son doctorat en philosophie obtenu à l'université de Graz, Leopold von Sacher-Masoch étudie l'histoire. En 1856, il donne des cours à l'université de Graz. Il coupe les ponts avec l'université après onze ans de démêlés avec un milieu universitaire dans lequel il ne s'était jamais vraiment intégré[1]. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Françoise Maîtresse (discuter)

  1. Michel 1989, p. 153
Françoise Maîtresse, pourrais-tu stp répondre à la suite (et non de manière intercalaire), en signant, et ajouter <references/> après tes appels de référence ? Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 15:39 (CEST)[répondre]
Par ailleurs, ta réponse ne répond pas vraiment à ma remarque. Je ne t'ai pas dit que c'était faux mais que c'était mal formulé et qu'il y avait probablement mieux à dire dans le RI. Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 15:41 (CEST)[répondre]
bien pas de problème juste une question de temps je répondrai a tout peut -être pas dans l'ordre mais a tout.--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 16:13 (CEST)[répondre]
OK. Concernant l'opposition roman/récit, je rappelle l'article de WP : « le roman [...] se définit [...] par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale ». S'agit-il bien de romans, c'est-à-dire de fictions publiées que ladite nourrice aurait lues à l'enfant ? Que disent les sources ? Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 18:06 (CEST)[répondre]
Il me semble que sur ce point là la source est Sacher Masoch lui-même qui écrit — je cite en anglais d'après le chapitre de Larry Wolff, « The Galician Childhood of Sacher-Masoch: From Folk Songs to Massacres » dans The Idea of Galicia: History and Fantasy in Habsburg Political Culture, Stanford University Press, 2010, p. 122 — : « The fairy tales that my nurse told me, the folk songs that she sang for me, influenced my way of thinking, my emotional life, and my character more deeply than my later studies. They made a stronger impression on my imagination ». Tout cela me semble être du domaine de l'oralité et pas de l'écrit ni, a fortiori, du roman. En revanche, les textes qui mettaient l'enfant dans des « états fiévreux » étaient non pas des romans, mais les récits des martyrs des saints [38]. Cordialement, — Racconish 18 octobre 2016 à 20:29 (CEST)[répondre]
A propos des saints martyrs c'est dit et sourcé dans le corps du texteVers dix ans il lit la vie des martyrs. Ces lectures, ces images, le mettront dans une « état fiévreux ». Ces images sont une de ses scènes primitives. Severin décrit cet état fièvreux dans La Vénus à la fourrure et Masoch dans la Revue Bleue[1].

« La sensibilité de Sacher-Masoch plonge ses racines dans le catholicisme baroque de l'Europe centrale : exaltation du bizarre, supplices des corps déformés et mutilés, sentiments excessifs et de l'étrange […] Sans ses origines baroques, son univers reste incompréhensible[2] ». Nous sommes plus riche avec nos sources que les anglais,bonne nuit cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 18 octobre 2016 à 21:58 (CEST)[répondre]

En effet Émoticône sourire. Une bonne source sur le sujet me semble être l'article du Gaulois où Sacher Masoch lui-même précise que Handscha « ne savait ni lire ni écrire » et ajoute un peu plus loin : « Handscha me racontait ces merveilleux contes russes, et me berçait en me chantant ces belles chansons populaires petit-russiennes, qui ont donné le ton dominant à mon être, à ma manière de sentir et à toutes mes œuvres » [39]. Il faut toutefois préciser que dans ce même texte, l'auteur décrit ainsi l'influence de Handscha : « L'influence qui fut [la] plus grande et [la] plus décisive sur toute ma vie [...] fut celle de ma nourrice. Je suçai avec son lait l'amour pour le peuple russe, pour mon pays et ma patrie, et cet amour pour le paysan que je partage avec tous les poètes et les auteurs russes ». Cordialement, — Racconish 19 octobre 2016 à 10:51 (CEST)[répondre]
Masoch génère un grand éventail de sources, dans les contes il y en avait de super cruels comme celui Dans son autobiographie Masoch raconte qu'il fut fasciné par la cruelle Russalka qui attire à elle les beaux jeunes gens qu'elle étrangle avec sa chevelure d'or --Françoise Maîtresse (discuter) 19 octobre 2016 à 12:14 (CEST)[répondre]
  1. Sacher Masoch, « Choses vécues », La Revue politique et littéraire, vol. 15,‎ , p. 502 (lire en ligne) :

    « Assis dans un coin sombre et retiré de la maison de ma grand'tante, je dévorais les légendes des saints, et la lecture des tourments endurés par les martyrs me jetait dans un état fiéveux. »

  2. Michel 1989, p. 40
Question orbitale : s’agit-il de la même Roussalka incarnée par l’opéra éponyme d’Antonín Dvořák dont le célèbre aria intitulé Invocation à la lune intervenant au cours de l’acte premier est ici interprété par la soprano slovaque Gabriela Beňačková[40] ? Cordialement ! — euphonie bréviaire 19 octobre 2016 à 13:26 / 13:36 (CEST)
Euphonie, il me semble qu'il s'agit du thème folklorique slave auquel se réfère l'opéra de Dvorak, par le truchement d'une variante tchèque collectée par Erben et Nemcova. Voir roussalka. Cordialement, — Racconish 19 octobre 2016 à 13:56 (CEST)[répondre]

Réponses à Racconish[modifier le code]

  1. tu as raison, journaliste écrivain, philosophe ? en tous cas les sources donnent écrivain, dans la plus part du temps. quoique apres lecture retour chez Deleuze Il commence sa carrière littéraire par des romans historiques avant propos page 7 succès rapide grand retentissement jusqu'en Amérique en France hachette et calmann levy publient les romans historiques Deleuze avant propos donc historien ǃǃ je te scan la page si tu veux. Mais bref apres d'autres recherches cette nuit je pense qu'il est définitivement historien [41]« Vaste cycle qui devait constituer une histoire naturelle de l’humanité »[42], c'est aussi sourcé ici[43] Quant à l'article anglais, il est définitivement pauvre et pauvre en sources.
  2. comme tu veux en tout cas la ref est dans l'avant propos page 7 le froid et le cruel
  3. ok pour transférer cela dans le chapitre origine « Leopold von Sacher-Masoch est né de Leopold von Sacher et de Caroline Masoch, fille d'un médecin ukrainien. Il est né à Lemberg en Galicie[note 1]Son père est préfet de police à Lemberg[1]. En 1838, celui-ci ajoute le nom de son épouse à son patronyme et devient comme son fils Leopold von Sacher-Masoch père. »
  4. en attente
  5. « Les récits traditionnels du folklore slave que lui racontait sa nourrice « Handscha» elle racontait elle ne savait pas lire,lui donnèrent le goût du cruel et de l'implacable.» La source suivante provient d'une bio de Léopold Stern « C'est elle, la première qui lui donna le goût pour tout ce qui est cruel et implacable en lui racontant des légendes d'Ivan le Terrible, de la czarine noire et de la juive Esterka » Thérèse Bentzon en parlant d' d'Esterka dira « cette Pompadour juive de la Pologne » qui enchaînait le roi Casimir le Grand[2]. Il y avait aussi dans ces contes le pacte avec le diable. plus tard il considérera Faust de Goethe comme l'œuvre maitresse de la littérature mondiale page 35 Bernard Michel cela te convient ?
  6. Les récits racontés par cette dernière sont des contes traditonnels du folklore slave
  7. Non il était fasciné par les Vénus de pierre, il en témoigne à Rodin[3]. et pour l'art œuvre littéraire, sculpture, peinture.
  8. C’est euphonie qui a écrit la petite pellisse seule. Pour moi il s'agit d'Hélène Fourment (qui a tout pour exciter les fantames de Masoch). C'est la deuxième épouse de Rubens. J’ai repris l’expression d’Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin, préface Don Juan de Kolomea "ensauvager de fourrure". j’ai écris dans le corps du texte expression qui définit bien les fantasmes de masoch musclée virile: « Hélène Fourment nue, ensauvagée de fourrure, elle est animale, sa musculature, elle, est virile » Hélène Fourment est dans le corps de l'article.
  9. Le terme avant Krafft Ebbing etait = d’algos (douleur) et de lagnie (volupté), a été forgé par le psychiatre Albert von Schrenck-Notzing. A la différence du couple sadisme et masochisme inventé par Krafft-Ebbing, (terme archi refusé par Deleuze l’algolagnie n’a eu que très peu de renommée dans l’histoire de la psychopathologie. Ainsi, par exemple, la psychanalyse, dès Freud, a très nettement préféré les deux notions phares de la Psychopathia sexualis de Krafft-Ebbing. Au sujet de celles-ci, on peut d’une façon générale constater l’étendue (du dégât) de l’opération épistémique : ce sont deux auteurs, Sade - Masoch, ayant chacun une œuvre littéraire éminemment singulière, qui se voient transformés et réifiés en deux notions sexologiques omniprésentes dans le champ culturel de notre modernité. Aussi, pour se démarquer de ce travail d’appropriation de la littérature par la psychopathologie (en psychiatrie et en psychanalyse) concernant ce "monstre sémantique" nommé SM, on cessera, ici, de greffer un -isme sur les noms de Sade et de Masoch.Et si l’algolagnie pouvait se manifester au cœur du cœur de l’éros humain universel, et n’était donc pas une tendance dite perverse, périphérique et marginale, propre à une minorité que la doxa psychiatrique prend bien soin de distinguer de la majorité des individus supposés normaux.
  10. C’est le propre de la scène primitive. il s’agit souvent d’une scène de violence, vue, lue, ou vécu érotisée chez certains individus. à partir du moment ou le la lecture, le vécu, ou la vision d’une telle scène de violence devient jouissive et que l’individu la revit dans ses fantasmes, voire la met en scène en passant à l’acte, formant son partenaire à mettre en scène comme le faisait Masoch. Il sagit bien d’une scène primitive, Celui qui l'a vécu tentera de la revivre comme le faisait Masoch. C’est en cela que le spectacle de ce qui se passait dans la cour de la maison de police est fort intéressant. Il y aperçoit des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées » « Chaque jour on administre la schlague sous ses fenêtres ». Lorsqu'il évoque la maison de son enfance « il hésite entre la nostalgie du paradis perdu et l'évocation d'un enfer ». Quant on sait comment le masochiste aime se travestir en femme du monde ou en prostituée burlesque soit outrageusement fardée. Les scènes de schlague sous ses fenêtres, ces scènes sont d’une grande importance. Puis évidement la scène de fouet administrée par la tante Zénobie ainsi que l’humiliation quelle prodigue à son mari. Ainsi que les images des martyrs etc.
  11. Il existe une polémique entre les freudiens et les autres pour les freudiens la scène primitive n'appartiendrait qu'à Freud dans en 1919, dans l'analyse de l'homme aux loups, Elle désignerait QUE le fait pour un enfant de voir ou de fantasmer le rapport sexuel entre ses parents, interprété par lui en termes de violence, énigmatique, et provoquant une excitation sexuelle qui je pense se tournerait vers le sadisme, j'accepte d'être reprise pour sadisme. Pour d'autres psy comme Paul-Laurent Assoun Scène primitive (masochisme) pourrait aussi être tournée vers le masochisme JJ Rousseau, Masoch. Voir lien bleu qui suit Scène primitive (masochisme), les freudiens auteurs de l'article scène primitive ont refusé la présence de Paul-Laurent Assoun. De ce fait, afin d'éviter toutes polémiques. j'ai créé Scène primitive (masochisme) Paul-Laurent Assoun précise à propos de la tante Zénobie qui infligea le fouet à Masoch enfant :« C'est bien semble-t-il le « démon de la scène primitive[4] ».
  12. Voilà la citation exacte de Deleuze « Toutes ces correspondances prouvent que Sacher Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d’Europe centrale. » Je l'ai cité à maintes reprises. Bernard Michel cite des correspondance entre Kafka et Masoch dans leur écriture ils se faisaient des clins d'œil cela doit être expliqué dit aussi a propos de Kafka et Masoch. Deleuze aussi voir dans le corps du texte Masoch et Kafka.

┌─────────────────────────────────────────────────┘

Cf. 8. supra : j’ai effectivement suggéré — à titre d’esquisse momentanée à re-sculpter et re-peaufiner à l’envi au fil de la discussion — le segment textuel « à laquelle s’ajoute La Petite Pelisse de Rubens ». Je suis d’accord avec Racconish quant au fait que ce fragment aurait été rédigé plus clairement en y intercalant « à laquelle s’ajoute celle pour La Petite Pelisse de Rubens ». Bien entendu, comme déjà précisé à plusieurs reprises tout au long de nos conversations sur la présente page, je ne demande pas mieux que ce qui précède soit bonifié, complété et ré-arrangé ou même subrogé dans les règles de l’art au fur et à mesure que les concordances plurielles se mettront au diapason. Cordialement ! — euphonie bréviaire 19 octobre 2016 à 00:36 / 09:04 (CEST)

P.-S. : La Petite Pelisse — associée au nom d’Hélène Fourment — apparaît dans le corps de l’article via l’image et sa légende intégrées → ici.
Cordialement ! — euphonie bréviaire 19 octobre 2016 à 01:06 (CEST)[répondre]
Bonjour euphonie, Racconish, Françoise Maîtresse, Scoop
je ne compte pas participer directement au débat (déjà bien long et compliqué... pour un simple RI !) ni à la construction (bien embrouillée) de ce RI ; néanmoins, du fait notamment que je connais un peu Sacher-Masoch et ai d'ailleurs contribué à l'organisation de la BIBLIO, si je puis me permettre de donner un petit avis sur ce texte tel qu'il apparaît actuellement, il est tout de même bien rempli de formulations très maladroites, qui troublent la lecture - et je rejoins complètement RACCONISH au sujet des 12 points qu'il a énumérés hier. Maladresses ou incorrections qui, je le signale au passage, encombrent aussi le corps de l'article, dont on a parfois du mal à suivre la lecture, en raison notamment de juxtapositions de phrases, parfois bancales, le plus souvent non reliées (logiquement, syntaxiquement) entre elles, qui donnent une impression de style télégraphique...
À l'évidence, il y manque une relecture de l'ensemble par un lecteur (pas forcément spécialiste du sujet) qui risque, dans l'état actuel, de perdre parfois le fil du discours...
2 simples exemples (parmi bcp d'autres, pris au hasard) :
« Le Grec pour Masoch est celui avec lequel Wanda doit avoir un rapport licencieux. Ce rapport, Masoch le veut en toute complicité à aucun prix, il ne veut être trompé. Et c'est tout juste ce qui va se passer »
- « Cependant c'est à Florence qu' ils se mettent à la recherche du Grec. Le fameux Grec, que Sacher Masoch poursuit dans ses fantasmes. Ce Grec qui doit devenir l'amant, en toute complicité, de la femme aimée. Elle rencontre Salvini un acteur italien. Salvini, qui croit à une relation banale, est surpris par la présence constante du domestique polonais. Ils s'isolent, mais Gregor le domestique prétend remettre du bois dans la cheminée »
(Ex. même d'une confusion syntaxique dans l'emploi des sujets = "ils", "Le Grec", "elle", "Salvini", "Ils"... Un lecteur non averti ne comprend rien...)
Quant au seul RI, voici les passages où je trouve des formulations assez maladroites qui devraient être réécrites :
- « Handscha fut la première qui lui donna le goût du cruel, et implacable  »
- « Cette maison de police qui est la maison de son enfance, il y aperçoit des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées » « Chaque jour on administre la schlague sous les fenêtres » (phrase syntaxiquement incorrecte ; par ailleurs, passage qui apparaît bien long et trop détaillé dans un RI - à mettre dans la partie BIOGRAPHIE)
- « Comme si son œuvre fusionnait en totalité avec son masochisme (+ l'énumération qui suit) »
- « Enfin l'art, sa fascination pour la Vénus au miroir du Titien, pour l'œuvre de Rubens : Hélène Fourment nue, ensauvagée de fourrure, elle est animale, sa musculature, elle, est virile. » (phrase nominale bancale + Vénus au miroir (titre d'un tableau) doit être en italique
- « Si Wanda, la première femme de Masoch, est une créature formatée pour représenter La Vénus à la fourrure, il semble qu'avec sa dernière et deuxième épouse il s'agisse de ce qu'on nomme souvent le repos du guerrier. La mise en scène du masochisme de Masoch a disparu.  »
- « Éric Alliez évoque le chapitre Re-présentation de Masoch chapitre où Gilles Deleuze rejoint Bernard Michel à propos des correspondances entre Kafka et Masoch. Ces correspondances prouvent, selon Bernard Michel, que Leopold von Sacher-Masoch a sa place dans la lignée des plus grands écrivains d'Europe centrale. » (redondant - après la mention "grand écrivain" par Deleuze, qui quant à moi ne me gêne pas du tout, et est suffisante dans un RI - inutile de lister d'autres critiques ou écrivains - à verser dans le corps du texte)
+ toutes les citations du RI ne sont pas (encore) référencées (notes)
Bref, ce RI gagnerait énormément en clarté et lisibilité à être purgé de ces maladresses et également à être sensiblement réduit - il est nettement plus long que celui d'un Victor HUGO par exemple... ou encore beaucoup plus, parmi d'autres, que ceux d'un MOZART, BAUDELAIRE ou WAGNER ! excusez du peu... L'écriture d'une introduction, comme d'un résumé, est souvent extrêmement délicate, demandant concision, clarté et exigeant de dire l'essentiel en peu de mots... Bon courage à tous pour la suite, mais il me semble que vous avez déjà progressé. Je n'ai fait que donner mon avis de lecteur quant au RI tel qu'il apparaît actuellement dans l'article. CordialementHotter3
Je vous remercie pour ces précieux conseils et aussi d'avoir confirmé que la citation de Deleuze suffit pour la notion grand écrivain. S'il n'y a pas de sources dans le RI, c'est qu'on a écrit sur cette contestation que le RI ne devait pas comporter de sources et que les sources devaient se trouver dans le corps du texte donc je les ai enlevées. Mais vous pouvez les retrouver ici dans la version avant le retrait [[44]] question faut-il ou pas mettre des sources dans le RI ? cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 19 octobre 2016 à 06:42 (CEST)[répondre]
Juste concernant les sources dans le RI, je laisse à d'autres le soin de décider de cette question, qui dans le fond me semble secondaire. Je constate néanmoins que beaucoup d'autres RI (comme ceux des articles cités, HUGO, MOZART, BAUDELAIRE, etc.) sont écrits avec des notes-sources, au moins quand il y a des citations entre guillemets (ce qui me semble quand même préférable). CordialementHotter3
Je vous remercie pour cette précision J’avais moi-même cité Hugo à la fois bon article et sourcé dans le RI. Comme quoi, lorsqu’il y a une telle polémique, on ne doit pas toucher à un article sans avoir rédigé un brouillon ou nous sommes d’accord. Je suis à l’écoute de vos précieux conseils.--Françoise Maîtresse (discuter) 19 octobre 2016 à 09:29 (CEST)[répondre]

Françoise Maîtresse, j'attends que tu aies fini de répondre pour aller de l'avant. Cordialement, — Racconish 19 octobre 2016 à 09:58 (CEST)[répondre]

Un passage de l'avant propos de Gilles Deleuze fort intéressant à propos de Deleuze grand écrivain ː

« Jamais, croyons-nous un écrivain n'utilisa comme lui les ressources du phantasme et du suspens, »

il faut préciser que Deleuze écrit toujours phantasme avec ph--Françoise Maîtresse (discuter) 19 octobre 2016 à 14:30 (CEST) [répondre]

Références
  1. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1), p. 7
  2. Thérèse Bentzon, Un romancier Galicien : Leopold Sacher Masoch, t. 12, (lire sur Wikisource), p. 816-837
  3. Lettre de Leopold von Sacher Masoch à Auguste Rodin[18]
  4. Paul-Laurent Assoun, Le Masochisme, Anthropos poche, , p. 19
Notes
  1. La Galicie est une province polonaise annexée par l'Autriche ; après de multiples changements de noms (Lemberg, Lwów, Lvov), la ville a retrouvé son nom historique de Lviv, en Ukraine.

Merci de ces réponses. Il me semble que deux points doivent être clarifiés.

  • Sacher Masoch : écrivain, historien, journaliste, voire philosophe. Que Sacher Masoch soit écrivain, au sens le plus commun d'écrivain de fiction, de Schriftsteller comme on dit en allemand, cela va sans dire. Je pense que l'on peut également écarter rapidement le qualificatif de philosophe, avancé par Françoise Maîtresse plutôt sous forme de boutade. Restent deux aspects qui demandent à être plus soigneusement évalués, tant en ce qui concerne le RI que sa conformité au corps de l'article : le statut d'historien et celui de journaliste.
    • Il me semble que si l'on dit que Sacher Masoch est, au moins d'une certaine manière, un historien, ce n'est ni parce qu'il aurait écrit des romans historiques, ni parce que le cycle inachevé du Legs de Caïn serait un ouvrage d'historien (la formulation de Deleuze « histoire naturelle » est bien évidemment à prendre dans un sens métaphorique), mais tout simplement parce qu'il est - notamment - historien de formation, qu'il a - brièvement - enseigné l'histoire, publié sa thèse sur L'Insurrection de Gand sous Charles Quint [45], puis un autre ouvrage historique sur Le Déclin de la Hongrie et Marie d'Autriche [46]. Le problème qui se pose, à mon sens, est celui d'un décalage entre le corps de l'article qui ne traite pas de ces sujets et le RI qui y fait référence. Il faut ajuster d'une manière ou d'une autre : soit on considère qu'il est normal que l'article ne développe pas ses aspects parce qu'ils sont mineurs, et à ce moment là il n'y a pas de raison d'en parler dans le RI, soit on considère que ces aspects sont importants et il faut compléter l'article.
    • Quant au journalisme, il y a différents aspects : d'une part Sacher Masoch a été à compter de 1866 le rédacteur en chef du Gartenlaube für Österreich, censé promouvoir l'auto-suffisance de l'Autriche-Hongrie à l'égard de la Prusse (cf. JSTOR:27676051 repris ici) , d'autre part, il publie à compter de 1882 le périodique « philosémite » Auf der Höhe (cf. (en) Barbara Hyman, « The Whip and the Lamp: Leopold von Sacher-Masoch, the Jewish Question and the Woman Question », dans Women in German Yearbook, University of Nebraska Press, (lire en ligne)). Là aussi, il faut se décider : soit on développe dans l'article et on en parle dans le RI, soit on n'en parle pas.
  • Une ou des scènes primitives. Je trouve un peu tirées par les cheveux les nuances entre la scène primitive freudienne et celle masochiste. Dans les deux cas, il s'agit de l'assistance par un enfant à une une scène sexuelle et dans le cas de Sacher Masoch de celle avec Zénobie. Je me demande donc pourquoi les contes de la nourrice, la lecture de la martyrologie, les expériences picturales, voire sculpturales devraient être considérées comme des scènes primitives et traitées comme primordiales dans le RI alors que la scène primitive impliquant la « tante » Zénobie n'y est pas mentionnée. IL faudrait un faisceau de sources solides, développées dans l'article, pour qualifier dans le RI les récits de Handscha ou les lectures de la vie des saints de scènes primitives, voire plus primitives que celle de la tante.

Il me semble nécessaire de clarifier ces points qui touchent à la cohérence entre le RI et le corps de l'article avant d'aller de l'avant. Cordialement, — Racconish 19 octobre 2016 à 19:20 (CEST)[répondre]

PS: J'ai mis philosémite entre guillemets parce qu'il me semble qu'il y a là matière à des développements qui manquent dans l'article (cf. JSTOR:260568 et le texte de Bach que j'ai cité, notamment pour la référence à Sebald). J'ai envoyé les deux articles JSTOR que j'ai cités à Euphonie et Françoise Maîtresse et les tiens à disposition de tout autre contributeur. M'envoyer un mail si vous êtes intéressé(e). 19 octobre 2016 à 19:51 (CEST)[répondre]

Je ne comprends pas très bien en quoi la scène telle que vous l’évoquez est forcément sexuelle à la base.
Parlons de celles qui sont archi sourcées au sujet de Masoch, et Jean-Jacques Rousseau. Les scènes vécues dans ces cas n’ont rien de sexuel à la base. La scène se sexualise dans la tête de celui qui l’a vévue. C’est en cela qu’elle sont nommées scène primitive. Ce sont des scènes lues, vues, ou vécues qui s’érotisent et deviennent un fantasme. Pour certains la mise en scène de ce fantasme dans la vraie vie sera une obsession.
En dehors des cas Rousseau et Masoch impossible à nier car hyper sourcés ː La tante Zénobie et Melle Lambercier. Il y a les images des martyrs, pourquoi mettent elles Masoch en état fiévreux ? Par qu’elles déclenchent quelque chose, ce sont des scène primitives, Masoch les érotisent…
Pour Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin « La scène se fixe, sinopie de toute l'œuvre. L'attirail masochien se fixe aussi : le port altier de la femme, les fourrures, la Kazabaïka ourlée de petit gris, la pantoufle, le pied, le coup de pied qui fera bleuir de plaisir [...] font partie de la scène primitive toujours recommencée, vécue par fragments[1] ».
Enfin il y a Bob Flanagan [47].qui débite tout ce qui l’a marqué en disant c’est à cause de : voir le monologue ici http://www.chaosreigns.fr/quartier-interdit-sick-kirby-dick-1998
Une autre scène primitive chez Masoch : Paul-Laurent Assoun situe les premiers émois de Leopold von Sacher-Masoch à l'occasion de sa maladie, la fièvre typhoïde, où Masoch lui-même avoue avoir ressenti un trouble profond dans sa nature[2]
Je ne comprends pas très bien en quoi la scène telle que vous l’évoquez est forcément sexuelle à la base.
Parlons de celles qui sont archi sourcées au sujet de Masoch, et Jean-Jacques Rousseau. Les scènes vécues dans ces cas n’ont rien de sexuel à la base. Elles se sexualisent dans la tête de celui qui l’a vévue. C’est en cela qu’elle sont nommées scène primitive. Ce sont des scènes lues, vues, ou vécues qui s’érotisent et deviennent un fantasme. Pour certains la mise en scène de ce fantasme dans la vraie vie sera une obsession.
En dehors des cas Rousseau et Masoch impossible à nier car hyper sourcés ː La tante Zénobie et Melle Lambercier. Il y a les images des martyrs, pourquoi mettent elles Masoch en état fiévreux ? Par qu’elles déclenchent quelque chose, ce sont des scène primitives, Masoch les érotisent…
Pour Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin « La scène se fixe, sinopie de toute l'œuvre. L'attirail masochien se fixe aussi : le port altier de la femme, les fourrures, la Kazabaïka ourlée de petit gris, la pantoufle, le pied, le coup de pied qui fera bleuir de plaisir [...] font partie de la scène primitive toujours recommencée, vécue par fragments[1] ».
Enfin il y a Bob Flanagan [48] qui débite tout ce qui l’a marqué en disant c’est à cause de : voir le monologue ici [49][50]
Une autre scène primitive chez Masoch : Paul-Laurent Assoun situe les premiers émois de Leopold von Sacher-Masoch à l'occasion de sa maladie, la fièvre typhoïde, où Masoch lui-même avoue avoir ressenti un trouble profond dans sa nature[2]
Masoch dit avoir tremblé devant son infirmière. « Plus tard, j'ai compris cette sensation, en lisant les œuvres de Jean-Jacques Rousseau »--Françoise Maîtresse (discuter) 20 octobre 2016 à 10:09 (CEST)[répondre]
Merci pour les textes. C’est très gentil de ta part, mais je vais manquer de temps pour bosser ces textes et, bien que je parle, lis l’anglais couramment, c’est toujours un travail plus important de bosser sur une langue étrangère. Et ce sont de gros pavés. C’est un boulot que je ne peux pas faire rapidement si l’on veut que cela soit propre. Je ne parle pas un traite mot d’allemand et je serais intéressée par les citations de Masoch, malheureusement lorsque je les ai passé à la traduction google, c’est pas génial génial du tout. Bonne journé--Françoise Maîtresse (discuter) 20 octobre 2016 à 10:09 (CEST)e[répondre]
  1. a et b Cité par Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin Sacher-Masoch (préf. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin), Don Juan de Koloméa, Éditions Philippe Picquier, p. 5 à 12
  2. a et b Revue Bleue IV Souvenir d'enfance et réflexions sur le roman 1888

Je crois que tu ne m'as pas bien compris. Je n'ai pas dit que la scène de la tante Zénobie n'est pas une scène primitive, mais au contraire que c'est la seule. Jean Paul Corsetti note dans son édition de La Pêcheuse d'âmes que « Zénobie occupe le centre d'une scène capitale et primitive » [51]. Même remarque dans son édition de La Mère de Dieu [52]. Voir aussi [53], [54], [55]. Je rappelle par ailleurs que le terme de scène primitive, Urszene, est un terme technique réservé à un coït d'adultes observé par un enfant et qui donne lieu à un souvenir traumatique. Il y a donc d'une part une correspondance entre la scène de la tante Zénobie et le type de scène qu'on considère en général comme primitives et d'autre part un faisceau de sources congruentes qui désignent la scène de la tante Zénobie comme la scène primitive vécue par Sacher Masoch. En revanche, je ne vois pas quelles sources évoquent d'autres évènements de sa vie en tant que « scènes primitives ». Cela ne signifie pas que d'autres expériences n'aient pas été importantes, n'aient pas constitué des « émois », mais qu'elles ne sont pas considérées par les sources que j'ai citées comme la ou une des scènes primitives, à supposer qu'il y en ait eu plusieurs (ce qui me semble être un peu contradictoire avec la notion même de scène primitive), et qu'elles n'en ont pas certaines des caractéristiques fondamentales, en particulier l'interprétation d'un coït par un enfant à travers le prisme de la violence. Si pas d'accord, merci de produire des sources explicites. Cordialement, — Racconish 20 octobre 2016 à 12:18 (CEST)[répondre]

Je te remets cela, en attendant car je ne peux rester je reviens plus tard ː
Pour Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin « La scène se fixe, sinopie de toute l'œuvre. L'attirail masochien se fixe aussi : le port altier de la femme, les fourrures, la Kazabaïka ourlée de petit gris, la pantoufle, le pied, le coup de pied qui fera bleuir de plaisir [...] font partie de la scène primitive. toujours recommencée, vécue par fragments[1] ».
  1. Cité par Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin Sacher-Masoch (préf. Élisabeth Lemirre et Jacques Cottin), Don Juan de Koloméa, Éditions Philippe Picquier, p. 5 à 12
Je ne vois rien dans cette phrase qui contredise l'affirmation que la scène primitive est celle avec la tante Zénobie. Au contraire. Merci de penser à mettre <references/>. Cordialement, — Racconish 20 octobre 2016 à 13:42 (CEST)[répondre]
Je ne contredis pas le fait que la tante Zénobie soit « la scène primitive », et pour toi je comprends que cette scène est unique. Mais je pense qu'à partir de cette scène d'autres émois s'y mêlent que je nomme peut-être à tort une autre scène primitive, en séparant la scène fétichiste de la scène masochiste. Admettant qu'il n'y ai qu'une scène primitive, en la revivant, celle-ci se fantasme, s'habille, se fétichise, évolue. Masoch ne va pas chercher seulement à revivre la scène de la tante Zénobie. Il va rechercher les émois vécus. Les émois à l'écoute des aventures racontées par « Handscha ». Les émois lorsqu'il découvre Hélène Fourment nue musclée "ensauvagée" de fourrure. Les émois provoqués par les images de martyrs. Les émois lorsqu'il s'agenouille devant les Vénus de pierre ou de marbre, parce que Séverin c'est lui. Ses fantasmes et les scènes qu'il cherche à vivre ne sont pas seulement la scène de fouet avec la tante Zénobie. Il cherchera de nombreuses situations où il sera humilié, valet de chambre, ou il sera chassé vêtu d'une peau d'ours, où il sera cocu. N'y aura t'il pas toujours une image qui déclenche cette envie de mettre en scène une novelle aventure.
Enfin pour ne citer qu'un autre masochiste Bob Flanagan cité plus haut avec lien ː

« parce que les gamins me tabassaient sur le chemin de l’école, parce que j’étais humilié par les nonnes, à cause du Christ et de la crucifixion, à cause de Porky Pig attaché et fourré par quelques sinistres salopards en soutane noire, à cause des enfants attachés, brûlés et ébouillantés, à cause des Révoltés du Bounty, à cause des cowboys et des indiens, à cause de Houdini, , à cause de nos cabanes et de ce qu’on y faisait, à cause de ce qu’il y a à l’intérieur de moi, à cause de (…)parce qu’ils m’ont cloué au lit pour que je ne me blesse plus, (…) que je ne suis qu’un gros bébé et je veux le rester et je veux une petite maman pour toujours, même vilaine, particulièrement vilaine, à cause des sorcières et des marâtres, de la sexy Cendrillon, maculée de suie, réduite à la servitude, à cause d’Hansel, engraissé jusqu’à être comestible, parce que je voulais ressembler à «0», à cause de mes rêves, de mon imagination débordante, »

Pour ceux qui ne le connaissent pas Bob Flanagan était malade et condamné par la mucoviscidose, il a vécu ses derniers instants en utilisant la douleur contre la douleur et en l'érotisant. bonne soirée--Françoise Maîtresse (discuter) 20 octobre 2016 à 17:33 (CEST)[répondre]

Bon, je pense qu'on peut en rester là, c'est-à-dire : mentionner dans le RI tant l'activité d'historien que celle de journaliste, et n'y évoquer que la tante Zénobie au titre de la scène primitive, ce qui n'exclut aucun développement dans le corps du texte. Encore un point à clarifier avant de faire une proposition pour le RI : pourquoi ne rapporte-t-on pas qu'il existe une polémique sur la date et le lieu de sa mort, à Lindheim en 1895 ou dans un asile à Mannheim en 1905 [56] ? Cordialement, — Racconish 20 octobre 2016 à 18:36 (CEST)[répondre]

Ok, je proposerai un brouillon, je demanderai à jmex (d · c · b) qui est journaliste, à toi évidemment, et même à Enrevseluj (d · c · b) en qui j'ai une grande confiance, et bien sur à la communauté. J'écris en principe le matin très tôt. Pour les textes que tu m'as envoyés, je m'en occuperai plus tard, mais je ne pense pas avoir encore fait le tour de tout ce qu'il existe en français. Pour la mort de Masoch, c'est une polémique anglo saxone as-tu lu quelque chose de ce type chez un biographe français ? Je suis pas très chaude, mais si tu y tiens on peut en parler et stipuler que c'est une polémique. A moins que j'ai loupé quelque chose à la lecture de Bernard Michel. Lequel ouvrage est particulièrement bien fait et très respecté par Gilles Deleuze. Je vais fouiller la fin de la bio de Bernard Michel--Françoise Maîtresse (discuter) 20 octobre 2016 à 19:04 (CEST).[répondre]
Je ne comprends pas très bien : je pensais faire une proposition pour le RI. Dois-je comprendre que tu souhaites la faire toi-même ? Cordialement, — Racconish 20 octobre 2016 à 21:25 (CEST)[répondre]
Concernant la thèse de la mort en 1905 dans un asile à Mannheim, avancée par Cleugh dans son premier livre, il y a renoncé dans son second livre, en écrivant, lui aussi, que Sacher Masoch était mort en 1895 à Lindheim. Michael Gratz explique ici qu'il s'agit bien d'une erreur. Cordialement, — Racconish 22 octobre 2016 à 14:22 (CEST)[répondre]
J'ai réécris le résumé mais j'attends la proposition de racconish (d · c · b) cordialement je suis absente de chez moi et donc de l'ordinateur après 09ː30 cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 21 octobre 2016 à 09:15 (CEST)[répondre]
A racconish (d · c · b) Pardon, je n'avais pas vu ton message, cest comme tu veux, je reviens vers midi cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 21 octobre 2016 à 09:20 (CEST).[répondre]
Pas de problème Émoticône sourire. Je repartirai de ta nouvelle proposition. Cordialement, — Racconish 21 octobre 2016 à 09:33 (CEST)[répondre]

Brouillon[modifier le code]

Afin de clarifier la discussion, j'ai créé une page de brouillon ici, en y reprenant la proposition de Françoise Maîtresse (surlignée ainsi). Il me semble important de nous mettre d'accord sur la manière dont nous allons travailler sur ce brouillon. Soit chacun modifie directement le brouillon en surlignant dans sa propre couleur, soit nous considérons que le brouillon reflète simplement l'état de la discussion, auquel cas je vous propose d'y reporter moi-même, surlignées ainsi, les modifications qui feront l'objet d'un consensus. Je précise que les modifications ne sont pas limitées au seul RI. Cordialement, — Racconish 22 octobre 2016 à 09:58 (CEST)[répondre]

ok, mais peut-etre à sourcer afin que l'on ne trouve pas par la suite des [réf. nécessaire]--Françoise Maîtresse (discuter) 22 octobre 2016 à 11:14 (CEST)[répondre]
Il me semble préférable de sourcer le corps du texte et d'ailleurs, plus généralement, d'en faire une relecture. Je m'y attelle, en surlignant en jaune, ainsi, mes modifications du brouillon. Cordialement, — Racconish 22 octobre 2016 à 14:26 (CEST)[répondre]
Bonjour Racconish,

venant de lire le brouillon proposé du RI, si je puis me permettre, je relève quelques petites maladresses ou coquilles :

- « Son enfance est marquée par la scène primitive » / l'article indéfini "une scène primitive" me semble préférable à l'article défini "la"

- « Lorsque la tante Zénobie découvre le petit voyeur » / "Lorsque celle-ci découvre..." serait préférable pour éviter la répétition

- « Il sera subjugué par L'art » / l'art

- « Il est fou des Vénus de pierre, de marbre, il admire Auguste Rodin » / "Il est fou (...), admire (...)" (inutile de répéter le sujet "il")

- « Masoch aimait passionnément le théâtre. Il a écrit deux pièces plébiscitées par le public. Des pièces très proches de la politique de l'époque. Elles ont mal vieilli. Car... » / Idem - pour plus de fluidité et éviter un style télégraphique, il vaudrait mieux coordonner ces phrases : "Masoch aimait (...) et a écrit deux pièces (...) , des pièces très proches(...) et qui ont mal vieilli, car (...)"

- « Selon Bernard Michel, que Leopold von Sacher-Masoch a sa place » / "Selon BM, Leopold von Sacher-Masoch a sa place" (coquille)

- « Wanda et Sacher Masoch se sépare et Masoch se remarie Hulda Meister avec la nourrice de ses enfants. » / outre les coquilles = "Wanda et Sacher-Masoch se séparent, puis Masoch se remarie avec Hulda Meiser, la nourrice de ses enfants." - il conviendrait d'ajouter qq éléments, car le nom de Wanda apparaît tout à coup, sans avoir été mentionné auparavant... + années - mais j'imagine que ce n'est qu'une esquisse... Cordialement Hotter3

Racconish Hotter3
Sans probleme en accord avec Hotter3--Françoise Maîtresse (discuter) 22 octobre 2016 à 16:37 (CEST)[répondre]

J'ai essayé de réorganiser le texte de l'article. Si ce qui concerne la partie biographique, l’œuvre et la séquence célébrité - opprobre - réhabilitation est simple, la suite me paraît difficile à « coudre ». Je souhaiterais donc que nous en clarifions le plan. Cordialement, — Racconish 22 octobre 2016 à 17:42 (CEST)[répondre]

Tu parles du RI ou du corps du texte ? SI le corps du texte cela ne serait-il pas plus simple que tu mettes ce qui ne te convient pas a la suite du RI sur la page provisoire?--Françoise Maîtresse (discuter) 22 octobre 2016 à 18:08 (CEST)[répondre]
C'est exactement ce que j'ai fait et ce dont je parle. Cordialement, — Racconish 22 octobre 2016 à 18:35 (CEST)[répondre]
Pardon, je n'étais pas descendue sur la page, je regarde cela de près demain matin tres tôt bonne nuit--Françoise Maîtresse (discuter) 22 octobre 2016 à 19:59 (CEST)[répondre]
1/A propos de la maison de police où il a été partiellement élevé, je me permets d’insister. Personnellement je sais que cela a une influence sur son masochisme, mais pas que. En tous cas, ce sont des éléments clefs de son inspiration littéraire, comme les bottes de maroquin rouge de sa nourrice qu'il a fetichisées et que l’on retrouve mille fois dans son œuvre. Les brigands, les scènes de fouet, traversent toute sont œuvre. Il n’a pas pu ne pas avoir d’émotion autant qu’en voyant les images de martyrs de plus c’est archi sourcé. Tous les biographes en parlent.
« Son œuvre prend aussi sa source dans l'univers burlesque où il est élevé. Cette maison de police qui est la maison de son enfance, il y aperçoit des vagabonds, des criminels enchaînés, des « prostituées ricanantes et fardées » « Chaque jour on administre la schlague sous les fenêtres ». Lorsqu'il évoque la maison de son enfance « il hésite entre la nostalgie du paradis perdu et l'évocation d'un enfer. » »
2/Les lectures de son enfance l’influencent aussi. Elles font partie de sa culture et de son inspiration littéraire.
Peut-être que ces éléments ont besoin d’être revus mais sans ces éléments, l’article Sacher Masoch, à mon humble avis, serait incomplet.
Et le paradis perdu, n'est pas forcément celui d'un quelconque mortel, il pourrait être très spécifique à Masoch.
Bon je reviens dans la journée…--Françoise Maîtresse (discuter) 23 octobre 2016 à 07:51 (CEST)[répondre]

Je répète : ma question porte sur le plan de l'article. Cordialement, — Racconish 23 octobre 2016 à 11:57 (CEST)[répondre]

La nourrice Handscha passe, bien sur, avant. La tante Zénobie, il faut retrouver l’âge de Masoch lors de l’événement. Le soulèvement de Cracovie en 1846, ou il a dix ans et douze ans. Cependant, le fait qu’il fut très jeune sur la barricades, il serait peut-être bon, quoiqu’il en soit, de faire passer la scène de la tante Zénobie avant bonne journée--Françoise Maîtresse (discuter) 23 octobre 2016 à 12:58 (CEST)[répondre]

Je répète encore une fois : ma question porte sur le plan de l'article. Il n'est pas très difficile de structurer une section sur l'enfance, en y traitant des aspects marquants, tant sur le plan personnel que politique ; ni de structurer une section sur l’œuvre, en regroupant la production par type (histoire, fiction, dramaturgie, journalisme) ou de manière chronologique ; ni d'expliquer qu'il a d'abord été célèbre, puis vilipendé, puis réhabilité. Cela demande une réorganisation du contenu actuel qui n'est pas infaisable. En revanche, je bute sur tout le reste, qui me semble être un méli-mélo décousu dont je ne comprends pas le plan. C'est cela que j'aimerais voir clarifié. Cordialement, — Racconish 23 octobre 2016 à 13:12 (CEST)[répondre]

Pourrais-tu surligner d'une nouvelle couleur les parties où tu es perdu ? Cela me serait plus facile.
Sous chapitre «  enfance » il faut peut-être faire des sections lectures et ses premiers émois etc.
Je suis un peu perdue sur l’article je n’avais pas toujours vu que ce qui était barré était déplacé.
Peut-être faire un chapitre « inspiration » dans le chapitre écrivain ? concernant les sectes religieuses, la nature l’art préalablement classés dans scènes primitives. je n’ose pas changer quelque chose, même en surlignant.
La relation à Kafka est importante, faire un sous chapitre, avant ou après les biographes ? c’est en invoquant cette relation que Bernard Michel dit que Masoch est un écrivain parmi les plus grands d’Europe centrale. Ou alors un sous chapitre dans relation publiques quoique c'est différent. Je ne suis pas fan.

Je reviens vers toi demain matin, A demain amicalement--Françoise Maîtresse (discuter) 23 octobre 2016 à 16:50 (CEST)[répondre]

L'ensemble des modifications que j'ai faites sur le brouillon est visible à partir de l'historique : [57]. J'attends toujours ta réponse sur le plan de l'article. Si ma question n'est pas claire, voir, pour les grandes lignes, Projet:Plans d'articles/Auteurs. Cordialement, — Racconish 23 octobre 2016 à 19:09 (CEST)[répondre]

Ok j'ai travaille au brouillon avant de lire ton message, et là j'ai des rendez-vous extérieurs. J'essaie à mon retour de voir ce qu'il manque au plan cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 27 octobre 2016 à 10:26 (CEST)[répondre]
  1. Vie
    1. Enfance
      1. Handscha
      2. Fièvre typhoïde et domination bienveillante avec 1ere émotion
      3. La scène primitive
      4. Massacres en Galicie
      5. Les barricades de Prague. Il n'a que douze ans
    2. Études
    3. Inspiration
      1. Les lectures de l'enfance
      2. L’art
      3. Les sectes religieuses
      4. Les images des martyrs
      5. La nature. La déesse Isis
      6. Fascination pour les Vénus de pierre
      7. Les amours, les obsessions…
    4. Ses aventures
      1. Anna de Kossov
      2. Fanny Pistor
      3. Contrats
    5. Ses épouses
      1. Angelika Aurora Rümelin
      2. Hulda Meister
    6. Les différents aspects de la femme chez Sacher-Masoch
      1. Les masochiennes
      2. La femme idéale
    7. Première carrière d'historien
    8. Le dramaturge
    9. Le journaliste
      1. Auf der Höhe. Internationale Revue (en français : Sur les hauteurs ou Au sommet# Autour de Masoch
  2. l'Œuvre
    1. Carrière d'écrivain
      1. Le romancier
      2. Le Legs de Caïn
      3. Réhabilitation de Caïn
    2. La Vénus à la fourrure
      1. Le Grec
      2. La rupture
      3. Dans les romans
        1. Fantaisies et fétichisme chez Masoch
        2. Masochisme dans les romans
        3. Sadisme dans les romans
  3. Autres
    1. Notoriété
      1. Une première phase de succès international
      2. Clin d'œil Kafka
      3. Puis l'opprobre jetée par Krafft-Ebing
      4. Ordre moral
      5. Suivie de la réhabilitation par Deleuze
    2. Politique
      1. Anti Bismark
    3. Rapport et influences
      1. Bachofen et Masoch par Gilles Deleuze
      2. Schopenhauer
      3. Nietzsche
      4. Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine
  4. Œuvres traduites en français idem article
  5. Biographes

Philosophes
Gilles Deleuze

  • Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel, avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Arguments », 1967, 276 p.
  • « Re-présensation de Masoch », dans Critique et clinique, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 1993, p. 71-74 q.
  • « De Sacher-Masoch au masochisme », article en ligne [58]
  • Gilles Deleuze et Félix Guattari, L'Anti-Œdipe – Capitalisme et schizophrénie, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Critique », 1972, 494 p.
  • Cours à Vincennes

Eric Alliez

  • Libération (journal), mai 1989. Notice biobibliographique composant le Chap. VII de Critique et clinique (Minuit, 1993).
  • « Deleuze avec Masoch », Multitudes, no 25, été 2006[59]

Jean-Paul Sartre

Maxime Rovère

Essayistes
Pascal Quignard

  • L'Être du balbutiement, Paris, Mercure de France, 1969 ; 2nde édition enrichie d'une postface, 2014

Roland Jaccard

  • « Lecture pornologique », dossier « Sacher-Masoch et l'invention du masochisme », Philosophie Magazine, no 78, avril 2014[60]

Jean-Paul Corsetti

Carl-Felix de Schlichtegroll

  • Wanda sans masque et sans fourrure suivi de Nouvelles confessions de Wanda de Sacher-Masoch, Préface par Georges-Paul Villa, Paris, Tchou, 1968
  • Sacher-Masoch und Der Masochismus. Litterarhistorische und Kulturhistorische Studien, Dresde, Dohrn, 1901

Historiens biographes

Psychanalystes
Paul-Laurent Assoun

  • Le Couple inconscient : amour freudien et passion postcourtoise, Paris, Anthropos, 1992

Vianney Piveteau

  • La Madone à la fourrure, nouvelle traduction de et annotée par Vianney Piveteau, postface cosignée avec Jean Allouch, Paris, Éditions Epel, 2011

Préfaciers
Emmanuel Dazin

  • Fouets et Fourrures, Bègles, Le Castor Astral, 1995

Georges-Paul Villa

  • L'esthétique de la laideur. Suivi de Diderot à Pétersbourg, Paris, Buchet/Chastel, 1967

Daniel Leuwers

Élisabeth Lemirre et Jacques Cotin

  • Don Juan de Komolea (récits), Arles/Paris, Éditions Philippe Piquier, 1990

Thérèse Bentzon
À la fois romancière, essayiste, préfacière, attachée de presse et traductrice de l'écrivain Un romancier Galicien : M. Sacher-Masoch

je continuerai demain matin ou en fin de matinée si j'ai le temps, je suis à l'exterieur une grosse partie de l'après midi amicalement--Françoise Maîtresse (discuter) 24 octobre 2016 à 07:07 (CEST)[répondre]

Comme je l'écrivais le 22/10, « la suite me paraît difficile à « coudre ». Je souhaiterais donc que nous en clarifions le plan ». Cordialement, — Racconish 24 octobre 2016 à 07:55 (CEST)[répondre]
Cette proposition reste en travail à discuter avec Racconish cordialement --Françoise Maîtresse (discuter) 24 octobre 2016 à 09:21 (CEST)[répondre]
Notification Racconish : un plaisir de collaborer avec vous, il est vrai que je ne me suis pas toujours penchée sur les règles de wikipédia--Françoise Maîtresse (discuter) 24 octobre 2016 à 11:30 (CEST)[répondre]
Des erreurs je termine au brouillon et je reviens plus tard ou demain matin--Françoise Maîtresse (discuter) 24 octobre 2016 à 12:12 (CEST)[répondre]
Merci Françoise Maîtresse. J'ai mis en ordre numérique la liste pour que ce soit plus clair. Fais-moi signe quand tu auras fini ton plan. Cordialement, — Racconish 24 octobre 2016 à 12:28 (CEST)[répondre]
Merci, la je file à l'extérieur, je ne sais pas encore si je serai là cet après midi, je préfère dire que je terminerai demain cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 24 octobre 2016 à 13:33 (CEST)[répondre]

Pour clarifier cette discussion, définissons les termes suivants :

  • Section niveau 1 (1 # dans le plan ci-dessus) : == Section ==
  • Section niveau 2 (2 # dans le plan ci-dessus) : === Sous-section ===
  • Section niveau 3 (3 # dans le plan ci-dessus) : ==== Sous-sous-section ====
  • Section niveau 4 (4 # dans le plan ci-dessus) : ===== Sous-sous-sous-section =====

Deux premières remarques :

  • Il n'y a qu'une seule section de niveau 1, « Biographie ».
  • Ne faudrait-il pas qu'au moins les grandes sections correspondent à celles du plan-type, que je rappelle :
  1. Vie
  2. Regards sur l'œuvre
  3. Les autres facettes
  4. Listes des œuvres

Cordialement, — Racconish 24 octobre 2016 à 15:33 (CEST)[répondre]

Ferdinand Kürnberger Tu jetteras un clin d'œil pour voir ce que l'on fait de ce personnage certes c'est un préfacier mais il semble avoir eu une grande influence sur Masoch une sorte de mentor pendant un temps bonne nuit je me lève tôt cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 24 octobre 2016 à 19:55 (CEST)[répondre]
avance mais correction encore incomplete, je valide de peur de perdre mon avance--Françoise Maîtresse (discuter) 25 octobre 2016 à 09:12 (CEST)[répondre]
Notification Racconish : Est plus clair? cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 25 octobre 2016 à 14:33 (CEST)[répondre]

Françoise Maîtresse, je vois plusieurs problèmes dans ce plan. Quelques remarques pour commencer

  • Section biographique (1. Vie). La section s'arrête aux études, ce qui n'est pas logique. La biographie va de la naissance à la mort. Certaines sections postérieures, par exemple la carrière, les aventures, les épouses sont manifestement biographiques. Je rappelle ce que dit le plan-type : « Faits marquants de sa vie en tant qu'individu (étapes de sa vie :origine - famille - études - profession - liens affectifs...) et en tant qu'écrivain (rencontres - condition de publication ou de représentation...). Se limiter à des données biographiques : les considérations sur les œuvres gagneront à être placées dans la partie suivante ».
  • Sections sur l’œuvre (2.). Cette section doit présenter l'ensemble de l’œuvre, y compris celle dramaturgique, historique, romanesque et journalistique. Elle comprend notamment, toujours selon le plan-type des « éléments d'analyse des principales œuvres (les œuvres mineures seront citées dans la rubrique suivante) », avec renvoi vers les articles détaillés le cas échéant, et un développement sur « l'influence et la postérité ».
  • Section autres facettes. Cette section, censée rendre compte d'un « rendre compte d'un engagement notable (rôle politique - participation aux débats d'idées comme Hugo, Zola, Malraux…) ». Or, tout cet aspect de philoslavisme et de philosémitisme, qui est celui qui a valu à Sacher Masoch une grande part de sa notoriété de son vivant, est très peu traité dans l'article.

Je passe pour le moment sur le reste. Il me semble que si nous pouvions nous mettre d'accord sur un recyclage d'une partie du plan actuel dans ces trois sections et sur ce qui manque pour que ces 3 sections soient complètes, nous y verrions déjà plus clair. Cordialement, — Racconish 26 octobre 2016 à 11:11 (CEST)[répondre]

comme cela ? l'histoire de Masoch et le problème c'est que sa vie est incarnée dans son œuvre ou vice versa cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 26 octobre 2016 à 12:57 (CEST)[répondre]
Concernant ses amours j'avais compris j'ai déplacé, j'ai déplacé. Reclyclage du plan actuel tout à fait d'accord, pour ce qui est d'y ajouter ce qui manque cest un plus long travail que je ne peux faire en quelques heures, mais je serais ravie de collaborer avec toi, je vais bosser au brouillon et je te soumettrai, cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 27 octobre 2016 à 07:13 (CEST)[répondre]
Il ne s'agit que du plan, il n'est pas nécessaire à ce stade de se mettre d'accord sur le contenu des sections mais sur leur sujet, d'identifier ce qui est en trop ou pas à sa place et ce qui manque ... Deux petites remarques : il faut se garder de prendre pour acquis le caractère véridique des fictions, à partir desquelles la vérité historique ne se donne pas nécessairement à voir ; l'article, dans son organisation actuelle, est presque exclusivement centré sur la dimension affective et érotique. Il ne faut cependant pas oublier que ce n'est pas cette dernière qui a fait la notoriété de l'auteur de son vivant et que cet aspect n'est pas le seul. Pour la biographie, le plan actuel reste incomplet. Cordialement, — Racconish 27 octobre 2016 à 09:16 (CEST)[répondre]
Ok j'ai travaillé au brouillon avant de lire ton message, et là j'ai des rendez-vous extérieurs. J'essaie à mon retour de voir ce qu'il manque au plan cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 27 octobre 2016 à 10:26 (CEST)[répondre]

Wikification[modifier le code]

Au regard du style et de certaines manies graphiques, il semble que l’article soit aujourd’hui largement le fruit d’une même personne. On la remerciera pour son travail, mais il y en encore (ou peut-être par conséquent) beaucoup à faire.

Je remarque ici :

  • le manque de références, ou le recours aux mêmes auteurs ;
  • le caractère littéraire et verbeux, ainsi que les opinions personnelles (travail inédit) ;
  • l’inutilité possible des détails : sur le parcours de Jacques Saint-Cère, sur les théories de Bachofen ou encore sur Caïn (Hermann Hesse, réhabilitation) ;
  • les redites, notamment concernant le fétichisme (sections « Fantaisies et fétichisme chez Masoch », puis « Fétichisme et fantaisie dans ses romans »), ou la section « Le legs de cain », difficilement compréhensible ;
  • les références mal rédigées et les problèmes récurrents de ponctuation.

Bonne continuation. Jonathan.renoult (discuter) 17 janvier 2018 à 21:13 (CET)[répondre]

Notification Jonathan.renoult et Jonathan.renoult :

Je suis assez choquée par la bannière manque de références on peut dire bcp sur l'article, mais pas cela. Effectivement énormément de références de Deleuze et de Bernard Michel Mais ce sont les deux Philosophe et historien qui ont écrit le plus sur Sacher Masoch. Alors pour vous satisfaire sur 280 références on va compter large et on va dire qu'il y en a 100/280 d'auteurs différents. J'ai fait un petit tour sur Wikipédia pour me rendre compte de combien de sources jouissaient les plus grands auteurs ː
  • Michel Foucault 63 sources dont 13 du même auteur ː Eribon
  • Oscar Wilde 68 sources dont 14 Shiffer 11 Gategno
  • Flaubert 28 sources
  • A propos de Jacques Saint-Cère si vous navez pas lu l'œuvre de Masoch vous ignorez surement quelle place il a tenu dans la vie de Masoch, Comprendre sa place chez Masoch[1]
  • Caïn je vous renvoie à l'oeuvre de Masoch et à Gilles Deleuze et Bernard Michel et plus simple aller sur Google [63]
  • L'œuvre de Masoch n'est que "redites" difficile de ne pas en faire, il y a le fétichisme dans sa vie, et le fétichisme dans sa littérature. Et sa vie est incarnée dans son œuvre et vice versa. Et Masoch ne cesse de se répéter...
  • Bachofen a sa place sur l'article « Masoch a lu son contemporain, Bachofen, grand ethnologue et juriste hégélien. N'est-ce pas dans la lecture de Bachofen, autant que de Hegel, que le rêve initial de la Vénus trouve son point de départ ? Bachofen distinguait trois stades. Le premier est le stade hétaïrique, aphroditique, formé dans le chaos des marais ...[2] »
Je retire donc la bannière qui semble indiquer que l'article est sans source. Néanmoins cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 18 janvier 2018 à 23:51 (CET)[répondre]
Si les autres personnes utilisatrices et vous estimez que les références sont suffisantes et pertinemment utilisées, tant mieux. Cela dit, les articles ne doivent pas devenir des catalogues de références ou de citations. Nous devons rester critiques. Selon Deleuze par exemple, Sacher-Masoch est influencé par Bachofen. Or, cela semble être une pure hypothèse, non soutenue par d’autres analystes.
En ce qui concerne les personnages ou personnalités ayant influencé Sacher-Masoch, ce ne sont pas elles qu’il faut présenter, mais leur influence. Pour rester dans le même exemple, il me semble que les trois stades (de quoi ?) chez Bachofen sont à presenter sur l’article dédié à Bachofen.
« L'œuvre de Masoch n'est que "redites" difficile de ne pas en faire » : j’ignorais ce phénomène de contamination esthétique.
« Je retire donc la bannière qui semble indiquer que l'article est sans source » : elle ne « semblait » rien ; et pas ça en tous cas. Peut-être — et j’en fais partie — avez-vous tendance à vous approprier les articles sur lesquels vous avez travaillé ? Vous avez eu en effet la même discussion sur l’article de Philippe Guénin.
Jonathan.renoult (discuter) 23 janvier 2018 à 17:31 (CET)[répondre]
Qu'est ce que Philippe Guenin a avoir dans l'article Sacher-Masoch. C'est une attaque ? Il faut le faire sur ma page--Françoise Maîtresse (discuter) 23 janvier 2018 à 21:56 (CET)[répondre]
Ce n’est pas une attaque ; et il n’est pas question d’en faire, où que ce soit ! En outre, je n’ai fait aucun lien entre Guénin et Sacher-Masoch : je parle de remarques qu’on ne cesse de vous faire et que vous ne prenez pas en compte.
Rappelons-nous s’il vous plaît que Wikipédia est une encyclopédie collaborative, qui demande le respect de règles d’édition et un esprit de compromis (cf. Wikipédia:Principes fondateurs). Jonathan.renoult (discuter) 25 janvier 2018 à 13:08 (CET)[répondre]

Notification Jonathan.renoult et Jonathan.renoult :

Je comprends un peu mal le sens de cette discussion. On ne peut pas à la fois reprocher un manque de références et le fait qu'il y ait un recours à des auteurs identiques. Surtout lorsqu'il s'agit d'une personne dont la vie et l'oeuvre sont particulièrement riches, et étroitement liées. Toujours est-il que c'est bien la première fois que je vois reprocher à un article Wikipedia d'être trop documenté. Jlancon (discuter) 25 janvier 2018 à 18:30 (CET)[répondre]
« On ne peut pas à la fois reprocher un manque de références et le fait qu'il y ait un recours à des auteurs identiques. » D’un point de vue logique, il n’y a pourtant aucune contradiction entre les deux propositions.
« Surtout lorsqu'il s'agit d'une personne dont la vie et l'oeuvre sont particulièrement riches, et étroitement liées. » Je ne vois pas le rapport avec mon éventuel reproche.
« Toujours est-il que c'est bien la première fois que je vois reprocher à un article Wikipedia d'être trop documenté. » Ce n’est pas le cas. Je le précise ci-dessous, en réponse à Françoise Maîtresse. Jonathan.renoult (discuter) 30 janvier 2018 à 09:58 (CET)[répondre]

Notification Jonathan.renoult et Jonathan.renoult :

Je crois que nous avons une vision différente du terme collaborer. Pour vous c'est poser des bannières « à sourcer » sur un article alimenté par 21 notes et 280 sources. Parce que d'après ce que je comprends, vous estimez qu'il y a trop de sources à votre goût émanant de Gilles Deleuze et la bio de Bernard Michel. Si vous avez d'autres auteurs/philosophes qui auraient trempé leur plume dans l'opprobre pour défendre Masoch avant ces deux lascars, je suis preneuse. --Françoise Maîtresse (discuter) 25 janvier 2018 à 19:17 (CET)[répondre]
J’ignorais, encore, qu’il s’agissait pour Wikipédia de défendre ou d’attaquer un auteur.
Cela dit, je n’ai jamais « estimé » qu’il y avait trop de sources de tel ou tel auteur, ni « reproché » à l’article d’être trop documenté (cf. Jlancon) : j’ai remarqué une part importante de travail inédit, et un recours régulier à de mêmes auteurs. J’en fais donc part en discussion et en bannière, pour évaluer avec les contributrices/eurs s’il s’agit d’omission d’autres sources, si l’article tend à devenir « Sacher-Masoch vu par… », ou si l’article est sur la bonne voie. À la suite de vos deux interventions, favorables à l’orientation de l’article, et en l’absence de réactions différentes, je n’ai aucune raison d’intervenir plus avant. Jonathan.renoult (discuter) 30 janvier 2018 à 09:58 (CET)[répondre]
P.S.: je me demande si une grande partie de l’article ne devrait pas être versé sur la Wikiversité. Les thèses inédites, ajouts et précisions en tout genre pourraient s’y trouver sans problème. Jonathan.renoult (discuter) 13 mars 2018 à 02:20 (CET)[répondre]

Révision de l'article[modifier le code]

Je suis restée absente Wikipédia, je profite des bons conseils de Racconish pour améliorer l'article, j'en ai pour plusieurs jours, merci de ne pas intervenir--Françoise Maîtresse (discuter) 30 janvier 2018 à 16:37 (CET)[répondre]

Bonjour. J’ai consulté votre brouillon d’article en cours. Prévoyez-vous d’en réécrire à nouveau l’introduction ? Car l’actuelle me semble encore trop verbeuse et non-conforme aux critères de Wikipédia. Jonathan.renoult (discuter) 31 janvier 2018 à 16:49 (CET)[répondre]
Si c'est le brouillon archive que vous avez consulté, vous n'avez peut-être pas compris qu'il s'agissait d'un corrigé de l'article par un arbitre/administrateur, et que donc cette introduction est parfaitement conforme a Wikipédia car elle est le fruit de cet arbitrage et je ne lai pas écrite. L'introduction que j'avais écrite supportait des sources donc non conforme. Elle est réécrite et proposée par Utilisateur:Racconish, je l'ai reprise en signalant, tout au cours de la réécriture de l'article que des passages étaient le fruit d'un arbitrage avec Racconish, je ne pense pas un seul instant qu'il écrive un texte non conforme à Wikipédia. Pour conclure, il y a dans cette nouvelle version une partie revue et corrigée par un arbitre/administrateur, donc si vous trouvez le style de l'intro "verbeux" , c'est à lui que vous vous adressez. Que cherchez vous exactement que l'on demande un nouvel arbitre ? Merci de cesser de nous faire perdre du temps, tel que le refus de Caïn dans l'article (il suffit aujourd'hui de taper Masoch et Caïn pour comprendre la nécessité d'en parler . Je n'aime pas du tout aller en requète aux administrateurs mais s'il le faut nous irons bonne soirée--Françoise Maîtresse (discuter) 31 janvier 2018 à 18:17 (CET)[répondre]

J'ai un peu perdu le fil, mais je voudrais préciser deux points. D'une part, il n'y a pas eu à proprement parler d'arbitrage. Le terme est inapproprié. Mais ce n'est pas très important. D'autre part et surtout, l'essentiel me semble être une question de méthode. J'avais suggéré et je suggère encore de ne pas se concentrer sur le résumé introductif qui n'est, comme son nom l'indique, qu'un résumé du corps de l'article. Il convient plutôt de s'assurer que le corps de l'article est convenable et consensuel. Ce n'est qu'ensuite, dans un second temps, que l'on peut passer à un travail d'une autre nature, consistant à résumer l'article dans l'introduction. Mais il n'est méthodologiquement pas satisfaisant de commencer par le résumé. Cordialement, — Racconish  31 janvier 2018 à 19:50 (CET)[répondre]

Notification Racconish :Bonjour Racconish Et merci pour ton intervention. J'ai été choquée par l'intervention Notification Jonathan.renoult et Jonathan.renoult : traitant le texte de verbeux que je prends pour une insulte, posant une "bannière pas de sources", reprochant l'utilisation de trop de sources provenant de deux auteurs, faut comprendre et suivre... facile de se poser en maitre d'école sans faire de propositions.
Donc j reprends point par point
Jacques Saint-Cère a-til sa place dans cet article, dans la bio de Sacher Masoch ?
Caïn a-t-il sa place dans cet article ?

Présence de Jacques Saint-Cère dans l'article[modifier le code]

Pour moi oui... Commençons par Jacques Saint-Cère A Nuremberg, où il se fait appeler Armand et passer pour un journaliste français venu étudier la peinture de Dürer, puis à Leipzig, où il entre en contact Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895).coopère , Auf der Höhe ("Au sommet", ou "Sur les hauteurs"). Il coopéré et devient rédacteur en chef, dès le mois d'avril 1882 ! Il devient l’amant de l'épouse de Sacher-Masoch, la célèbre Wanda von Dunajew, Masoch écrit : - « Elle devient sa maîtresse sous mes yeux, mais je n'y participe pas »
Six mois plus tard, Masoch découvre que l'infidèle ami est doublé d'un escroc, qui a détourné à son profit la bagatelle de 3.000 marks, et il s'en plaint dans une lettre du 28 janvier 1883. Par la suite, si l'on en croit Bernard Michel[1], le prétendu Armand, passé en Suisse avec Wanda, aurait même cherché à émettre une lettre de change de 30.000 francs contre de fausses reconnaissances de dettes sur Sacher-Masoch[2]}}

(PS LA référence 2 concerne Bachofen et j'en parlerai quand nous en aurons terminé avec Jacques Saint-Cère et Caïn]

Je le répète : le problème n’est pas de parler de Jacques Saint-Cère, ou des autres, mais de la manière dont on en parle. J’ose un copié-collé de l’article :

« Grâce à ses manipulations et la confiance de ses supérieurs, [Armand] se voit confier la rubrique de politique étrangère. Plus tard on comprend que tout ce qu'il écrit est purement imaginaire. Il se sert de l'argent censé rétribuer un informateur pour payer ses dettes personnelles. Il devient même représentant du New York Herald tribune.

En 1887, il quitte Wanda pour la femme divorcée d'un écrivain, Paul Lindau : Anna Kalish, qui épouse Jacques Saint-Cère. Elle le sert par ses multiples et célèbres relations et organise chez eux rue Auber, un véritable salon. Les amis d'Anna Kalish font de Saint-Cère un personnage de premier plan.

Un de ses collègues, du Figaro, André Maurel, dit de lui : « Il manquait au-delà de tout tact, de prudence et modération. Il était snob, invraisemblablement puéril, n'imaginant pas qu'une vie peut être agréable sans parade ni poussière. Il lui fallait éblouir, par goût d'abord, par la conviction ensuite, que le faste était une nécessité et le signe d'une carrière épanouie ».

Maître chanteur ? Il rencontre Max Lebaudy, un jeune héritier un peu paumé et très riche. Bernard Michel parle d'un cible idéale pour maître chanteur. Saint-Cère, comme Séverine et d'autres encore, se moque des aventures de Lebaudy dans Le Figaro, et aussi dans la Vie parisienne. Il est dit qu'il aurait extorqué des sommes considérables au jeune Lebaudy pour cesser ses écrits. Max Lebaudy meurt en 1895, mal soigné par l'Armée. À sa mort ses frères découvrent qu'il n'a plus un sou et des lettres de chantage, ils portent plainte. Jacques Saint-Cère (pseudonyme d'Armand Rosenthal depuis 1886) est arrêté le 10 janvier 1896. Il est emmené à la prison se Mazas. Il y passera trois mois mais sera relaxé le 23 mars, faute de preuves tangibles. Au même moment, la presse le rejette et certains tombent dans l'injure antisémite à l'égard d'Armand. »

Nous rendons-nous compte que ce texte — et une partie de l’article est du même ordre — n’a strictement aucun rapport avec Sacher-Masoch ? Qu’on y parle même de Max Lebaudy (dont il est dit qu’on lui aurait extorqué de l’argent — que c’est précis !) ? Qu’on y mélange pendant des paragraphes les noms d’Armand Rosenthal et Jacques Saint-Cère avant de préciser que c’est la même personne ? Que Saint-Cère a une page dédiée et qu’il est donc inutile de raconter sa vie ici ?
Car on raconte ! Cette partie comme tant d’autres tient de la biographie romancée. « Verbeux » n’est ni une attaque, ni une insulte : c’est un constat que je fais de l’article. Je dis bien « de l’article » ! Je n’attaque personne — et j’en serais bien en peine puisqu’il s’agit d’un article collaboratif.
P.S. Je trouve, Françoise Maîtresse, que dans votre réponse ci-dessus, le paragraphe explicatif sur Saint-Cère & Sacher-Masoch est très bien, très clair. Jonathan.renoult (discuter) 2 février 2018 à 08:36 (CET)[répondre]

Je rappelle une notion de base : on considère sur WP qu'il y a attaque personnelle à partir du moment où un contributeur fait des remarques désobligeantes sur un autre contributeur ou ses intentions supposées. Le conseil donné en la matière est le suivant : critiquer les contributions, pas le contributeur. Au regard de ce rappel, il me paraît clair que le terme de « verbeux », appliqué au texte de l'article, ne peut être considéré comme une « insulte ». Je demande donc à Françoise Maîtresse, puisque Jonathan.renoult a pris le soin de dépersonnaliser son commentaire, de lui en donner acte. Ce nécessaire « passage d'éponge » effectué, nous nous trouverons devant un tableau noir vidé, sur lequel il conviendrait, me semble-t-il, d'inscrire le programme du travail à accomplir pour améliorer l'article en tant que de besoin. Je suggèrerais que Jonathan.renoult s'applique à formuler ses critiques de manière corganisée, afin que l'on puisse les traiter. Cordialement, — Racconish  2 février 2018 à 08:50 (CET)[répondre]

Jonathan.renoult Racconish:J'ai donc retiré la partie qui vous gênait, merci de mindiquer si cest suffisant? Sinon je vous propose de le réécrire ici et en accord avec vous Racconish et moi vous le publierez, à savoir que le texte ci-dessus que vous approuvez ce sont de bribes de phrases du Pdf Mirbeau cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 2 février 2018 à 14:17 (CET)^[répondre]
Je vois les efforts et le travail fournis par Françoise Maîtresse et j’aurais aimé donner suite à sa proposition, mais ce serait accompagner le travail d’embrouillement et d’appropriation de l’article. Cela dit, et sans ironie, bonne continuation. Jonathan.renoult (discuter) 13 mars 2018 à 02:12 (CET)[répondre]

Présence de Caïn dans l'article[modifier le code]

« Les deux grands personnages masculins, dans l’œuvre de Masoch, c’est Caïn et le Christ. Leur signe est le même, le signe dont est marqué Caïn est déjà le signe de la croix, qui s’écrivait × ou +. Quand il met une grande partie de son œuvre sous le signe de Caïn, Masoch veut dire beaucoup de choses : le crime, partout présent dans la nature et dans l’histoire ; l’immensité des souffrances (« ma punition est trop grande pour être supportée »). Mais Caïn, aussi, c’est l’agriculteur, le préféré de la mère. Ève salua sa naissance par des cris de joie, mais n’eut pas de joie pour Abel, le pasteur, du côté du père. Le préféré de la mère est allé jusqu’au crime pour rompre l’alliance du père avec l’autre fils : il a tué la ressemblance du père, et fait d’Ève la déesse-mère. (Hermann Hesse écrivit un curieux roman, Démian, où se mêlent les thèmes nietzschéens et masochistes : on y voit l’identification de la déesse-mère avec Ève, géante qui porte au front le signe de Caïn.) Caïn n’est pas seulement cher à Masoch par les tourments qu’il subit, mais déjà par le crime qu’il commet. Son crime ne témoigne pas d’un symbole sado-masochiste. Son crime appartient entièrement au monde masochiste, par le projet qui le soutient, la fidélité au monde maternel qui l’inspire, l’élection de la mère orale et l’exclusion du père, l’humour et la provocation[1] »

Le legs de Caïn est inachevé, Dans l'œuvre de Masoch, il y a deux grandes figures mythiques Caïn et JésusL'œuvre de Sacher-Masoch est sous le signe de Caïn. Sacher-Masoch se dit fils de Caïn, condamné d'avance par Dieu. Pour Gilles Deleuze, le crime de Cain appartient entièrement au monde masochiste [2]

Hermann Hesse dans Demian identifie la Déesse-Mère avec Éve, géante qui porte au front le signe de Caïn. Selon l'auteur, le signe de Caïn ne serait pas une marque visible, en somme une marque corporelle de sa faute, mais un signe de supériorité et de force de caractère. Hermann Hesse, toujours, dans Demian : selon lui toute l'histoire de Caïn est née du « signe » : « Il existait une race hardie, dont le visage brillait d'une intelligence qui faisait peur aux médiocres ; ceux-ci se sont garantis contre leur inquiétude en inventant le récit de la Genèse. Aujourd'hui les fils de Caïn existent toujours : ils ne paissent pas longtemps avec le troupeau ; au terme d'une errance solitaire, ils accèdent au cercle restreint des initiés : Moïse, Bouddha, César, Jésus, Loyola, Napoléon, Nietzsche… Eux seuls sont de véritables éveillés »[3].

Pour Jean-Paul Corsetti, ainsi que l'a montré Pascal Quignard :

« En face de Caïn il y a Jésus : Caïn est un rapport à la mort comme violence inaugurale. Il est le meurtre du frère (…) il définit le rapport à l'histoire aux totalités qu'il déchire. Mais du même coup, il institue l'histoire, en tant que déchirement. Pour Sacher Masoch l'enfer n'est pas seulement dans les profondeurs abyssales, mais aussi au-dessus de nos têtes, le monde céleste est infernal[4]. »

Pour Roland Jaccard, « à l'origine, il y a cette réfutation de Leibniz : le monde dans lequel nous vivons n'est pas le meilleur des mondes possibles. Le monde, tel que l'envisage Sacher-Masoch, est le « Legs de Caïn », il est placé sous le signe du mal, du crime, de la malédiction, de la culpabilité. La nature, écrit-il, nous a donné la destruction comme moyen d'existence[5]. » 13 décembre 1991</ref>.}}

Le roman rejoint les gnostiques qui considèrent la création comme une création mauvaise engendrée par un mauvais démiurge. D'une certaine manière, tout le monde créé est infernal.

Pour Pascal Quignard, Dans son chapitre Le doublet Jésus Cain « Jésus est la mort-sens, la mort soumise que la Mère crucifie[6] ».

  1. Gilles Deleuze, Présentation de Sacher-Masoch, le Froid et le cruel avec le texte intégral de La Vénus à la fourrure, Éditions de Minuit, coll. « Arguments », (ISBN 2-707-30332-1), p. 7
  2. Pascal Quignard, L'Être du balbutiement : Essai sur Sacher-Masoch, Gallimard, (1re éd. 1969) (ISBN 9782715235014), p. 59
  3. Hermann Hesse, Demian, Le livre de poche
  4. Pascal Quignard L'être et le balbutiement - Essai sur Sacher-Masoch Éditions Mercure de France 1969
  5. Roland Jaccard cite Gottfried Wilhelm Leibniz, Le Monde,[Lire en ligne
  6. Pascal Quignard, L'Être du balbutiement : Essai sur Sacher-Masoch, Gallimard, (1re éd. 1969) (ISBN 9782715235014), p. 11

Attention, je tiens à être présente à la révision de cet article, si un contributeur s'y engage, mais je serai absente les troisième et quatrième semaine de février. Donc je continuerai à montrer pourquoi j'ai insisté sur Caïn sachant que je n'ai pas mis la moitié de ce que Deleuze dit sur Caïn--Françoise Maîtresse (discuter) 6 février 2018 à 09:06 (CET)[répondre]

Présence de Bachofen dans l'article[modifier le code]

[64] [65] [66] [67]

Masoch a lu son contemporain, Bachofen, grand ethnologue et juriste hégélien. N’est-ce pas dans la lecture de Bachofen, autant que de Hegel, que le rêve initial de la Vénus trouve son point de départ ?

Deleuze, Gilles. Présentation de Sacher-Masoch: Le froid et le cruel

Bachofen, Das Muterrecht, 1861. On citera, comme témoignant d’une inspiration qui doit encore beaucoup à Bachofen, le beau livre de Pierre Gordon, L’Initiation sexuelle et l’évolution religieuse (PUF, 1946.

Deleuze, Gilles. Présentation de Sacher-Masoch: Le froid et le cruel

les redites, notamment concernant le fétichisme (sections « Fantaisies et fétichisme chez Masoch », puis « Fétichisme et fantaisie dans ses romans »)[modifier le code]

La solution, je pense est de faire un travail de fusion, le masochisme sexuel de Masoch est incarné dans son écriture, les initiés surement comprennent ce que cela signifie. Le titre du paragraphe serait à discuter merci de respecter les sujets et d'écrire dans chaque paragraphe ce qui correspond au sujet...--Françoise Maîtresse (discuter) 6 février 2018 à 09:14 (CET)[répondre]

Plan[modifier le code]

Notification Racconish ::Je travaille sur le plan que tu avais mis dans cette page, pour revoir l'article, mais je parts bientôt pour 15 jours, je pourrais me connecter, mais j'aurai plus de mal à travailler j'y traville une partie en brouillon, et je reviens vers l'article amicalement--Françoise Maîtresse (discuter) 8 février 2018 à 12:51 (CET)[répondre]

Notification Racconish : j'ai avancé sur la remise en place de ton plan, je dois finir puis voir d'autres problèmes en tous cas je compte terminer le plan avant mon départ et pour les autres points soulevés dernièrement je verrai cela a mon retour. Je parts quinze jours à partir de dimanche prochain toujours un grand merci pour ton aide--Françoise Maîtresse (discuter) 11 février 2018 à 17:43 (CET).[répondre]

Notification Necrid Master : Vous n'imaginez pas à quel point je suis ravie quand vous passez derrière mes écrits. Votre orthographe est irréprochable, et vos corrections toujours appréciées. Cependant je dois annuler votre demande de référence situé dans l'intro. Si vous suivez cette page vous verrez a quelle point les références dans l'intro me furent reprochées. Elles n'ont leur place que dans le corps du texte m'a-t-on reproché. Cependant on la trouve, ce jour au numéro 114 dans le corps du texte très cordialement--Françoise Maîtresse (discuter) 11 février 2018 à 17:43 (CET). Notification Necrid Master : Merci pour votre intervention cordialement[répondre]

Notification Racconish : Refaire d'après ton plan n'est pas facile, cela me donne un boulot que je n'attendais pas, je n'ai plus que demain matin pour y travailler ensuite j ai du boulot perso.. puis je parts et il me faut quelques relectures si je veux que cela soit correct. Donc si y pas panique sur l'article pendant mon absence je continuerai à mon retour...--Françoise Maîtresse (discuter) 12 février 2018 à 19:30 (CET)[répondre]

Notification Racconish : Voila, je croyais en avoir fini, mais relectures et beaucoup a dire encore. Donc je vais essayer de continuer à lire au soleil, si j’y arrive. Il faut revoir le chapitre fantaisies,( sadisme mixer vie, pensée, écriture). Entre autre mais ce n’est pas tout.. J’ai de nouvelles sources, Puis Roland Jaccard son article en ligne est en privé sur Le Monde, en revanche on le trouve en clair sur les éditions Verdier à lire en ligne. A moins qu’une bonne âme corrige, je le ferai en rentrant. A très vite--Françoise Maîtresse (discuter) 16 février 2018 à 13:29 (CET)[répondre]

Notification Necrid Master :Merci pour vos corrections, toujours justifiées, je reviens je m'y remets ces jours ci le temps de défaire mes valises

Notification Racconish : Merci pour ton aide toujours bienveillante, je reviens ces jours-ci--Françoise Maîtresse (discuter) 7 mars 2018 à 14:49 (CET)[répondre]

[68] Mike the song remains the same 9 décembre 2018 à 16:51 (CET)[répondre]

Introduction[modifier le code]

L'introduction ne va pas. Bernard Michel est cité deux fois. C'est redondant, Mike the song remains the same 10 décembre 2018 à 16:37 (CET)[répondre]

Regarde ce que tu peux faire, pour moi les deux citations sont importantes si tu peux mixer, je te fais confiance, attention on ne m'a pas accepté de sources dans l'intro sauf une note, et aussi fait attention aux numéros des sources mères, Jlancon a eu la gentillesse de réparer des notes en panne--Françoise Maîtresse (discuter) 10 décembre 2018 à 17:40 (CET).[répondre]
Ok Mike the song remains the same 10 décembre 2018 à 17:50 (CET)[répondre]
Réparé. Pour les sources, une seule note ira. Appel de note pour le passage entre guillemets et là "page 1/tant et 2/tant de Sacher-Masoch de Michel". Aurais-tu le Michel de 1989, pour les deux extraits ? - Le code wiki ... Mike the song remains the same 10 décembre 2018 à 18:09 (CET)[répondre]
En cours Mike the song remains the same 10 décembre 2018 à 18:54 (CET)[répondre]

J'ai lu des articles où des passages entre guillemets, dès l'introduction étaient laissés tel que. Mike the song remains the same 10 décembre 2018 à 19:05 (CET)[répondre]

jai le michel 89, la souce deux est bien correcte, je regarde ce qui est entre parentheses amitiés--Françoise Maîtresse (discuter) 11 décembre 2018 à 17:53 (CET)[répondre]

Scène primitive : guillemets ou pas ?[modifier le code]

Bruinek (d · c · b), Mike Coppolano (d · c · b), Françoise Maîtresse (d · c · b), Racconish (d · c · b)

Bonjour, je ne tiens pas à lancer une guerre d'édition, à plus forte raison pour une vulgaire histoire de guillemets.
Néanmoins, si ce que Bruinek appelle une interprétation, en l'occurrence le terme "scène primitive", cette "interprétation" tient de plusieurs personnalités (entre autres Assoun), tout comme la référence à L'homme aux loups était aussi une "interprétation" de Freud.
Il n'est pas envisageable d'appliquer le "2 poids, 2 mesures", et je tiens à rappeler aussi que cet article sur Sacher-Masoch n'a PAS de vocation psychanalytique.
Enfin, le simple fait d'accoler deux mots ("scène" et "primitive"), surtout précédés par "une", ne permet pas de brandir le "tous droits réservés à Sigmund Freud".
Merci. Cordialement, Jlancon (amoureux de la langue française) 16 février 2019 à 13:51 (CET)[répondre]

Appel au calme et à laisser faire Bruinek[modifier le code]

Notification Racconish : Notification Bruinek : Elle fait du bon travail et elle est passée par la discussion vers un accord de la communauté, je la félicite pour son travail sur masochisme. Il n'est pas facile de faire seul(e) un excellent article et sa collaboration est nécessaire. Autant je me révolte sur les changements opérés pour nuire, et par ceux qui ignorent le sujet, autant je risque d'apprécier Bruinek (d · c · b) qui passe par l'accord avant d'intervenir, et de plus ses interventions me paraissent aller vers l'amélioration de l'article même si nous ne sommes pas toujours d'accord sur quelques points. Je demande donc à Jlancon et a Mike de ne pas intervenir sur les changements opérés par Bruinek, merci de votre compréhension--Françoise Maîtresse (discuter) 16 février 2019 à 14:10 (CET)[répondre]

Je n'interviendrai plus sur cette page. Néanmoins, autant je partage votre avis général sur la qualité du travail de Bruinek (d · c · b) et que j'ai approuvé qu'elle ait remplacé "la scène primitive" par "une scène primitive" pour ce qui concerne Masoch, autant je persiste à penser que les guillemets n'ont pas lieu d'être. Mais j'en reste là. Cordialement, Jlancon (amoureux de la langue française) 16 février 2019 à 14:33 (CET)[répondre]
Laissons là travailler, si quelque chose ne va pas nous en parlerons quand cela sera fini bonne journé--Françoise Maîtresse (discuter) 16 février 2019 à 14:51 (CET)[répondre]
Conflit d’édition Bien que je ne pense pas qu'il s'agisse là de « vulgaires » guillemets, ce n'est pas important@Jlancon et ne le prenez pas mal s'il vous plaît. Excusez-moi d'avoir été trop rapide sur ce détail, je passe de manière associative et assez vite dans plusieurs articles en ce moment à partir de mon travail un peu "énorme" tout de même sur l'article général "Masochisme". Mais, à mon avis, quand les choses seront un peu calmées (merci à @Françoise Maîtresse d'appeler au calme et de reconnaître mon travail dans Masochisme), il faudra qu'apparaisse dans le développement de l'article SM (pas dans le RI qui ne doit pas comporter de réf. selon la recommandation de WP) l'explication référencée (par ex. par Assoun) à l'emploi de cette expression "scène primitive" , voire un paragraphe qui lui soit consacré par ex. dans la section "psychanalyse" de SM avec peut-être renvoi à l'article détaillé en question: ce sera selon moi un + pour cet article-ci sur SM et pour l'instant je n'ai pas trouvée cette explication référencée, mais la page est longue! Bien à vous et à Françoise Maîtresse --Bruinek (discuter) 16 février 2019 à 15:07 (CET)[répondre]

Citations[modifier le code]

Bonjour,
J'ai consulté les règles WP relatives aux citations, et j'ai trouvé ceci :

« Il n'existe pas de doctrine wikipédienne quant au fait d'utiliser une proportion importante de citations dans un article (en supposant que les droits d'auteur sont respectés et qu'elles sont toutes insérées de façon harmonieuse dans l'article). Ce sujet n'est évoqué ni dans les principes fondateurs, ni dans les règles, ni dans les recommandations de Wikipédia. »

Il me semble donc inapproprié de retirer arbitrairement des passages au motif de "trop de citations", à plus forte raison sans être passé préalablement par la PdD.
J'en profite pour rappeler que le Littré comporte une énorme quantité de citations, et que pour autant sa nature encyclopédique est parfaitement admise.
Cordialement, KolofKtulu 28 mars 2019 à 09:32 (CET)[répondre]

Bonjour. Peut-être pouvons-nous déposer ces citations sur wikiquote en créant un article sur Sacher-Masoch comme je l'avais déjà suggéré. Quelqu'un y voit une objection ? --ℒotus L (d) 29 mars 2019 à 19:58 (CET)[répondre]
Ca ne me semble pas une mauvaise idée. J'avoue y avoir pensé, mais je n'ai pas la disponibilité pour le faire. Ce serait en tout cas bien plus pertinent que de les supprimer comme ça a déjà été fait. KolofKtulu 29 mars 2019 à 20:01 (CET)[répondre]
Et voilà ! --ℒotus L (d) 29 mars 2019 à 21:11 (CET)[répondre]
Merci, mais n'y aurait-il pas moyen de préserver une sous-section Citations et d'y indiquer le lien wikiquote ? Ces citations ont quand même une utilité pour qui veut se documenter sur Masoch. KolofKtulu 29 mars 2019 à 23:04 (CET)[répondre]
Je ne sais pas si une section reprenant les citations est pertinente ayant tendance à penser que le lecteur plus spécifiquement intéressé par celles-ci cliquera naturellement sur le lien vers Wikiquote présent en annexe (ou dans le menu de gauche), de manière similaire au lecteur intéressé par des illustrations qui se dirigera vers Commons. À voir. Par ailleurs, je répercute ici une question de Lykos : toutes les citations proviennent-elles effectivement de la page 7 de l'ouvrage comme indiqué ? --ℒotus L (d) 30 mars 2019 à 11:10 (CET)[répondre]
Cf. en tête de cette section le positionnement de WP sur les citations dans les articles. Par ailleurs, les liens vers Wikiquote ne sont pas franchement incitatifs là où ils sont placés. Or, les citations de Deleuze sur Masoch sont assez éclairantes pour qui veut bien comprendre ce qu'est le masochisme. Cordialement, KolofKtulu 30 mars 2019 à 12:49 (CET)[répondre]

Article très confus, mal construit... A revoir[modifier le code]

Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai rarement vu un article aussi confus, mal renseigné, ne donnant pas les éléments de base sur la personne. On commence par sa vie, puis elle est interrompue par des considérations très confuses, thématiques, puis on reprend sur l'Université, puis on revient à l'âge de 12 ans. Et puis c'est vraiment particulièrement mal écrit. Ce n'est pas un article d'encyclopédie... A revoir par qqn de compétent, ce n'est pas le cas des rédacteurs actuels ou en tout cas ils n'ont pas pris le temps de structurer leur propos.

J’aurais aimé que ce message soit daté. J’avais moi-même trouvé l’article extrêmement confus (voire douteux) il y a deux ans. J’y reviens un peu au hasard, pour y lire les mêmes réactions justifiées. Jonathan.renoult (discuter) 29 mai 2020 à 10:48 (CEST)[répondre]

Autorité[modifier le code]