Jean-Baptiste Louvet de Couvray

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Jean-Baptiste Louvet de Couvray
Jean-Baptiste Louvet,
gravure de François Bonneville (fin du XVIIIe siècle).
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Président de la Convention nationale
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
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Jean-Baptiste Louvet dit Louvet de Couvray, né le 12 juin 1760 à Paris, mort le 8 fructidor an V (25 août 1797) dans l'ancien 10e arrondissement de la même ville[1], est un écrivain, un éditeur et un homme politique de la Révolution française.

Des débuts de romancier à succès[modifier | modifier le code]

Il est né à Paris le dans la paroisse Saint-Jacques-la-Boucherie. Il est le quatrième enfant de Louis Louvet, marchand mercier papetier, et de Marie-Louise Louvet. La famille Louvet connaît une situation économique difficile : l'année précédant sa naissance, et à la suite du surendettement de son mari, Mme Louvet a obtenu la séparation de biens (et la restitution théorique de sa dot)[2]. M. et Mme Louvet continuent cependant leur commerce[3].

Mis en nourrice à la campagne, Jean-Baptiste Louvet connaît à son retour une enfance malheureuse auprès d'un père décrit comme « dur et brutal », qui préfère son frère aîné, Pierre-Louis (celui-ci succède à son père comme marchand-papetier ; il est emprisonné quelque temps en messidor an II sous l'accusation d'avoir vendu un pamphlet, mais il renie son cadet proscrit).

Jean-Baptiste suit des études, peut-être au collège, et acquiert une bonne connaissance des auteurs latins[4], avant de devenir, à 17 ans, secrétaire du minéralogiste Philippe-Frédéric de Dietrich de l’Académie des sciences, puis commis chez le libraire-imprimeur Prault, imprimeur de l'Encyclopédie méthodique, au quai des Grands-Augustins.

Il est amoureux de Marguerite Denuelle, fille de Claude Denuelle, ancien marchand de vin privilégié du roi, et de Marie Simone Barraud. Marguerite est née le à Beaujeu. Elle a été mariée par ses parents et contre son gré à François Théodore Cholet, marchand joaillier quai des Orfèvres qui fait rapidement faillite et dont elle obtient la séparation de biens en [5].

Louvet publie en 1787 une Année de la vie du chevalier de Faublas, première partie de son grand roman les Amours du chevalier de Faublas, qui connaît un grand succès. Suivent la publication en 1788 de Six semaines de la vie du chevalier de Faublas et en 1790 de la Fin des amours du chevalier de Faublas. Grâce à la petite fortune que lui rapporte les ventes de l’ouvrage, il s’installe en 1789 à Nemours, où Mme Cholet, qu’il nomme Lodoïska (en référence à l’une des héroïnes de son roman), le rejoint bientôt.

Malgré son engagement dans la Révolution, il continue à se consacrer à la littérature. En 1791, il publie un second roman, Émilie de Varmont, ou le Divorce nécessaire et les amours du curé Sévin ; et tente une carrière théâtrale avec la Grande Revue des armées blanche et noire, l’Anobli conspirateur, l’Élection et l’audience du grand Lama Sispi (c’est-à-dire le pape Pie VI). Par ailleurs, il participe au Journal des débats et des décrets. La même année, deux œuvres lyriques (Lodoïska de Cherubini, le 18 juillet, au théâtre Feydeau, et Lodoïska, ou les Tartares de Rodolphe Kreutzer, 1er août, salle Favart) sont tirées de son premier roman, les Amours du chevalier de Faublas.

Le révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Louvet de Couvray. Gravure d'E. Thomas, sur un dessin d'H. Rousseau. Augustin Challamel et Désiré Lacroix, Album du centenaire : Grands hommes et grands faits de la Révolution française (1789-1804), Paris, Jouvet & Cie, éditeurs, .

Lorsque commence la Révolution, il s’enflamme. En , après la marche de manifestants parisiens sur Versailles et le retour de la famille royale à Paris, Mounier dénonce ce coup de force. Louvet lui répond dans Paris justifié, contre M. Mounier. Après la parution de cette brochure, membre de la section des Lombards, il entre au club des Jacobins. Le , il se présente à la barre de l'Assemblée pour demander un décret d’arrestation contre les Princes et les émigrés ; sa pétition, qui connaît un succès immédiat, est décrétée d’impression.

Proche des Girondins, qui dominent à gauche de l’Assemblée législative, il fait, le , aux Jacobins (où il est nommé au Comité de correspondance) un discours en faveur de la guerre et lance, en mars, la Sentinelle, un journal placardé sur les murs et financé par le ministère de l'Intérieur. Pendant l’été 1792, il polémique contre La Fayette et la Cour.

Le 10 août 1792, il prend part à l’insurrection qui conduit à la chute de la royauté et justifie, dans son journal, les massacres de Septembre.

Mandat à la Convention[modifier | modifier le code]

En septembre 1792, Louvet de Couvray est élu député du département du Loiret, le huitième sur neuf, à la Convention nationale[6]. Il ne saurait être confondu avec son homonyme Pierre-Florent Louvet, député de la Somme.

Louvet siège sur les bancs de la Gironde. Dès le 29 octobre, il prononce un long discours dans lequel il dénonce Maximilien de Robespierre qu'il accuse « d'avoir depuis longtemps calomnié les plus purs, les meilleurs patriotes » et dans lequel il dénonce également Jean-Paul Marat contre qui il réclame le décret d'accusation[7]. Robespierre répond à Louvet le 5 novembre, en prononçant l'interpellation célèbre « Citoyens, vouliez-vous une Révolution sans révolution ? » à ceux qui ne cautionnent pas les insurrections conduites par la Commune insurrectionnelle de Paris[8]. Louvet répond en publiant l'adresse À Maximilien Robespierre, et à ses royalistes[9].

Lors du procès de Louis XVI, Louvet vote « la mort, sous condition expresse de surseoir jusqu'après l'établissement de la Constitution » et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis[10]. Bien qu'il ait dénoncé Marat en octobre 1792, il se récuse lors de sa mise en accusation en avril 1793[11]. Le même mois, il est compris dans la pétition de trente-cinq sections de la capitale qui accuse vingt-deux députés girondins d'avoir « ouvertement violé la foi de leurs commettants »[12]. Il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[13].

Louvet est compris dans le décret d'arrestation rendu à l'issue de la journée du 2 juin[14] . Il se soustrait cependant à la garde des gendarmes et se réfugie dans le Calvados où il épouse Marguerite Denuelle dite « Lodoïska » et tente de soulever le département contre la Convention. Lui et les autres députés fugitifs sont déclarés traîtres à la patrie[15] et son suppléant, Cosme-François Gaillard, le remplace à son poste de député[16]. Il se cache à Paris entre frimaire et pluviôse an II (entre décembre 1794 et février 1795) puis passe en Suisse par le Jura. Il s'installe avec son épouse à Saint-Barthélémy près d'Échallens dans le canton de Vaud. Leur fils Félix Louvet y naît le 22 septembre 1794. Il meurt le 14 mars 1845 à Presnoy dans le Loiret[17].

À la suite du 9 thermidor, Robespierre, Couthon et Saint-Just, membres du Comité de Salut public, sont mis en minorité puis guillotinés. Louvet rentre à Paris en vendémiaire an III (octobre 1794) et ouvre avec la veuve du député girondin Antoine-Joseph Gorsas une librairie-imprimerie au Palais-Royal. Il adresse à la Convention un Appel des victimes du 31 mai, aux Parisiens du 9 Thermidor. En frimaire an III (décembre 1794), les députés girondins qui avaient protesté contre les journées du 31 mai et du 2 juin sont libérés et réintégrés à leur poste[18], tandis que les poursuites contre ceux décrétés hors-la-loi sont levées[19]. Ils sont réintégrés à leur tour en ventôse an III (mars 1795).

Louvet de retour à la Convention adhère à la politique réactionnaire et retrouve des fonctions dans les organes dirigeants. D'après Marcel Dorigny, en s'en prenant à la fois aux jacobins et aux royalistes, il entend incarner un « juste milieu ». En floréal an III (avril 1795), il est élu membre de la Commission des Onze chargée de rédiger le nouveau projet constitutionnel pour remplacer celui de l'an I[20]. Deux semaines après l'insurrection du 1er prairial an III, le 12 (le 2 juin), il prononce l'oraison funèbre de Féraud, député des Hautes-Pyrénées assassiné par les émeutiers. En messidor (en juillet), il est élu membre du Comité de Salut public aux côtés de Boissy d'Anglas, de Jean Debry et de Denis-Toussaint Lesage[21]. Après l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire, il demande que les députés Saladin et Rovère soient décrétés d'arrestation pour leur soutien au mouvement[22]. En réaction, il est visé par la jeunesse dorée et par la presse royaliste qui le qualifient de « terroriste » ou de « buveur de sang »[23].

Mandat aux Cinq-Cents[modifier | modifier le code]

Après son adoption par la Convention et sa ratification par référendum, la constitution est proclamée le 23 septembre. Le 23 vendémiaire an IV (), Louvet se fait élire au Conseil des Cinq-Cents par 19 départements — il opte pour la Haute-Vienne. Au même moment, il est nommé à l’Institut national des sciences et des arts, nouvellement créé, dans la classe de grammaire. Malade, Louvet fait partie du tiers du Conseil des Cinq-Cents exclu par tirage au sort la 1re prairial an V (). Pris à partie par la jeunesse royaliste dans sa librairie, il déménage dans le faubourg Saint-Germain et installe sa librairie au 136-140 rue de Grenelle (ancien siège de l'Institut national de l'information géographique et forestière).

Nommé consul à Palerme par le Directoire, il meurt de tuberculose et d’épuisement avant de rejoindre son poste, à son domicile, rue de Grenelle, le , à une heure du matin, à seulement 37 ans[24]. Son épouse tente de se suicider à l’opium. Le lendemain, Benjamin Constant publie un éloge dans la Sentinelle. Le 26 octobre, son ami Honoré Riouffe prononce un éloge funèbre au Cercle constitutionnel.

Lodoïska conserve le cercueil de plomb de son époux dans leur appartement. Le 29 germinal an VI (), elle le fait inhumer dans le jardin du château de Chancy, dans la commune de Presnoy, près de Montargis, où elle va s’installer[25]. Elle meurt le dans l’incendie de sa chambre et est enterrée aux côtés de son époux. En 1845, à la mort de Félix Louvet, le château est vendu, et les corps de Louvet et de sa femme sont transférés au cimetière de Montargis.

Les Mémoires de Louvet[modifier | modifier le code]

En 1795, Louvet publie, sous le titre de Quelques notices pour l’histoire et le récit de mes périls depuis le , une partie de ses Mémoires. Rédigés dans la clandestinité, dans ses diverses cachettes, ces Mémoires donnent une image vive des périls des Girondins en fuite. Ils constituent un document important pour l’étude de la psychologie sous la Révolution, Louvet décrivant dans un style enlevé son état d’esprit et ses choix politiques. La première édition complète des Mémoires de Louvet de Couvrai, préfacée et annotée par Alphonse Aulard, a été publiée à Paris en 1889.

Postérité[modifier | modifier le code]

Première page des Amours du chevalier de Faublas, t. 1, Paris, Ambroise Tardieu, 1787-1789.
Édition hongroise ornée des aventures du chevalier de Faublas du début des années 1900

Aujourd’hui, Louvet de Couvray est surtout connu pour son roman Les Amours du chevalier de Faublas qui a connu de nombreuses rééditions, imitations et adaptations. Il a inspiré plusieurs livrets d'opéra, notamment Lodoïska de Luigi Cherubini (livret de Claude-François Fillette-Loraux) et Lodoïska ou les Tartares de Rodolphe Kreutzer (livret de Jean-Élie Bédéno Dejaure), tous deux créés en 1791, ou encore Der Rosenkavalier (Le Chevalier à la rose en français) de Richard Strauss, sur un livret de Hugo von Hofmannsthal[26].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Presse
  • La Sentinelle, journal-affiche, Paris, Imprimerie du Cercle social, 16 mai-, in-8°, 8 pages, 73 placards, in-plano[27]
  • La Sentinelle quotidien, -, 1038 numéros in-4[28]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, état-civil reconstitué, registre des décès, V3E/D 968.
  2. Archives Nationales, Y9067, 28 août 1759, sentence de séparation de biens Louvet-Louvet, cité dans Laurence Croq, « La vie familiale à l'épreuve de la faillite : les séparations de biens dans la bourgeoisie marchande parisienne aux XVIIe-XVIIIe siècles », Annales de démographie historique, no 118,‎ , p. 33-52 (lire en ligne).
  3. Archives nationales, Y 15101, 20 février 1789, scellés après le décès de Marie Louise Louvet épouse Louis Louvet, rue des Arcis au coin de la rue des Écrivains. Voir Laurence Croq, « La vie familiale à l'épreuve de la faillite : les séparations de biens dans la bourgeoisie marchande parisienne aux XVIIe-XVIIIe siècles », Annales de démographie historique, no 118,‎ , p. 33-52 (lire en ligne), et Laurence Croq, « Revers de fortune : appauvrissement et déclassement dans la mercerie parisienne de la fin du XVIIIe siècle à la Révolution », dans Jean Duma, Histoires de nobles et de bourgeois : Individus, groupes, réseaux en France. XVIe-XVIIIe siècles, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 187 p. (ISBN 9782840160939, lire en ligne), p. 117-139
  4. Valérie Van Crugten-André, Les Mémoires de Jean-Baptiste Louvet ou la tentation du roman, Honoré Champion, , p. 17-18.
  5. Journal de Paris, n° 227,15 août 1779, p. 923.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 47.
  7. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 53, séance du 29 octobre 1792, p. 52-58.
  8. Ibid., séance du 5 novembre 1792, p. 158-165.
  9. Jean-Baptiste Louvet, « À Maximilien Robespierre, et à ses royalistes » Accès libre, sur www.archive.org, (consulté le )
  10. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  11. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 62.
  12. Ibid., séance du 15 avril 1793, p. 134.
  13. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.
  14. Ibid., séance du 2 juin 1793, p. 708.
  15. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 69, séance du 28 juillet 1793, p. 631.
  16. Ibid., séance du 15 juillet 1793, p. 15.
  17. Archives départementales du Loiret, état-civil de Presnoy, registre des décès 1843-1852, EC 4449.
  18. Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série, tome 103, séance du 18 frimaire an III (8 décembre 1794), p. 213.
  19. Ibid., séance du 27 frimaire an III (17 décembre 1794), p. 525-529.
  20. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°217 du 7 floréal an III (26 avril 1795), Convention nationale, séance du 4 floréal (23 avril), p. 3.
  21. Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 25, Convention nationale, séance du 15 messidor an III (3 juillet 1795), p. 104.
  22. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°29 du 29 vendémiaire an IV (21 octobre 1795), Convention nationale, séance du 24 vendémiaire (16 octobre), p. 2-3.
  23. Eugène Maron, « Notice sur Louvet », in Jean-Baptiste Louvet de Couvray, Jacques-Antoine Dulaure et Léon de La Sicotière, Mémoires de Louvet, Mémoires de Dulaure, Poulet-Malassis, 1862, 452 pages, p. XXX-XXXV.
  24. Voir Charles Vatel, Charlotte de Corday et les girondins, Adamant Media Corporation, 2001, 451 pages, p. 815 (ISBN 0543900606). L'acte de décès indique le 9 fructidor an V.
  25. Vatel, Charles Joseph, Charlotte de Corday et les Girondins, Paris, H. Plon, 1864-1872, 432 p. (lire en ligne) (Réédition Adamant Media Corporation, 2001, 451 pages, p. 815 (ISBN 0543900606)).
  26. François-René Tranchefort, L'Opéra, Paris, Éditions du Seuil, , 634 p. (ISBN 2-02-006574-6), p. 374
  27. Journal-affiche, imprimé sur trois colonnes, sur papier rose ou gris, publié à l'initiative de Roland, ministre de l'Intérieur, et financé par des fonds secrets du ministère des Affaires étrangères. Élu à la Convention, Louvet abandonne la rédaction après le no 60 (18 septembre). D'après Claude Perroud, il est alors remplacé par Chaussard puis Lavallée. Il existe également une édition in-8°. Certains numéros ont donné lieu à plusieurs éditions. Le no 51 a été réimprimé à Metz. En , il est absorbé par le Bulletin des amis de la vérité, la Sentinelle constituant une rubrique dans neuf numéros, du 3 janvier au . Voir la notice de la Bibliothèque nationale de France.
  28. Paru à Paris, Louvet, - ; Paris, Marcelin, - ; Paris, [s.n.], 31 janvier-, ce quotidien est rédigé « par J. B. Louvet (de la Haute-Vienne), représentant du peuple » du au , « J. B. Louvet » du 20 mai au , « les cns. J. J. Leuliete et J. B. Louvet » du 30 juin au , « J. J. Leuliete » du au , « une société de gens de lettres » du 31 janvier au , « J. J. Leuliete » du 5 février au  ; le journal absorbe le Journal des côtes d'Angleterre et un Mercure de France non identifié le . Voir la notice de la Bibliothèque nationale de France.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Louvet de Couvray, Michel Delon (éd.), Les Amours du chevalier de Faublas, Paris, Gallimard, coll. « Folio », , « Introduction, notice, notes et chronologie ».
  • Marcel Dorigny, « Louvet de Couvrai Jean Baptiste », p. 687-688 in Albert Soboul (sous la direction de), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, Presses Universitaires de France, 1989, réédition collection « Quadrige », 2005, 1132 p.
  • Adolphe Robert, Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, t. 4, Paris, Edgar Bourloton, (lire en ligne), p. 190-192.
  • Claude Perroud, « Madame Louvet (Lodoïska) », La Révolution française : revue historique, Paris, Charavay frères, t. 60,‎ , p. 216-236 (lire en ligne).
  • Claude Perroud, « Roland et la presse subventionnée », La Révolution française : revue historique, Paris, Charavay frères, t. 62,‎ , p. 206-213 (lire en ligne).
  • Michel Vovelle, « La vérité dans le fantasme », dans Jean-Baptiste Louvet, Quelques notices pour l’histoire et le récit de mes périls depuis le 31 mai 1793, Paris, Desjonquères, (ISBN 978-2-904227-25-7), p. I-XXIII.
  • (it) Centro studi Sorelle Clarke (Bagni di Lucca, Italie), Les amours du Chevalier de Faublas : atti, Seminari Pasquali di analisi testuale. A cura del Centro Clarke, Pise, ETS, 1995, 100 pages.
  • Entre libertinage et révolution : Jean-Baptiste Louvet, 1760-1797, actes du colloque du Bicentenaire de la mort de Jean-Baptiste Louvet organisé par le Centre d’étude des Lumières de l’Université de Strasbourg en 1997, textes réunis par Pierre Hartmann, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 1999, 276 pages (ISBN 2-86820-070-2).
  • Patrick Furic, "La rhétorique de l'amour dans l'œuvre de Louvet de Couvray", étude du langage libertin (Louvet mais aussi Nerciat et Laclos) 1987 Paris VIII.
  • Claude Perroud, « Madame Louvet (Lodoïska) ; La Proscription de Louvet ; Louvet et Lodoïska ; Une lettre de Louvet à Villenave », dans Études sur les girondins, s. l., Bibliothèque du Bois-Menez, (ISBN 978-2-490135-17-2, lire en ligne), p. 190-293.
  • (en) John Rivers, Louvet, revolutionist and romance-writer, Londres, Hurst & Blackett, 1910, 368 pages.
  • Gustave Rudler, « Une correspondance inédite : Benjamin Constant et Louvet », Bibliothèque universelle et Revue suisse, Lausanne, vol. LXVII,‎ , p. 225-247 (lire en ligne).
  • Valérie Van Crugten-André, Les « Mémoires » de Jean-Baptiste Louvet ou La tentation du roman, Paris, H. Champion, collection Les dix-huitièmes siècles, 2000, 288 pages (ISSN 1259-4482).

Iconographie[modifier | modifier le code]

  • François Bonneville, J. B. Louvet : député au Conseil des Cinq Cents par le dépt. de la Haute Vienne, eau-forte, Paris, 1797, 12 x 9 cm
  • Johann Heinrich Lips (1758-1817), Iean Baptist Louvet, eau-forte, Zurich, entre 1790 et 1799, 14,5 x 9 cm

Liens externes[modifier | modifier le code]

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