Ségur

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Ségur
Ségur
Église Saint-Agnan.
Blason de Ségur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Gilles Plet
2020-2026
Code postal 12290
Code commune 12266
Démographie
Gentilé Ségurois, Séguroises
Population
municipale
546 hab. (2021 en diminution de 5,21 % par rapport à 2015)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 36″ nord, 2° 50′ 07″ est
Altitude Min. 716 m
Max. 1 005 m
Superficie 67,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Ségur
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Ségur
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Ségur

Ségur est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Agnan, classée en 1979, l'église Saint-Étienne, classée en 1979, et une croix, classée en 1979.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Ségur développe en majorité son territoire sur l'entité géographique du Lévézou sur le versant de la rive gauche du Viaur, et sur la chaîne et massif des Palanges sur la rive opposée. Ce village est situé sur la route départementale 29, principale voie reliant la capitale du Rouergue, Rodez, à celle de l'industrie du gant, Millau.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Arques, Gaillac-d'Aveyron, Laissac-Sévérac l'Église, Pont-de-Salars, Prades-Salars, Vézins-de-Lévézou, Le Vibal, Curan, Laissac, Sévérac-l'Église et Sévérac d'Aveyron.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Ségur.

La commune est drainée par le Viaur, le Ruisseau de Varayrous, le Bouzou, le ruisseau de Cadousse, le ruisseau de Sauganne, le ruisseau d'Estache, le ruisseau de Clauvèrhes, le ruisseau de Combe Méjane, le ruisseau de Lacan, le ruisseau de Pauplanche, le ruisseau de Poulentines, le ruisseau de Roque Civière, le ruisseau des Cazalets, par divers petits cours d'eau[1].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[2].

Le Ruisseau de Varayrous, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Viaur à Ségur, après avoir arrosé 2 communes[3].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 144 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-de-Salars à 9 km à vol d'oiseau[11], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 971,8 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16],[17],[18].

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

  • Les « Tourbières du Lévezou », d'une superficie de 487 ha, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les grands causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les grands causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le pays Ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit[21] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Ségur comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[22] :

  • la « Tourbière de Saint-Julien de Fayret » (16,2 ha)[23] ;
  • la « Tourbière des sources du ruisseau d'Altou » (20,8 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
  • les « Zones humides de Cayrousse et lescure-Fangel » (34,1 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
  • les « Zones humides des sources du ruisseau des Poulentines » (25,6 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[22], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ségur est une commune rurale[Note 3],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Ségur.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), prairies (31,4 %), forêts (10 %), terres arables (9,4 %), zones urbanisées (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %), eaux continentales (0,1 %)[30].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[31]

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[32].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Ségur est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[33],[34].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[35].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Ségur est classée à risque moyen à élevé[37]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[38] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

Toponymie[modifier | modifier le code]

De l'occitan segur signifiant « sûr, ferme, sans danger », du latin securus, « sûr », appliqué à une place-forte, une forteresse ou un château.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Ségur est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Ségur, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[42] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les vingt-neuf candidats en lice[44], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[45]. Gilles Plet est élu nouveau maire de la commune le [46].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[47]. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[48].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1881   Auguste Trémolet   Agriculteur
avant 1981 ? Daniel Delmas DVG  
mars 2001 mai 2020 Hubert Capoulade[49]   Agriculteur exploitant
mai 2020 En cours Gilles Plet[49],[50]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].

En 2021, la commune comptait 546 habitants[Note 5], en diminution de 5,21 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1661 3701 4041 4971 5031 5941 5991 5361 636
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5901 6001 6511 4701 7181 7111 7851 7171 601
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5271 6071 5301 4201 2481 3181 2131 2561 116
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 031896803738662623595587579
2018 2021 - - - - - - -
548546-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 227 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 520 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 810 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 1,8 % 2,9 % 3,7 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 297 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 165 emplois en 2018, contre 183 en 2013 et 211 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 219, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 11].

Sur ces 219 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 114 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 65,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

47 établissements[Note 8] sont implantés à Ségur au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 47
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
25 53,2 % (17,7 %)
Construction 8 17 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
9 19,1 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 2 4,3 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 4,3 % (4,2 %)
Autres activités de services 1 2,1 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 53,2 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 47 entreprises implantées à Ségur), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 102 78 66 58
SAU[Note 11] (ha) 5 421 5 581 5 317 4 762

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 102 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 78 en 2000 puis à 66 en 2010[57] et enfin à 58 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[58],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5 421 ha en 1988 à 4 762 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 53 à 82 ha[57].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Agnan de Ségur[modifier | modifier le code]

Classé MH en 1979[59]

Ancien prieuré du XIIe siècle dépendant de Saint-Léons.

Église Saint-Étienne de Saint-Étienne-de-Viauresque[modifier | modifier le code]

Classé MH en 1979[60]

Édifice à nef unique du XIIe siècle.

Croix de pierre de Saint-Etienne-de-Viauresque[modifier | modifier le code]

Classé MH en 1979[61]

Croix de pierre du XVe siècle du cimetière de Saint-Etienne-de-Viauresque.

  • Église des Saints-Innocents-et-Sainte-Madeleine de Viarouge.
  • Église de Saint-Julien-de-Fayret.
  • Église Saint-Pierre de la Capelle.
  • Église Saint-Pierre de Ségur.
  • Chapelle Notre-Dame de Bergounhoux.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Sarcophage[modifier | modifier le code]

Classé MH en 1942[62]

Sarcophage gallo-romain situé place de Saint-Agnan : représentation d'une scène de forge.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Avec son église perchée sur un piton, ce village aux maisons serrées est bien connu des pêcheurs qui apprécient le Viaur et ses rives. Ségur est le point de départ d'un circuit culturel avec de belles églises romanes et le sanctuaire de Bergounhoux, lieu de pèlerinage.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de Ségur se blasonnent ainsi : Écartelé de gueules et d'or, au I et au IV au lévrier rampant d'or, au II et au III à trois fasces de gueules.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Vesinh : Sant-Liòns, Segur, Sent-Laurens / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Vesinh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-08-4, ISSN 1151-8375, BNF 35529725)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Ségur » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ségur » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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