Europe 1

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Europe 1
Description de l'image Europe 1 logo (2010).svg.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social Paris
Propriétaire Lagardère Active
Slogan « Europe 1 - Mieux capter son époque »
Langue français
Statut généraliste nationale privée de catégorie E
Site web europe1.fr
Différents noms Europe no 1 (1955-1974)
Historique
Création
Diffusion hertzienne
AM  Oui
FM  Oui
RDS  Oui
DAB+  Non
Satellite  Oui
Diffusion câble et Internet
IPTV  Oui
Streaming  Oui
Podcasting  Oui

Europe 1, anciennement Europe no 1, est une radio privée généraliste française de catégorie E créée le par Charles Michelson et Louis Merlin.

Depuis 1974, elle appartient à Lagardère SCA.

Histoire

La rédaction d'Europe 1

1939 - 1952 : les origines, un investisseur

L'origine de la station remonte à l'immédiat après-guerre en 1945, lorsque le financier Charles Michelson veut poursuivre ses investissements dans le secteur de la communication. Bénéficiaire en 1939 d'une concession pour exploiter une radio à Tanger alors zone internationale, Michelson rachète la petite Radio Tanger pour en faire Radio Impérial, voix de la France pour son empire colonial. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Michelson doit céder cette radio au gouvernement de Vichy[1].

En 1945, le gouvernement français instaure un monopole d'État de la radiodiffusion et de la télévision à travers la Radiodiffusion française. L'auditeur peut cependant écouter trois stations de radio privées à l'étranger, Radio Andorre, RMC et Radio-Luxembourg. Michelson, en dédommagement de Radio Tanger, veut obtenir Radio Andorre mais l'opération, qui déchaîne les passions du monde journalistique et politique, n'aboutit pas. Il obtient alors en compensation 98 millions de francs ainsi que la fréquence en ondes courtes de Radio Monte-Carlo pour une durée de cinq ans, majoritairement détenue par la Sofirad et de fait par l'État français. Mais ces ondes courtes ne bénéficient d'aucune écoute de masse, aussi Michelson réussit à transformer, le 22 octobre 1949, cette concession en une option pour l'exploitation financière de la chaîne de télévision Télé Monte-Carlo, dans la principauté grâce à une décision du ministre concerné sur le départ, François Mitterrand[2]. Il crée dans ce but la société de droit monégasque Image et Son[3].

Localisation de la Sarre en violet (la RFA est en bleu, la RDA est en rouge et Berlin-Ouest en jaune).

Poursuivant ses investissements, Michelson prépare en secret le lancement de Télé-Sarre et de la radio périphérique Europe N°1[4]. En 1952, le monopole de la télévision et de la radiodiffusion dans le protectorat français de la Sarre, indépendant de la République fédérale d'Allemagne (RFA), est attribué à M. Michelson et à sa société. En contrepartie de la création d'une chaîne de télévision germanophone régionale baptisée Télé-Saar, il obtient des autorités sarroises la concession d'un émetteur de forte puissance pour une « périphérique », échappant au monopole français de la radiodiffusion. Il regroupe ses radios et télévisions dans la holding Image et Son.

1952 - 1955 : premières équipes, premières émissions

Pour concevoir les programmes de la nouvelle station périphérique baptisée Europe no 1 (elle est nommée ainsi dans un contexte européiste, le no 1 indiquait la volonté de la station d'être la première chaîne de France)[5] Michelson recrute Louis Merlin, artisan du succès de Radio Luxembourg. Il débauche également Pierre Sabbagh, le créateur du journal télévisé français, pour diriger la rédaction et Pierre Delanoë pour diriger les programmes de la station qui privilégient alors la musique pop. Europe no 1 s'installe au 26 bis rue François Ier à Paris, dans les anciens studios de Voice of America.

La première émission expérimentale a lieu le à h 30 et doit s'interrompre 30 minutes plus tard car elle perturbe d'autres émetteurs. Durant les jours suivants, Europe no 1 change plusieurs fois de fréquence, brouillant l'émission d'autres stations européennes qui protestent. Ainsi, le 8 janvier, Radio Luxembourg est parasitée et bien qu'elle-même ne bénéficie alors d'aucune autorisation officielle, entend protester vigoureusement.

Il faut attendre le pour que la station Europe no 1, reprenant l'ancienne fréquence de Radio Paris, se fixe sur 1 647 m Grandes Ondes (182 kHz), depuis l'émetteur situé sur le plateau du Felsberg, près de Sarrelouis (Saarlouis) en Sarre.

Parmi les programmes qui contribuent à la notoriété d'Europe no 1 dès 1955, figure l'émission « La question » consacrée à la torture en Algérie, un sujet refusé par les stations et chaînes publiques. La situation de l'émetteur en Sarre lui garantissant une certaine indépendance, la station de la rue François 1er traite de cette actualité tabou à l'instar de sa concurrente directe Radio Luxembourg[6].

1955 - 1959 : reprise en main par l'État

En , Sylvain Floirat est appelé par le gouvernement français pour reprendre la société Europe no 1, dont le sort incertain consécutif aux premières difficultés de la station, déclenche la polémique à l'Assemblée nationale. Michelson cède l'entreprise qu'il a créée à la future Sofirad, pour une somme estimée comme considérable pour l'époque, soit 245 millions de francs. L'État en devint propriétaire au mois de juillet 1956. La régie publicitaire Régie no 1 est créée en 1960. Toutefois en 1962, après le succès remporté par la station, Michelson tente de renégocier cet accord auprès des tribunaux, en vain. La polémique qui s'ensuit atteint le sommet des États français et monégasque. La presse relate alors ces péripéties dont un article des quotidiens Le Monde daté du 27 janvier 1962 et Le Figaro, le jour suivant.

En 1959, les difficultés financières de la station entraînent un retrait d'actionnaires. L'État en profite pour prendre le contrôle d'une partie du capital (35, 76 %) de la société par l'intermédiaire de la SOFIRAD[7].

1959 - 1974 : nouveautés journalistiques, modernité

La naissance de la station coïncide avec l'apparition de trois inventions qui engendrent une influence significative sur son style : le nagra (magnétophone portable procurant une plus grande souplesse d'intervention et d'autonomie aux reporters), le transistor qui favorise l'écoute individuelle de la radio en déplacement notamment, celle des jeunes ainsi que le disque microsillon lequel permet de substantielles économies pour la rediffusion d'œuvres musicales en grande qualité.

Maurice Siegel modifie sensiblement le style des journaux parlés, permettant à Europe no 1 d'acquérir une certaine réputation dans le domaine de l'information. Il crée les premiers flash infos, met fin aux speakers, les journalistes venant eux-mêmes présenter leurs papiers. Il fait également évoluer les journaux parlés de l'information pure vers les magazines et développe la pratique du radio-reportage[8].

Parmi les premières émissions à succès d'Europe no 1, on compte « Pour ceux qui aiment le jazz » et le « café de l'Europe » (1955), « Signé Furax » et « Vous êtes formidables » (1956), ou encore « Salut les copains » et « La Coupe des reporters » (1959).

En 1968, Europe no 1, surnommée par certains « Radio Barricades », est accusée par les autorités de donner une version trop favorable aux manifestants des événements de mai 68. Le ministre de l'Intérieur, estimant que les reportages en direct des radios périphériques (dont Europe no 1) créent un danger pour l'ordre public, interdit l'usage des voitures émettrices durant plusieurs jours. Sur ordre de Matignon, le ministre de l'Intérieur fait également couper les fréquences des stations périphériques pour contrer la diffusion en direct des manifestations. Plusieurs journalistes jugés trop engagés sont licenciés l'année suivante, à l'instar des antennes radio et télévision du service public.

En 1974, le nouveau président de la République Valéry Giscard d'Estaing et son Premier ministre Jacques Chirac, accusant la radio de « persifler », poussent le directeur Maurice Siegel et plusieurs autres dirigeants à la démission[7].

1974 - 1986 : ère de l'information, concurrence de la FM, privatisation

En 1974, Jean-Luc Lagardère reprend donc en main la société, assisté d'Étienne Mougeotte, directeur d'antenne. À partir de 1976, la radio parvient en tête des audiences, devant RTL puis France Inter. Durant ces années 1970, Europe N°1 est alors la grande station de l'information, avec ses flashes et ses journaux présentés par André Arnaud (Europe Midi et Europe Soir), ses signatures journalistiques (Jean-Claude Dassier, Guillaume Durand, Olivier de Rincquesen, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Joulin…), et ses correspondants ou envoyés spéciaux (François Ponchelet, Alexandre Fronty, Patrick Meney) présents sur tous les points chauds du monde.

Après l'élection de François Mitterrand en 1981, Étienne Mougeotte est amené à démissionner. La gauche met en place la nouvelle direction et s'immisce dans les choix éditoriaux de la radio, à l'instar du pouvoir précédent. Les radios privées désormais autorisées sur la bande FM ponctionnent une partie de l'audience d'Europe 1 qui amorce alors son déclin. Philippe Gildas prend la tête de la direction de l'antenne. Sont créés le Top 50 et de nouvelles émissions insolentes, comme « Radio Libre à … » animé par François Jouffa et Viviane Blassel, parmi lesquelles le rendez-vous animé par Coluche. Toutefois, l'ensemble des radios généralistes voient fondre leur audience face aux radios FM et face aux émissions télévisées de plus en plus efficaces.

Le , Europe no 1 change officiellement de nom et devient Europe 1 (même si le nom Europe 1 était utilisé à l'antenne depuis la fin des années 1960)[5].

Le , la SOFIRAD vend à Jean-Luc Lagardère et à sa société Hachette sa participation de 34,9 % dans Europe 1. La radio est ainsi complètement privatisée[7].

Jean-Yves Lafesse à gauche et Philippe Gildas à droite, dans un studio de la station en .

1986 - 2010 : le déclin, une radio qui se cherche

En 1995, Europe 1, passe de la seconde position à la cinquième position des stations les plus écoutées, avec moins de 10 % d'audience. Jérôme Bellay, le créateur de France Info, devient directeur général de l'antenne en 1996.

Dès , Europe 1 change de format : la musique est retirée de l'antenne (notamment Vinyl Fraise quotidien par François Jouffa), l'émission F.M. en stéréophonie est supprimée et la diffusion se fait en voie monaurale, la station adopte le format de « news & talk ». Le célèbre carillon marquant les heures de la station est changé. La musique, le divertissement et les jeux sont supprimés des programmes et la part belle est faite aux actualités et à l'interactivité avec les auditeurs.

En , Europe 1 comptait 192 fréquences à travers la France.

Le , Arnaud Lagardère, Président-directeur général de Lagardère Active, pôle audiovisuel de Lagardère SCA, nomme Jean-Pierre Elkabbach directeur général de l'antenne d'Europe 1, en remplacement de Jérôme Bellay, et administrateur de Lagardère Active Broadcast. La rentrée 2005-2006 est marquée par un nouveau logo, un nouveau slogan (« Parlons-nous! ») et un nouvel habillage sonore. Légère modification du fameux carillon, emblème de la station.

Le , Alexandre Bompard, directeur des sports de Canal+ depuis 2005, devient président de la station, et de sa filiale Sport, à la place de Jean Pierre Elkabbach. Ce dernier, qui conserve son interview quotidienne ainsi que son interview dominicale sur Europe 1, prend la tête de Lagardère News, le nouveau pôle de coordination des médias de Lagardère SCA[9],[10]. Alexandre Bompard modifie considérablement l'équipe et la grille des programmes[11], en évinçant les présentateurs Laurent Baffie, Frédéric Taddéi, Franck Ferrand, Marc Menant, Michel Cymes, Mazarine Pingeot, Constance Chaillet et Nathalie Saint-Cricq[12] et la direction de la rédaction (Benoit Duquesne, directeur de la rédaction, et Jérôme Dorville son adjoint) et en recrutant plusieurs personnalités de la télévision ou des voix de stations concurrentes, Marc-Olivier Fogiel (venu en provenance de M6 et RTL pour la matinale), Michel Drucker (toujours sur France Télévisions pour une quotidienne en matinée), Marie Drucker (toujours sur France Télévisions) et Patrick Cohen (venu en provenance de Radio France, pour la tranche du soir). Nicolas Canteloup (le matin), Jean-Marc Morandini (le midi), Laurent Ruquier (en fin d'après-midi) restent à l'antenne, tout comme Jacques Pradel et Faustine Bollaert avec une nouvelle émission chacun en début d'après-midi.

Alexandre Bompard renforce le sport à l'antenne avec notamment des émissions sportives de 15 h à 23 h chaque week-end[13]. Pour diriger les sports, il compte sur Thierry Clopeau (venu de France Télévisions)[14] assisté de Laurent Jaoui (venu de France Télévisions)[15]. Alexandre Delpérier : Europe 1 Foot et le Club Sports Europe 1 et Alexandre Ruiz : Les Grands Directs du Sport) deviennent les animateurs sportifs de la station à la place de Christian Jeanpierre et Laurent Luyat[13].

Les émissions phares de l'antenne sont alors Europe 1 Matin, présentée par Marc-Olivier Fogiel (h-h 30), On va s'gêner (16 h-18 h) animée par Laurent Ruquier, Europe 1 Foot (20 h-22 h 30) animée par Alexandre Delpérier et Le Grand Direct (11 h-14 h) de Jean-Marc Morandini. La station gagne des auditeurs et dépasse dès novembre 2008 le cap des 5 millions d'auditeurs chaque jour selon Médiamétrie.

La rentrée 2009 marque aussi un grand changement avec un nouveau slogan (« Bien entendu ») et l'arrivée de Nagui au h 30 - 11 h pour un jeu en replacement de Michel Drucker qui part, lui, animer un talk-show culturel de 19 h - 20 h 30 avec Wendy Bouchard. L'émission de Laurent Ruquier est rallongée d'une demi-heure pour finir à 18 h 30 et Jean-Marc Morandini rénove profondément sa tranche du Grand direct de 11 h à 13 h 30. Guy Carlier rejoint la matinale qui commence désormais à h 30, tout comme Anne Roumanoff, également à la tête d'une émission hebdomadaire le samedi de 11 h à 12 h. Le Top 50 fait son retour le samedi de 15 à 16 h, présenté par Aline Afanoukoé. Les Grands Directs du Sport animé par Alexandre Ruiz chaque samedi et dimanche est supprimée seuls Le Multiplex Europe 1-Ligue 2, Le Multiplex Europe 1-Ligue 1 et Le Grand Match du dimanche sont conservés.

À partir de décembre 2009, la matinale débute en direct dès h 30 contre 5 heures auparavant[16], présentée par Pascal Humeau puis par Benjamin Petrover à partir de février 2010[17].

En , Alexandre Delpérier est mis à pied pour avoir présenté une conférence de presse de Raymond Domenech et de Thierry Henry comme un entretien exclusif[18], et démissionne quelques jours plus tard[19]. Alexandre Ruiz le remplace alors jusqu'à la fin de la saison et Martial Fernandez d'Europe 1 Sport devient commentateur des Grands Prix de Formule 1.

2010 - 2016 : des mutations en permanence

La rentrée 2010 se caractérise par un recentrage sur l'information. La grande tranche Europe 1 soir de 18 h à 20 h est rétablie avec l'arrivée de Nicolas Demorand, de la matinale de France Inter, qui la fonde sur le débat d'actualité entre des polémistes récurrents[20]. En soirée, du lundi au jeudi, Pierre-Louis Basse dirige ensuite Bienvenue chez Basse de 20 h à 22 h, une série de débats (culture, sport, société)[20] en lieu et place de la tranche sportive[21]. Wendy Bouchard est à la tête d'une nouvelle session d'information, Le 22-23, qui inclut le journal de Jean-Michel Dhuez à 22 h 30, avant la Libre antenne de Caroline Dublanche à 23 h[22].

À h 30, le jeu Le Carré magique prend la place de Décrochez le soleil, Nagui étant rejoint par Laurence Boccolini et Pierre Lescure[23]. Le Grand direct de Jean-Marc Morandini est restructuré : si le Grand direct des médias conserve le créneau 11 h - 12 h, le Grand direct de l'info de 12 h à 13 h 30 est renforcé (journal avancé à 12 h, débat à 12 h 20, auditeurs à 12 h 40, conseils pratiques des experts repoussés à 13 heures). À 13 h 30, le Café découvertes de Michel Field remplace le Café crimes de Jacques Pradel (parti pour RTL)[20]. Les émissions Et si c'était ça le bonheur ? de Faustine Bollaert et On va s'gêner de Laurent Ruquier sont avancées de trente minutes, respectivement à 14 h 30 et 15 h 30[20]. Guillaume Cahour anime Europe 1 week-end le samedi et le dimanche de h à h et devient le nouveau joker de Marc-Olivier Fogiel[24]. Aymeric Caron quant à lui présente un nouveau talk-show d'information, Vous allez en entendre parler, le dimanche de 19 h à 20 h[25].

En janvier 2011, après le départ d'Alexandre Bompard fin 2010 et l'annonce d'audiences décevantes avec une perte de 500 000 auditeurs en un an, Nicolas Demorand et Marc-Olivier Fogiel annoncent tour à tour qu'ils quittent la station[26]. Guillaume Cahour reprend donc la matinale en semaine (Aymeric Caron celles du week-end)[27] tandis que Nicolas Poincaré, venu de France Info succède à Nicolas Demorand à la tête du 18 h-20 h[28]. Parallèlement, Jean-Marc Morandini ne présente plus que Le Grand Direct des Médias entre 11 h et 12 h (ainsi qu'une nouvelle chronique dans la matinale[29]), tandis que Patrick Roger reprend la présentation de la tranche de 12 h à 13 h 30, en baisse d'audiences de 8 % sur un an[30]. Enfin, de 13 h 30 à 14 h 30, Franck Ferrand reprend la case du Café découvertes de Michel Field avec une émission sur l'histoire[28].

Fin juin 2011, l'émission C'est quoi ce bordel ? de Laurent Baffie s'arrête, officiellement pour des raisons financières[31].

À la rentrée de septembre 2011, Bruce Toussaint prend la tête de la matinale de la station (Europe 1 Matin)[32], tandis que Guillaume Cahour reprend la tranche de la mi-journée[33]. Dans cette matinale, Nikos Aliagas réalise, de manière quotidienne, une interview d'une personnalité faisant l'actualité[34]. Guy Carlier arrête sa chronique La douche froide en raison de la tournée de son spectacle et assure une chronique dominicale[35] dans Europe 1 week-end repris par Benjamin Petrover devenu nouveau Joker de Bruce Toussaint[36]. Carlier est remplacé dans la matinale par Laurent Ruquier pour une chronique humoristique Presse papier[37]. Alexandre Adler, lui, propose un "regard sur le monde" à 8 heures 15. L'émission de Jean-Marc Morandini consacrée aux médias sur Europe 1 voit son horaire avancer pour être diffusée de h 30 à 10 h 30[33]. Elle est suivie par l'émission Faites entrer l'invité de Michel Drucker jusqu'à midi[33]. Concernant la tranche de l'après 20 h, Pierre Louis Basse arrête son émission Bienvenue chez Basse, remplacée de 20 h à 21 h, par l'émission Des clics et des claques présentée par Laurent Guimier. Puis de 21 h à 22 h 30 Michel Field anime une émission culturelle Rendez-vous à l'hôtel[38].

Pour la rentrée 2012, un carillon légèrement retouché est mis à l'antenne fin août 2012[réf. souhaitée].

À partir du 26 août 2013, à 5 heures, Marion Calais remplace Emmanuel Maubert dans une pré-matinale rebaptisée "Europe 1 Bonjour". Thomas Sotto succède à Bruce Toussaint dans "Europe Matin" (6 heures - 9 heures). En seconde moitié de matinée (10 heures 30 - 12 heures 30), Cyril Hanouna, avec "Les pieds dans le plat", remplace Michel Drucker. "Europe Midi" (12 heures 30 - 14 heures) est désormais dirigé par Wendy Bouchard au lieu de Patrick Roger. Le duo Guy Birenbaum et David Abiker reprend "Des clics et des claques" à partir de 20 heures ; ils en étaient coprésentateurs derrière Bérengère Bonte la saison précédente. De 21 heures à 22 heures 30, Frédéric Taddéï anime une nouvelle émission culturelle : "Europe 1 Social Club". De 22 heures 30 à 23 heures, sous le nom d'"Europe Nuit", Emmanuel Faux dirige la dernière session d'information, après le départ de Jean-Michel Dhuez pour France Musique. Le vendredi soir, c'est William Galibert qui présente Europe Nuit à la place d'Emmanuel Faux.

La rentrée 2014 est mouvementée sur Europe 1. On connait maintenant le départ de Laurent Ruquier qui s'envole sur RTL après 15 années passées au sein de la maison bleue. Anne Roumanoff laisse également les clefs de son émission, Samedi Roumanoff.

Dès le 25 aout, on retrouve de 4 h 30 à 6 h Marion Calais qui présente pour une deuxième année une pré-matinale nommée Europe 1 Bonjour avec Pierre De Vilno. La matinale Europe Matin de 6 h à 9 h est une année de plus dirigée par Thomas Sotto. Il est toujours accompagné de Julie, Nicolas Canteloup, Caroline Roux, Axel de Tarlé, Natacha Polony, etc. Changement du côté de Morandini qui, durant la saison 2013-2014 animait de 9 h à 10 h 30. C'est maintenant 3h d'antenne qu'il dirige avec de 9 h à 10 h Le Grand Direct des Médias, de 10 à 11, Le Grand Direct de l'Actu puis de 11 à 12 Le Grand Direct de la Santé. À midi, Wendy Bouchard gagne 30 minutes de plus par rapport à l'année dernière, toujours à la tête d'Europe Midi. À 14 h, Franck Ferrand présente Au Cœur de l'Histoire pendant une heure, comme la saison passée. À 15 h, Les Experts disparaissent pour laisser place à Marion Ruggieri qui présente Il n'y en a pas deux comme elle. De 16 h à 18 h 30, c'est Cyril Hanouna qui remplace Ruquier avec Les Pieds dans le Plat qu'il animait de 10 h 30 à 12 h 30 l'année dernière. La bande Hanouna est toujours là, composée de Jean-Luc Lemoine, Valérie Benaim ou encore de Pierre Bellemare. À noter l'arrivée de Jean Pierre Foucault et de Jean Marie Bigard qui n'a pas suivi Laurent Ruquier sur RTL. Nicolas Poincaré anime toujours Europe 1 Soir jusqu'à 20 h. Frederic Taddéï anime désormais son émission de 20 h à 22 h et Emmanuel Faux clôt l'information jusqu'à 22 h 30 par un Europe Nuit avancé d'une demi-heure. Enfin, Caroline Dublanche anime les nuits d'Europe 1 jusqu'à 1 h (Sophie Peters le vendredi).

Le 4 février 2015, Europe 1 fête son anniversaire et ses 60 ans d'existence en faisant venir à l'antenne toutes les grandes voix qui ont fait les riches heures de la station de la radio de la rue François Ier.

La radio débute sa rentrée 2015 avec une grille des programmes hebdomadaire similaire à celle de 2014. Europe 1 débute sa journée une année de plus avec Marion Calais et Pierre De Vilno jusqu'à 6h. Thomas Sotto est toujours aux manettes de la matinale jusqu'à 9h mais Caroline Roux officie désormais en fin d'émission avec L'interview découverte. Jean Marc Morandini est toujours à l'antenne jusqu'à midi. Wendy Bouchard quitte la pause méridienne et est remplacé par Jean Michel Aphatie (qui quitte Le Grand Journal) et Maxime Switek qui laisse sa place de la matinale du week-end à la présentatrice de Zone Interdite. Pas de changement sur le programme de l'après midi, Cyril Hanouna clot avec Les Pieds dans le Plat jusqu'à 18h30. Pas de changement durant la soirée par rapport à la rentrée 2014. La journée se termine avec Caroline Dublanche la semaine, et Sophie Peters le vendredi.

La rentrée 2016 est lancée le 22 août. La grille est complètement remaniée à la suite d'audiences désastreuses des dernières vagues, du départ de Cyril Hanouna de la station et de la mise en retrait temporaire de Jean-Marc Morandini. De 5h à 6h30, c'est Samuel Étienne qui anime Europe 1 Bonjour, Thomas Sotto arrive désormais à 6h30 avec Europe Matin. Le Grand Direct des Médias animé par Thomas Joubert et Julie est rallongé d'une demi heure pour finir à 10h30, suivi de Hondelette Raconte de 10h30 à 11h30, une émission de faits divers. À 11h30, le Docteur Gérald Kierzek présente Questions de santé avec Isabelle Quenin. Anne Roumanoff ouvre la tranche méridienne avec Ça pique mais c'est bon, nouvelle émission d'humour. Europe Midi commence désormais à 12h30 et à 13h20, Helena Morna présente La famille Europe 1. Franck Ferrand conserve la tranche 14h-15h avec Au cœur de l'histoire. Nikos Aliagas quitte les samedis pour prendre les rênes de la tranche 15h-16h du lundi au vendredi avec De quoi j'ai l'air ? avant de passer l'antenne à Alessandra Sublet à 16h avec La cour des Grands. Dès 18h, Nicolas Poincaré retrouve Europe Soir et dès 20h, Frédéric Taddeï anime E1 social club, avant Europe Nuit animé par Pierre de Vilno qui remplace Emmanuel Faux — parti le week-end pour remplacer Patrick Roger — et La Libre Antenne, qui suit à 22h30, demeure inchangée.

2017 - en cours : état d'urgence face à la concurrence

Le sondage Médiamétrie du pour la période nov-déc 2016 indique que Europe 1 est, pour la première fois de son histoire, dépassée par Franceinfo et égalée par RMC en terme d'audience cumulée. Une motion de défiance contre la direction, rebaptisée « motion d'état d'urgence », est votée à l'unanimité par le personnel d'Europe 1 qui s'inquiète de voir la glissade du nombre d'auditeurs, la radio étant dans le classement désormais derrière RTL, France Inter, NRJ, France Info et RMC[39].

Identité de la station

Siège

Le siège social d'Europe 1 est situé au 26 bis, rue François-Ier dans le 8e arrondissement de Paris.

Capital

Contrôlé à 100 % par Lagardère Active, la société n'est plus cotée à la Bourse de Paris.

Identité visuelle (logo)

Slogans

Le studio Louis Merlin, 2011.
  • 1965 à 1975 : « Je choisis, Europe 1 ! »
  • 1975 à 1981 : « Europe 1, c'est naturel. »
  • 1981 à 1986 : « De grands moments, à chaque instant. »
  • 1986 à 1995 : « Europe 1 c'est la pêche[42]. »
  • 1996 à 2000 : « A quoi sert l'info si on ne s'en parle pas ? »
  • 2000 à 2001 : « Europe 1, c'est bien. »
  • 2001 à 2005 : « Europe 1, ça me parle. »
  • 2005 à 2009 : « Parlons-nous. »
  • 2009 à 2013 : « Europe 1, bien entendu. »
  • 2013 à 2014 : « Europe 1 réveille les Français. »
  • 2014 à 2016 : « Europe 1 - Un temps d'avance. »
  • Depuis septembre 2016 : « Europe 1, Mieux capter son époque »

Voix off de l'habillage radio et des autopromos

Équipes dirigeantes

Équipes à l'antenne

Les animateurs, journalistes, chroniqueurs, consultants sportifs, meneuses de jeux et humoristes d'Europe 1 sont classés par ordre alphabétique, en distinguant avant tout, ceux qui sont en fonction actuellement, et ceux qui sont d'anciens collaborateurs :

Personnalités actuelles

Animateurs, journalistes, chroniqueurs et consultants sportifs

Meneuses de jeux

  • Christine Pena (à partir de Noël 2009, suppléante puis titulaire le week-end et remplaçante en semaine pour la matinale durant l'année 2010-2011[réf. souhaitée])
  • Betty Mourao (remplaçante de Muriel Barrel[réf. souhaitée])
  • Julie Leclerc (à partir de 1972)
  • Julia Martin (à partir de l'été 2006)
  • Linda Lorin (remplaçante de Christine le week-end. Cette dernière étant partie pour assurer la météo lors de la matinale de h à h tous les jours)
  • Catherine Falgayrac (à partir de 2011)
  • Caroline suppléante à partir de juillet 2011, de son vrai nom Catherine Nullans
  • Déborah Grunwald (août 2012)
  • Anissa Haddadi
  • Olivia Rodriguez (depuis été 2012 et officielle de 14 h à 18 h durant l'année 2012-2013)
  • Ombline Roche (depuis 2014)
  • Sophie Gaillard (week-end juillet 2012 le matin puis week-end à la rentrée)
  • Mélanie Angélie (depuis août 2012 à juin 2013)
  • Céline Dacosta (du 21 janvier 2013 à avril 2015)
  • Bénédicte Fisher (joker été 2015)
  • Anne Sophie Casper (joker été 2015)
  • Marlène Duret (depuis août 2016)

Humoristes

Anciens animateurs, journalistes ou meneuses de jeux

Émissions

Coluche a donné son nom à l'un des studios d'Europe 1.

À l'antenne en janvier 2017 :

Samedi
Dimanche

Audiences

En nombre d'auditeurs

Elle liste le nombre d'auditeurs par milliers

Janvier / Février / Mars Avril / Mai / Juin Juillet / Août Septembre / Octobre Novembre / Décembre Moyenne annuelle
2012 4740 4580 3790 4685 4790 4540
2013 4492 4756 4390 4862 4962 4692.4
2014 4936 4617 env. 4300 4777 4600
2015 4906 4745 env. 4000 4585 4852
2016 4454 4185 env. 3600 4346 4373

Source : Médiamétrie [50]

Diffusion

Matériel d'enregistrement et micro Europe 1 exposés lors des journées du patrimoine 2014

Europe 1 utilise plusieurs moyens pour transmettre ses programmes, notamment la FM et les ondes longues.

Les grandes ondes

Europe 1 est diffusée en grandes ondes (GO) sur 183 kHz de 4 heures du matin à h 5 par l'émetteur de Felsberg situé près de Sarrelouis en Sarre. Elle peut être captée dans les 3/4 de la France, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Suisse, dans une grande partie de l'Allemagne, en Autriche et au Maghreb.

Le , un des quatre pylônes s'est partiellement effondré. Une rupture des câbles qui le maintenait en est la cause, d'après l'annonce faite sur France 3 Lorraine dans son journal télévisé du .

La FM

Europe 1 dispose d'une couverture FM quasiment nationale en France et, par débordement dans les pays limitrophes comme la Belgique, le Luxembourg, la Suisse.

Reprises

Europe 1 est reprise partiellement en France d'outre-mer et en Belgique par les radios suivantes :

Le satellite

  • En clair sur le bouquet radio de Canalsat, Numéricable (Europe et Afrique du Nord) (fréquence 12 207 GHz polarisation verticale)
  • Sur le bouquet payant Worldspace sur le faisceau ouest, distribué par le bouquet Afristar. Ce satellite couvre une zone ovale s'étendant au nord de l'Allemagne du Nord à la Roumanie, et au sud du Gabon à l’Égypte.

Adaptations télévisuelles

Certaines des émissions de la station ont également bénéficié d'une adaptation à la télévision.

Internet (streaming, podcasts, mobiles)

Le site internet permet d'écouter en streaming (en direct) et propose de nombreux podcasts gratuits. Ce site est très régulièrement, selon Médiamétrie, le premier site internet radio de France[réf. souhaitée].

Europe 1 possède également des applications « iPhone, iPad » et « Android », permettant d'écouter ou réécouter les émissions et chroniques de l'antenne, ainsi que de lire les actualités d'Europe1.fr. La station est également la radio la plus "podcastée" de France : selon les chiffres Médiamétrie, en , elle totalise plus de 4 700 000 téléchargements[51].

Europe 1 est aussi disponible sur la plupart des postes de radio Internet en streaming.

Notes et références

  1. Frank Ténot, Radios privées, radios pirates, Denoël, , p. 180
  2. Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France: 1944-1974, Documentation française, , p. 310
  3. Jean-Jacques Cheval, Les radios en France. Histoire, état et enjeux, Apogée, , p. 59
  4. Histoire de la Radio
  5. a et b « Pourquoi Europe 1 s’appelle-t-elle Europe 1 ? », sur Dailymotion,
  6. « La torture en Algérie à la télévision française », sur Académie de Créteil,
  7. a b et c Christophe Deleu, Les anonymes à la radio, De Boeck Supérieur, , p. 28
  8. Maurice Siegel, 20 ans, ça suffit, Plon, , p. 119
  9. « Elkabbach annonce son départ à la rédaction d'Europe 1 », sur JeanMarcMorandini.com,
  10. « Première interview du nouveau patron d'Europe 1 - AUDIO », sur JeanMarcMorandini.com,
  11. Anne-Marie Gustave, « Fuite radio à Europe 1 », sur Télérama,
  12. Emmanuel Berretta, « Europe 1 : la grande purge de Bompard », sur Le Point,
  13. a et b Alexandre Dinin, « Europe 1 mise sur deux pros du sport », sur Le Journal du dimanche,
  14. « Thierry Clopeau quitte France 2 pour rejoindre Europe 1 », sur JeanMarcMorandini.com,
  15. « Laurent Jaoui (France 2) rejoint Europe 1 », sur Ozap.com,
  16. Julien Mielcarek, « Europe 1 va faire commencer sa matinale pus tôt », sur Ozap.com,
  17. Thibault Leroi, « Europe 1 - La station modifie sa tranche de la mi-journée », sur radioactu.com,
  18. Julien Mielcarek, « Europe 1 : Alexandre Delpérier suspendu d'antenne », sur Ozap.com,
  19. Julien Mielcarek, « Alexandre Delpérier ne reviendra pas sur Europe 1 », sur Ozap.com,
  20. a b c et d Julien Mielcarek, « Europe 1 modifie ses après-midis et ses soirées dès lundi », sur Ozap.com,
  21. Bertrand-Régis Louvet (Le Parisien), « Europe 1 arrête les talk shows consacrés au sport du lundi au jeudi soir », sur brl-tv.blog.leparisien.fr,
  22. Guillaume Cérin, « Europe 1 - La rentrée ambitieuse d'Alexandre Bompard », sur radioactu.com,
  23. « Europe 1 : Nagui recrute Laurence Boccolini et Pierre Lescure », sur JeanMarcMorandini.com,
  24. Julien Mielcarek, « Guillaume Cahour rejoint Europe 1 », sur Ozap.com,
  25. « Mais aussi… », sur ozap.com,
  26. J. Bellver et J. Lalande, « De Europe 1 à France 2 », sur ozap.com,
  27. Julien Bellver, « Marc-Olivier Fogiel quitte Europe 1 dès vendredi », sur ozap.com,
  28. a et b Florence Le Méhauté, « Europe 1 se cherche de nouvelles voix », sur ouest-france.fr,
  29. Julien Bellver, « Jean-Marc Morandini perd sa tranche du midi sur Europe 1 », sur Ozap.com,
  30. Julien Bellver, « Jean-Marc Morandini remplacé à la mi-journée sur Europe 1 », sur Ozap.com,
  31. « Laurent Baffie annonce qu'il est "viré de Europe 1" », sur jeanmarcmorandini.com,
  32. « Bruce Toussaint de Canal+ à Europe 1 », sur nouvelobs.com,
  33. a b et c M. M., « Europe 1 : Canteloup rempile, Cahour confirmé », sur programme-tv.net,
  34. « OFFICIEL: Nikos Aliagas arrive dans la matinale d'Europe 1 », sur jeanmarcmorandini.com,
  35. Julien Bellver, « Guy Carlier le dimanche sur Europe 1 », sur PureMédias,
  36. « Benjamin Petrover, l'ermite de la matinale », sur Leparisien.fr,
  37. « Europe 1 : Ruquier remplace Carlier dans la Matinale », sur jeanmarcmorandini.com,
  38. « Europe 1 : Michel Field remplace Pierre-Louis Basse », sur eldoradio.fr,
  39. Jean-Baptiste Duval, « La motion votée par les journalistes d'Europe 1 contre leur direction », sur huffingtonpost.fr, .
  40. « Logothèque », sur radioscope.free.fr (consulté le )
  41. Thibault Leroi, « Europe 1 - La station retouche (légèrement) son logo », sur radioactu.com,
  42. Ce slogan est illustré dans le logo de la « pêche bleue » surmontée d'une feuille verte, souvent confondue avec une pomme. L'usage de ce « vocabulaire jeune » correspond à une stratégie marketing de renouvellement. Cf. Blanche-Noëlle Grunig, Les mots de la publicité : l'architecture du slogan, Presses du CNRS, , p. 214.
  43. (fr) Élie Barnavi, Jean Frydman, tableaux d'une vie, (ISBN 978-202-090818-4)[précision nécessaire]
  44. « Denis Olivennes à la direction d'Europe 1 », sur LeMonde.fr,
  45. « Arnaud Lagardère prend la présidence d'Europe 1 », sur europe1.fr, (consulté le )
  46. a b c d e et f « Fignon, Monfort, Rey, Lucas, Galthié rejoignent Europe1 », sur jeanmarcmorandini.com,
  47. « Guy Forget devient consultant pour Europe 1 », sur JeanMarcMorandini.com,
  48. « EXCLUSIF: Aimé Jacquet arrive sur Europe 1 », sur JeanMarcMorandini.com,
  49. Julien Mielcarek, « Alain Prost devient consultant pour Europe 1 », sur Ozap.com,
  50. Médiamétrie, mesure d'audience, mediametrie.fr
  51. « Podcasts radio: Europe 1 toujours devant RTL et France Inter »

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes