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La télévision en France, est progressivement établie par différents organismes publics successifs tels que la RDF, la RTF puis l'ORTF. En 1975, l'ORTF est démantelé en plusieurs sociétés publiques distinctes parmi lesquelles on compte les trois chaînes nationales TF1, Antenne 2 et FR3. Après l'arrivée au pouvoir de la gauche en mai 1981, de nouveaux canaux destinés aux chaînes privées sont concédés avec la chaîne à péage Canal+ en 1984 puis La Cinq et TV6 en 1985. La télédistribution par câble et surtout la télédiffusion directe par satellite permettent de constituer des bouquets de chaînes thématiques, le plus souvent, payantes. En 1987, la droite revenue au pouvoir, lance la privatisation de TF1, confirmant le modèle économique de chaînes commerciales gratuites financées par la publicité. Au début des années 2000, l'arrivée des opérateurs IPTV et de leur offre accessible par Internet permet à la fois d'élargir l'offre télévisuelle et de faciliter certains services de consommation des émissions de télévision.
À la fin de l’année 2021, on dénombre 222 chaînes conventionnées ou déclarées auprès de l'Arcom pour une diffusion en métropole, auxquelles il faut ajouter les chaînes de télévision locales. Elles se répartissent comme suit : 30 chaînes autorisées en télévision numérique terrestre, 117 chaînes conventionnées et 75 chaînes déclarées[1],[2].
En complément des chaînes nationales, régionales ou locales françaises, une très riche offre de chaînes étrangères gratuites sont également disponibles en réception satellite dont certaines sont reprises sur les réseaux câblés et les box IPTV des opérateurs Internet.
En 2005, la plupart des Français regardent encore la télévision hertzienneanalogique, le nombre de foyers possédant l'accès à la télévision par le câble, le satellite, l'ADSL ou la TNT étant d'environ 5 millions (sur environ 35 millions de foyers dont 25 millions équipés d'une télévision).
TF1 (Télévision Française 1) (1975 - 1987), chaîne publique. Cette chaîne émet en couleur dans l'après-midi sur les émetteurs de FR3 à partir du puis la construction de nouveaux émetteurs permet en quelques années le passage à la couleur pour tout son programme dans tout le pays.
TF1, chaîne privée du Groupe TF1 (concession jusqu'en 2020, déjà renouvelée en 1986 et 2007[3])
Chaîne no 2 : création :
Programmes de télévision ayant occupé ce canal :
La deuxième chaîne de la RTF puis de l'ORTF (1963 - 1975). En noir en blanc 625 lignes au début, cette chaîne passe en couleur le .
Canal+, chaîne privée à péage du Groupe Canal+. Cette chaîne commence par exploiter le réseau d'émetteurs VHF de l'ancienne première chaîne de télévision noir et blanc tout en émettant en couleur et en 625 lignes et ne passe dans la bande UHF qu'avec le développement de la télévision numérique terrestre.
Chaîne no 5 : création :
Programmes de télévision ayant occupé ce canal :
La Cinq chaîne commerciale privée ( - ) (disparue)
(Canal partagé du au ) :
Soir (de 19 h à 3 h) :
Arte, chaîne publique franco-allemande (depuis le ) (anciennement la Sept sur le câble de 1989 à 1992)
TV6, chaîne musicale privée du groupe Publicis ( - ), (disparue).
M6, chaîne privée faisant partie du Groupe M6 (depuis le ) : après deux reconductions, hors appel à candidatures, le l'autorisation d'émettre est prorogée pour une durée de 5 ans[4],[5].
De manière générale, ces chaînes diffusent le même programme sur tout le territoire métropolitain. France 3, chaîne à vocation régionale, propose à ses téléspectateurs des décrochages régionaux ou locaux (essentiellement des journaux télévisés et des magazines), ainsi que des émissions en langue régionale.
Depuis le , les septième et huitième réseaux de télévision analogique hertzien sont attribués dans certaines villes ou régions à des chaînes locales publiques ou privées.
Chaîne no 7 : création :
Programmes de télévision occupant ce canal par région (du plus ancien au plus récent)[réf. nécessaire] :
Des chaînes de télévision publiques destinées aux départements et territoires d'outre-mer sont éditées par le réseau RFO qui a intégré le groupe audiovisuel public France télévisions en 2005. Une chaîne par satellite baptisée France Ô est diffusée en Métropole jusqu'en 2020 pour permettre aux "Domiens" d'avoir une fenêtre sur leurs régions.
RFO 1 (1983 - 1999), chaîne publique du réseau RFO
Télé Pays, chaîne publique du réseau RFO (la chaîne prend le nom du DOM-TOM dans lequel elle est diffusée, exemple : Télé Réunion à la Réunion)
Réseau Outre-Mer Première (2010-2018)
La Première, réseau de neuf chaînes publiques présentes en outre-mer
Les programmes de cette chaîne se composent d'une partie de ceux des chaînes publiques du groupe France télévisions, d'une partie de ceux de TF1 et de productions propres donnant la priorité à la proximité.
La Télévision numérique terrestre française (TNT) a commencé ses programmes le . La France compte 6 réseaux (multiplexes) numériques hertziens transmettant au minimum 30 chaînes en MPEG-4 dont 25 gratuites (chaînes 1 à 3, 5 à 18 et 20 à 27) et 5 payantes (chaînes 4, 41 à 43 et 45). Selon les régions, des chaînes locales (chaînes 30 à 38) sont disponibles. La plage de chaînes vacantes est réservée à de nouvelles chaînes gratuites.
La télévision par câble coaxial débute en France à Cergy-Pontoise qui la lance officiellement le avec la réception de 7 chaînes de télévision TV5 Monde, TMC, RTL9, Sky 1, 2 chaînes locale et Canal J, suivie par Paris le , puis Nice et Montpellier le , ensuite la télévision par câble se répand peu a peu partout dans certaines villes françaises au fil des années jusqu'au début des années 2000, et le 22 janvier 2014 c'est la date de la disparition des abonnés par le câble en remplaçant par la Box, la fibre et ADSL.
En France, du jusqu'au , il y avait des opérateurs spécialisés dans la télévision par câble. Le dernier opérateur spécialisé dans la télévision par câble en France, Numericable, il disparait le en France ; il a été racheté par l'opérateur de télécommunications SFR qui vend le ADSL, la fibre ou la La Box Fibre de SFR.
Le premier service de télévision par ADSL et box en France, Freebox, a été lancé le par le fournisseur d'accès Internet Free (groupe Iliad) disponible dans toutes les villes, villages et lieu-dit en France.
Depuis le , la chaîne internationale francophone TV5 rediffuse dans le monde certains programmes des chaînes publiques partenaires (françaises, suisses, belges et canadiennes). Elle est devenue TV5MONDE le .
La réforme de 2009 bouleverse le système de France Télévision en supprimant la publicité entre 20 h 0 et 6 h 0 du matin et en permettant au président de la république de nommer le président de France Télévision avec possibilité de véto du CSA.
Les chaines diffusant depuis la France sont par ailleurs soumis à un certain nombre de quotas et d’obligations de financement en matière de diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles[6]:
pour les œuvres cinématographiques :
sur le temps d’antenne annuel y étant consacré, un minimum de 60 % doit l’être pour des œuvres européennes et de 40 % pour des œuvres françaises ;
sur la seule tranche horaire de 20 h 30 à 22 h 30, cette même proportion doit être respectée ;
3,2 % du chiffre d’affaires nette de l’exercice précédent doit être consacré à la contribution d’œuvres cinématographiques européennes et 2,5 % aux œuvres cinématographiques françaises ;
si la chaine diffuse au maximum 52 productions cinématographiques différentes au cours de l’année avec un nombre total de diffusion inférieur ou égal à 104 pour l’ensemble de ces œuvres, alors elle n’est pas soumise à l’obligation de contribution à la production cinématographique française et européenne ;
pour les œuvres audiovisuelles :
sur le temps d’antenne annuel y étant consacré, un minimum de 60 % doit l’être pour des œuvres européennes et de 40 % pour des œuvres française ;
un aménagement peut toutefois être fait en abaissant la barre européenne jusqu’à 50 % si la chaine s’engage à contribuer à la production d’expressions originales françaises inédites créées par des sociétés de productions indépendantes ;
quels que soient les quotas fixés, si la chaine a un taux d'audiences supérieur à 1,5 % de l'offre télévisuelle française, elle doit également respecter ceux-ci sur la tranche horaire de 20 h 30 à 22 h 30 ;
si le temps d’antenne consacré aux œuvres audiovisuelles est compris entre 20 et 40 %, la chaine doit consacrer un minimum de 14 % de ses ressources totales nettes de l’exercice précédent à la production d’œuvres audiovisuelles européennes et d’expressions originales françaises, par ailleurs la somme consacrée aux œuvres européennes non-françaises ne doivent pas dépasser les 15 % du total de ces deux obligations et la production française de fictions, d’animations, de making-of, de clips musicaux ou de spectacles vivants doit être d’un minimum de 8,5 % des ressources ;
si le temps d’antenne consacré aux œuvres audiovisuelles est supérieur à 40 %, la chaine — dite musicale — dispose d'un taux moindre avec 8 % de ses ressources totales nettes de l’exercice précédent consacré à ces mêmes productions dont 7 % des ressources consacrées en 2011 aux productions françaises de fictions, d’animations, de making-of, de clips musicaux ou de spectacles vivants.
L'audience des chaînes est mesurée par la société Médiamétrie. En , les Français de 4 ans et plus ont regardé la télévision en moyenne 3h41 par jour, chiffre stable par rapport au même mois de l'année précédente[7]
Les audiences présentées ci-dessous prennent en compte les audiences cumulées, c'est-à-dire l'audience réalisée lors des diffusions ajoutée à celle des services de rattrapage. Ce sont les audiences du mois d' (mesurées entre le et le ).
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Selon l'enquête MédiaCabSat de Médiamétrie, les chaînes les plus regardées du câble et du satellite sont (décembre 2005 à juin 2006)[réf. nécessaire] :
À la télévision française, les cadres supérieurs sont 15 fois plus présents que les ouvriers dans les œuvres de fiction et les programmes d’information[8]. Les données du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) établissent que 4 % des personnes interviewées et/ou visibles à la télévision sont des ouvriers et 60 % des cadres[9].
D'après l'historienne Ludivine Bantigny, la représentation des grèves et mouvements sociaux à la télévision est généralement dénigrante et disqualifiante :« De Nuit debout aux manifestations des gilets jaunes, les scènes de violence sont représentées à la télévision, alors que ces images ne sont généralement pas représentatives du mouvement dans son ensemble. Dans la séquence télévisée au Grand journal, en 2015, le syndicaliste Xavier Mathieu est très ému, très en colère, bouleversé par le traitement qui a été réservé aux grèves des salariés d’Air France que de nombreux discours ont traînés dans la boue après l’affaire de la « chemise arrachée » alors que ce sont des vies qui sont brisées avec les destructions d’emplois. Les télévisions n’ont retenu que cette chemise arrachée d’un DRH et pas du tout la violence que ces salariés subissent en perdant leur emploi avec, comme conséquences, des dépressions, des burnout ou des tentatives de suicide. Cette représentation s’explique par deux dimensions : d'un côté, la violence est représentée parce qu'elle est dramaturgique et fait du « buzz » télévisuel, de l’autre, elle permet de disqualifier le mouvement social. »
L'émission phare de la télévision française est le journal télévisé de la mi-journée (13h00) et de la soirée (20h00). Surnommé "la grande-messe" du petit écran, le JT réunit chaque soir plus de dix millions de téléspectateurs. Trois chaînes principales programment leur journaux télévisés. TF1 diffuse "LE13H" et "LE20H" depuis le 16 février 1981. Le journal de 20H de TF1 est présenté en semaine par Gilles Bouleau. Le journal de 13H de TF1 est présenté en semaine par Marie-Sophie Lacarrau. Anne-Claire Coudray assure la présentation des journaux télévisés de 13 et 20 heures le week-end. Les JT de TF1 sont ceux attirant généralement le plus de téléspectateurs et sont concurrencés par les éditions de France 2. Le Journal de 20H de France 2 est présenté en semaine par Anne-Sophie Lapix, et le journal de 13H par Julian Bugier. En week-end, Leïla Kaddour-Boudadi assure la présentation du 13 heures, tandis que Laurent Delahousse assure la présentation du 20h. Ce dernier présente également des magazines d'informations à la mi-journée et en soirée en complément des journaux télévisés, rendez-vous nommés 13h15, le samedi, 20 h 30 le samedi, 13 h 15, le dimanche et 20 h 30 le dimanche.