Aller au contenu

Robert Downey Jr.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert Downey Jr.
Description de cette image, également commentée ci-après
Robert Downey Jr. au Comic-Con de San Diego
en 2014.
Nom de naissance Robert John Downey Junior
Naissance (59 ans)
New York, État de New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Acteur
Scénariste
Films notables Chaplin
Kiss Kiss Bang Bang
Univers cinématographique Marvel
Zodiac
Tonnerre sous les tropiques
Sherlock Holmes
Oppenheimer
Signature de la personnalité

Robert Downey Jr. [1], né le à New York, est un acteur et scénariste américain.

Révélé dans les années 80, il est nommé pour l'Oscar du meilleur acteur en 1993 pour son interprétation de Charlie Chaplin dans Chaplin, mais connaît ensuite un passage à vide du fait de graves problèmes de drogue et d'alcool qui le conduisent en prison.

Rétabli, il opère un retour en force et devient, en 2008, Iron Man dans les films de l'Univers cinématographique Marvel, franchise au sein de laquelle il occupe une place majeure durant plus d'une décennie. Cela lui vaut d'être en 2013 l'un des acteurs les mieux payés au monde[2]. Ce retour en grâce se confirme avec les succès de Sherlock Holmes (2009) et Sherlock Holmes : Jeu d'ombres (2011) de Guy Ritchie, où il tient le rôle-titre.

En 2023, il incarne Lewis Strauss dans le biopic Oppenheimer, rôle qui lui vaut le Golden Globes du meilleur acteur dans un second rôle et le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un second rôle. Pour ce même rôle, il reçoit le l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Né à Greenwich Village, un secteur du quartier de Manhattan, à New-York, Robert Downey Jr. est le fils des acteurs Robert Downey Sr. (né Elias) et Elsie Downey (née Ann Ford[3]). Robert a des origines irlandaise, juive lituanienne et juive hongroise[4],[5],[3] du côté de son père, écossaise, allemande et suisse du côté de sa mère[3], il a une sœur aînée nommée Allyson[6],[7].

Début dans le cinéma

[modifier | modifier le code]

En 1970, il joue dans un film de son père, alors qu'il n'a que cinq ans. Quelque temps après le divorce de ses parents, il retourne vivre avec sa mère à Los Angeles, où il fait des petits boulots (il travaille dans un restaurant et un magasin de chaussures) et joue dans des petites pièces de théâtre après avoir abandonné l'université.

L'acteur à la première de Air America, en août 1990.

Il participe à une minisérie télévisée, Mussolini : The Untold Story, puis est engagé pour la saison 1985-1986 dans le Saturday Night Live, dont la saison fut un échec public[8]. Il part ensuite pour Hollywood, où il obtient des seconds rôles dans des films pour adolescents avant de décrocher en 1987 la tête d’affiche dans un film de James Toback, The Pick-Up Artist. La même année, il attire l’attention en incarnant un jeune toxicomane dans Neige sur Beverly Hills, adaptation du roman de Bret Easton Ellis Moins que zéro. Ultérieurement, à la lumière de ses abus, l'acteur déclara qu'il devint l'exagération du personnage qu'il interprète[9]. Il enchaîne les projets professionnels, étoffant ses rôles jusqu’à partager la vedette avec des célébrités comme James Woods dans Coupable Ressemblance et Mel Gibson dans Air America.

L'acteur pour la première, aux côtés de Mel Gibson, en août 1990.

Succès et années difficiles (années 1990-2003)

[modifier | modifier le code]

Il donne la réplique en 1991 à Sally Field, Kevin Kline, Whoopi Goldberg, Cathy Moriarty, Teri Hatcher, Kathy Najimy, Carrie Fisher et Finola Hughes, pour le film La télé lave plus propre[10]. Il s'agit d'une comédie parodiant la tonalité mélodramatique et les ressorts narratifs extravagants des soap operas, dont la prestation de Kevin Kline est nommé aux Golden Globe Award[11].

C’est alors que Richard Attenborough le choisit pour incarner Charlie Chaplin dans Chaplin, une composition remarquée qui lui vaut d’être nommé pour l’Oscar du meilleur acteur, sans toutefois l’obtenir. Mais entre 1996 et 2003 la carrière de Robert Downey Jr. est affectée par les graves problèmes de toxicomanie et d’alcoolisme dont il souffre depuis l'adolescence et qui lui valent d’être arrêté et emprisonné à plusieurs reprises[12]. Malgré ses nombreux excès, il continue de jouer des rôles comme l'officier John Royce dans U.S. Marshals (1998), le tueur en série de Prémonitions (1998) ou encore le psy et collègue de Halle Berry, dans Gothika (2003).

Robert Downey Jr. en uniforme de prisonnier, photographié par le Department of Corrections de l'État de Californie lors d'une arrestation, en août 1999.

On découvre aussi l'acteur sur petit écran en 2001 grâce à la série Ally McBeal, pour laquelle il décroche un Golden Globe. Mais il est exclu du tournage après s'être fait arrêter pour détention de drogue et d'arme à feu. Obligé de suivre à nouveau une cure de désintoxication, il semble prendre conscience qu'il ne peut continuer ainsi. Il se décide à se soigner en suivant un véritable traitement[13]. Après cinq années faites de rechutes, il émerge enfin. Il attribue son rétablissement à son mariage avec Susan Levin et à un évènement déclencheur survenu en 2003 s'arrêtant dans un Burger King la voiture chargée de substances illicites, il mange un cheeseburger « dégoûtant » et se dit subitement que « quelque chose de très grave va arriver ». Il jette toutes ses drogues dans l'océan et met instantanément fin à tous ses excès[14]. Un premier hommage à cet épisode de sa vie sera rendu dans le film Iron Man en 2008, quand de retour de sa captivité en Afghanistan, Tony Stark demande à manger un cheeseburger avant d'annoncer au monde que son entreprise va cesser de fabriquer des armes[15] , puis dans Iron Man 3 en 2013 lorsqu’il jette son électro-aimant, précédemment placé dans son torse, dans l’océan, pour « Commencer une nouvelle vie » et enfin dans Avengers: Endgame en 2019 : lorsque Happy Hogan demande à la fille d'Iron Man ce qu'elle désire manger lors de ses funérailles, elle répond « des cheeseburgers »[16].

Retour au premier plan (2005-2009)

[modifier | modifier le code]
Robert Downey Jr. en promotion mexicaine de Iron Man, en avril 2008.

En 2005, il interprète un petit malfrat devenu apprenti détective privé dans Kiss Kiss Bang Bang et un journaliste dans Good Night and Good Luck de George Clooney. En 2006, il joue un rôle de médecin dans Raymond de Brian Robbins. En 2007, il séduit Nicole Kidman dans Fur et joue dans Zodiac de David Fincher.

Mais c'est en 2008 que l'acteur va gagner une reconnaissance populaire : tout d'abord, il joue dans la comédie Tonnerre sous les tropiques, réalisée par Ben Stiller. Downey Jr. y livre une performance délirante dans le rôle d'un acteur australien Kirk Lazarus se préparant pour le rôle d'un sergent afro-américain. Sa performance lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle[17].

Mais surtout, cette année il connait un succès critique et commercial mondial en incarnant Tony Stark, alias Iron Man, dans l'adaptation cinématographique du comic-book, produite par Marvel Studios.

En octobre 2008, il signe un contrat pour incarner Tony Stark / Iron Man dans deux suites à ce succès, mais aussi un futur film réunissant d'autres super-héros, prévu pour 2012, Avengers. Il annonce ce retour en faisant une petite apparition à la fin de L'Incroyable Hulk, le deuxième chapitre de l'univers cinématographique Marvel (MCU), réalisé par le français Louis Leterrier. Le premier Iron Man est par son succès le film qui lance véritablement l'Univers cinématographique Marvel où différentes intrigues mettant en scène les super-héros créés par Stan Lee vont se tisser jusqu'à s'assembler sur vingt-trois films (en date de )[18].

Entretemps, il s'est déjà engagé sur deux projets prévus pour l'année suivante.

En 2009, il prête ainsi ses traits à Sherlock Holmes dans une nouvelle adaptation cinématographique à gros budget du classique littéraire anglais de Arthur Conan Doyle. L'acteur y est entouré de Jude Law dans le rôle de Watson et de Rachel McAdams dans celui de Irene Adler. L'acteur connait un large succès commercial à travers le monde, et Downey Jr. reçoit un Golden Globe du meilleur acteur pour son interprétation.

La même année, il défend un projet plus modeste : le drame Le Soliste réalisé par Joe Wright. L'acteur y incarne le journaliste Steve Lopez, qui a découvert un musicien de génie dans la rue, interprété par l'oscarisé Jamie Foxx. Il se concentre ensuite sur des super-productions.

Confirmation commerciale (années 2010)

[modifier | modifier le code]

En 2010, il reprend le rôle d'Iron Man dans le deuxième opus, toujours réalisé par Jon Favreau. Il y a notamment pour partenaire Scarlett Johansson, qui y incarne la Veuve noire.

Robert Downey Jr. durant le tournage du film à la base Edwards de l'U.S. Air Force, en mai 2009.

Durant l'été, il partage l'affiche de la comédie potache Date Limite avec Zach Galifianakis, sous la direction du réalisateur Todd Phillips.

L'année 2012 est marquée par la sortie de deux blockbusters : il redevient Sherlock Holmes pour un second opus, toujours réalisé par Guy Ritchie. Mais surtout, il ré-endosse l'armure de Iron Man pour être le leader des superhéros de Avengers, film-évènement écrit et réalisé par Joss Whedon. Il y côtoie Chris Hemsworth dans le rôle de Thor, Mark Ruffalo dans celui de Hulk, Chris Evans en Captain America, toujours Scarlett Johansson dans le rôle de la Veuve noire, et enfin Jeremy Renner alias Œil-de-faucon. Le groupe fait face à Tom Hiddleston en Loki. Le film connait un large succès critique et commercial.

Il débute en le tournage de Iron Man 3, écrit et réalisé par Shane Black, un film pour lequel sa rémunération s'est élevée à 50 millions $[19]. La même année, il remet avec Gwyneth Paltrow le trophée du meilleur documentaire lors de la 84e cérémonie des Oscars.

En 2013, grâce à Avengers et Iron Man 3, Downey Jr. devient l'acteur le mieux payé d'Hollywood avec 75 millions de dollars accumulés entre et [2].

Robert Downey Jr. à l'Avant-Première d'Iron Man 3 à Paris en 2013.

En juin, il renouvelle son contrat avec Marvel Studios pour apparaître dans deux suites à Avengers[20].

En 2014, il s'investit dans un film plus personnel et modeste, Le Juge. Il produit et joue dans ce drame réalisé par David Dobkin, où il incarne un avocat chargé de défendre son père, joué par Robert Duvall. Son interprétation est unanimement saluée, contrairement au film pour lequel les avis sont plus partagés. Cette année là, il tient aussi un second rôle dans la comédie dramatique culinaire, Chef, qui marque le retour au cinéma indépendant de Jon Favreau. Scarlett Johansson est aussi au casting de ces retrouvailles.

L'année suivante, il redevient Iron Man dans Avengers : L'Ère d'Ultron. Ce projet signe sa sixième apparition dans l'univers cinématographique Marvel[21], soit le personnage le plus récurrent derrière Nick Fury (incarné par Samuel L. Jackson).

Le film est un énorme succès et Downey Jr. renégocie son contrat avec Marvel Studios pour étendre son engagement sur trois films supplémentaires, dont Captain America: Civil War. Les deux autres films seront le reboot de Spiderman et le 4e film Avengers.

Le , le magazine Forbes révèle qu'il est pour la troisième année consécutive l'acteur le mieux payé au monde avec 80 millions de dollars gagnés entre le et le [22], avec toutefois 28 millions de plus que l'actrice la mieux payée, Jennifer Lawrence (lauréate d'un Oscar)[23],[24].

En 2016 sort Captain America: Civil War, dans lequel il se confronte à Captain America, pour ce dernier opus de la trilogie dédiée au super-héros au bouclier étoilé réalisé par Anthony et Joe Russo.

En 2017, dans Spider-Man: Homecoming, il chaperonne Tom Holland, le nouvel interprète de Spider-Man. Pour 15 minutes d'apparition à l'écran, il touche 5 millions de dollars[25].

La même année, il tourne coup sur coup Avengers: Infinity War et Avengers: Endgame, qui sortent respectivement en avril 2018 et avril 2019. L'acteur a touché 75 millions de dollars pour le premier film, sans compter le pourcentage sur les recettes. Il est ainsi l'acteur le mieux payé de l'univers cinématographique Marvel[26]. Le diptyque marque la fin de son contrat avec Marvel Studios, après neuf films en 11 ans.

Robert Downey Jr. au pupitre de la Disney Legends Awards Ceremony, en 2019.

L'acteur souhaite tourner Sherlock Holmes 3, dont la production est sans cesse repousée[27].

Il joue le rôle-titre dans Le Voyage du Docteur Dolittle sous la direction de Stephen Gaghan. Le film est un échec critique et public. L'acteur déclara en 2023 que c'est l'un des films les plus importants de sa carrière car il « représente deux ans d'opportunités gâchées » qui l'ont remis en question[28].

Confirmation critique et récompense (années 2020)

[modifier | modifier le code]

En 2023, il apparaît dans Oppenheimer, réalisé par Christopher Nolan, où il joue le rôle de Lewis Strauss. Cette performance lui vaut de remporter le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et d'être nommé à Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, 15 ans après sa nomination pour Tonnerre sous les tropiques, récompense qu'il obtiendra à la 96e cérémonie des Oscars[29].

Le , il est officiellement annoncé — à la surprise générale — comme le principal antagoniste (Docteur Fatalis) du prochain film Avengers : Avengers: Doomsday, dont la sortie est prévue pour , lors de la San Diego Comic Con. Cela marque également son retour dans l'univers cinématographique Marvel.

Vie privée

[modifier | modifier le code]
Robert Downey Jr. avec sa femme Susan Downey en avril 2015 à la première mondiale de Avengers : Age of Ultron

Relations et vie familiale

[modifier | modifier le code]

En 1984, il rencontre Sarah Jessica Parker sur le tournage de Firstborn[30]. Le couple se sépare en 1991, à cause de la toxicomanie de Robert Downey Jr[31].

Downey a épousé l'actrice et chanteuse Deborah Falconer le 29 mai 1992[32]. Le couple donne naissance à un garçon nommé Indio, né le [33]. La pression exercée sur leur mariage par les voyages répétés de Downey en cure de désintoxication et en prison a finalement atteint un point de rupture ; en 2001, au milieu de la dernière arrestation de Downey et de sa condamnation à un séjour prolongé en cure de désintoxication, Falconer a quitté Downey et a emmené leur fils avec elle[32]. Downey et Falconer ont finalisé leur divorce le 26 avril 2004[32].

Il épouse en 2005 Susan Nicole Levin, rencontrée sur le tournage de Gothika et avec laquelle il fonde sa propre société de production Team Downey[34]. Leur premier enfant, nommé Exton Elias, est né le , suivi le d'une petite fille, Avri Roel[35].

Abstinence et sobriété

[modifier | modifier le code]

Enfant, Robert était « entouré de drogues ». Son père, qui était toxicomane, l’a autorisé à utiliser de la marijuana à seulement six ans. Interrogé plus tard sur son usage de drogue, Robert Downey Jr. déclare : « Quand mon père et moi consommions de la drogue ensemble, c’était comme s'il essayait d’exprimer son amour pour moi. » Très jeune, il a aussi commencé à devenir dépendant de l’alcool[36].

Robert affirme aujourd'hui qu'il ne consomme plus de drogue depuis [37] et que sa femme l'a aidé à vaincre ses habitudes de consommation de drogue et d'alcool. Il pratique le yoga et le Kung Fu (appris par son ami Eric Oram, consultant en arts martiaux[38] sur les tournages des films Avengers : L'Ère d'Ultron et Captain America : Civil War).

En , le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, a gracié[39] Robert Downey Jr. pour ses condamnations antérieures pour drogue. Oram a par ailleurs écrit à cette occasion une lettre de soutien au pardon de Robert au gouverneur Brown[40].

Religion et spiritualité

[modifier | modifier le code]

Robert Downey Jr. se considère aujourd'hui comme un « Juif Bouddhiste »[41], et a expliqué avoir par le passé consulté des astrologues[42] et s'être intéressé aux courants chrétien et hindou[41].

Opinions politiques

[modifier | modifier le code]

Dans une interview de 2008, Robert a déclaré que son séjour en prison avait quelque peu modifié ses opinions politiques : « J'ai des opinions politiques très particulières, même si je préfère éviter d'en parler à table. On ne peut pas passer d'une suite à 2000 $ la nuit au The Mirage à un pénitencier et en ressortir libéral. C'est tout simplement impossible. C'est une expérience que je ne souhaite à personne, mais elle a été pour moi extrêmement révélatrice et a forgé mes orientations politiques d'aujourd'hui. »[37] Cependant, interrogé sur la citation dans une interview de 2015 pour promouvoir Avengers : L'Ère d'Ultron, il a nié le fait que sa déclaration précédente reflétait ses croyances de longue date et a déclaré : « Je ne dirais pas que je suis un républicain, un libéral ou un démocrate. »[43]

Robert est membre du conseil d'administration de l'ONG « Anti-Recidivism Coalition »[44].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016, il participe à un clip encourageant les Américains à aller voter, initiative du PAC Save the Day, qui finance la campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton[45]. En 2016, Robert est apparu dans une publicité commerciale anti-Trump avec d'autres célébrités à l'occasion des élections américaines[46].

Autres activités

[modifier | modifier le code]

Dans un épisode de la série Ally McBeal, il chante Every Breath You Take en duo avec Sting[47]. Après une apparition dans le vidéo clip I Want Love d'Elton John en 2000, il montre ses talents de musicien (chant, claviers, percussions, composition) avec l'album The Futurist, sorti en 2004. La chanson Broken, issue de cet album, est jouée dans le générique de fin du film Kiss Kiss Bang Bang (2005).

Robert Downey est un ami de Mel Gibson depuis qu'ils ont joué ensemble dans Air America. Downey a soutenu Gibson durant la controverse entourant La Passion du Christ, et a défendu celui-ci quand il fut arrêté pour conduite en état d'ivresse, disant : « personne n'est parfait ». Gibson a déclaré : « Il a été un des premiers à appeler pour me rappeler son amitié. Il a juste dit « Hey, bienvenue au club. Voyons ce qu'on peut faire pour travailler sur nous-mêmes »[48]. » De plus Mel Gibson l'a aidé personnellement quand il avait des problèmes d'alcool.

Robert Downey a créé un fonds de capital-investissements nommé Downey Ventures principalement destiné aux sociétés liées à YouTube. Le , Maker Studios annonce avoir finalisé une levée de fonds de 36 millions d'USD menée par Time Warner Investments mais comprenant aussi le fonds Downey Ventures[49]. Le , Downey Ventures participe à la création de la société Epoxy fournissant des outils aux youtubers les reliant à leurs fans au travers des réseaux sociaux[50].

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Années 1970

[modifier | modifier le code]

Années 1980

[modifier | modifier le code]

Années 1990

[modifier | modifier le code]

Années 2000

[modifier | modifier le code]

Années 2010

[modifier | modifier le code]

Années 2020

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]

Séries télévisées

[modifier | modifier le code]

Doublage de jeu vidéo

[modifier | modifier le code]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Robert Downey Jr. dans la culture populaire

[modifier | modifier le code]

La médiatisation de ses déboires avec l'alcool ont valu à Robert Downey Junior l'expression « Downey syndrome » en anglais, référence au syndrome de Down (Down syndrome), pour désigner des personnes que l'ébriété mène à avoir des comportements idiots[51]. Il a été parodié un court instant dans l'épisode Mel Gibson les cloches de la série Les Simpson.

Voix francophones

[modifier | modifier le code]

Pour les versions françaises, Bernard Gabay[52] est la voix principale de Robert Downey Jr. depuis Neige sur Beverly Hills en 1987. Il le double notamment dans les films de l'univers cinématographique Marvel (les trois films Iron Man, les films Avengers, Captain America: Civil War, Spider-Man: Homecoming et sa suite), ainsi que dans les deux films Sherlock Holmes[52].

Par ailleurs, il fut doublé à trois reprises par Jean-Philippe Puymartin[53] (Le ciel s'est trompé, Coupable Ressemblance, Le Don du roi), à deux occasions par Vincent Violette[53] (Drôles de fantômes et Tueurs nés) et à titre exceptionnel par Vincent Ropion dans Une créature de rêve[53], William Coryn dans À fond la fac[53], Vincent Grass dans Le Dragueur[53], Arnaud Bedouët dans Chaplin[52], Pierre-François Pistorio dans Short Cuts[53], Luc Boulad dans Only You[53], Emmanuel Curtil dans Week-end en famille[53], Daniel Lafourcade dans U.S. Marshals[53], Mathieu Rivolier dans Bowfinger, roi d'Hollywood[53], Sébastien Desjours dans Black and White[53] et Jean-Pierre Michaël dans Il était une fois dans le Queens[53].

Au Québec, depuis Iron Man 3 et les autres films Marvel Studios, Bernard Gabay assure également le doublage québécois de l'acteur (Avengers : L'Ère d'Ultron, Capitaine America: La guerre civile, Spider-Man : Les retrouvailles)[54]. Daniel Picard l'a également doublé pour Iron Man 2 et Les Avengers: Le film notamment[54]. Pour son personnage de Sherlock Holmes, il s'agit de la voix de Patrick Chouinard[54].

  • Versions françaises :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. a et b Morgane Giuliani, « Les 10 acteurs les mieux payés de Hollywood », lefigaro.fr, 18 juillet 2013.
  3. a b et c « Robert Downey Jr. Biography », sur IMDb (consulté le ).
  4. « Secrets de star », sur gala.fr, (version du sur Internet Archive).
  5. (en-US) Nate Bloom, « Celebrity Jews: Maggie Gyllenhaal, Barbara Walters, Larry David, Ben Stiller & more », sur J., (consulté le ).
  6. « People in the News », sur cnn.com (consulté le ).
  7. « Allyson Downey », sur IMDb (consulté le ).
  8. (en) « Why Robert Downey Jr. Only Lasted One Season On SNL », sur Screen Rant,
  9. (en) « Robert Downey Jr. Once Called His ‘Less Than Zero’ Character an ‘Exaggeration of Myself’ »,  : « "That changed on Less Than Zero. I was playing this junkie-f****t guy and, for me, the role was like the ghost of Christmas future. The character was an exaggeration of myself. Then things changed and, in some ways, I became an exaggeration of the character. That lasted far longer than it needed to last". »
  10. Marc Snetiker, « Andrew Bergman on writing 'Blazing Saddles,' 'Striptease,' 'Honeymoon in Vegas' and more », sur Entertainment Weekly,
  11. « AFI's 100 Years...100 Laughs Nominees »
  12. https://www.linternaute.com/cinema/star-cinema/1448671-drogue-prison-comment-robert-downey-jr-est-passe-de-l-enfer-a-la-gloire/1450097-de-nouveau-de-la-prison.
  13. (en) « Robert Downey Jr Biography  », sur thebiographychannel.co.uk (archivé sur Internet Archive).
  14. Casey Seijas, « Robert Downey Jr. On Burger King In 'Iron Man': A Disgusting Lifesaver », sur MTV News, (consulté le ).
  15. Chris Agar, « Why cheesburgers Are So Important To Tony Stark », sur ScreenRant, (consulté le ).
  16. AlloCine, « Avengers Endgame : 25 références qu'il ne fallait pas louper dans le film [SPOILERS]: Cheeseburger », sur AlloCiné (consulté le ).
  17. Robert Downey Jr. sur allocine.fr.
  18. James Charisma, « Without Iron Man, we might never have had the MCU - 10 years later, it’s easy to forget what a risk it really was », sur gamesradar, (consulté le ).
  19. « Robert Downey Junior est partout », sur Lifestyle, le blog, .
  20. Phalène de La Valette, « Robert Downey Jr reste Iron Man pour encore deux Avengers... et plus si affinités ? », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Si on excepte son apparition en photo dans Captain America : Le Soldat de l'hiver.
  22. https://www.forbes.com/sites/natalierobehmed/2015/08/04/inside-robert-downey-jr-s-80-million-year/#5f7bf86753db.
  23. Romain Iriarte, « Jennifer Lawrence part en guerre contre le sexisme à Hollywood », sur BFMTV, (consulté le )
  24. (en) Grose, « Jennifer Lawrence: “Why Do I Make Less Than My Male Co‑Stars?” | LENNY », sur www.lennyletter.com, (consulté le )
  25. « Pour jouer dans Spider-Man : Homecoming, Robert Downey Jr. a touché un salaire mirobolant ! », sur Hitek.fr, (consulté le ).
  26. « Avengers : Endgame - Robert Downey Jr. devrait encore se faire un gros pactole grâce au MCU - Actualité Film », sur EcranLarge.com, (consulté le ).
  27. Pauline Julien, « Sherlock Holmes 3: tournage confirmé pour cet automne et d'autres suites à venir », sur cinema-series.orange.fr, (consulté le ).
  28. « Robert Downey Jr. explique comment il s'est servi de l'échec de Dr Dolittle », sur Première,
  29. « Oscars 2024 : voici les lauréats de l'Académie d'Hollywood », (consulté le )
  30. (en) « Drugs ruined my relationships, Downey says », sur Stuff (consulté le ).
  31. « Drugs ruined my relationships, Downey says - New Zealand's source for entertainment news, gossip & music, movie & book reviews on Stuff.co.nz », sur web.archive.org, (consulté le )
  32. a b et c « Un divorce et un mariage », sur DHnet, (consulté le )
  33. « Robert Downey Jr. - Biography | People.com », sur web.archive.org, (consulté le )
  34. (en) Mike Fleming Jr, « Robert & Susan Downey Hire President And Tap Spirit of Steve McQueen For First Pic », deadline.com, 15 juin 2010.
  35. « Robert Downey Jr. Welcomes Daughter Avri Roel – Moms & Babies – Celebrity Babies and Kids - Moms & Babies - People.com », sur web.archive.org, (consulté le )
  36. (en-US) Tom Gliatto, « Hitting Bottom – Vol. 46 n°8 », people.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. a et b (en-US) David Carr, « With ‘Iron Man,’ Robert Downey Jr. Winks at His Past and Looks to Transcend It », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  38. « Robert Downey Jr.'s Fight Coordinator Eric Oram On The Unique Challenges of Captain America: Civil War », sur comicbook.com (consulté le ).
  39. (en-US) « Robert Downey Jr. gets holiday pardon from Gov. Jerry Brown for 1990s drug offenses », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  40. « Robert Downey Jr. Beat Drug Addiction With Kung Fu », sur www.inquisitr.com (consulté le ).
  41. a et b (en-US) Hilary De Vries, « Robert Downey Jr.: The Album », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  42. (en) « Celebs seek guidance from the stars - Times of India », sur The Times of India (consulté le ).
  43. « Robert Downey Jr full interview: star walks out when asked about past » (consulté le ).
  44. (en-GB) Mary O'Hara, « Scott Budnick, Hollywood blockbuster producer, gave it all up to reform prisons », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  45. « Elections US : Katy Perry toute nue, Eva Longoria bouleversée, De Niro en colère... quand les stars se lâchent vraiment », sur lci.fr.
  46. (en-GB) Source: Save The Day Vote, « Robert Downey Jnr offers up a naked Mark Ruffalo to encourage Americans to vote – video », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  47. [vidéo] « Sting et Robert Downey Jr - Every Breath You Take (Ally McBeal) », sur YouTube.
  48. (en) Kevin West, « Robert Downey, Jr? Call him Mr. Clean » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), W, mars 2007.
  49. (en) Ryan Lawler, « With 2 Billion Video Views A Month, Maker Studios Raises $36 Million Round Led By Time Warner », sur TechCrunch, (consulté le ).
  50. (en) Ryan Lawler, « Team Downey Veteran Launches Epoxy, Providing Tools To Help YouTubers Engage With Fans  », sur TechCrunch, (consulté le ).
  51. (en) « Robert Downey Syndrome » sur l'Urban Dictionary.
  52. a b c d e f g et h « Comédiens ayant doublé Robert Downey Jr. en France », sur AlloDoublage.
  53. a b c d e f g h i j k et l « Comédiens ayant doublé Robert Downey Jr. en France », sur RS Doublage
  54. a b c d e f g h et i « Comédiens ayant doublé Robert Downey Jr. au Québec », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).


Liens externes

[modifier | modifier le code]