Ben Stiller

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ben Stiller
Description de cette image, également commentée ci-après
Ben Stiller en 2019.
Nom de naissance Benjamin Edward Meara Stiller
Naissance (58 ans)
New York, État de New York (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Acteur
Producteur
Réalisateur
Scénariste
Humoriste
Films notables Mary à tout prix
Mon beau-père et moi (saga)
Zoolander
La Nuit au musée (saga)
Tonnerre sous les tropiques
La Vie rêvée de Walter Mitty

Ben Stiller [bɛn ˈstɪlɚ][1] est un acteur, humoriste, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain, né le à New York.

Il commence sa carrière comme réalisateur de clips musicaux et des sketchs comiques pour la télévision américaine, avant de devenir célèbre à la fin des années 1990 au cinéma pour ses rôles dans des films comiques tels que Mary à tout prix (1998), Mon beau-père et moi (2000), Zoolander (2001) et la comédie dramatique La Famille Tenenbaum (2001).

Ces projets, associés à ses nombreuses parodies de films et ses créations de personnages pour la télévision, lui valent de faire partie du Frat Pack, un terme regroupant les acteurs comiques hollywoodiens du moment (comme Will Ferrell, Vince Vaughn, Jack Black, Steve Carell et les frères Owen et Luke Wilson).

Durant les années 2000, il alterne cinéma familial à gros budget - les trilogies Mon beau-père (2000-2010), Madagascar (2005-2012) et La Nuit au Musée (2006-2014) - et comédies potaches : Un duplex pour trois (2003), Polly et moi (2004), Dodgeball ! Même pas mal ! (2004), Starsky et Hutch (2004) et Les Femmes de ses rêves (2007).

Il s'impose parallèlement comme réalisateur de cinéma : après le film indépendant Génération 90 (1994), il met en scène les comédies Disjoncté (1996), Zoolander (2001) et Tonnerre sous les tropiques (2008).

Durant les années 2010, il opère un virage dramaturgique avec sa cinquième réalisation, La Vie rêvée de Walter Mitty (2013), mais aussi une triple collaboration avec le cinéaste indépendant américain Noah Baumbach : Greenberg (2010), While We're Young (2014) et The Meyerowitz Stories (2017).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Né dans l'arrondissement de Manhattan à New York, Ben Stiller est le fils des comédiens Jerry Stiller, connu pour avoir joué le rôle du père de George Costanza dans la série Seinfeld, et Anne Meara. Il est également le frère d'Amy Stiller. Il a des origines juives russes et autrichiennes par son père et des origines irlandaises par sa mère. Son père est juif et sa mère, catholique, se convertit au judaïsme réformé après son mariage[2],[3]. Il accompagne parfois ses parents comédiens sur les plateaux, et fait d'ailleurs une apparition dans l'émission The Mike Douglas Show alors qu'il a 6 ans[4]. Il confesse dans une interview qu'il avait vécu une enfance peu ordinaire : « d'une certaine façon, c'était une éducation "show-business" ; beaucoup de voyages, beaucoup de jours où on se couche tard : ce n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de traditionnel », dit-il[5].

Il montre rapidement un intérêt précoce pour la réalisation de films, faisant des courts métrages en super 8 avec sa sœur Amy (également actrice) et ses amis[6]. À 10 ans, il fait ses débuts d'acteur en tant qu'invité dans la série télévisée à laquelle sa mère participe, intitulée Kate McShane (en)[7]. Alors qu'il est au lycée, il est inspiré par le Second City Television, un programme télévisé canadien de sketches. Ben se rend compte alors qu'il veut écrire des sketches et devenir un comique[7].

En 1983, après avoir obtenu son diplôme de lycée à la Calhoun School de New York, il s'inscrit en tant qu'étudiant en cinéma à l'université de Californie à Los Angeles. Ben Stiller y reste neuf mois avant d'abandonner l'université pour revenir à New York. Il y prend des cours de théâtre et fait des auditions tout en essayant de trouver un agent[8].

Débutant, il travaille dans des théâtres de banlieue pour des pièces de l'avant-garde artistique, dans lesquelles il joue des rôles symboliques comme celui d'une « chaise » ou de la « raison dialectique ».

Débuts dans la comédie (années 1980)[modifier | modifier le code]

Il obtient un rôle dans le remake de The House of Blue Leaves de John Guare à Broadway aux côtés de John Mahoney, une pièce qui plus tard remporta quatre Tony Awards [8]. Alors que la pièce était en représentation, Stiller produit un documentaire parodique et satirique dans lequel le premier rôle est tenu par Mahoney. Son travail comique est si bien perçu par les acteurs et l'équipe de la pièce qu'il poursuit avec un court métrage de 10 minutes intitulé The Hustler of Money, une parodie du film de Martin Scorsese La Couleur de l'argent. Ce court métrage attire l'attention de l'émission comique Saturday Night Live qui le diffuse en 1987 et deux ans après, on lui propose d'écrire des sketches pour le programme[8] . Pendant ce temps, il interprète un petit rôle dans le film de Steven Spielberg, Empire du soleil[9].

En 1989, Stiller écrit pour et apparaît dans une saison de Saturday Night Live. Cependant, les responsables du programme ne voulaient pas qu'il réalise d'autres courts métrages, c'est pourquoi il se retire après cinq émissions[8] . Il fait ensuite un film appelé Elvis Stories, un court métrage présentant une série de parodies concernant Elvis Presley et des titres de tabloïds le concernant comme « Elvis est John Lennon » ou « un coiffeur possédé par Elvis »[10]. Dans ce court métrage, Stiller partage l'affiche avec ses amis et stars John Cusack, Jeremy Piven, Mike Myers, Andy Dick et Jeff Kahn. Le film est un succès, ce qui l'encourage à poursuivre son travail : il réalise un nouveau court métrage pour MTV, intitulé Back to Brooklyn[11].

The Ben Stiller Show et première réalisation (1990-1994)[modifier | modifier le code]

MTV est tellement impressionnée par le court-métrage qu'elle offre à Stiller un programme hebdomadaire sur leur antenne spécialement pour lui où il dévoile des images de coulisses de programmes télévisés comiques[12]. L'émission parodiait également certaines émissions TV, des stars de la musique, et des films. Le show a notamment lancé les carrières de Janeane Garofalo et de Bob Odenkirk, mais est annulé au bout de sa première saison.

Peu importe, Stiller rejoint la grande chaîne gratuite Fox pour qui il produit, réalise et joue l'émission à sketches Ben Stiller Show. Seuls douze épisodes sont diffusés par la chaîne en 1992. Un 13e épisode inédit sera diffusé plus tard sur la chaîne Comedy Central[13]. Parmi les principaux auteurs du show qui sont Stiller et Judd Apatow, les membres du casting, mis à part Stiller, sont Janeane Garofalo, Andy Dick et Bob Odenkirk[14]. Les audiences sont assez basses et l'émission est annulée, mais celle-ci reçoit des critiques positives, et Stiller se voit attribuer un Emmy pour « réussite individuelle notable pour l'écriture d'un programme de variétés ou musical »[13],[15],[16].

En 1994, après quelques rôles dans des films comme Stella, Highway to hell et une apparition dans The Nutt House, Stiller accorde du temps à l'écriture, se procure des fonds et une équipe de tournage pour réaliser une romance, le film indépendant Génération 90[8] qu'il réalise et qui est produit par Danny DeVito (qu'il retrouvera sur le long-métrage de ce dernier, Un duplex pour trois et pour Polly et moi, que DeVito produit)[17]. Le film fait un bon démarrage au box-office et a obtenu des critiques mitigées[18],[19].

Il intéresse cependant les studios.

Star de la comédie américaine (1996-2001)[modifier | modifier le code]

Stiller photographié par Jerry Avenaim[20], en 2006.

En 1996, il réalise un film au budget plus élevé (47 millions de dollars), Disjoncté, avec la star du moment, Jim Carrey. Celui-ci bat alors le record du plus gros chèque encaissé pour un film, d'un montant de 20 millions de dollars[21]. Le film, qui tire vers l'humour noir, permet à Stiller de rencontrer Jack Black et Owen Wilson, avec lesquels il tourne plusieurs films par la suite. Le long-métrage permet aussi de lancer Stiller comme acteur de comédie, grâce à une performance de souffre-douleur romantique mais attachant qui devient sa marque de fabrique.

Comme acteur, il se fait remarquer en 1995 auprès de ses parents dans le film de famille La Colo des gourmands, où il tient deux rôles. Puis il enchaîne avec un petit rôle non crédité dans la comédie d'Adam Sandler, Happy Gilmore, celui de Hal, le surveillant de maison de retraite psychopathe[22],[23].

La même année que Disjoncté, il apparait dans deux autres films, plutôt dans un registre comico-tragique : la romance La Fille d'en face, réalisée et interprétée par Eric Schaeffer, où il tient un second rôle, aux côtés notamment de Sarah Jessica Parker. Surtout, il est propulsé tête d'affiche de la comédie dramatique Flirter avec les embrouilles, écrite et réalisée par David O. Russell, où il joue un jeune père de famille, tiraillé entre son épouse incarnée par Patricia Arquette et une séduisante collègue interprétée par Tea Leoni.

Après un premier court-métrage dédié au personnage de Zoolander en 1996, il est invité en 1997 pour présenter les MTV Video Music Awards, émission pour laquelle il réalise cette fois une parodie des Backstreet Boys[24]. Durant cette année 1997, il fait aussi une apparition mémorable dans un épisode de la sitcom à succès Friends.

Durant l'été 1998 sort Mary à tout prix, où il tient le premier rôle masculin, aux côtés de Cameron Diaz. Le succès de cette comédie potache propulse les carrières des deux comédiens avant en devenant leur premier succès commercial aux États-Unis et dans le monde[25]. La même année, Stiller joue aux côtés de Bill Pullman dans le film indépendant La Méthode zéro, écrit et réalisé par Jake Kasdan, puis le film d'auteur Entre amis et voisins, de Neil LaBute et enfin partage l'affiche de la romance Permanent Midnight avec Maria Bello.

En 1999, il surprend en tenant le premier rôle de Mystery Men, une parodie de films de superhéros lui permettant de retrouver une partie de la bande du Ben Stiller Show. Il fait aussi partie du casting de jeunes valeurs montantes réunies par James Toback pour son film indépendant Black and White.

La même année, il retourne au métier de réalisateur avec une nouvelle parodie sous forme de série avec Jack Black, intitulée Heat Vision and Jack. Cependant, le pilote de cette série n'est pas retenu par Fox pour figurer dans leur grille de programmes, annulant ainsi le projet[26].

En 2000, il partage l'affiche de la comédie romantique Au nom d'Anna avec Jenna Elfman et Edward Norton, également réalisateur. Le film opère aussi dans un registre dramatique. C'est face à Robert De Niro dans la comédie Mon beau-père et moi qu'il connait le deuxième plus gros succès commercial de sa carrière. Le rôle du maladroit Gaylord Focker le confirme dans un registre de souffre-douleur idéal[27]. Le film a été bien accueilli par la critique et a obtenu un énorme succès commercial avec plus de 300 millions de dollars à travers le monde, et a engendré deux suites[28],[29].

La même année, MTV l'invite à nouveau pour réaliser un sketch parodique. Il signe ainsi Mission : Improbable, une parodie du blockbuster Mission impossible et de certains films de la carrière de Tom Cruise[30].

Il profite surtout de ce succès pour lancer un projet de long-métrage : en 2001, il réalise et joue dans la satire du monde de la mode Zoolander. Le long-métrage est basé sur le personnage qu'il avait créé cinq ans auparavant avec Drake Sather, dans lequel il partage la vedette avec son épouse Christine Taylor, Owen Wilson, Will Ferrell et son père Jerry. Ce film voit l'apparition de plusieurs célébrités dont entre autres Donald Trump, Paris Hilton, Lenny Kravitz, Heidi Klum, Natalie Portman et David Bowie. Le film fut banni en Malaisie en raison du sujet (l'intrigue centrée autour de la tentative d'assassinat du Premier ministre de Malaisie)[31]. Les séquences du World Trade Center, furent supprimées numériquement et le film sorti peu de temps après les attentats du 11 septembre[32].

Il déclare dans une interview pour Parade Magazine que Robert Klein, George Carlin et Jimmie Walker étaient des références pour lui et sa carrière de comique.

La même année, il retrouve Owen Wilson dans la comédie dramatique La Famille Tenenbaum, écrite et réalisée par Wes Anderson[33].

Confirmation commerciale (années 2000)[modifier | modifier le code]

Le réalisateur aux côtés de l'acteur Robert Downey Jr. au San Sebastian Film Festival 2008, pour la présentation de Tonnerre sous les tropiques.

Durant le reste des années 2000, il enchaîne les comédies populaires : les romances Un duplex pour trois (2003), face à Drew Barrymore puis Polly et moi (2004), avec Jennifer Aniston. Cette même année, il joue dans cinq autres longs-métrages : Starsky et Hutch, avec Owen Wilson ; puis Dodgeball ! Même pas mal !, avec Vince Vaughn ; la suite Mon beau-père, mes parents et moi, avec la participation de Dustin Hoffman ; enfin, il participe à la comédie culte Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy, portée par Will Ferrell et la comédie indépendante Envy, aux côtés de Jack Black.

L'année suivante, il prête sa voix à l'un des héros du film d'animation Madagascar. Un énorme succès commercial au box-office américain, qui marque le début d'une nouvelle franchise.

En 2006, il apparaît dans la comédie L'École des dragueurs, de Todd Phillips, mais aussi dans l'expérimental Tenacious D et le Médiator du destin, porté par Jack Black. Il officie aussi comme producteur sur ce dernier projet. La même année, comme acteur, il ajoute un nouveau succès à son palmarès : la comédie d'aventures à gros budget La Nuit au musée, aux côtés de Robin Williams. Le film, un nouveau succès commercial, lance une trilogie.

En juillet de la même année, Stiller annonce vouloir diriger et jouer dans une série télévisée avec sa femme à l'affiche, qui devrait figurer sur la liste de programmes de CBS. Le projet n'aboutit cependant pas.

En 2007, il retrouve les scénaristes-réalisateurs Peter et Bobby Farrelly pour une nouvelle comédie romantique potache, Les Femmes de ses rêves. La même année, il finit de tourner sa prochaine réalisation, une comédie d'action à gros budget, Tonnerre sous les tropiques. Il en partage l'affiche avec Jack Black et Robert Downey Jr.. Le film lui permet cette fois de satiriser le microcosme hollywoodien, via l'épopée d'une poignée d'acteurs narcissiques perdus dans une jungle du sud-est asiatique, en plein Triangle d'or. Pour cette quatrième réalisation, il participe largement à l'écriture, et pousse beaucoup plus loin son ton irrévérencieux. Le long-métrage rencontre un succès public - le plus grand succès commercial en tant que réalisateur[34] ainsi que critique[35],[36]. La même année, à destination d'un public plus familial, il retrouve le rôle d'Alex le lion dans Madagascar 2.

En 2009, il apparaît dans une autre suite : La Nuit au musée 2, toujours mise en scène par Shawn Levy. La même année, il conclut la trilogie Fockers avec Mon beau-père et nous, réalisé par Paul Weitz. Les années 2010 sont placées sous le sceau d'un cinéma plus grave.

Virage dramatique (années 2010)[modifier | modifier le code]

L'acteur à l'avant-première australienne de La Vie rêvée de Walter Mitty, aux côtés de sa partenaire Kristen Wiig.
L'acteur aux côtés de Dustin Hoffman au Festival de Cannes 2017, pour la présentation de The Meyerowitz Stories.

En 2010, il tient également le rôle-titre de la comédie dramatique indépendante Greenberg, de Noah Baumbach, où il livre une interprétation à rebours de ses succès des années 2000.

À la suite des échecs critiques et commerciaux de deux projets grand public - la comédie d'action Le Casse de Central Park (2011), avec Eddie Murphy, puis la comédie fantastique Voisins du troisième type (2012), aux côtés de Vince Vaughn ) il se recentre vers le drame et le cinéma indépendant.

En 2012, il dévoile son cinquième film comme réalisateur, l'introspectif La Vie rêvée de Walter Mitty. La même année, il dit au revoir à deux trilogies à succès, en sortant Madagascar 3 : Bons baisers d'Europe, puis en finissant le tournage de La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons.

En 2014, il retrouve le réalisateur Noah Baumbach pour While We're Young, où il incarne un quinquagénaire refusant de vieillir, aux côtés de Naomi Watts.

Deux ans plus tard, il livre une suite inattendue, Zoolander 2, qui le voit reprendre un rôle devenu culte.

En 2017, il est la tête d'affiche de deux films indépendants : Brad's Status, de Mike White, où il incarne un père de famille miné par les regrets, puis The Meyerowitz Stories, troisième collaboration avec le cinéaste Noah Baumbach, qui le voit aussi retrouver Adam Sandler, à contre-emploi, mais aussi Dustin Hoffman, une nouvelle fois dans le rôle de son père.

L'année suivante, il co-produit et met en scène les sept épisodes de la mini-série dramatique Escape at Dannemora, avec Benicio del Toro, Patricia Arquette et Paul Dano dans les rôles principaux.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Côté vie privée, Ben Stiller est marié depuis mai 2000 à l’actrice Christine Taylor, rencontrée sur le tournage d’une série. Le couple donne naissance à deux enfants : Ella Olivia (née en avril 2002) et Quinlin Dempsey (né en juillet 2005). Le couple s’est séparé en 2017 après dix-sept ans de mariage, mais pendant la pandémie de coronavirus, les deux amoureux se sont rapprochés jusqu’à tomber à nouveau dans les bras l’un de l’autre[37]. Ben Stiller le confirme en février 2022.

Le 10 octobre 2016, il annonce dans une émission radio qu'il est en rémission d'un cancer de la prostate, diagnostiqué à temps[38].

En mars 2017, Juanpa Zurita, Chakabars, Jérôme Jarre, Casey Neistat et Ben Stiller lancent une campagne visant à recueillir des dons contre la famine en Somalie. L'action, baptisée Love Army For Somalia, a réussi en seulement quelques jours à lever 1,8 million de dollars afin d'acheter de la nourriture. En mai de la même année, un des avions prêtés par Turkish Airlines a aidé à distribuer les tonnes de nourriture achetées pour les habitants[39].

Le 11 mai 2020, l'acteur annonce sur son compte Twitter le décès de son père, l'acteur Jerry Stiller, à l'âge de 92 ans.

En 2022, il se rend en Ukraine et en Pologne et s'engage en tant qu'ambassadeur de bonne volonté du Haut Commissariat aux réfugiés[40].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]
Séries télévisées[modifier | modifier le code]
Télé réalité[modifier | modifier le code]

Clips vidéos[modifier | modifier le code]

Ben Stiller est apparu dans quelques clips, dont :

  • Smash Mouth pour leur chanson All Star, où il apparaît à travers des extraits de scènes du film Mystery Men.
  • Limp Bizkit pour la chanson Rollin, dans lequel il donne les clés à son copain Fred Durst et lui dit « N'abîme pas la voiture. » Il est également apparu dans un titre caché de leur album Chocolate Starfish and the Hot Dog Flavored Water.
  • Tenacious D pour la chanson Tribute
  • P.Diddy pour la chanson Bad Boy for Life, où il est le voisin de P. Diddy et s'emmêle dans les différents surnoms du rappeur.
  • Jack Johnson pour la chanson Taylor.
  • Beastie Boys pour le film du concert 2006 Awesome: I Fuckin' Shot That!, où l'on aperçoit Stiller et sa femme parmi le public.
  • Travis pour la chanson Closer, où il joue un responsable d'un supermarché.
  • McFly pour la chanson Friday Night, où l'on peut apercevoir des extraits de La Nuit au musée dans lequel il joue le gardien de nuit du muséum d'histoire naturelle.

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2004, Ben Stiller a été nommé pour un Razzie Award du plus grand nombre de nanars en une seule année (quatre en douze mois dont Dodgeball ! Même pas mal ! et Starsky et Hutch).

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Voix francophones[modifier | modifier le code]

En France, Maurice Decoster[42] est la voix française régulière de Ben Stiller. Emmanuel Curtil[43] et Patrick Mancini[42] l'ont également doublé respectivement à huit et quatre reprises. Par ailleurs, José Garcia[44],[45],[46] est la voix de l'acteur pour la franchise Madagascar.

Au Québec, Alain Zouvi[47] est la voix québécoise régulière de l'acteur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Debra Wallace, « Stiller ‘softy’ in real life », Jewish News of Greater Phoenix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Lesley O'Toole, « Ben Stiller: ‘Doing comedy is scary’ », The Independent, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Michael Z. McIntee, « Monday, May 30, 2005, Show #2366 recap », Late Show with David Letterman (consulté le ).
  5. Robert Masello, « What makes Ben Stiller funny? », Parade,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Gaby Wood, « The geek who stole Hollywood », The Guardian, Londres, The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Ellen McCarthy, « Ben Stiller Isn't Funny. Or So He Says… », The Washington Post,‎ (lire en ligne [payant], consulté le )
  8. a b c d et e Dominic Wills, « Ben Stiller Biography », Tiscali (consulté le ).
  9. Benjamin Svetkey, « Our Son the Comedian », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Andy Wickstrom, « The King Lives in 'Elvis Stories' », Boca Raton News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Stiller gets serious », The Washington Post,‎ (lire en ligne [Registration required], consulté le )
  12. Dominic Wills, « Ben Stiller - Biography », Tiscali (consulté le )
  13. a et b David Bianculli, « 'Stiller' Gonna Make Sat. Night Livelier », New York Daily News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. David Kushner, « Jokers Mild », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Josh Wolk, « Stiller Standing », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Kimberly Read et Marsia Purse, « Ben Stiller - Actor/Comedian », About.com, (consulté le )
  17. « Ben Stiller Finds 'Reality' is in the Genes », New Straits Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Reality Bites Weekend Box Office », Box Office Mojo (consulté le )
  19. « Reality Bites (1993) », Rotten Tomatoes (consulté le )
  20. Biographie de Jerry Avenaim sur son site officiel. Consulté le 3 janvier 2011
  21. Sharon Waxman, « Stiller Standing », The Washington Post,‎ (lire en ligne [Fee required], consulté le )
  22. Stephen Holden, « Spoofing the TV Gurus of Fitness », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Happy Gilmore »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  24. « Madonna Rules at Routine MTV Video Music Awards », Pittsburgh Post-Gazette,‎ (lire en ligne [Registration required], consulté le )
  25. (en) There's Something About Mary - Box Office Mojo. Consulté le .
  26. (en) Will Lawrence, « Ben Stiller behaving badly », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. Kenneth Turan, « Meet the Parents », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Meet the Parents », Rotten Tomatoes (consulté le )
  29. « Meet the Parents », Box Office Mojo (consulté le )
  30. « http://news.therecord.com/arts/article/250701 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  31. (en) « Zoolander faces Malaysian censorship controversy », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) Kevin Maher, « Back with a bang », The Observer, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. Peter Bradshaw, « The Royal Tenenbaums », The Guardian, London, The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. http://boxofficemojo.com/people/chart/?view=Director&id=benstiller.htm
  35. (en) « Tropic Thunder (2008) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  36. « Tropic Thunder » [vidéo], sur metacritic.com (consulté le ).
  37. « Ben Stiller et Christine Taylor: une seconde chance grâce au confinement », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le ).
  38. « Ben Stiller : Face au cancer » sur FranceDimanche.fr.
  39. (en) Imran Rahman-Jones, « Ben Stiller's viral appeal for Somalia raises nearly $2m », BBC News,‎ (lire en ligne).
  40. « Ben Stiller en Ukraine et en Pologne auprès des réfugiés ayant fui la guerre », sur parismatch.com (consulté le ).
  41. Court métrage nommé à l'Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles en 1988.
  42. a b c d e f g h i j k et l « Comédiens ayant doublé Ben Stiller en France » sur RS Doublage
  43. a b et c « Comédiens ayant doublé Ben Stiller en France » sur Doublagissimo
  44. a et b « Fiche du doublage du film Madagascar » sur Allociné
  45. a et b « Fiche du doublage du film Madagascar 2 » sur Allociné
  46. a et b « Fiche du doublage du film Madagascar 3 » sur Allociné
  47. a b c d e et f « Comédiens ayant doublé Ben Stiller au Québec » sur Doublage.qc.ca
  48. a b c d et e Carton du doublage français sur le DVD zone 2.
  49. « Fiche du doublage français du film Mon beau-père, mes parents et moi » sur Voxofilm

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :