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E dans l’a culbuté
  
Graphies
Bas de casse
Utilisation
Alphabets alphabet phonétique ouralien, transcription de Bremer

(uniquement en minuscule), appelé e dans l’o culbuté, est une lettre additionnelle de l’alphabet latin qui est utilisée dans l'alphabet phonétique ouralien et dans la transcription phonétique d’Otto Bremer. Elle est composée d’un e dans l’o culbuté à 180° ‹ œ › ou, parfois dans l’alphabet phonétique ouralien, couché à 90° ‹ œ ›.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Alphabet phonétique ouralien[modifier | modifier le code]

Dans l’alphabet phonétique ouralien, e dans l’o culbuté ‹  › est un symbole utilisé pour représenter une voyelle mi-ouverte antérieure à la prononciation réduite, l’e dans l’o ‹ œ › représentant une voyelle mi-ouverte antérieure et les voyelles culbutées (ou couchées à 90°) indiquant une prononciation réduite.

Transcription de Bremer[modifier | modifier le code]

En 1898, Otto Bremer utilise l’e dans l’o culbuté ‹  › dans la deuxième version de sa transcription phonétique[1]. Bien que ce symbole soit décrit comme étant une ligature formée de a et o[2] (c’est-à-dire ), il a la forme d’une ligature formée de ə et o dans la collection « Sammlung kurzer Grammatiken deutscher Mundarten » dirigée par Otto Bremer. Il a cependant la forme d’une ligature formée de a et o dans Versuch einer Charakteristik und Phonetik der Bamberger Mundart von Stadtsteinach de Georg Schübel publié en 1911 ou Die nordfriesische Sprache der Goesharden de Ernst Brandt publié en 1913[3]. Sa majuscule est utilisée dans certains ouvrages de la collection de Bremer.

Alphabet phonétique international[modifier | modifier le code]

L’e dans l’o culbuté ‹ ᴔ › a été proposé comme symbole de l’alphabet phonétique international pour noter la voyelle neutre du français distinctement des voyelles neutres de l’anglais et de l’allemand en 1893[4], cependant celui-ci n’a pas été adopté.

Représentations informatiques[modifier | modifier le code]

Le e dans l’o culbuté peut être représenté avec les caractères Unicode (Extensions phonétiques) suivants :

formes représentations chaînes
de caractères
points de code descriptions
minuscule U+1D14 U+1D14 lettre minuscule latine e dans l’o culbuté

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bremer 1898, p. 6, 11–12.
  2. Bremer 1898, p. 7.
  3. Brandt 1913.
  4. Passy 1893, p. 60.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Ernst Brandt, Die nordfriesische Sprache der Goesharden, Halle a.d.S., Waisenhauses, (lire en ligne)
  • (de) Otto Bremer, Zur Lautschrift, Leipzig, Breitkopf und Härtel, coll. « Sammlung kurzer Grammatiken deutscher Mundarten » (no 1 (annexe)), (lire en ligne)
  • (en) Finland, Ireland et Norway, Uralic Phonetic Alphabet characters for the UCS, (lire en ligne)
  • (de) Martin Heepe, Lautzeichen und ihre Anwendung in verschiedenen Sprachgebieten, Berlin, Reichsdruckerei,
  • (de) Otto Heilig, Grammatik der ostfränkischen Mundart des Taubergrundes und der Nachbarmundarten, Leipzig, Breitkopf und Härtel, coll. « Sammlung kurzer Grammatiken deutscher Mundarten » (no 5), (lire en ligne)
  • Paul Passy, « kɔrɛspɔ̃dɑ̃s: nɔtr alfabɛ », lə mɛ:trə fɔnetik [Le Maître phonétique],‎ , p. 58-61 (lire en ligne)
  • (fi) Reino Peltola et Antti Sovijärvi, Suomalais-ugrilainen tarkekirjoitus, Helsinki, coll. « Helsingin Yliopiston Fonetiikan Laitoksen Julkuaisua / Publicationes Instituti Phonetici Universitatis Helsingiensis » (no 9), (ISSN 0357-5217, lire en ligne)
  • (de) Georg Schübel, Versuch einer Charakteristik und Phonetik der Bamberger Mundart von Stadtsteinach, Halle a.d.S., Waisenhaus, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]