Gironde (département)

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Gironde
Blason de Gironde Drapeau de Gironde
Gironde (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Bordeaux
Sous-préfectures Arcachon
Blaye
Langon
Lesparre-Médoc
Libourne
Président du
conseil départemental
Jean-Luc Gleyze (PS)
Préfet Étienne Guyot
Code Insee 33
Code ISO 3166-2 FR-33
Code Eurostat NUTS-3 FR612
Démographie
Gentilé Girondins
Population 1 654 970 hab. (2021)
Densité 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 14″ nord, 0° 35′ 12″ ouest
Superficie 9 975 km2
Subdivisions
Arrondissements 6
Circonscriptions législatives 12
Cantons 33
Intercommunalités 28
Communes 535
Liens
Site web gironde.fr

La Gironde (/ʒiʁɔ̃d/[Note 1] Écouter) est un département français situé dans le Sud-Ouest de la France, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ce département doit son nom à l'estuaire de la Gironde qui prend naissance après la confluence de la Dordogne et de la Garonne au bec d'Ambès, en aval de Bordeaux, qui est sa préfecture ainsi que celle de la région Nouvelle-Aquitaine. De 1793 à 1795, il s'appelait département du Bec-d'Ambès.

La Gironde est le plus vaste département de France métropolitaine (9 975,60 km2) et le deuxième plus vaste après la Guyane (83 846 km2).

L'Insee et la Poste lui attribuent le code 33.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant Rome[modifier | modifier le code]

Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, remarque que ce qu'il cartographie lui-même sous le terme de « Gaule aquitaine » est composé de peuples aux us et coutumes plus proches des Ibères que des Celtes (au Nord : Gaulois et Belges, respectivement répartis dans ce qu'il nomme « Gaule celtique » — grosso modo future Gaule lyonnaise — et Gaule belgique ; sans parler au Sud des Celtes d'Ibérie — Bérons, Vaccéens... — ainsi que des Celtibères)[1].

Il pourrait s'agir d'Ibères résiduels, voire en partie réfugiés, à la suite de la conquête romaine de la péninsule Ibérique sous le coup des guerres puniques. Car on sait que l'aire aquitaine, aquitanique, aquitanienne ou encore vasconique correspond à une région où l'on parle alors des langues proto-basques : c'est probablement une seule et même variété de langues, que parlent les peuples recensés par Rome[1].

S'ils conservèrent leurs parlers malgré la romanisation, c'est parce qu'une partie d'entre eux s'allie avec l'Urbs pendant la guerre des Gaules. Naturellement, entourés des Celtes gaulois, des Celtes d'Ibérie et des Celtibères, ils en connaissent des influences au moins matérielles et techniques[1].

Sur la Gironde en particulier se trouvaient les Médules, dont le nom s'entend toujours dans Médoc.

Romanisation[modifier | modifier le code]

Pour contrôler la région, alors dominée par les Santons de l'actuel Saintonge au Nord, Rome déporte sur le territoire des alliés gaulois, clients des Eduens : les Bituriges Vivisques. C'est l’époque du développement de « Bordeaux », alors nommée Burdigala.

Epoque féodale[modifier | modifier le code]

Domination wisigothe durant la haute féodalité.

Reflux des langues vasconiques[modifier | modifier le code]

Bien que les Wisigoths ne purent jamais dominer le territoire de l'actuel pays basque, c'est durant cette première féodalité que refluèrent les parlers proto-basques de l'ensemble de la Vasconie, sous le coup des guerres avec les Francs puis des Maures[2],[3],[4].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le décret décidant la division de la France en 83 départements est voté par l'Assemblée constituante le [5] et précisé par le décret du [6]. Le département de la Gironde, créé à partir d'une partie des anciennes provinces de Guyenne et Gascogne, d'abord sous le nom de département du Bordelais dans le décret du [7] puis avec son nom définitif dans le décret de l'Assemblée nationale du , en 32e position des 83 départements. Il est composé de sept districts, dont les chefs-lieux sont Bazas, Blaye, Bordeaux, Cadillac, Lesparre, Libourne et La Réole, et son assemblée se tient à Bordeaux[8].

Carte de la Gironde en 1790.

Le département de la Gironde est renommé « département du Bec-d'Ambès » entre brumaire an II (novembre 1793)[9] et germinal an III (avril 1795)[10]. Le nom du département était alors connoté au groupe parlementaire des girondins.

La Gironde est composée de trois entités distinctes, avec un héritage historique qui leur est propre :

Entre 1789 et 1850, la partie occidentale du département était couverte de landes mal drainées (sur environ 60 % à 70 % de l'espace). Cette lande était entretenue par écobuage afin de pourvoir en nourriture les grands troupeaux de moutons, surveillés par des bergers montés sur des échasses ; l'usage de ces dernières permettait d'accomplir plus facilement de grandes distances (15 à 20 kilomètres par jour), tout en surveillant le troupeau. Avant 1857, date de la loi d'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, le régime agropastoral est généralisé : il puise sa force dans le libre usage des communaux majoritaires. Puis la systématisation des plantations de pins exploités pour leur résine (gemmage) et leur bois, accompagnée de la vente des communaux durant la deuxième moitié du XIXe siècle, a complètement modifié le paysage et l'économie de la moitié du département.

Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, la Gironde fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif, mais moins d'une centaine d'opposants sont finalement arrêtés[11].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les FFI du département comptent 2 705 membres[12].

Jusqu'au la Gironde faisait partie de l'ancienne région Aquitaine.

Durant l'été 2022, la Gironde subit de nombreux feux de forêts, dont deux importants à La Teste et à Landiras.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Gironné d’argent et d’azur de huit pièces, au chef de gueules chargé d’un léopard d’or, armé et lampassé d’azur.
Commentaires : le blason a été conçu vers 1950 par l'héraldiste Robert Louis et n'a, à l'heure actuelle, aucune existence officielle. Le gironné est parlant. Le chef est aux armes de l'ancienne province de Guyenne, le léopard d'Aquitaine datant du XIIe siècle ne rappelle en rien la possession anglaise mais renvoie aux armes de la première famille ducale d'Aquitaine qui était par ailleurs famille comtale du Poitou. C'est le lion des armes de cette famille qu'on retrouve sur leurs anciennes possessions. À ce titre, Aliénor d'Aquitaine portait déjà ces armes avant son mariage avec le futur roi d'Angleterre et le basculement dans l'orbite anglaise de l'Aquitaine.

Politique[modifier | modifier le code]

Hôtel de préfecture de la Gironde au quartier de Mériadeck à Bordeaux.

De longue date, le département de la Gironde a été marqué par la confrontation, plus ou moins équilibrée, entre la gauche (singulièrement le PS) et la droite, et surtout le courant gaulliste depuis les débuts de la Cinquième République.

Cette confrontation est fondée en particulier sur l'organisation politique de chaque courant, le Parti socialiste ayant tendance à rassembler autour de lui les couches intermédiaires, les milieux ouvriers et certains des milieux ruraux, tandis que la droite dispose de positions fortes au sein de la bourgeoisie d'affaires de Bordeaux, dans le milieu de la viticulture sur le Libournais, des couches retraitées aisées très présentes sur le bassin d'Arcachon.

Une forme de partage des pouvoirs locaux s'est ainsi organisée : jusqu'à sa défaite historique de 2020, la droite gère pendant soixante ans la ville de Bordeaux, et dispose durablement des sièges de député du centre-ville de Bordeaux, malgré quelques défaites surprises à l'occasion, de ses banlieues aisées et d'Arcachon, tandis que la gauche obtient la prédominance dans tout le reste du département, exerçant par là même la présidence du conseil général, celle de la communauté urbaine de Bordeaux devenue Métropole et détient durablement la majorité des élus au conseil régional d'Aquitaine.

Politique nationale[modifier | modifier le code]

Lors des consultations nationales, la gauche obtient en général la majorité des suffrages.

Le département a voté majoritairement pour François Mitterrand en 1974, en 1981 et en 1988, Lionel Jospin en 1995, Ségolène Royal en 2007, François Hollande en 2012, ainsi que pour Emmanuel Macron en 2017.

Conseil départemental[modifier | modifier le code]

Parti Sigle Élus Groupes
Majorité (50 sièges)
Parti socialiste PS 34 Majorité départementale - PS et Apparentés
Divers gauche DVG 4
Place publique PP 1
Europe Écologie Les Verts EÉLV 8 Majorité départementale - EÉLV
Parti communiste français PCF 3 Majorité départementale - Parti communiste français
Opposition (16 sièges)
Les Républicains LR 6 Gironde Avenir
Divers droite DVD 5
Agir Agir 2
MoDem MoDem 1
Union des démocrates et indépendants UDI 2 Sans étiquette
Président du Conseil départemental
Jean-Luc Gleyze (PS)[13]

Géographie[modifier | modifier le code]

Données géographiques générales[modifier | modifier le code]

La Gironde fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe des départements des Landes, du Lot-et-Garonne, de la Dordogne et de la Charente-Maritime.

Limites départementales[modifier | modifier le code]

Les limites du département sont définies par la courbe enveloppe des limites[pas clair] des communes qui le composent. Mais devant les nombreuses imprécisions de ces limites communales, un grand chantier d'élaboration d'un cadastre général de la France est engagé sous le Premier Empire. La loi du , relative au budget de l'État et rendue sur l'initiative de Martin Michel Charles Gaudin, ministre des Finances, est considérée comme fondatrice du cadastre parcellaire français. Une campagne d'arpentage systématique de tout le territoire français est ainsi lancée en 1808 et s'achève en 1850[14]. La ville de Bordeaux est en particulier cadastrée en 1820[15]. Aucune modification n'est venue affecter les limites du département depuis la création du code officiel géographique en 1943[16].

Superficie[modifier | modifier le code]

Opérateur Année Superficie
(en km2)
Insee 2018 9 975,60
IGN - RGC 2015 10 016
IGN - Admin Express 2018 10 374,53
OpenStreetMap 2018 10 083,36

Avec près de 10 000 km2 de superficie, La Gironde est le plus vaste département de la France métropolitaine et le deuxième de la France entière. Fixée à 9 975,60 km2 par l'Insee, la valeur de cette superficie peut varier selon le mode de mesure adopté.

La superficie d'une division administrative est l'aire de l’ensemble des surfaces cadastrées ou non cadastrées situées à l’intérieur des limites de la division, l'unité élémentaire de division étant la commune. Cette superficie varie donc selon le niveau de précision de ces limites communales (et donc du niveau de précision du cadastre) et selon le mode de calcul ou de projection cartographique, mais aussi selon le produit cartographique numérique utilisé puisque deux produits cadastraux numériques officiels existent : celui établi par la DGI (opérateur historique pour établir le cadastre) et celui diffusé par l'IGN (opérateur nouveau qui a vu son rôle d'intégrateur de données géographiques renforcé depuis 2001)[17],[18].

Jusqu'en 2016, la référence en matière de données liées aux divisions administratives françaises était le répertoire géographique des communes (RGC), produit par l'IGN, contenant en particulier la superficie de chaque commune. Cette donnée, fournie annuellement par l'Insee, correspond à la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction générale des impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Cette surface « fiscale » ne correspond pas forcément à la superficie géographique de la commune[19]. Dans ce cadre, la superficie du département s'établit, selon l'Insee, en 2018 à 9 975,60 km2[20]. Par contre la somme des superficies des différentes communes du département, figurant dans le RGC, s'établissait en 2015 à 10 016 km2.

Depuis 2016, le RGC a été remplacé par les bases de données en licence ouverte Geofla® et Admin Express, des bases de données à petite échelle dédiées à des cartographies statistiques et thématiques à la granularité de la commune, à savoir à des échelles voisines du 1 : 1 000 000[21]. En , la superficie du département de la Gironde, calculée par SIG sur la base des données Admin Express projetées dans le système Lambert 93, s'établit à 10 374,53 km2[22].

L'utilisation du découpage administratif au niveau communal issu d'OpenStreetMap, produit dans sa grande majorité à partir du cadastre, à une échelle plus grande que celle de Géofla ou Admin Express, aboutit à une superficie de 10 083,36 km2[23].

Données géophysiques[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le département de la Gironde est traversé par la Dordogne et la Garonne qui se rejoignent au bec d'Ambès pour former l'estuaire de la Gironde. Long de 75 kilomètres et large de 12 kilomètres à son embouchure, c'est le plus vaste estuaire d'Europe, couvrant une superficie de 635 km2[24].

La Gironde est fortement soumise aux marées qui remontent très en amont dans l'estuaire (jusqu'à 150 km de l'embouchure)[25] : Casseuil sur la Garonne, Castillon-la-Bataille sur la Dordogne. Lors des grandes marées, le phénomène du mascaret peut survenir[26].

Entités paysagères[modifier | modifier le code]

Carte des « Pays » du département de la Gironde.

Le territoire se structure en quatre entités distinctes :

  • le littoral, où sont dispersées quelques stations balnéaires très animées en été. Les dunes du littoral ont été fixées par l'homme au XIXe siècle. La Côte d'Argent est réputée pour le surf ;
  • la forêt, couvrant la moitié ouest du département. Cette forêt a été en partie plantée au XIXe siècle afin d'assécher les terres marécageuses, ce qui marqua la fin du système agro-pastoral, largement répandu dans les Landes à cette époque[Note 2]. On y pratiquera le gemmage jusqu'à la fin du XXe siècle ;
  • le Bordelais est une région viticole où l'on retrouve les grandes exploitations qui font la renommée mondiale des vins de Bordeaux ;
  • le Bazadais, structuré autour de la ville de Bazas. Sans réelle production viticole, c'est un pays de polyculture ; production de maïs, tabac, tomates, asperges et élevage de la race bazadaise, ainsi que des plantations de bois. Les traditions gasconnes y sont bien ancrées. C'est le pays de Clément V, pape gascon par excellence. C'est dans ce pays que l'on trouve le plus grand nombre de monuments historiques de la Gironde : la cathédrale de Bazas (patrimoine mondial de l'Unesco), les châteaux de Roquetaillade, de Malle, de Cazeneuve, de Budos, de Fargues, de Villandraut, la collégiale d'Uzeste.

Une majorité ouest et sud du département fait partie de la Gascogne et abrite une grande partie de la forêt des Landes de Gascogne. La Gironde bénéficie d'une très longue façade côtière de 126 km sur l'océan Atlantique, de la pointe de Grave au sud du bassin d'Arcachon.

La Côte d'Argent, le cordon dunaire et la forêt des Landes à Hourtin-Plage.

Le littoral girondin s'est ouvert au tourisme balnéaire, notamment autour du bassin d'Arcachon. Les principales stations balnéaires sont du nord au sud :

La dune du Pilat est une des principales attractions touristiques du littoral girondin. Plus haute dune d'Europe, elle appartient au réseau des Grands Sites de France.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de la Gironde est un climat tempéré de type océanique, avec des hivers relativement doux et des étés chauds.

Les précipitations sont bien réparties sur les saisons avec un maximum en novembre et décembre. L'été, elles sont dues généralement à des averses orageuses. Le littoral girondin bénéficie de l'influence de l'océan Atlantique ce qui adoucit les hivers et rafraîchit les étés. Ainsi, les côtes ne connaissent que rarement des températures en dessous de 0 comme au-dessus de 30 degrés Celsius. La présence de l'estuaire de la Gironde protège les vignobles du Médoc et du Blayais de la canicule et du gel.

Le département a connu des températures extrêmes avec comme records à Bordeaux -16,4 le et 41,2 le . Les relevés de la station météorologique de Bordeaux-Mérignac (à 47 mètres d'altitude) sont représentatifs du climat de la Gironde.

Relevé climatologique de la Gironde (Aéroport de Bordeaux-Mérignac)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,3 5,4 7,4 11 14,1 15,8 15,7 12,9 10,4 6,1 3,8 9,1
Température moyenne (°C) 6,6 7,5 10,3 12,4 16,1 19,3 21,4 21,4 18,5 14,9 9,9 7,2 13,8
Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,7 15,1 17,3 21,2 24,5 26,9 27,1 24 19,4 13,7 10,5 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,4
1985
−15,2
1956
−9,9
1971
−5,3
1929
−1,8
1938
2,5
1938
4,8
1922
1,5
1924
−1,8
1928
−5,3
1936
−12,3
1921
−13,4
1938
−16,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
1993
26,2
1926
27,7
1981
31,1
2005
35,4
1922
39,2
2011
41,2
2019
40,7
2003
37
1987
32,2
1921
26,7
2015
22,5
1989
41,2
2019
Nombre de jours avec gel 7,8 6,8 2,5 0 0 0 0 0 0 0 1,3 7,9 26,4
Ensoleillement (h) 96 114,9 169,7 182,1 217,4 238,7 248,5 242,3 202,7 147,2 94,4 81,8 2 035,4
Précipitations (mm) 87,3 71,7 65,3 78,2 80 62,2 49,9 56 84,3 93,3 110,2 105,7 944,1
Record de pluie en 24 h (mm) 52,2 81,7 51 49 59 56,8 50 87,6 79 67 49,2 59,6 87,6
Humidité relative (%) 88 84 78 76 77 76 75 76 79 85 87 88 80,8
Nombre de jours avec neige 1 0,8 0,2 0 0 0 0 0 0 0 0,2 0,8 3
Nombre de jours d'orage 1 1 0,8 2,1 4,2 4,3 4,8 5 3,6 1,6 1,2 1 30,6
Nombre de jours avec brouillard 8,7 5,3 5 3,8 2,9 2,8 3 3,8 7 8,9 9 9,2 69,4
Source : [1], [2]


Économie[modifier | modifier le code]

  • Le département est le premier acheteur français de pesticides : 3 527 000 tonnes en 2020[28]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la Gironde sont les Girondins. La démographie de la Gironde est caractérisée par une forte densité et une population en croissance continue depuis les premiers recensements.

En 2021, le département comptait 1 654 970 habitants[Note 3], en augmentation de 6,88 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-502 723522 371522 041538 151554 025555 809568 034602 444
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
614 387640 757667 193701 855705 149735 242748 703775 845793 528
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
809 902821 131823 925829 095819 128827 973852 768850 567858 381
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
896 517935 4481 009 3901 061 4801 127 5461 213 4991 287 3341 393 7581 463 662
2016 2021 - - - - - - -
1 566 6791 654 970-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[29] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[30] puis population municipale à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

En quatorze ans, de 1999 à 2013, la population de la Gironde s'est accrue de plus de 218 000 personnes, soit environ 15 600 /an. Mais ce rythme de croissance varie beaucoup, de l'une à l'autre des 535 communes du département.

La densité de population de la Gironde, 154,3 hab./km2 en 2021, dépasse celle de la France (106,5 hab./km2).

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Bordeaux 33063 Bordeaux Métropole 49,36 261 804 (2021) 5 304 modifier les donnéesmodifier les données
Mérignac 33281 Bordeaux Métropole 48,17 75 729 (2021) 1 572 modifier les donnéesmodifier les données
Pessac 33318 Bordeaux Métropole 38,82 66 760 (2021) 1 720 modifier les donnéesmodifier les données
Talence 33522 Bordeaux Métropole 8,35 45 225 (2021) 5 416 modifier les donnéesmodifier les données
Villenave-d'Ornon 33550 Bordeaux Métropole 21,26 40 500 (2021) 1 905 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Médard-en-Jalles 33449 Bordeaux Métropole 85,28 32 538 (2021) 382 modifier les donnéesmodifier les données
Bègles 33039 Bordeaux Métropole 9,96 30 813 (2021) 3 094 modifier les donnéesmodifier les données
Cenon 33119 Bordeaux Métropole 5,52 26 778 (2021) 4 851 modifier les donnéesmodifier les données
La Teste-de-Buch 33529 CA Bassin d'Arcachon Sud 180,20 26 556 (2021) 147 modifier les donnéesmodifier les données
Gradignan 33192 Bordeaux Métropole 15,77 25 835 (2021) 1 638 modifier les donnéesmodifier les données
Libourne 33243 CA du Libournais 20,63 24 557 (2021) 1 190 modifier les donnéesmodifier les données
Eysines 33162 Bordeaux Métropole 12,01 24 374 (2021) 2 029 modifier les donnéesmodifier les données
Le Bouscat 33069 Bordeaux Métropole 5,28 24 339 (2021) 4 610 modifier les donnéesmodifier les données
Lormont 33249 Bordeaux Métropole 7,36 23 291 (2021) 3 165 modifier les donnéesmodifier les données
Gujan-Mestras 33199 CA Bassin d'Arcachon Sud 53,99 22 399 (2021) 415 modifier les donnéesmodifier les données

Culture[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Clubs de sport[modifier | modifier le code]

Le stade Chaban-Delmas a accueilli les Girondins de Bordeaux (football) de 1938 à 2015 avant d'accueillir l'Union Bordeaux Bègles (rugby à XV).
Le stade Matmut Atlantique à Bordeaux lors du Championnat d'Europe de football 2016.

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Le Marathon du Médoc, considéré comme « le plus long du monde ».

Animations sportives[modifier | modifier le code]

Un centre CAP33 à Montalivet.

En partenariat avec le département de la Gironde, les centres CAP33 proposent gratuitement aux familles et aux individuels de plus de 15 ans de nombreuses activités sportives et de loisirs pendant les vacances scolaires[32] : sports collectifs, aquatiques, de raquette, de plage, de remise en forme, danse, yoga[33]...

Des tournois sont organisés et des stages payants sont proposés aux personnes désirant se perfectionner dans une discipline[34].

Langues[modifier | modifier le code]

La Gironde (Gironda en occitan) connaît deux langues traditionnelles :

  • l'occitan est la langue traditionnelle de presque toute la Gironde. Il y est parlé sous trois formes dialectales : le gascon parlé sur la plus grande partie du territoire : Bazadais, Haute Lande Girondine, Pays de Buch, Médoc, Bordelais, Entre-deux-Mers ; le languedocien dans le Nord-Est de l'Entre-deux-Mers et l'Est du Libournais ; enfin le limousin à Puynormand.
    Le gascon, en Gironde, comprend plusieurs variantes locales :
    • Bordelais : gascon caractérisé par un -b- intervocalique, un subjonctif en -e, assez francisé… ; on peut y rattacher les parlers du Bourgeais, Cubzagais, Fronsadais, Libournais…
    • Sud-Médoc, Bassin : gascon caractérisé par un -d- intervocalique, un imparfait en -è et un -w- intervocalique…
    • Bazadais et région de Saint-Macaire : gascon caractérisé par les conjugaisons en -o- (prétérit/subj. passé), le a- prosthétique, -s- intervocalique, -w- intervocalique, absence de -n- intervocalique…
Bordelais : Lo dròlle li fedèva/hadèva beure la harina/farina avant qu'i angusse (Lou drolle li fédèbe/adèbe béwre la harine/farine abann qu'i angusse) ;
Pays de Buch : Lo dròlle li hadè búver la harina avant qu'i angussi (Lou drolle li hadè buwe la harine awann qu'i angussi) ;
Bazadais : Lo dròlle li hasèva béver la haria avant qu'i angossi (Lou drolle li hasèwe béwe la hariye awann qu'i angoussi).

Le français, langue officielle nationale, est parlé par l'ensemble de la population. Utilisé par les élites depuis le Moyen Âge, il s'est imposé avec l'unification linguistique de la France promue par la IIIe République. Il est désormais la langue de communication de l'ensemble de la population girondine.

Lo Sarmonèir (oc) est un journal en langue occitane qui traite de l'actualité en Gironde.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Châteaux[modifier | modifier le code]

Phares[modifier | modifier le code]

Villes[modifier | modifier le code]

Abbayes et prieurés[modifier | modifier le code]

Églises remarquables[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Salles de cinéma[modifier | modifier le code]

La Gironde est l'un des départements avec le plus d'écrans de cinéma en France, juste derrière Paris et les Bouches-du-Rhône[37], avec 47 salles de cinéma. Le département est le premier de France en termes de communes équipées, avec 44 communes disposant d'au moins une salle[38]. Si le département est particulièrement bien doté en multiplexes[39], notamment sur le territoire de la métropole bordelaise, les cinémas indépendants ne sont pas en reste, avec une structure locale, l'association des cinémas de proximité de la Gironde, qui regroupe trente salles, y compris en zones rurales, autour d'une volonté de garder une vie cinématographique locale active.

Tournages[modifier | modifier le code]

Le département également de nombreux tournages de films. La Gironde concentre 60% des tournages de toute la région Nouvelle-Aquitaine, avec presque un tournage par jour, majoritairement à Bordeaux [40],[41]. La ville avec son architecture haussmannienne, est fréquemment utilisé comme doublure de Paris[42].

Événements culturels[modifier | modifier le code]

Plusieurs manifestations culturelles se déroulent en Gironde : Festival international du cinéma au féminin de Bordeaux, Festival de court métrage Coupé Court de Bordeaux, Festival européen du court métrage de Bordeaux, Escale du livre, Fest'arts, Festival international de cinéma Cinémascience de Bordeaux, Festival du film d'animation de Bègles, Festival international du film d'histoire de Pessac, Festival international du film indépendant de Bordeaux, Festival du film de Pauillac, Festival des Hauts de Garonne, Lire en Poche, Festival Musicacité, Musik à Pile, Nuits atypiques, Ouvre la Voix, La Part des anges (festival), Reggae Sun Ska Festival, Les Rendez-vous de Terres Neuves, Les Riches Heures de La Réole, Festival VivaCité, Festival ODP, etc.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de la dune du Pilat au sud du bassin d'Arcachon.
Vue aérienne du bec d'Ambès où confluent la Garonne et la Dordogne pour former l'estuaire de la Gironde.

Musées[modifier | modifier le code]

La Cité du Vin sur la rive gauche de la Garonne à Bordeaux.
  • Musées de Bordeaux
  • Écomusée de Vertheuil
  • Écomusée du Libournais
  • Musée municipal de Bazas
  • Musée d'Art religieux de Verdelais
  • Jardin de la Lamproie
  • Centre François-Mauriac
  • Maison Lillet

Symbole[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du , 8,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de Gironde dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :

Ville Population SDC Logements
(nombre)
Résidences
secondaires
(nombre)
Résidences
secondaires
(%)
Grayan-et-l'Hôpital 1 090 2 442 1 860 76,16
Lacanau 4 381 8 691 6 525 75,08
Vendays-Montalivet 2 167 4 385 3 223 73,49
Carcans 2 139 3 818 2 781 72,84
Soulac-sur-Mer 2 714 4 869 3 499 71,87
Lège-Cap-Ferret 7 396 10 594 7 013 66,20
Hourtin 2 767 3 494 2 062 59,03
Arcachon 11 789 16 368 9 213 56,29
Le Verdon-sur-Mer 1 357 1 832 1 010 55,11
Le Porge 2 360 2 074 1 051 50,65
Vensac 790 637 247 38,78
Andernos-les-Bains 10 793 8 349 2 834 33,95
Arès 5 520 4 137 1 291 31,22
Saint-Vivien-de-Médoc 1 513 1 110 345 31,08
Lanton 6 064 3 963 1 126 28,41
La Teste-de-Buch (Pyla-sur-mer) 24 384 14 999 3 517 23,45
Gujan-Mestras 18 461 10 314 1 740 16,87

Girondins célèbres[modifier | modifier le code]

Nés en Gironde[modifier | modifier le code]

Ayant un rapport avec la Gironde[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. L'image caractéristique de cette époque est celle du berger sur ses échasses.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Le poitevin-saintongeais est dans la liste des langues de France, langues d'oïl, depuis début 2010, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), service du ministère de la Culture, sous le libellé suivant : « poitevin-saintongeais [dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais] ». Voir site de la DGLFLF : DGLF, ministère de la Culture

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Nos voisins les Gaulois - Benjamin Caule », sur Editions Arteaz - Pimientos (consulté le ).
  2. Paul Broca, Sur l'origine et la répartition de la langue basque: basque français et basque espagnols, E. Leroux, (lire en ligne)
  3. René Poupardin, « Jean de Jaurgain. - La Vasconie. - Étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava et de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne. Première partie. Pau, imprimerie, Garet, 1898 », Annales du Midi, vol. 11, no 44,‎ , p. 501–508 (lire en ligne, consulté le )
  4. André Aymard, « Lizop (Raymond), Le Comminges et le Couserans avant la domination romaine ; ; Id., Histoire de deux cités gallo-romaines. Les Convenae et les Consoranni (Comminges et Couserans) », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, vol. 4, no 2,‎ , p. 273–278 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Lettres-patentes du Roi », données à Paris au mois de janvier 1790, commençant par « L'Assemblée nationale a décrété le 22 du mois dernier [...] Art. Ier : Il sera fait une nouvelle division du royaume en départemens, tant pour la représentation que pour l'administration. Ces départemens seront au nombre de soixante-quinze à quatre-vingt-cinq. »
  6. Décret qui fixe la nomenclature des quatre-vingt-trois départemens du royaume, 15 janvier 1790.
  7. « Décret du 16 février 1790 - Collection générale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale, avec la mention des sanctions et acceptations données par le roi », sur books.google.com (consulté le ).
  8. « Décret du 26 février 1790 - Collection générale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale, avec la mention des sanctions et acceptations données par le roi », sur books.google.com (consulté le ).
  9. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 78, séance du 12 brumaire an II (2 novembre 1793), p. 180.
  10. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°208 du 28 germinal an III (17 avril 1795), Convention nationale, séance du 25 germinal (14 avril), p. 4.
  11. Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale, La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de Gilles Pécout)
  12. Dominique Lormier, La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, Éditions Lucien Sourny, (ISBN 978-2-84886-065-7), p. 15
  13. Aude Boilley- Boilley, « Jean-Luc Gleyze officiellement réélu président du Département de la Gironde », sudouest.fr,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  14. « Cadastre de la Gironde », sur archives.cg33.fr (consulté le ).
  15. « Cadastre de Bordeaux », sur archives.bordeaux-metropole.fr (consulté le ).
  16. « Historique des communes du département de la Gironde », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Superficie de la Gironde : pas si simple »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur acign.blog.free.fr (consulté le ).
  18. « Données cadastrales et Données foncières et immobilières - Réflexion à partir des retours d’expériences de partenariats DGI et services déconcentrés de l’Équipement », sur lara.inist.fr (consulté le ).
  19. « Répertoire Géographique des Communes - descriptif de contenu », sur professionnels.ign.fr, (consulté le ), p. 7.
  20. « Comparateur de territoires - Gironde », sur insee.fr (consulté le ).
  21. « le RGC remplacé par des bases de données en licence ouverte GeoFla et AdminExpress », sur professionnels.ign.fr (consulté le ).
  22. « Admin Express », sur professionnels.ign.fr (consulté le ).
  23. « Découpage administratif communal français issu d'OpenStreetMap », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Revoir l'Estuaire de la Gironde », sur Podcast Journal, l'information… (consulté le ).
  25. « LA GIRONDE Présentation », sur portulandelagironde.free.fr (consulté le ).
  26. « Garonne. Quatre rendez-vous pour surfer le mascaret cet été / Le Républicain Sud-Gironde », sur actu.fr, (consulté le ).
  27. « Estuaire Gironde # Mensurations », sur Estuaire Gironde (consulté le ).
  28. MahiMahi, « Carte des tonnages d’achats de pesticides par départements en 2020 », sur generations-futures.fr, Générations Futures, (consulté le ).
  29. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  30. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  31. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  32. Yannick Delneste, « Gironde : les vacances sportives de Cap 33 à l’heure de la crise sanitaire », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  33. Gwladys L., « Et si on se mettait au sport pendant les vacances avec CAP33 ? », sur arlradio.fr,
  34. Julien Lestage, « Médoc : du sport pour tous et en famille avec Cap 33 », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  35. Charles de Tourtoulon et Olivier Bringuier, Limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oil, Paris, Imprimerie nationale (réimprimé en 2007 par Massert-Meuzac, IEO), , 63 p. (Carte de la limite oc-oil en France, partie ouest, visualisation en ligne)
  36. Carte IGN sous Géoportail
  37. Géographie du cinéma, Paris, Centre national du cinéma et de l'image animée, 110 p. (lire en ligne)
  38. « Infographies. Gironde : comment se portent les cinémas ? », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  39. « Gironde: La guerre des cinémas est déclarée », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  40. « Bordeaux et la Gironde crèvent l'écran : 354 jours de tournages en 2017 », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  41. «2018 sera une très bonne année pour les tournages en Gironde», sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  42. « Bordeaux, une bonne doublure de Paris pour les tournages de films », sur 20minutes.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, La Gironde, éditions du Bastion, 1989.
  • Jean-François Ratonnat, La vie d'autrefois en Gironde, éditions Sud-Ouest, 1994.
  • Serge Legrand-Vall et Jean-Noël Mouret, La Gironde, éditions Ouest-France, collection Itinéraires de découvertes, 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]