Jau-Dignac-et-Loirac

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Jau-Dignac-et-Loirac
Jau-Dignac-et-Loirac
Le site du phare de Richard vu du ciel.
Blason de Jau-Dignac-et-Loirac
Blason
Jau-Dignac-et-Loirac
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Lesparre-Médoc
Intercommunalité Communauté de communes Médoc Atlantique
Maire
Mandat
Christian Boura
2020-2026
Code postal 33590
Code commune 33208
Démographie
Gentilé Jovisiens
Population
municipale
956 hab. (2021 en diminution de 4,3 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 32″ nord, 0° 57′ 24″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 14 m
Superficie 41,23 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Nord-Médoc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Jau-Dignac-et-Loirac
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Liens
Site web http://www.jau-dignac-loirac.com/

Jau-Dignac-et-Loirac est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Jau-Dignac-et-Loirac est située dans le Sud-Ouest de la France, dans le Médoc, sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde sur sa rive gauche, à environ 30 km au sud de la pointe de Grave, 15 km à l'est des plages de l'océan Atlantique et à 80 km au nord de Bordeaux dans le département de la Gironde.

La commune s'étend sur 41,2 km2 et compte 973 habitants. Avec une densité de 23,9 habitants par km2, Jau-Dignac-et-Loirac a connu une nette hausse de 13,9 % de sa population par rapport à 1999.

Entouré par les communes de Valeyrac, Queyrac et Saint-Vivien-de-Médoc, Jau-Dignac-et-Loirac est situé à 6 km au nord-est de Queyrac la plus grande ville à proximité.

La commune de Jau-Dignac-et-Loirac fait partie de la Communauté de communes Médoc Atlantique.

Entrée de la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes de Barzan, Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet, Mortagne-sur-Gironde et Floirac sont sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Situé à treize mètres d'altitude, le ruisseau des Douze Pieds est le principal cours d'eau qui traverse la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 13 m.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vensac à 6,6 km à vol d'oiseau[5], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 921,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jau-Dignac-et-Loirac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (42,8 %), prairies (31,9 %), zones humides côtières (7,3 %), terres arables (6,8 %), cultures permanentes (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), forêts (1,8 %), zones urbanisées (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune comporte les villages de Jau, Dignac, Loirac et le Centre. La mairie, l'église et les commerces sont situés au Centre.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Jau-Dignac-et-Loirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le chenal de Guy. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Jau-Dignac-et-Loirac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 51,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 726 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 726 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2009, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Jau-Dignac-e-Hloirac en occitan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Dès le VIe siècle, le développement du Christianisme dans les villages entraîne la fondation de paroisses rurales, autour d’une église et d’un cimetière. C’est ainsi qu’ont été constituées les trois anciennes paroisses.

La plus ancienne est celle de Jau, dédiée à saint Pierre vers la fin du VIIe siècle. De cette paroisse matrice se séparent entre les VIIIe et Xe siècles deux autres paroisses, celle de Dignac dédiée à saint Pierre et celle de Loirac dédiée à Saint-Romain.

Au village de Goulée est érigée dans le courant du XIIIe siècle la Chapelle Saint-Siméon[23], sur l’emplacement d’un site archéologique dont l’occupation remonte à l’époque gallo-romaine.

En 1599, Henry IV, par un édit royal, confie au Flamand Bradley, l’assainissement systématique des marais du Bas-Médoc. Cependant c’est le Duc d’Epernon, Sieur de Lesparre et nouveau propriétaire en 1633 de la Sirie de Loirac qui, au cours du XVIIe siècle, avec le concours des Flamands Alsen, Gorie et Batten, donne un véritable essor aux travaux entrepris.

Révolution Française et Empire[modifier | modifier le code]

Après la révolution, par décret de l'Assemblée Constituante du [24], la structuration locale se réorganise, la commune se substitue aux paroisses.

Dès 1791, les trois anciennes paroisses sont alors réunies en une seule commune : «Jau-Dignac-et-Loirac», avec élection d'un maire commun. Si cette réunification se révèle bénéfique dans bien des domaines, il subsiste toutefois un esprit de «clocher».

Pendant ce temps, avec le concours notamment financier de l'Archevêque Donnet et la connivence de la majorité des conseillers municipaux, les Loiracais outrepassent leur droit. Ils démolissent leur église et entreprennent la construction d'une église plus grande, au point de jonction des trois anciennes paroisses, avec l'arrière-pensée que celle-ci devienne l'église succursale, donc principale.

Époque Contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1844, cette église est achevée, mais le nouveau conseil municipal n'y autorise pas la pratique du culte. Toutes les autorités civiles et religieuses veulent en finir avec ces querelles de clocher d'autant qu'une partie de la population n'est pas hostile au projet de cette église centrale.

Sur proposition de l'Archevêque, le Ministère de l'Instruction Publique et des Cultes, décrète le , que l'église de Loirac, soit érigée en succursale, un vicaire est nommé et le culte y est autorisé. Par un nouveau décret du , les églises de Jau et de Dignac sont supprimées et le , la Commission des Monuments Historiques en permet la démolition. Les cimetières des trois églises sont désaffectés mais conservés en place pour respecter le souhait des familles. Jau-Dignac-et-Loirac forme alors une seule commune avec une seule paroisse. Cette église centrale est placée sous l'invocation de saint Paulin de Nole. Le mobilier des anciennes églises y est transporté et les cloches des trois anciennes paroisses sont remontées dans le clocher. Ce clocher a servi de sommet d'un triangle pour l'établissement de la carte d'État-major en 1864 et ce sont les cloches de Jau-Dignac-et-Loirac qui ont sonné dans le Médoc la fin de la dernière guerre mondiale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune est en zone de revitalisation rurale

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1953 Robert Baron    
1953 1955 Albert Bertrand    
1955 1971 Raymond Bergey    
1971 1983 Denyse Pintat    
1983 1995 Pierre Coutreau    
1995 2003 Jany Sarrazin    
2003 2008 Serge Lafond    
2008 2014 Gino Cecchini    
2014 2020 Gilles Coutreau    
2020 En cours Christian Boura    

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Jovisiens[25].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27]. En 2021, la commune comptait 956 habitants[Note 2], en diminution de 4,3 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5941 0681 3621 5191 6081 7071 7301 7871 798
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8051 7471 7301 7471 8251 8801 8791 8261 749
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5931 6331 5391 2751 2901 2111 2429461 050
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9469098088038368669781 0101 009
2018 2021 - - - - - - -
960956-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Événements notables réguliers :

  • 3e week-end de juin : Fête du village ;
  • Juillet/août : fête du phare de Richard, Marché Gourmand, Fête du Port de Richard et la Nuit des Carrelets.

Sports[modifier | modifier le code]

  • Association cyclotouriste

Sentiers de petite randonnée[modifier | modifier le code]

  • Boucle du Phare de Richard
  • Circuit de la Chapelle: Randonnée de découverte du patrimoine par le site archéologie de la Chapelle et le Port de Goulée.
  • Boucle des trois Paroisses: randonnée de découverte historique de la commune par les trois anciennes et typiques paroisses de Jau, Dignac et Loirac.

Économie[modifier | modifier le code]

En 2015, Jau-Dignac-et-Loirac compte 101 entreprises implantées sur son territoire, dont 41 entreprises de commerces et services soit 40,6%

La commune de Jau-Dignac-et-Loirac compte, en 2015, 25 entreprises de 1 à 9 salariés (soit 24,8%) et 1 entreprise de plus de 10 salariés (soit 1%).

Entreprises et Commerce[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Zone viticole du Médoc.

Le Château La Pirouette est un des vins d'appellation Médoc produit sur le terroir de la commune.

Le Château L'Estran est un des vins d'appellation Médoc (Cru bourgeois) produit sur le terroir de la commune.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Épicerie générale
  • Salon de coiffure

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Paulin est située au Centre.
  • Le Phare de Richard en réalité deux phares.
    Le Phare de Richard c’est en réalité deux phares.
    Le premier, en pierre, a été construit en 1843, mis en service en 1845 et remplacé parce que trop petit (18 mètres) par une tour métallique dès 1871. Cette tour métallique mesurait 31 mètres et a servi jusqu’en 1953, date à laquelle des bouées lumineuses situées directement sur le chenal de navigation l’ont remplacé. En 1956, la phare métallique est détruit pour des raisons de sécurité avant la mise en vente du domaine. En 1984 un groupe de jeunes du village décide de nettoyer les lieux envahis par la végétation. Le Maire de l’époque, soutient l’initiative et la commune rachète le phare. Depuis sa rénovation, le site est géré et entretenu par les bénévoles de l’Association Communale du Phare de Richard.
  • Port de Richard

Le port de Richard - Galerie[modifier | modifier le code]

  • Le site archéologique de « La Chapelle Saint Siméon» se situe sur la commune de Jau-Dignac-et-Loirac, sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde et à environ 950m des berges du fleuve. Il apparaît sur un ancien îlot de l'estuaire : le « hameau de Goulée[30] ». Les vestiges mis au jour attestent d'une occupation du site depuis l'antiquité. Ce site archéologique a été découvert en 2000 à la suite de travaux agricoles. Durant l'été 2000, une opération de sauvetage permettant d'estimer le potentiel archéologique du terrain a été menée par une équipe de l'INRAP[31]. Cette intervention, comprenant une série de sondages et tranchées, s'est réalisée sur une superficie de 6 840 m2 environ. Un décapage de surface, mené aux alentours d'un sarcophage mis au jour à la découverte du site, a permis de reconnaître l'emprise d'un bâtiment funéraire. Par la suite, d'autres tranchées ont été ouvertes dans plusieurs directions afin de mesurer l'étendue du site. En 2001, une campagne de fouille a permis de mettre au jour une surface de 300 m2 correspondant à l'emprise d'une chapelle. La fouille de ce site, prolongée de 2003 à 2005 sous forme de d'opération programmée triennale et de 2007 à 2009, fait l'objet d'un chantier école, permettant ainsi à de nombreux étudiants de venir chaque année acquérir des techniques de fouilles propres à l'archéologie et à l'anthropologie[32].

Sports[modifier | modifier le code]

  • Association cyclotouriste

Sentiers de petite randonnée[modifier | modifier le code]

Cigogne et cigogneauau aux abords de la commune.
  • Boucle du Phare de Richard
  • Circuit de la Chapelle: Randonnée de découverte du patrimoine par le site archéologie de la Chapelle et le Port de Goulée.
  • Boucle des trois Paroisses: randonnée de découverte historique de la commune par les trois anciennes et typiques paroisses de Jau, Dignac et Loirac.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Jau-Dignac-et-Loirac Blason
D’argent au phare constitué d’une bâtisse de gueules ouverte et ajourée d’acier au naturel, essorée d’or, et d’une tour aussi de gueules ajourée de sable, sommé d’une lanterne du champ mouvant du chef, aux buissons de sinople chargeant le bâtiment en pointe, le tout soutenu d’une crevette contournée de gueules posée en fasce, à la grappe de raisin de pourpre feuillée de sinople brochant en abîme, à la filière soudée aussi d’or*[33].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : or sur argent.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 2.VI, pages 252–254, article 2.VII, pages 254–255 et article 2.VIII, pages 255–257.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Jau-Dignac-et-Loirac et Vensac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Vensac David » (commune de Vensac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Vensac David » (commune de Vensac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Jau-Dignac-et-Loirac », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Jau-Dignac-et-Loirac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Jau-Dignac-et-Loirac : Site Archéologique de "La Chapelle Saint Siméon" », sur sitelachapelle.fr (consulté le ).
  24. « Administration, justice et droit administratif ».
  25. « habitants.fr ».
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Présentation du site archéologique de « La chapelle » ».
  31. « La Chapelle : un site archéologique majeur du Bas-Médoc ».
  32. « Commune de Jau-Dignac-et-Loirac (Médoc) », sur jau-dignac-loirac.com (consulté le ).
  33. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.