Pellegrue

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pellegrue
Pellegrue
La mairie (juil. 2012).
Blason de Pellegrue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Foyen
Maire
Mandat
José Bluteau
2020-2026
Code postal 33790
Code commune 33316
Démographie
Gentilé Pellegruens
Population
municipale
900 hab. (2021 en diminution de 18,03 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 39″ nord, 0° 04′ 34″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 132 m
Superficie 38,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pellegrue
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pellegrue
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Pellegrue
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Pellegrue
Liens
Site web www.pellegrue.com/

Pellegrue (Pelagrua en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Pellegruens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 62 km à l'est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 41 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Massugas au nord-nord-est, Caplong au nord-est, Landerrouat à l'est, Esclottes (Lot-et-Garonne) à l'est-sud-est, Sainte-Colombe-de-Duras (Lot-et-Garonne) au sud-est, Dieulivol au sud, Saint-Ferme au sud-ouest, Auriolles à l'ouest, Listrac-de-Durèze à l'ouest-nord-ouest, Saint-Antoine-du-Queyret au nord-ouest, Sainte-Radegonde au nord-nord-ouest et Coubeyrac au nord.

Communes limitrophes de Pellegrue
                    Sainte-Radegonde
Saint-Antoine-du-Queyret               
Coubeyrac Massugas                                             
Caplong               
Listrac-de-Durèze               

Auriolles
Pellegrue Landerrouat

Esclottes (L. & G.)
               Saint-Ferme Dieulivol Sainte-Colombe-de-Duras (L. & G.)

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 13,91 km à vol d'oiseau[6], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pellegrue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56 %), forêts (21 %), prairies (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), terres arables (1,2 %), zones urbanisées (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les principales voies de communication routière sont la route départementale 672 qui mène vers le nord-est à Sainte-Foy-la-Grande et vers le sud-ouest à Sauveterre-de-Guyenne, la route départementale D 15 qui mène vers le nord-ouest à Castillon-la-Bataille et vers le sud-est vers Duras, la route départementale D 16 qui mène vers le nord à Pessac-sur-Dordogne et vers le sud à Monségur et la route départementale D 128e7 qui relie la commune à Massugas au nord.

L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 4, dit de La Réole, distant de 33 km par la route vers le sud-sud-ouest.

L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 51 km vers le sud-ouest.

L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est le no 12, dit de Montpon-Ménestérol, qui se situe à 35 km vers le nord.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 18 km par la route vers le nord-nord-ouest, de Castillon-la-Bataille sur la ligne de Libourne-Buisson du TER Nouvelle-Aquitaine.

Sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, la gare la plus proche est celle, distante de 25 km par la route vers le sud-sud-ouest, de La Réole.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pellegrue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pellegrue.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 546 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 546 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune qui signifie colline aux grues (pella grua) proviendrait de ce qu'un groupe de grues se reposant à proximité du village aurait été dérangé par des brigands s'apprêtant à l'investir de nuit et, en prenant son essor, aurait réveillé les habitants qui auraient ainsi pu défendre leurs biens[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Pellegrue est une bastide du XIIIe siècle.

À la Révolution, les paroisses Saint-André, Saint-Pierre de Genas, Notre-Dame de Lareyre, Saint-Blaise d'Esclottes, Saint-Laurent de Cervolle et son annexe, Saint-Martin de Cervolle, forment la commune de Pellegrue[22].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pellegrue

« D'azur à la grue d'argent tenant sa vigilance du même. »

Ce blason était aussi celui du cardinal Arnaud de Pellegrue, né au château de la Mothe Pellegrue (ancien diocèse de Bazas), qui fut préalablement vicaire général à Bordeaux.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
ca 1958 ? Georges Faure Rad. Conseiller général du canton de Pellegrue (1968-1974)
1972 juin 1995 André Goudard[23] Apparenté PCF Conseiller général du canton de Pellegrue (1973-1988)
juin 1995 mars 2001    
mars 2001 En cours José Bluteau[24] DVD puis MoDem[25] Artisan
Conseiller général du canton de Pellegrue (2008-2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le , la Communauté de communes du Pays de Pellegrue ayant été supprimée, la commune de Pellegrue s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du pays Foyen siégeant à Pineuilh.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27]. En 2021, la commune comptait 900 habitants[Note 2], en diminution de 18,03 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5001 8822 0851 8601 8571 7761 8401 7121 738
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7141 6781 7071 6751 6221 5591 4631 3431 431
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5241 5941 5121 4061 5141 5511 4781 4931 516
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4381 3431 1441 0651 0469791 0301 043991
2015 2020 2021 - - - - - -
1 098903900------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 15 juillet 2012.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 52,4 km pour Bordeaux et 33,3 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 15 juillet 2012.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Pellegrue et Talence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Pellegrue », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pellegrue », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. Histoire et patrimoine sur le site officiel de la commune, consulté le 15 juillet 2012.
  22. Historique des communes, p. 39, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 8 avril 2013.
  23. [PDF] Éditorial du maire (José Bluteau) du 20 août 2008, consulté le 9 juillet 2014.
  24. Commune de Pellegrue sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 15 juillet 2012.
  25. José Bluteau rejoint Xavier Loriaud au MoDem
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Inscription de l'église », notice no PA00083655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 15 juillet 2012.
  31. « Inscription du château », notice no PA00132749, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 15 juillet 2012.