Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tz
 
 
Graphies
Capitale
Bas de casse
Utilisation
Phonèmes principaux /ts/

(minuscule : ), appelé tz, est une lettre latine utilisée dans le manuscrit maya kʼicheʼ Popol Vuh transcrit entre 1701 et 1703 par Francisco Ximénez[1]. Elle est composée à partir d’une ligature entre t et une forme manuscrite du z (ressemblant à la lettre ʒ).

Usage en allemand[modifier | modifier le code]

Panneaux routiers à Berlin. On observe que le mot Platz (« place ») est écrit Plaꜩ ; ainsi qu'une version alternative du eszett, composée de l'assemblage du s long (ſ) et d'un Z cursif (ʒ), dans le mot Straſʒe (« rue »).

En allemand, la ligature tz est parfois utilisée comme ligature esthétique. Un exemple éminent en est la conception des panneaux routiers berlinois dans la police Erbar Grotesk[2].

En Fraktur, l'utilisation d'une ligature tz est obligatoire. Dans l'ancienne écriture cursive de l'allemand, tz était parfois considéré comme une lettre à part entière, placée après le z dans l'ordre alphabétique. C'est de là que découle l'expression « bis zum tz » (« jusqu'au tz », « jusqu'à la fin »)[3].

Du point de vue du codage, il s'agit cependant toujours de deux caractères, à savoir les deux lettres latines t et z. L'utilisation du caractère Unicode pour la ligature tz est ici erronée.

Représentations informatiques[modifier | modifier le code]

Le tz peut être représenté avec les caractères Unicode (latin étendu D) suivants :

formes représentations chaînes
de caractères
points de code descriptions
capitale U+A728 U+A728 lettre majuscule latine tz
minuscule U+A729 U+A729 lettre minuscule latine tz

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Everson 2006
  2. Felix Müller, « Wieso Straßenschilder in Berlin so unterschiedlich aussehen », Berliner Morgenpost, (consulté le )
  3. tz, wispor.de

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Anonyme, Vocabulario copioso de las lenguas cakchikel, y ꜭiche, c. 1700 (lire en ligne)
  • (es) Anonyme, Vocabulario de lengua Kiche, (lire en ligne)
  • (en) Daniel G. Brinton, The annals of the Cakchiquels, Philadelphia, (lire en ligne)
  • (en) Michael Everson, Proposal to add Mayanist Latin letters to the UCS, (lire en ligne)
  • (es) Ildefonso José Flores, Arte de la lengua metropolitana del reyno Cakchiquel, (lire en ligne)
  • (es) Francisco Maldonado, Arte pronunciacion y ortographia de la lengua en el mismo ydioma cakchiquel, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • , Scriptsource.org
  • , Scriptsource.org