Labatmale
Labatmale | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nay | ||||
Maire Mandat |
Florent Lacarrère 2020-2026 |
||||
Code postal | 64530 | ||||
Code commune | 64292 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
259 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 11′ 01″ nord, 0° 09′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 350 m Max. 480 m |
||||
Superficie | 3,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.labatmale.fr | ||||
modifier |
Labatmale (en béarnais La Vatmala ou La Batmale) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
La commune de Labatmale se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 27 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 3,4 km de Pontacq[3], bureau centralisateur du canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pontacq[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Vincent (2,4 km), Pontacq (3,1 km), Lamarque-Pontacq (3,1 km), Barzun (3,9 km), Livron (5,0 km), Bénéjacq (5,0 km), Hours (5,2 km), Bordères (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Labatmale fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
communes limitrophes
Hydrographie
La commune est drainée par le Lourrou, le ruisseau Sausse, un bras du Lourrou, le Chourrou, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Lourrou, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de l'Ousse à Gomer, après avoir traversé 7 communes[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 304,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 33 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Urbanisme
Typologie
Labatmale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontacq, une agglomération inter-régionale regroupant 5 communes[27] et 5 038 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), zones agricoles hétérogènes (36,8 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Lieux-dits et hameaux
- Labirade.
Voies de communication et transports
Réseau routier
La commune est desservie par les routes départementales 345 et 936.
Chemin Henri-IV
Le village est traversé, à l'ouest et au sommet des crêtes, par le chemin Henri-IV qui relie le château de Franqueville à Bizanos au lac de Lourdes. Il s'agit d'un chemin de terre principalement forestier d'environ quarante kilomètres pouvant être arpenté à pied, à cheval ou à vélo. Près de ce chemin, ont été découvertes des monnaies celtibères en bronze et en argent.
Toponymie
Le hameau se nommait originellement Villa de Bas (XIe siècle[33], Pierre de Marca[34]), en référence à sa position géographique au creux des collines environnantes.
Son nom béarnais est La Vatmala[35] ou La Batmale[36].
Histoire
Labatmale est un ancien hameau[33] de Coarraze dont les premières traces remontent au XIe siècle. Le village s'est détachée au XVIIe siècle.
Le nom du hameau s'est ensuite transformé en Labatmale dont l'étymologie signifierait la vallée mauvaise. Cette dernière appellation fait référence tant à cette position géographique encaissée qu'aux multiples inondations que la vallée dut subir durant de nombreuses années.
Même si aujourd'hui le village s'est plutôt déplacé sur les crêtes alentour, le cœur du village se trouve toujours à l'emplacement du lieu-dit originel.
Politique et administration
Intercommunalité
Labatmale fait partie de trois structures intercommunales[38] :
- la CC Pays de Nay ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat mixte d’eau et d’assainissement de la vallée de l’Ousse.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 259 habitants[Note 7], en évolution de +3,6 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Équipements
La commune de Labatmale compte, outre sa mairie et son église, une salle des fêtes à destination des habitants et associations[43] ainsi qu'une aire de jeux.
Économie
Les ressources du village sont centrées sur la polyculture (principalement de maïs) et l'élevage (principalement bovin). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
La fête communale se situe en général à la fin du printemps (mai-juin).
Patrimoine civil
A la fin du XVIIIe siècle pour des raisons de salubrité publique, une loi du 3 février 1851 instaure un financement de l’Etat à hauteur de 30% pour la construction des lavoirs. C’est à cette époque que le lavoir de Labatmale a été édifié.
Comme tous les lavoirs, celui de Labatmale a été progressivement abandonné à partir de 1950. Il est un élément de patrimoine à valoriser. Il accueille aujourd'hui une population de poissons rouges et carpes koï.
Le lavoir est directement alimenté par une source, qui provient de la côte de Labatmale. Par l’effet de la gravité, l’eau de la source alimente la fontaine Saint Roch, s’écoule dans le lavoir pour finalement se jeter dans le Lourrou.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Sébastien
- Église paroissiale construite probablement dans le premier quart du XVIIIe siècle et achevée au cours du XIXe siècle[44].
- La date 1720, gravée sur le linteau de la porte de la sacristie, laisse en effet penser que des travaux de construction ou de rénovation furent entrepris à cette date.
- La construction du clocher et du collatéral date vraisemblablement du XIXe siècle. Enfin, en 1879, deux verrières à médaillon sont fournies par Jules-Pierre Mauméjean, maître-verrier à Pau, et en 1915 une verrière historiée est fabriquée par L. Saint-Blancat, maître-verrier à Toulouse.
- L'architecture de l'église est classique. L'entrée est constituée d'un clocher-porche à son nord, d'un bas-côté au sud. La couverture, soutenue par une fausse voûte en anse-de-panier et principalement constituée d'ardoises, se pare d'une flèche polygonale, d'un toit à longs pans et d'une croupe polygonale. À l'intérieur, des vitraux ornent les murs en ses côtés sud, est et ouest. Le plan est allongé et l'étage se compose de deux vaisseaux.
La fontaine Saint Roch[45],[46]
- La fontaine Saint Roch date de 1888. Elle est dédié à Saint-Roch, prié comme protecteur lors des épidémies. Il l’était déjà au Moyen-Age, quand les pandémies de peste sévissaient. Il protège également le monde agricole (hommes, animaux, végétaux) ; il est invoqué lors des catastrophes : tremblements de terre, maladies graves. Il est devenu le saint guérisseur des pestiférés.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- site de la commune
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Labatmale » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Labatmale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Labatmale et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Labatmale et Pontacq », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Labatmale », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale de Labatmale », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le Lourrou ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Asson - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Labatmale et Asson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Asson - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Labatmale et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Labatmale », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Labatmale », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Labatmale », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pontacq », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
- « Labatmale: Florent Lacarrère élu maire à l’âge de 25 ans », sur La-République-des-Pyrénées (consulté le ).
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Salles communales - Commune de Labatmale », sur www.labatmale.fr (consulté le )
- « église paroissiale Saint-Sébastien à Labatmale (64) », notice no IA64000651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Labatmale : la statue de Saint-Roch a été replacée sur la fontaine », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
- « La statue de Saint-Roch au sommet de la fontaine de Labatmale », sur ladepeche.fr (consulté le )