Mortagne-au-Perche
Mortagne-au-Perche | |
L'hôtel de ville. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne (sous-préfecture) |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche (siège) |
Maire Mandat |
Virginie Valtier (DVD) 2020-2026 |
Code postal | 61400 |
Code commune | 61293 |
Démographie | |
Gentilé | Mortagnais |
Population municipale |
3 815 hab. (2021 ) |
Densité | 444 hab./km2 |
Population agglomération |
7 829 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 13″ nord, 0° 32′ 50″ est |
Altitude | Min. 171 m Max. 264 m |
Superficie | 8,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Mortagne-au-Perche (ville-centre) |
Aire d'attraction | Mortagne-au-Perche (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mortagne-au-Perche (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mortagneauperche.fr |
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Mortagne-au-Perche est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 3 815 habitants[Note 1].
Géographie
Mortagne-au-Perche est une commune qui se situe au sud du département de l'Orne, au nord-ouest de la région naturelle du Perche. Elle est le siège de la sous-préfecture de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche, correspondant à une partie du Perche et du pays d'Ouche.
La route nationale 12 transite par la ville de Mortagne. Depuis 1965, la route a été déviée de son tracé, contournant la cité percheronne par le nord, entre la Jarretière et les Gaillons (qui contient plusieurs zones artisanales et industrielles). Depuis 2004, le tracé a été doublé.
La ville fut autrefois une importante étoile ferroviaire à cinq branches, toutes disparues, celle d'Alençon à Condé-sur-Huisne étant devenue une voie verte. Elle est aujourd'hui desservie par plusieurs lignes d'autocars du réseau Nomad en provenance d'Alençon et Nogent-le-Rotrou (ligne 70) ainsi que de L'Aigle (ligne 60).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1993 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 2,6 | 4,1 | 5,8 | 9,4 | 11,9 | 13,8 | 13,9 | 10,8 | 8,6 | 4,9 | 2,3 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 4,6 | 5,6 | 8 | 10,4 | 14,1 | 17,1 | 19,1 | 19,1 | 15,7 | 12,3 | 7,7 | 4,7 | 11,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8,6 | 11,8 | 15 | 18,8 | 22,4 | 24,4 | 24,3 | 20,6 | 16,1 | 10,5 | 7,1 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,5 01.01.1997 |
−7,5 28.02.05 |
−10,5 01.03.05 |
−2,5 07.04.08 |
−0,5 14.05.10 |
3 01.06.06 |
6,5 14.07.08 |
2 28.08.1998 |
2,5 19.09.07 |
−3,5 30.10.1997 |
−7 23.11.1993 |
−10 29.12.1996 |
−12,5 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 27.01.03 |
19 14.02.1998 |
23,5 20.03.05 |
27,5 30.04.05 |
31 27.05.05 |
33,5 23.06.05 |
36 26.07.06 |
38,5 06.08.03 |
33 04.09.05 |
25,5 10.10.05 |
18 03.11.05 |
16,5 07.12.00 |
38,5 2003 |
Précipitations (mm) | 77,4 | 62,4 | 60,4 | 53,2 | 65,3 | 50,1 | 60,6 | 49,8 | 60,3 | 78,5 | 80,5 | 90 | 788,5 |
Urbanisme
Typologie
Mortagne-au-Perche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mortagne-au-Perche, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 4 729 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mortagne-au-Perche, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones urbanisées (27,2 %), prairies (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), forêts (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [comitis] Mauritaniae en 1086, Mauritania vers 1100[17], Mortagne sur Huisne, Mortagne sur Montagne, Mortagne au Perche…
Selon Auguste Longnon, Mauritania représenterait un lieu de stationnement d'une unité maure de l'armée romaine à l'époque du Bas Empire, dont les légionnaires licenciés sans doute après la chute de l'empire, ont dû chercher un asile dans des lieux divers[18]. Cependant la notitia dignitatum ne mentionne aucune unité maure dans la région.
Ernest Nègre préfère voir dans le type toponymique Mortagne, l'anthroponyme latin Mauretanus et du suffixe -ia[17].
Alors qu'une légende locale privilégie le sens de Morte-agne, c'est-à-dire « morte-eau » en roman, ce qui est dénué de sens car le mot latin aqua a d'abord évolué en ewe, eve en ancien français, puis eau, par conséquent on aurait dû avoir *Morteve ou *Morteau Cf. Morteau.
Le Perche est une région naturelle possédant une forte identité qui désignait au VIe siècle une zone forestière connue sous le nom de Silva Pertica.
Histoire
Dans son Itinéraire descriptif, ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie publiée en 1822, Vaysse de Villiers rappelle à ce sujet que, placée sur une hauteur aride, Mortagne manque cruellement d'eau et que le transport d'eau donne lieu à une bonne spéculation.
- , le fort de Mortagne bâti en 1411 par Jean I, comte d'Alençon, fut attaqué par Desmoutis de La Morandière que le vicomte de Tavannes commandant alors pour la Ligue en Normandie avait nommé lieutenant du baron de Médavy[19].
Si les avis divergent sur ce point, les deux dictons mis en exergue par Alfred Canel en 1859 dans son Blason populaire de Normandie recueilleront l'assentiment de tous :
- Mortagne, ville et château sur Montagne
- Mortagne sur Montagne : le plus beau bourg de France.
Les colons qu'a fournis le Perche mais surtout la ville de Mortagne-au-Perche à la Nouvelle-France furent parmi les plus entreprenants.
Ancienne capitale du comté du Perche, le centre de la région économique.
L’affaire des incendiaires de Mortagne a marqué l’immédiat après-guerre.
Le , le président de la République, Nicolas Sarkozy, y a présenté ses vœux aux régions agricoles.
Héraldique
Les armes de la commune de Mortagne-au-Perche se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 3 815 habitants[Note 6], en diminution de 2,9 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Mortagne comptait 6 396 habitants, population jamais atteinte depuis.
Économie
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.
La ville possède une antenne de la Chambre d'agriculture de Normandie.
Tourisme
Mortagne est une ville touristique, grâce à son patrimoine (hôtels particuliers, l'église Notre-Dame, le couvent Saint-François, la crypte Saint-André) et ses musées.
2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | |
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Nombre de visiteurs avec l'office de tourisme[27] | - | 831 | 787 | 938 | 406 | 487 | 705 | 887 | 711 | 688 | - |
Nombre d'entrée au musée percheron[27] | 843 | 923 | 825 | 880 | 1061 | 1023 | 1015 | 864 | 800 | 0[28] | - |
Nombre d'entrée au musée Alain[29] | 531 | 595 | 590 | 640 | 633 | 531 | 565 | 614 | 510 | 516 | - |
Enseignement
Écoles
Il existe trois écoles maternelles : deux qui sont publiques (Puyraveau [rue des Quinze-Fusillés] et Chartrage [dans le quartier du même nom]) et une privée (Bignon, sur le site de Jeanne d'Arc). Les écoles primaires sont au nombre de deux: une pour le public, mais sur deux sites différents (l'école Aristide-Briand pour la plus ancienne, et l'école Beaupré), et une pour le privé (Bignon, sur le site de Jeanne d'Arc).
Les écoles maternelles et primaires publiques sont gérées par la communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche, sous la vice-présidence de Bernard Milcent. En échange, la communauté de communes participent financièrement au budget fonctionnement de l'établissement privé.
Collèges
Il existe deux collèges :
- le collège public Émile-Chartier, du nom du philosophe Alain, qui se situe rue de la Poudrière. Le collège contient une SEGPA, et une ULIS. Il fait partie de l'académie de Normandie (fusion des académies de Caen et de Rouen) et est sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le collège propose plusieurs clubs, dont l'UNSS, un club musique et un club chant anglais. Il dispose également de l'ENT L'Éduc de Normandie depuis la rentrée de édité par la société Itslearning. Les élèves de 3e passent le DNB mis en place par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le CFG.
- le collège privé Bignon, qui se situe rue de la Comédie.
Lycées
Il existe deux lycées à Mortagne-au-Perche :
- Le lycée privé Bignon, qui est le plus ancien de la ville. Il se situe sur deux sites proches : rue de la comédie et le site Saint-Joseph. C'est un lycée d'enseignement général.
- Le lycée public Jean-Monnet. À l'origine, il s'agissait d'un lycée d'enseignement professionnel. Puis, des cours d'enseignements techniques ont été intégrés au cursus, et pour finir, une filière d'enseignement général. C'est aujourd'hui un lycée polyvalent. L'internat a été entièrement rénové pour la rentrée 2011. Il fait partie de l'académie de Normandie (fusion des académies de Caen et de Rouen) et est sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans le lycée professionnel, il existe le Bac Pro Gestion - Administration et le CAP Vente. Du côté du technologique, il existe le Bac STMG, avec 2 spécialités : Mercatique (Marketing en anglais), et Gestion et finance. Le lycée général propose la discipline non linguistique (plusieurs matières avec de l'anglais) et les spécialités suivantes : arts plastiques - histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques - humanités, littérature et philosophie - langues, littératures et cultures étrangères et régionales - mathématiques - sciences physiques chimie, sciences de la vie et de la Terre - sciences économiques et sociales. À noter la présence du BTS Gestion de la PME, avec possibilité de le réaliser en alternance en 2e année, mais également d'une radio : Good Morning RNJ Monnet, qui émet sur la fréquence 90.1 FM et radionormandiejeunes.fr. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet, accessible via le lien suivant : site du lycée Jean-Monnet.
Maisons familiales
- La MFR de Mortagne-au-Perche est spécialisée dans les animaux, et particulièrement dans le canin (vente, toilettage, dressage, etc.). Elle est située rue des Quinze-Fusillés. Elle dispense en formation notamment une seconde Conseil-vente, animaux de compagnie et produits d'animalerie et une autre Productions animales, canins et félins[30].
- Une autre MFR existe et est spécialisée dans les services à la personne, et dans le conseil de vente en produit alimentaires. Elle est située sur la rue Chartrage du même nom que l'école maternelle de Chartrage.
Lieux et monuments
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Présentation des immeubles remarquables devant l'ancienne prison.
Porte Saint-Denis
- Porte Saint-Denis des XIIe, XIIIe, XVe et XVIIIe siècles, partiellement inscrite au titre des monuments historiques, pour ses façades et toitures ainsi que deux pièces du premier étage pour leurs décors, depuis 1975[31]. Dernier vestige du fort Toussaint, la façade nord, vers l'ancienne ville fortifiée, est modifiée au XVIIe siècle, par l'adjonction d'une galerie Renaissance sur les niveaux 1 et 2.
- Musée Percheron, qui prend place dans l'aile nord-ouest des bâtiments du XVIIIe siècle, en retour d'équerre à la Porte Saint-Denis.
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Façade nord (intérieur de la 1re enceinte de la ville).
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Façade sud (extérieur de la 1re enceinte de la ville).
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Frises. -
Pierre de l'axe de la porte
Maison des comtes du Perche
- Musée du philosophe Alain, natif de Mortagne.
Collégiale de Toussaint
La collégiale de Toussaint, comprenant le lieu de culte, la crypte Saint-André et la maison du doyen de Toussaint, a été construite à l'emplacement de l'ancien fort de Toussaint, à l'intérieur de la première enceinte (dont il reste encore quelques vestiges, comme la porte Saint-Denis).
Après sa destruction, lors de la Révolution française, le site devient le tribunal d'instance. Fermé en 2010, les bâtiments ont été concédés par le conseil général de l'Orne à la commune de Mortagne.
L'église collégiale et royale de Toussaint
Elle a été fondée, le [A 1], par Mathilde[32], comtesse du Perche, nièce du roi d'Angleterre[33], en mémoire de son époux décédé, Geoffroy, comte du Perche.
La collégiale a été vendue le par le district au citoyen Érambert, propriétaire de l'Hôtel Crestien de Gallais. L'ancien lieu de culte fut revendu en 1793 à Vaudron (maçon) et Vaudoré (menuisier) pour servir de carrière de pierres. Le , un accident mortel surviendra lors de sa démolition[34].
Crypte Saint-André
La crypte Saint-André est le seul vestige de l'ancienne église collégiale et royale de Toussaint. Elle se compose de deux nefs de quatre travées, de style gothique. La crypte est dédiée à saint André, car tous les revenus de la foire de Saint-André (fêté le ) sont affectés à la construction du lieu[A 2]. Le , Marie D'Armagnac (duchesse d'Alençon et comtesse du Perche) décède à Mortagne[A 3]. Elle est inhumée en l'église de Toussaint, et très probablement dans la crypte Saint-André, cependant, il ne reste rien d'un quelconque tombeau depuis les destructions, qui ont lieu lors de la période révolutionnaire.
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Ancien palais de justice construit en place de la collégiale. -
La vue d'ensemble de la crypte.
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Escalier dans la crypte.
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Clé de voûte.
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Clé de voûte figurée.
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Piscine liturgique.
Maison dite du Doyen Toussaint
Construction symbole de la puissance et de la richesse de la collégiale de Toussaint, du quatrième quart du XVe siècle, partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1975[35]. Le dernier Doyen de Toussaint est l'abbé de Bonvoust[A 4], cadet d'une famille de noblesse authentique.
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La vue sud-est, avec la tourelle d'escalier en vis.
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La vue nord-est, sur la grande tour d'angle, 1re enceinte de la ville.
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Tour d'enceinte.
Maison natale du philosophe Alain
Maison de 1850, partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1995[36] pour ses façades et toitures. Elle est considérée comme la maison natale d'Émile Chartier dit Alain (1868-1951).
Hôtel Crestien de Galais
Il est transformé en mairie avec son grand jardin à la française et son panorama appelé maintenant jardin de la mairie.
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L'hôtel Crestien de Galais devenu mairie
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Panneau dans la cour de la mairie
Jardin public
- Jardin public avec la statue équestre d'Emmanuel Frémiet, le buste de Jules-Clément Chaplain, ses tours des fortifications du XIVe siècle.
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La Métamorphose de Neptune le jardin et la mairie
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La Métamorphose de Neptune d'Emmanuel Frémiet.
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La Métamorphose de Neptune : Cupidon et Xéres
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Buste de Jules-Clément Chaplain.
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Le jardin public. -
contre-jour sur le panorama.
Halle aux grains
La construction débute en 1822 et se termine en 1824. La halle aux grains est un bâtiment à un étage. Au rez-de-chaussée, se trouvait la halle aux grains proprement dite, l’étage étant la halle aux toiles.
Ce bâtiment abritait l’office du tourisme (déplacé dans un local attenant), mais abrite encore une salle d’exposition et le cinéma. En 2012 et 2013, le rez-de-chaussée est entièrement réaménagé pour accueillir la médiathèque. Cette dernière, contenant deux niveaux, est inaugurée le lundi , en présence de Jean-Claude Lenoir (sénateur-maire de Mortagne-au-Perche), Véronique Louwagie (député), Alain Lambert (président du conseil général de l'Orne), Jean-Christophe Moraud (préfet de l'Orne), Claude Martin (sous-préfet de l'arrondissement de Mortagne), Pascal Couchy (vice-présidente du conseil régional de Basse-Normandie)[37].
Maison à la Tourelle
La maison à tourelle, du XVIe siècle, fut jadis une auberge. La tourelle d'angle en encorbellement, coiffée d'un toit en poivrière, présente un cadran solaire cordiforme. Après la Guerre de Cent ans, Mortagne retrouve sa prospérité et s'enrichit. C'est à cette époque, et au siècle suivant, que furent rebâties de nombreuses maisons à tourelles et hauts pignons.
Église Notre-Dame
- Église Notre-Dame du XVIe siècle, de style gothique flamboyant.
En 1491, René, duc d'Alençon, permit de démolir son château pour la rétablir et l'augmenter. On commença de bâtir en 1494, mais la tour ne fut commencée qu'en 1535. Les troubles qui survinrent en France ne permirent pas de l'achever entièrement[38].
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Le portail ouest et le clocher-tour.
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La façade et le portail nord.
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La voûte de la nef.
Église Saint-Germain de Loisé
L'église de Loisé appartient à l'une des paroisses les plus grandes et les plus anciennes de Mortagne. Jusqu'à la Révolution française, cette paroisse est considérée mi-rurale mi-urbaine. Toutefois, au XVIIe siècle, les habitants de Mortagne firent construire une succursale dans leur quartier : l'église Sainte-Croix.
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Le portail et le clocher de l'église Saint-Germain de Loisé.
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Vue depuis le nord-est.
Aujourd'hui, chaque année, une fête a lieu le dimanche de la Saint-Germain.
Hôtel de Fontenay
Hôtel de Longueil
Actuellement le collège-lycée Bignon.
Hôtel Bonnet de Beslou
Il accueille la sous-préfecture de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche.
Presbytère
Hôtel Lalande
Hôtel Hocquart de Montfermeil
Dit Hôtel des Tailles
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Cadran solaire
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Plaque à la porte.
Maison dite d’Henri IV
Ancienne prison
Elle est transformée depuis en maison pour tous.
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Panneau de l'ancienne prison.
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ancienne prison
Hôpital Marguerite de Lorraine
Maison de Marie d’Armagnac
Hôtel de Thiboust
Hôtel de Puisaye
Hôtel particulier Louis XV
Hôtel particulier Empire
Cloître de l’ancien couvent Saint-François-et-Sainte-Claire
L'ancien couvent Saint-François-et-Sainte-Claire est situé dans l'enceinte du centre hospitalier Marguerite-de-Lorraine[39] à Mortagne-au-Perche.
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Vue extérieure du couvent Saint-François.
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Cloître du couvent Saint-François (du côté de la chapelle).
La chapelle de l’ancien couvent Saint-François-et-Sainte-Claire
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La chapelle de l’ancien couvent.
Hôtel Fouteau-Dutertre
L'hôtel, du XVIIIe siècle, est classé au titre des monuments historiques depuis 1975[40].
Situé au 22 rue Sainte-Croix, l'hôtel dit "de l’Hermitte du Landais" appartenait à une riche famille de Mortagne, de noblesse de robe (avocats), les Foutel (ou Foustel) dont la branche minime s'appelait Fouteau (Fousteau), seigneurs du Tertre et de la Mondrouzière. Cette famille, issue du gouverneur de Mortagne, Jean Foustel, mort à Mortagne en 1497, possédait en outre une chapelle familiale (Saint-Clair) dans l'église Saint-Jean et Saint-Malo, détruite en partie à la Révolution et non reconstruite. Dans cette chapelle, Denis Foustel, médecin du duc d'Alençon, aurait fait placer ses armoiries en 1512.
Cet hôtel est en cours de rénovation depuis 2011.
L’hippodrome
- L'hippodrome, labellisé « Patrimoine du XXe siècle », est partiellement inscrit au titre des monuments historiques pour les élévations et les toitures des trois tribunes depuis 1996[41].
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Le fronton d'une des tribunes.
La léproserie de Chartrage
- En 1090, la ville de Mortagne et les environs étant infectés de la lèpre. Rotrou II qui y avait alors sa résidence fit bâtir une léproserie au lieu appelé Châtrage. II y établit un prieur et quatre religieux de l'ordre de Saint-Augustin pour avoir pris soin des lépreux[38].
Personnalités liées à la commune
- Jean Foustel (Foutel), 1407-1497, gouverneur de Mortagne. Prend le parti d'Anne de Beaujeu (régente) et de son frère Charles VIII, encore mineur, lors de la "guerre folle".
- Jean Costé (1603 ou 1604-1661), fils d'Abraham, né à Mortagne-au-Perche, pionnier, son nom et celui de son épouse, Anne Martin, figurent sur une plaque, sur un monument dans le parc Montmorency, coin Côte de la Montagne et rue des Remparts derrière l’actuel petit séminaire de la ville de Québec, avec 46 autres couples comme ayant posé les premières pierres de la ville[42][réf. à confirmer].
- Marin Boucher (1589-1671), pionnier, fondateur de la ville de Rivière-Ouelle au Québec.
- Pierre Boucher (1622-1717), explorateur, fondateur de la ville de Boucherville au Québec.
- Zacharie Cloutier (1590-1677), co-fondateur de Beauport et pionnier de la Nouvelle-France ayant la plus nombreuse descendance au sein de la population québécoise.
- Antoine Charles André René de Puisaye (1751-1849), militaire et homme politique français.
- Le comte Joseph de Puisaye (1755-1827) né à Mortagne-au-Perche fut le représentant de la noblesse percheronne aux États généraux de Versailles de 1789. Il bascule dans la Contre Révolution après l'arrestation du roi et rejoint la chouannerie en Bretagne. Il est choisi par le comte d'Artois (futur Charles X) pour organiser le débarquement anglais de Quiberon en 1795 dont l'échec signe la fin de sa participation au mouvement. Il meurt exilé à Hammersmith près de Londres.
- le graveur Jules-Clément Chaplain, né à Mortagne-au-Perche le
- Le philosophe Émile-Auguste Chartier dit Alain (1868-1951), né à Mortagne-au-Perche.
- François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil (1703 à Mortagne - 1779), gouverneur des Trois-Rivières et gouverneur de Montréal à l'époque de la Nouvelle-France.
- Gilles Hocquart (1694-1783), intendant de la Nouvelle-France entre 1729 et 1748.
- Achille Giroux (1816 à Mortagne-au-Perche -1854), peintre naturaliste specialiste des chevaux.
- Adolphe Guérin (1805 à Mortagne-au-Perche-1855), homme politique.
- Gabriel Marie Brideau (1844-1875), graveur, journaliste et révolutionnaire blanquiste communard.
- Ernest Granger (1844 à Mortagne-au-Perche-1914), communard et homme politique.
- Roger Johan (1902 à Mortagne-au-Perche - 1993 à Agen), évêque d'Agen de 1956 à 1976.
- Le journaliste Jean Planchais (1922-2006), né à Mortagne-au-Perche.
- Le journaliste et écrivain suisse Alex Capus, né à Mortagne-au-Perche en 1961.
- Le peintre français Jean-Jacques Monanteuil, né en 1785 à Mortagne-au-Perche.
- L'actrice Marie Glory, née en 1905 à Mortagne-au-Perche.
- L'écrivain Tristan Ranx réalise en 2008 un reportage exclusif sur la foire du boudin de Mortagne pour la revue Standard.
- Le musicien Maurice Simon (1879-1941) décédé à Mortagne-au-Perche.
- Michel Simon (1923-1989), journaliste, résistant et déporté, décédé à Mortagne-au-Perche.
- Raoul Couppel du Lude (1851-1923), préfet, est né à Mortagne-au-Perche.
- Charles Lamy (1689-1743), peintre, est né à Mortagne-au-Perche.
- Claude Simonet, né le à Mortagne-au-Perche, fut le président de la Fédération française de football du au .
- Germaine Haye (1888-2002), doyenne des Français et des Européens de 2001 à 2002, y est décédée.
- Michel Fleury (1923-2002), historien, archéologue et archiviste français inhumé dans le cimetière de l'église Saint-Germain de Loisé
- Simon Campocasso, chanteur (nom de scène Le Noiseur), y a passé son enfance.
- Pascal Quittemelle, photographe, né à Mortagne-au-Perche en 1962.
Jumelages
Mortagne-au-Perche est jumelée avec plusieurs villes, dont :
- Mopti (Mali).
- Boucherville (Canada), de la province de Québec. La charte de jumelage fut signée en 1967, entre Alcide Dodier, maire de Mortagne-au-Perche, et Charles Desmarteaux[43]. Aujourd'hui, l'association Perche-Canada[44] est l'interlocuteur mortagnais du jumelage avec Boucherville.
- Wietmarschen (Allemagne).
Voir aussi
- Perche (région naturelle)
- Communes de l'Orne
- Arrondissement de Mortagne-au-Perche
- Liste des monuments historiques de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche
Sources et bibliographie
Ouvrages régionaux
- Léon de La Sicotière, « Notice sur l’arrondissement de Mortagne », Annuaire des cinq départements de la Normandie, Caen, , p. 253-281 (lire en ligne). — Tiré à part : Caen, A. Le Roy, 1837.
- Miniac (Jean-François), Les nouvelles affaires criminelles de l'Orne, de Borée, Paris, 2009.
- Siguret (Philippe), Histoire du Perche, Éditions des Amis du Perche, Ceton, 2000, 606 pages.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Sources
Source A : Philippe Siguret, Histoire du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Trésor du Perche", Ceton, 2000, 606 pages.
- p. 161.
- p. 162.
- p. 258.
- p. 379.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France (1921), Ayer Publishing, , p. 135-136.
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- Bilan de l'observatoire économique de l'Orne, publié par le comité départemental du tourisme de l'Orne, consulté le 15 juillet 2013.
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- Également appelée Mahaut de Bavière, fille du duc de Saxe Henri le Lion et de Mathilde d'Angleterre. Nièce de Richard Cœur de Lion et de Jean sans Terre.
- Vigile (Jean), L'Église collégiale et royale de Toussaint à Mortagne, dans les Cahiers percherons, bulletin trimestriel des Amis du Perche, no hors-série, 1979-4, p.16.
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- « Site de l’Association des Côté d’Amérique » (consulté le ).
- Luc Moriceau, Mortagne relance le jumelage avec Boucherville, Le Perche, article du 22 septembre 2010, consulté le 10 août 2012.
- Blog de Perche-Canada