Cet article retrace et présente les différentes performances européennes des clubs français de football en faisant référence aux parcours des clubs dans les compétitions UEFA et non-UEFA qui déterminent ainsi leur classement vis-à-vis de leurs concurrents européens et le rang européen du championnat de France.
L'article traite également en détail l'ensemble des finales disputées et les confrontations franco-françaises.
Depuis 1955, trente-six clubs français ont évolué en Coupe d'Europe[1]. Ils peuvent y participer chaque année suivant leurs résultats de la saison précédente en championnat ou dans les différentes coupes nationales.
Jusqu'aux années 1980, peu de clubs français vont au-delà de simple premier ou second tour et la participation à une demi-finale ou une finale est vécue comme une « épopée », telle que l'« épopée des Verts » de Saint-Étienne en 1976[2]. Avec les performances de l'équipe nationale, victorieuse de l'Euro 1984 et demi-finaliste des Coupe du monde de football de 1982 et 1986, les clubs atteignent plus régulièrement le dernier carré et la période faste se déroule dans les années 1990 avec les victoires de l'Olympique de Marseille en C1 et du Paris Saint-Germain en C2 ainsi que la participation à cinq autres finales[3]. La décennie 2000 fournit chaque année un nombre important de club français participants, mais là aussi, peu sont ceux qui brillent malgré l'hégémonie nationale de l'Olympique lyonnais sur cette période, qui ne se concrétise par aucun succès européen.
Ainsi le bilan en trophées remportés montre un décalage entre le niveau théorique du football français et de son application sur le terrain (5e nation UEFA en 2011[3], pour une 10e place en nombre de trophées UEFA remportés[4]), ceci malgré les périodes de succès sportif de certains de ses clubs tel que le Stade de Reims, l'AS Saint-Étienne, l'Olympique de Marseille ou l'AS Monaco. Dès 2001, la Ligue nationale de football explique ce décalage par un manque de moyen économique, financier ou juridique vis-à-vis de ses concurrents[5]. L'argument d'un manque de « culture de la gagne » est aussi parfois avancée pour tenter d'expliquer ce phénomène.
Seule la Coupe des clubs champions est organisée par l'UEFA durant cette décennie. Les meilleures performances sont deux finales de Coupe des clubs champions disputées par le Stade de Reims en 1956 et 1959.
En 1956, le Stade de Reims dispute sept matchs de C1 et perd la finale contre le Real Madrid sur le score de 3-4, menant 2-0 à la 11e minute puis 3-2 à la 62e. Ce match se joue devant plus de 38 000 spectateurs au Parc des Princes de Paris[6].
En 1957, l'OGC Nice est le représentant français en C1. Il passe les seizièmes de finale, puis dispute trois matchs pour le compte des huitièmes; les matchs aller-retour se soldent par une égalité parfaite, un match d'appui est organisé au Parc des princes où les Niçois battent les Glasgow Rangers sur le score de 3-1. Le Real Madrid les élimine en quarts[7].
En 1958, l'AS Saint-Étienne sort dès son premier tour de C1, éliminé par les Glasgow Rangers (3-1/2-1, score cumulé 3-4)[8].
En 1959, le Stade de Reims dispute deux matchs de plus pour atteindre sa deuxième finale en quatre ans, soit un total de neuf matchs. L'adversaire est toujours le Real Madrid mais le scénario rend la défaite par 0-2 moins amère[9].
En 1960, l'OGC Nice réalise au match près le même scénario que lors de sa campagne en C1 1957. Deux adversaires changent mais ils disputent toujours trois matchs pour le compte des huitièmes (aller/retour et match d'appui) et sont de nouveau éliminés par le Real Madrid en quarts[11].
En 1961, le Stade de Reims réalise sa campagne la moins aboutie en terminant huitième de finaliste de C1. Aucun club français ne dispute la Coupe des coupes en 1961[12].
En 1963, le Stade de Reims élimine l'Austria Vienne en seizième de finale de C1 sur un score cumulé de 7-3 et tombe en huitième contre les Hollandais du Feyenoord Rotterdam. L'AS Saint-Étienne réalise une performance identique en étant éliminés en huitième de C2[15],[16].
En 1964, l'AS Monaco est le représentant français en Coupe des clubs champions dont le seizième aller AS Monaco-AEK Athènes se solde sur un score de 7-2. Les monégasques sont éliminés par l'Inter Milan le tour suivant dont le match retour se dispute au Stade Vélodrome de Marseille. En C2, l'Olympique lyonnais élimine l'OB Odense, l'Olympiakos Le Pirée et le Hambourg SV. Ils sont éliminés par le Sporting Portugal en demi-finale en match d'appui sur le score de 0-1[17],[18].
En 1965, l'AS Saint-Étienne est éliminé dès le premier tour de C1 par le club suisse du FC La Chaux-de-Fonds et en C2 l'Olympique lyonnais par le FC Porto[19],[20].
En 1968, les rivaux stéphanois et lyonnais sont les représentants français en coupes d'Europe. Les premiers cités finissent huitième de finaliste de C1 à la suite de leur élimination par le Benfica Lisbonne ; les seconds sont quart de finaliste de C2 à la suite de leur élimination en match d'appui par le Hambourg SV[25],[26].
La décennie se termine en 1969 par les performances de seizième de finaliste de l'AS Saint-Étienne et des Girondins de Bordeaux respectivement en Coupe des clubs champions et en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe[27],[28].
En 1970, l'AS Saint-Étienne sort le Bayern Munich en seizième de finale de C1; les Stéphanois perdent à l'aller en Allemagne sur le score de 2-0 avant de réaliser un exploit en gagnant 3-0 au retour. Les Polonais du Legia Varsovie les sortent en huitième. L'Olympique de Marseille joue sa première campagne UEFA en Coupe des coupes et est éliminé par le Dinamo Zagreb en huitième de finale[29],[30]. En C3, le FC Rouen franchit 2 tours contre Twente puis Charleroi avant de tomber de justesse contre Arsenal, futur vainqueur de la compétition.
En 1971, l'AS Saint-Étienne est le représentant français en C1 et se fait éliminer par le Cagliari Calcio au 1er tour. Le FC Nantes est éliminé par le Cardiff City FC en huitième de finale de C2 sur un score cumulé de 2-7[31],[32].
En 1972, cinq clubs français participent à une coupe d'Europe. L'Olympique de Marseille sort en huitième de C1 contre l'Ajax Amsterdam sur un score cumulé de 2-6. Les Glasgow Rangers sortent Rennes au 1er tour de C2. L'AS Saint-Étienne et le Nîmes Olympique sont éliminés au 1er tour de C3 par le FC Cologne et Vitoria Setubal. Les nantais passe ce tour-ci pour être sorti en seizième par Tottenham[33],[34],[35].
En 1974, le FC Nantes sort au 1er tour de C1 contre les Danois du Vejle BK. Lyon est éliminé par le PAOK Salonique en Coupe des coupes sur un score cumulé de 3-7, dont un 4-0 au retour à Thessalonique. En Coupe UEFA, l'Olympique de Marseille sort l'Union Luxembourg au 1er tour sur un score cumulé de 12-1 et l'OGC Nice élimine le FC Barcelone sur un score cumulé de 3-2, dont une victoire 3-0 à l'aller à Nice. Au tour suivant les Marseillais remportent le match aller face au FC Cologne 2-0 mais s'inclinent au retour par 6-0 et signe sa plus lourde défaite en compétition UEFA[39]; les Niçois sortent en huitième de finale contre ces mêmes Allemands[40],[41],[42].
En 1976, l'AS Saint-Étienne arrive en finale de C1 après avoir éliminé des clubs comme les Glasgow Rangers, le Dynamo Kiev ou le PSV Eindhoven. Ils affrontent de nouveau le Bayern Munich qui les battent 1-0 devant quelque 63 000 spectateurs à Glasgow. En Coupe des coupes, le RC Lens participe à sa première campagne UEFA et sort en huitième contre l'ADO La Haye. En Coupe UEFA, le FC Bruges et le FC Carl Zeiss Iéna sortent respectivement l'OL et l'OM au 1er tour[46],[47],[48].
En 1981, le FC Nantes se fait éliminer par le club italien de l'Inter Milan en huitième de C1 malgré un match nul retour 1-1 à Milan devant 75 000 spectateurs. L'AS Monaco tombe face au Valence CF en seizième de finale de C2. En Coupe UEFA, l'AS Saint-Étienne termine en tant que quart de finaliste, après des qualifications nettes telles que contre les Finlandais de Kuopio (score cumulé 14-0, deux fois 7-0 qui constituent les plus grosses victoires en campagne UEFA[61]) ou les Allemands de Hambourg (score cumulé 6-0). Le FC Sochaux réalise une performance encore meilleure en atteignant les demi-finales après avoir battu le Servette FC, le Boavista FC, l'Eintracht Francfort et le Grasshopper Zürich. Ils sont éliminés aux portes de la finale par l'AZ Alkmaar[62],[63],[64].
En 1982, cinq clubs français participent à une coupe d'Europe et trois sont éliminés dès leur 1er tour : l'AS Saint-Étienne par le BFC Dynamo Berlin en C1, l'AS Monaco et le FC Nantes par Dundee United et le KSC Lokeren en C3. Le SC Bastia sort en huitième de C2 contre le FC Dinamo Tbilissi. Le Hambourg SV sort les Girondins de Bordeaux en seizième de finale de C3[65],[66],[67].
En 1983, l'AS Monaco sort au 1er tour de C1 contre le FK CSKA Sofia; le match aller se déroule à Nice. Le Paris SG dispute sa première campagne UEFA en Coupe des coupes et obtient une place de quart de finaliste à la suite de son élimination par le club belge du KRC Genk. En Coupe UEFA, Sochaux est sorti par le PAOK Salonique en trente-deuxième, Saint-Étienne par les Bohemians Prague en seizième et Bordeaux par l'Universitatea Craiova en huitième[68],[69],[70].
En 1985, les Girondins de Bordeaux atteignent les demi-finales de la C1. Ils s'y qualifient en cumulant deux victoires et quatre matchs nuls lors des six matchs précédents. La Juventus les sortent à l'avant-dernière marche sur un score cumulé de 2-3 (3-0 à Turin, 2-0 à Bordeaux). En Coupe des coupes, le FC Metz sort le FC Barcelone dès le 1er tour après un scénario peu commun ; les messins perdent à l'aller à Metz sur le score de 2-4 puis gagnent le match retour 1-4. Ils sortent le tour suivant contre le Dynamo Dresde. En Coupe UEFA, l'AS Monaco sort au 1er tour, éliminé par le FK CSKA Sofia. L'AJ Auxerre les imite contre le Sporting Portugal pour sa première campagne UEFA. Le Paris SG passe le 1er tour et tombe contre les Hongrois du Videoton SC au suivant[74],[75],[76].
En 1988, les Girondins de Bordeaux finissent quart de finaliste de la C1 en étant éliminés par le PSV Eindhoven. L'Olympique de Marseille est battu sur un score cumulé de 2-4 par l'Ajax Amsterdam en demi-finale de la C2 (défaite 0-3 au Stade Vélodrome, victoire 1-2 à Amsterdam). En C3, les trente-deuxièmes de finales offrent un double duel franco-grec. Le Toulouse FC bat le Panionios Athènes sur un score cumulé de 6-1, tandis que l'AJ Auxerre est éliminée par le Panathinaïkos. Le Bayer Leverkusen sort les toulousains le tour suivant[83],[84],[85].
En 1989, l'AS Monaco sort le Valur Reykjavík et le FC Bruges avant de finir quart de finaliste de C1 contre le Galatasaray. En Coupe des coupes, le RSC Anderlecht élimine le FC Metz au 1er tour. Les deux clubs français engagés en Coupe UEFA sont sortis en trente-deuxième de finale (Montpellier HSC par le Benfica Lisbonne) et en huitième de finale (Girondins de Bordeaux par le SSC Naples)[86],[87],[88].
En 1990, deux clubs français atteignent des demi-finales. En C1, l'OM sort les Danois du Brøndby IF, l'AEK Athènes puis le CFKA Sredets Sofia avant de tomber contre le Benfica Lisbonne en demi (score cumulé 2-2, Benfica qualifié au nombre de buts inscrit à l’extérieur). En C2, l'AS Monaco dispute six matchs et sort contre la Sampdoria à l'avant-dernière marche. En C3, l'AJ Auxerre réalise la meilleure performance avec une place de quart de finaliste contre la Fiorentina; le FC Sochaux est éliminé deux tours plus tôt par ces mêmes florentins. Le Paris SG est sorti par la Juventus en seizième[89],[90],[91].
En 1991, l'Olympique de Marseille atteint la finale de Coupe d'Europe des clubs champions. Pour cela, ils sortent notamment le Milan AC en quart dont le match retour est gagné par 3-0 sur tapis vert. Les Marseillais s'inclinent aux tirs au but contre l'Étoile rouge de Belgrade après un score de 0-0 à la fin des prolongations. En Coupe des coupes, Montpellier est sorti en quart de finale par Manchester United. En Coupe UEFA, Bordeaux et Monaco sortent respectivement huitième de finaliste contre l'AS Rome (score cumulé 0-7) et le Torpedo Moscou[92],[93],[94].
En 1992, Monaco signe une finale de Coupe des coupes contre le Werder Brême qu'il perd 0-2. Lors des tours précédents, il élimine l'AS Rome et le Feyenoord Rotterdam. L'OM est sorti en huitième de C1 par le Sparta Prague. Auxerre, Cannes et Lyon sont les représentants français en Coupe UEFA et les trois clubs sortent en seizième contre Liverpool, le Dynamo Moscou et Trabzonspor (4-8 score cumulé pour l'élimination lyonnaise)[95],[96],[97].
En 1993, l'Olympique de Marseille gagne la Ligue des champions. Après deux tours à élimination directe, le club joue un tour de poules dont il finit premier aux dépens des Glasgow Rangers, du Club Bruges et du CSKA Moscou et se qualifie pour la finale où il rencontre le Milan AC. Les olympiens gagnent 1-0 sur un but de Basile Boli devant quelque 65 000 spectateurs du Stade olympique de Munich. En C2, Monaco est sorti par l'Olympiakos en huitième. La campagne UEFA livre aussi deux belles performances de l'AJ Auxerre et du Paris SG qui finissent en demi-finale. Les premiers cités perdent contre le Borussia Dortmund aux tirs au but après avoir éliminé l'Ajax Amsterdam au tour précédent; les seconds cités éliminent le Real Madrid en quart puis tombent contre la Juventus. En huitième, les deux clubs français sortent victorieux d'une double confrontation franco-belge aux dépens du Standard de liège et de la RSC Anderlecht. Le SM Caen est éliminé en trente-deuxième par le club espagnol du Real Saragosse[98],[99],[100].
En 1994, l'AS Monaco se qualifie pour la phase de groupes de C1 et comme le FC Barcelone sort qualifié dans le groupe A pour une demi-finale, aux dépens du Spartak Moscou et de Galatasaray. Le club affronte en demi-finale le Milan AC issu du groupe B et s'incline 0-3. En C2, le Paris SG sort de nouveau le Real Madrid en quart dont une victoire 0-1 à l'aller à Madrid. Le club anglais d'Arsenal les élimine aux portes de la finale. En Coupe UEFA, le 1er tour offre une double confrontation franco-espagnole dont Auxerre et Nantes sortent vaincus par le CD Tenerife et par le Valence CF. Bordeaux se hisse en huitième de finale et sort contre le Karlsruher SC[101],[102],[103].
En 1995, le Paris SG sort vainqueur de son groupe (Bayern Munich, Dinamo Kiev, Spartak Moscou) avec six matchs et six victoires et affronte le FC Barcelone en quart de finale de C1 qu'il élimine sur un score cumulé de 3-2. Le Milan AC sort les parisiens sur un score cumulé de 0-3 en demi-finale. En Coupe des coupes, l'AJ Auxerre sort contre Arsenal en quart. En coupe UEFA, trois clubs français sont éliminés en seizième (l'OM par le FC Sion, l'AS Cannes par l'Admira Wacker et les Girondins de Bordeaux par le GKS Katowice). Le FC Nantes est sorti en quart de finale par le Bayer Leverkusen[104],[105],[106].
En 1996, deux clubs disputent une finale européenne. Le Paris Saint-Germain gagne la Coupe des coupes. Après avoir sorti les norvégiens du Molde FK, les écossais du Celtic Glasgow, les italiens du Parme FC et les espagnols du Deportivo la Corogne, il se qualifie pour la finale où il rencontre le Rapid Vienne. Les parisiens gagnent 1-0 sur un but de Bruno N'Gotty devant quelque 38 000 spectateurs du Stade du Roi Baudouin de Bruxelles. Le FC Nantes sort deuxième de son groupe de C1 (Panathinaïkos, FC Porto, AaB Ålborg) avec deux victoires, trois nuls, une défaite et affronte le Spartak Moscou en quart de finale qu'il élimine sur un score cumulé de 4-2. La Juve sort les Nantais sur un score cumulé de 3-4 en demi-finale. En C3, les Girondins de Bordeaux atteignent eux aussi la finale mais qui connait un sort plus malheureux que celle de Paris (défaite 1-5 en score cumulé contre le Bayern Munich). Pour parvenir à ce stade, le club bordelais passe cinq tours et élimine les équipes du FK Vardar Skopje, du Rotor Volgograd, du Betis Séville, du Milan AC et du Slavia Prague. Les autres clubs français participants sont éliminées en 1/32 : Monaco par Leeds United; puis en 1/16 : Auxerre et Strasbourg par Nottingham Forest et le Milan AC; puis en 1/8 : Lyon et Lens par Nottingham Forest et le Slavia Prague. Auparavant, quatre clubs participent à la Coupe Intertoto; Metz est éliminé par Strasbourg et l'AS Cannes ne sort pas de son groupe. Bordeaux et Strasbourg remportent la Coupe et se qualifient pour la C3. Ainsi Bordeaux cumule dix-huit matchs pour atteindre sa finale de Coupe UEFA[107],[108],[109].
En 1997, Paris est battu par la Juve 1-6 à Paris et 1-3 à Turin en Supercoupe d'Europe. l'AJ Auxerre se qualifie pour les quarts de finale de C1 au terme de la phase de poules puis tombent contre le Borussia Dortmund (score cumulé 1-4). Paris se qualifie de nouveau en finale de la Coupe des coupes et y affronte le FC Barcelone qui les bat 0-1. Aux tours précédents, les parisiens éliminent le FC Vaduz, le Galatasaray, l'AEK Athènes et Liverpool. Le Nîmes Olympique est sorti en huitième de C2 par l'AIK Solna. En Coupe UEFA, Lens, Guingamp et Montpellier sont sortis en trente-deuxième de finale par la Lazio, l'Inter Milan et le Sporting Portugal. Metz tombe contre Newcastle United en huitième. Monaco sort le Hambourg SV et Newcastle sur des scores cumulés de 5-0 et 4-0 avant d'être éliminé par l'Inter en demi-finale. La Coupe Intertoto est joué précédemment par Nantes (élimination en 1/2), Rennes et Strasbourg (élimination en phase de poules) et par Guingamp qui la remporte et se qualifie pour la Coupe UEFA[110],[111],[112].
En 1998, deux clubs français joue la Ligue des champions. Le Paris SG termine sa phase de poules avec un bilan de quatre victoires et deux défaites mais est tout de même éliminé. L'AS Monaco se qualifie pour les quarts de finale où il dispose de Manchester United et sort le tour suivant contre la Juventus sur un score cumulé de 4-6. En Coupe des coupes, l'OGC Nice sort en huitième de finale contre le Slavia Prague. Sept clubs participent à la C3. En 32e, le double duel franco-danois voit l'élimination du FC Nantes par l'AGF Århus et la qualification de l'Olympique lyonnais; les Girondins tombent contre Aston Villa. En 16e, l'Inter Milan, le Karlsruher SC et le Steaua Bucarest sortent Lyon, Metz et Bastia, l'AJ Auxerre sort Liverpool. En 8e, les milanais sortent les strasbourgeois malgré à l'aller du Racing (2-0 à Strasbourg, 3-0 à Milan). En quart, l'AJ Auxerre est sorti par la Lazio. Auxerre et Bastia remportent préalablement la Coupe Intertoto ainsi que l'Olympique lyonnais aux dépens du Montpellier HSC en finale aller-retour et accèdent tous les trois à la C3[113],[114],[115].
En 1999, l'Olympique de Marseille atteint la finale de Coupe UEFA. Le FC Metz est éliminé en tour préliminaire de la C1 par le HJK Helsinki tandis que le RC Lens ne sort pas de son groupe composé du Dinamo Kiev, d'Arsenal et du Panathinaïkos. En C2, le Paris SG est éliminé dès son 1er tour par le Maccabi Haïfa. En Coupe Intertoto, Auxerre et Bastia sont respectivement sortis par le RCD Espanyol et le Vojvodina donc seuls cinq clubs français disputent la Coupe UEFA. L'Étoile rouge de Belgrade élimine Metz en 32e. Les huitièmes de finale voient une confrontation OM-Monaco dont les marseillais sortent vainqueurs. Lyon et Bordeaux terminent leur parcours en quart de finale, respectivement contre le Bologne FC et le Parme FC; que l'OM affronte en demi puis en finale où le club s'incline par 0-3 à la dernière marche au Stade Loujniki de Moscou contre les parmesans[116],[117],[118].
En 2000, l'OM et Bordeaux passent la première phase de poules en C1, dont une victoire 1-0 pour le club marseillais contre Manchester United et une double victoire 2-1 et 1-2 des Girondins contre le FK Spartak Moscou. Les deux clubs sont éliminés en seconde phase de poules : l'OM contre la Lazio, Chelsea et Feyenoord; Bordeaux contre Manchester United, Valence et la Fiorentina. En C3, les cinq clubs français passent le premier tour, puis Montpellier est sorti par le Deportivo La Corogne au tour suivant. Nantes est éliminé par Arsenal en 1/16 sur un score cumulé de 3-6 ainsi que Lyon par le Werder Brême (Lyon ayant été reversé en C3 à la suite de son élimination par le NK Maribor en tour préliminaire de la C1). Monaco est sorti en 1/8 par le RCD Majorque. Le RC Lens réalise une belle campagne en finissant demi-finaliste contre Arsenal et après avoir battu entre autres le Vitesse Arnhem, le 1.FC Kaiserslautern (5-3 cumulé), l'Atlético de Madrid (6-4 cumulé) et le Celta Vigo. Auparavant en Coupe Intertoto, Montpellier, Rennes et Metz atteignent les finales. Les Montpellierains remportent la compétition et se qualifie pour la Coupe UEFA en disposant du Hambourg SV. Rennes et Metz sont respectivement battus par la Juventus et West Ham[119],[120].
En 2001, pour la première fois trois clubs français disputent la C1. L'AS Monaco ne sort pas de son groupe en première phase, malgré des victoires notamment contre le Sturm Graz (5-0) et contre le Galatasaray SK (4-1). Lyon et Paris se qualifient pour la seconde phase mais sont éliminés durant par le Bayern Munich, Arsenal et le FK Spartak Moscou pour le premier cité et par le Deportivo La Corogne, Galatasaray et le Milan AC pour le second cité. En Coupe UEFA, le FC Gueugnon est éliminé en soixante-quatrième de finale par l'Iraklis Thessalonique, Nantes et Bordeaux en huitième respectivement par le FC Porto et le Rayo Vallecano. Aucun des trois clubs engagés en Coupe Intertoto ne s'est qualifié : Sedan et Lens sont sortis au troisième tour dans une double confrontation franco-allemande par le VfL Wolfsburg et le VfB Stuttgart. L'AJ Auxerre perd sa finale aller-retour contre ces mêmes allemands de Stuttgart[121],[122].
En 2020, sept clubs français ont disputé une finale européenne au cours de leur histoire. Le bilan français se porte à seize finales pour deux victoires et quatorze défaites[123]. La première finale française se trouve aussi être la première finale européenne officielle avec le match Real Madrid - Stade de Reims en 1956. La dernière en date est Paris Saint-Germain - Bayern Munich, finale de la Ligue des Champions 2019-2020 (0-1). La décennie 1990-1999 est prospère pour le football français avec la participation à sept finales sur les quatorze totales et l'obtention des deux uniques coupes européennes françaises. Deux clubs français ont disputé une finale européenne lors des saisons 1995-1996 et 2003-2004.
Il n'y a jamais eu de confrontations entre deux clubs français en Coupe des coupes et en Coupe des clubs champions à cause de la nature même des compétitions où un seul représentant par nation les dispute. Une exception permet cependant d'avoir deux clubs participants puisque le vainqueur d'une édition est qualifié d'office pour l'édition suivante et permet à la nation victorieuse en question d'avoir deux représentants avec le tenant du titre et le champion en titre pour la C1 ou le tenant du titre et le vainqueur de la coupe nationale en titre pour la C2 ; à condition qu'il s'agisse de deux clubs différents. Le seul club français ayant gagné la C1, à savoir l'Olympique de Marseille en 1993, ayant été exclu l'année suivante de toute compétition européenne en raison de l'Affaire VA-OM, l'hypothèse d'une confrontation franco-française n'a jamais eu lieu et l'édition 1996-1997 de la Coupe des coupes n'a pas vu la confrontation Nîmes-Paris SG (Nîmes présent en tant que finaliste de la Coupe de France 1996 et Paris en tant que vainqueur de l'édition 1996).
Le classement au coefficient des associations est calculé sur la base des résultats des clubs de chaque association sur les cinq précédentes saisons de Ligue des champions et de Ligue Europa. Le classement est utilisé pour déterminer le nombre de clubs qu'une association peut engager dans les compétitions de clubs de l'UEFA les années suivantes[130].
Coefficient UEFA du championnat.
Les tableaux présentent le rang général de la France, de ses quatre concurrents directs mieux et moins bien classés et du premier.
Les tableaux présentent le rang et le coefficient détaillé de la France pour une saison donnée. Ainsi que le rang et le coefficient de ses quatre concurrents directs mieux et moins bien classés et du premier sur une saison donnée.
Le classement par coefficient des clubs est calculé sur la base des résultats des clubs sur les cinq précédentes saisons de Ligue des champions et de Ligue Europa. Le classement est utilisé pour déterminer la position de chaque club dans les tirages au sort des compétitions de clubs de l'UEFA[131].
Un club ne participant à aucune campagne européenne reçoit par défaut un pourcentage du coefficient du championnat auquel il appartient.
Coefficient UEFA des clubs.
Les tableaux présentent le rang général des clubs français et du premier.
Les matchs de tour préliminaire ne sont pas pris en compte dans l'obtention de points ; en contrepartie, des points de bonus à l'élimination sont attribués.
Coefficient UEFA des clubs par saison.
Les tableaux présentent le coefficient des clubs français engagés en compétition européenne et du premier sur une saison donnée.