La Londe-les-Maures
La Londe-les-Maures | |||||
Hôtel de ville de La Londe — place du 11-Novembre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Toulon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures (siège) |
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Maire Mandat |
François de Canson 2020-2026 |
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Code postal | 83250 | ||||
Code commune | 83071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Londais, Londaises | ||||
Population municipale |
11 442 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 144 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 08′ 17″ nord, 6° 14′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 601 m |
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Superficie | 79,29 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | La Londe-les-Maures (ville isolée) |
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Aire d'attraction | La Londe-les-Maures (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Crau | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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La Londe-les-Maures (La Lònda dei Mauras) est une ville du département du Var, en France. Elle est située sur la Côte d'Azur dans la rade d'Hyères. Huppée et résidentielle, la ville est connue pour ses plages, son golf et ses ports qui se situent parmi les plus grands en capacité d’accueil du département du Var.
Géographie
Localisation
Localité située à 9,7 km de Hyères et 28 de Toulon[1].
Géologie et relief
Le territoire de la commune s’étend sur 7 826 hectares au pied du massif des Maures. Environ 75 % de cet espace est constitué de forêt, 22 % est consacré à l’agriculture (dont 1 170 hectares de vignobles) et 3 % sont occupés par les habitations.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[2],[3].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau traversant la commune[4] :
- Fleuve côtier Le Batailler[5],[6],
- Ruisseaux de Sainte-Eulalie, de la Rieille, de l'Appie, dju Castelas, de l'Argentière, du Pellegrin, de la Maure.
Climat
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[7].
Voies de communications et transports
Voies routières
- RD 98 direction Bormes-les-Mimosas et Hyères.
Transports en commun
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![8].
Ports
- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Rade de Toulon,
- La ville possède deux ports de plaisance, « Miramar » et « Maravenne » qui se situent parmi les plus grands en capacité d’accueil du département du Var avec plus de 1 000 places à quai ou sur ponton. Situé en face des Îles d’Or, l'ensemble portuaire est le point de départ fréquent pour les touristes qui effectuent la traversée.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
La Londe-les-Maures est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Londe-les-Maures, une unité urbaine monocommunale[12] de 10 297 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Londe-les-Maures, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 6,6 % | 528 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,0 % | 81 |
Vignobles | 19,5 % | 1563 |
Vergers et petits fruits | 0,4 % | 31 |
Prairies et surfaces toujours en herbe | 0,5 % | 44 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 3,3 % | 265 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,4 % | 113 |
Forêts de feuillus | 15,6 % | 1247 |
Forêts de conifères | 1,0 % | 83 |
Forêts mélangées | 3,6 % | 291 |
Végétation sclérophylle | 46,4 % | 3720 |
Zones incendiées | 0,4 % | 30 |
Marais salants | 0,1 % | 12 |
Mers et océans | 0,1 % | 10 |
Source : Corine Land Cover[20] |
Toponymie
La Londe est un toponyme récent (XVIIe siècle) qui résulte du transfert[21] du nom du village d'origine d'Antoine Lemonnier qui acquiert des terres et fait construire une demeure appelée le château de la Londe.
Londe est un ancien terme dialectal normand utilisé comme nom commun jusqu'au XVe siècle au sens de « bosquet, bois, espace boisé ». Il est issu du vieux norrois lundr (datif lundi > londe) de même sens[22],[23].
Le déterminant complémentaire -les-Maures a été ajouté par l'administration, en référence au massif des Maures, afin surtout d’éviter une homonymie avec les nombreux La Londe normands (plus d'une centaine).
Histoire
La première occupation humaine du territoire semble remonter à 2500 av. J.-C. comme en témoigne le dolmen de Gaoutabry, découvert en 1876 par le baron Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten et situé au nord de la commune. D’après les fouilles effectuées sur le site, il daterait de la fin du néolithique. De nombreux fragments de poteries et d’outils en pierre taillée retrouvés sur le site attestent de la présence humaine bien qu’aucun vestige d’habitation n’ait encore été découvert. En 1988, le site du dolmen a été classé aux Monuments Historiques.
Dans les siècles qui suivirent, le site a probablement été occupé par d’autres peuples : Ligures, Bormani, Phocéens, etc., mais il reste peu de traces matérielles qui permettraient d’attester ces mouvements de population avec certitude.
Antiquité
En revanche, des traces incontestables révèlent qu’entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ve siècle apr. J.-C., le peuple gallo-romain[Quoi ?][réf. souhaitée] s’installent[Combien ?] sur le territoire. De nombreux vestiges de villas, des domaines viticoles, des sépultures, des poteries, et des pièces de monnaie attestent leur présence. L’activité économique de ces nouveaux arrivants est principalement agricole. Les cultures de l’olivier, de la vigne et des céréales se répandent dans la région grâce au climat favorable. Les Romains établissent un port à l’Argentière[Où ?] et commencent très probablement l’exploitation de la mine toute proche qui se poursuivra à l’époque médiévale.
Moyen Âge
À partir du XIe siècle, le territoire de la commune est désigné sous le nom de Bormette. Plusieurs moines de Saint-Victor de Marseille, puis des chartreux de Montrieux et surtout de La Verne acquièrent d’importantes propriétés par donations. Ils construisent les premiers châteaux à vocation agricole comme celui des Bormettes (bâti sur le pic Saint-Martin au XIIIe) et celui du Bastidon bâti entre les XVIe et XVIIIe siècles.
Temps modernes
En 1678, Antoine Lemonnier, sieur de la Londe, originaire de Normandie, acquiert de vastes parcelles de terres sur l’actuel territoire de la commune et se fait construire une maison nommée château de La Londe, qui va transmettre son nom au futur village. Curieusement, le terme de Londe convient très bien à ce village entouré de forêts, londe signifiant « bosquet, bois » en ancien dialecte normand. En 1788, le hameau naissant acquiert le statut de paroisse tout en demeurant sous la dépendance de la ville d’Hyères. En 1791, le village compte 132 habitants et apparaît sur le cadastre en tant que quartier d'Hyères.
Époque contemporaine
Après la Révolution, les Chartreux ont été totalement dépossédés de leurs biens. Progressivement, une nouvelle bourgeoisie arrive et s’implante sur le site au cours du XIXe. Les nouveaux arrivants bâtissent de nombreuses demeures (comme le château de La Pascalette, construit en 1889 par Victor Roux[24]), rachètent les domaines agricoles et les agrandissent. L’un de ces aristocrates, Horace Vernet (1789-1863), peintre officiel de Louis-Philippe, achète le domaine situé au lieu-dit les Bormettes en 1855 et se fait construire un château d’inspiration classique et mauresque[25]. Grâce aux dons en terrains de certaines familles bourgeoises, le village se développe. L’église est édifiée en 1847 et une école communale voit le jour en 1884 sur la place Allègre.
Exploitation minière
Vers 1875, Victor Roux, riche financier marseillais et nouveau propriétaire du domaine des Bormettes, redécouvre et développe la mine de l'Argentière laissé à l’abandon depuis des siècles. En 1881, il fonde la Société des Mines des Bormettes et relance l’exploitation de la mine, riche en zinc, dès 1885[26]. À partir de 1890, d’autres filons, plombifère et zincifère, sont découverts sur le territoire. La prospérité de ces mines impose alors la création d’un chemin de fer en 1899 pour le transport des mineurs et l’acheminement du minerai jusqu’à l’Argentière où s’effectuait son expédition par voie maritime. La prospérité de la mine dynamise toute l’économie de la région. Dans le village, un bureau de poste et télégraphe est créé, ainsi que des écoles et une gendarmerie.
À partir de 1890, le village s’ouvre vers l’extérieur avec la mise en service de la ligne de chemin de fer du littoral qui effectue le trajet Toulon - Saint-Raphaël. En 1897, une fonderie de plomb est construite. La plus longue cheminée-tunnel d’Europe est bâtie sur près d'un kilomètre de colline. Cependant, la fonderie est un échec économique, étant peu fonctionnelle et mal adaptée au minerai extrait. Elle ferme donc rapidement.
En 1901, le chemin de fer minier est relié à celui du littoral qui passait par le village. La Londe demande alors son détachement de la ville d’Hyères. Finalement, le , le statut de commune lui est octroyé. La commune prend alors le nom officiel de « La Londe-les-Maures ». Le mot « maures » venant du latin mauros qui signifie brun foncé, évoquant la couleur du massif du même nom.
Alors que le village poursuit son expansion, à partir de 1901, l’exploitation des mines décline. L’épuisement du filon de l’Argentière et la chute des cours des métaux à partir de 1904 vont générer une baisse de productivité jusqu’à l'abandon de l’exploitation qui cesse définitivement toute activité en 1929.
De 1945 à 2000
Après le mandat de André Barbier, de 1946 à 1947, le nouveau maire, le comte François de Leusse (le collège de La Londe porte son nom) demeure aux affaires pendant 24 ans, jusqu'en 1971. Après cette date, c'est le neveu du baron, Philippe de La Lombardière de Canson qui devient maire, pour une période de 24 ans, comme son prédécesseur. En 1995, la liste d'union de la gauche menée par René Benedetto l'emporte pour, finalement, être battue après deux mandats, en 2008 par celle UMP de François de Canson[27]. Aux élections municipales de François de Canson a été réélu dès le 1er tour () avec 85 % des suffrages .
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage y fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles[28].
XXIe siècle
Le , à l'initiative de l'ACAL (association de commerçants et artisans londais), la ville de La Londe-les-Maures se dote de sa propre monnaie locale, le Cigalonde, qui fonctionne à parité avec l'euro. Triple enjeu pour le Cigalonde : - renforcer l'identité locale - Pérenniser le petit commerce et fidéliser les clients - Jouer un rôle social au niveau de la commune (CCAS, associations caritatives...).
La commune a subi de fortes inondations en [29], donnant lieu à la reconnaissance par l'état du caractère de calamité agricole[30].
En 2017, la végétation de la commune a subi de vastes destructions par incendie. Fin juillet et début septembre, respectivement plus de 800[31] et de 460 hectares[32] ont été détruits à la faveur de forts vents.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Jumelage
La ville de La Londe-les-Maures est jumelée avec deux autres villes européennes :
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1901. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 11 442 habitants[Note 4], en évolution de +12,47 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
La ville de La Londe possède cinq établissements scolaires allant de la maternelle au collège :
Deux écoles maternelles :
- Ecole maternelle Eugène Oswald
- Ecole maternelle Moulin Vieux
Deux écoles primaires :
- Ecole primaire Jean Jaurès
- Ecole primaire Antoine Bussone (Située aux Bormettes)
Un collège :
- Collège François de Leusse
Le lycée général de secteur est le Lycée Jean Aicard, situé sur Hyères.
Manifestations culturelles et festivités
La Londe jazz festival crée en 2009
Santé
Sports
Stades, terrains et équipements sportifs
- Stade Emmanuel Vitria. Possède : Terrain de Football, Foot en salle, Rugby, aire de lancer, de saut, piste d'athlétisme.
- Stade Guillaumont. Possède : Terrain de Football, Foot en salle.
- Tennis Club Londais. Possède : 6 terrains de Tennis
- La Brûlade. Possède : Skate Park, Terrain multisport, équipements d'entraînement exterieur.
- Boulodrome Miramar. Possède : Boulodrome.
- Boulodrome Municipal. Possède : Boulodrome.
Médias
Cultes
La paroisse catholique dépend du diocèse de Fréjus-Toulon. Elle est confiée par l'évêque à la Fraternité de Saint Joseph Gardien[40]. Son lieu de culte principal est l'église de la Nativité-de-la-Vierge de La Londe-les-Maures.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :
- total des produits de fonctionnement : 17 570 000 €, soit 1 685 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 15 788 000 €, soit 1 514 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 3 095 000 €, soit 297 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 7 051 000 €, soit 676 € par habitant ;
- endettement : 8 977 000 €, soit 861 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,69 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,31 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,72 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 530 €[42].
Emploi
Entreprises et commerces
Agriculture
- Domaines viticoles[43],
- Moulin à huile.
Tourisme
- Labels[44] :
- Villes et villages fleuris,
- Pavillon bleu,
- Ville Internet,
- Territoire vélo, décerné par la Fédération française de cyclotourisme.
- Hôtels-Restaurants.
- Gîtes ruraux, Chambres d'hôtes.
Commerces
- Commerces de proximité.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le principal attrait de La Londe reste le tourisme estival. Le nombre et l’étendue des plages de la commune ainsi que sa situation privilégiée, favorisée par un microclimat, en fait une station balnéaire qui offre près de 300 jours de soleil par an.
- Les Bormettes : construit par le propriétaire de l'usine des Bormettes pour ses employés, ce quartier est un village à part entière, groupé autour de la place Belot, typiquement provençale, où se trouve par ailleurs le théâtre des Bormettes, non loin du port et donc des plages.
- Le dolmen de Gaoutabry : monument mégalithique perché au milieu d'une colline des Maures, dominant un panorama sur les îles d'Or.
- Les plages : le long du littoral de la commune se trouvent quatre plages qui totalisent près de 3 km de sable naturel : Miramar, Tamaris, L'Argentière (primées par le label « Pavillon bleu d'Europe ») et le Pellegrin.
- Le sentier sous-marin de l'Argentière : c'est une réserve naturelle protégée située à la pointe de l'Argentière abritant une faune et une flore unique, grâce aux herbiers de posidonies, par ailleurs tout à fait accessible au public.
- Le Musée de l'école publique : il reconstitue une classe d'école en 1903, avec accessoires, ateliers, jeux...
- Les îles d'Or : Port-Cros, Porquerolles et l'île du Levant sont situées juste en face de la baie où se trouve La Londe-les-Maures, d'où une liaison aisée avec celles-ci. Le fort de Brégançon est lui aussi tout proche.
- La promenade des Annamites : c'est une ancienne voie ferrée métrique (1912) allant de la gare de La Londe sur le chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël à l'usine Schneider mise en place en 1907 aux Bormettes pour tester les premières torpilles automobiles. Un ilot artificiel de lancement est implanté en 1908 au large de la pointe de Léoube pour tester ces prototypes. La promenade porte le nom des Annamites, c'est-à-dire des ouvriers indochinois qui l'ont construite[45]. Aujourd'hui, il s'agit d'un chemin réservé aux piétons et aux vélos d'environ 2,5 km, allant du centre-ville jusqu'à la plage.
Jardin zoologique tropical
Le jardin ornithologique et botanique de La Londe classé Jardin remarquable présente sur six hectares une collection d'animaux exotiques et de plantes rares. Au total, le jardin compte plus de 250 animaux répartis en 60 espèces originaires d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Sud.
Place André-Allègre
Cœur de la ville, ombragée par nombreux platanes, la place, au croisement des principales artères de la ville, est bordée de bâtiments anciens, comme la maison des associations (ancien hôtel de ville) et de grands immeubles provençaux.
Elle est bordée à l’ouest par l’axe formé par les rues Joseph-Laure et Maréchal-Foch, à l’est par la rue Aristide-Perrin, au nord par la rue Dixmude et enfin au sud par le boulevard Azan.
La place est formée d’un premier plateau en hauteur, en face de la maison des associations, reliée par des escaliers à un second niveau damé lui-même joint à la rue Joseph-Laure par une nouvelle série d’escaliers.
Le premier niveau est articulé autour de la fontaine de la place, puis de façon concentrique, des bancs et grandes jardinières sont disposés, rendant le lieu particulièrement agréable. Le deuxième niveau est une vaste esplanade au motif de damier bordée par des platanes. Des bancs et des jardinières ont été également installés sur le côté sud.
Personnalités liées à la commune
- Georges-Jean Arnaud, écrivain.
- Horace Vernet, peintre officiel de Louis-Philippe.
- Emmanuel Vitria, premier opéré du cœur français.
- Camélia Jordana, chanteuse ayant participé à la Nouvelle Star.
- Richard Virenque, coureur cycliste professionnel.
- Kévin Sireau, cycliste médaillé olympique aux Jeux olympiques de Pékin et de Londres.
- Jean Acquaviva, scénariste de bandes dessinées.
Héraldique
Blasonnement : « De gueules au croissant contourné d'or senestré d'une étoile du même, au chef cousu d'azur chargé de trois croisettes d'argent. »
C'est François de Leusse qui est à l'origine du blason de La Londe, ainsi qu'en témoigne son fils[46]. Il a été inspiré du blason des commandos d'Afrique auxquels appartenait François de Leusse, et qui voulait ainsi honorer ceux qui les premiers débarquèrent sur la côte varoise pour libérer la Provence.
Le blason est orné d’un croissant de lune et d’une étoile. Selon André Fabius (père de Laurent Fabius, ancien Premier ministre français), auquel de Leusse s'est adressé pour connaître l'origine du blason des commandos d'Afrique, le croissant était à l'origine une nef (bateau), surmontée d'une étoile. Elle avait pour fond une carte de France. François de Leusse fit opérer un quart de tour à la coque de la nef qui prit la forme d'un croissant et plaça l'étoile en face. Une autre version de l'histoire de ce blason dit que le croissant de lune et l’étoile sont surmontés de trois croisettes, symbole de chrétienté, qui trouve leur explication dans une légende londaise. Au retour de sa septième croisade, saint Louis débarqua à Hyères et trois de ses chevaliers seraient venus trouver repos et guérison dans un hôpital situé aux Bormettes. Ayant retrouvé leur vaillance, chacun d’entre eux auraient offert à leurs hospitaliers une croix détachée de leur insigne en gage de reconnaissance[47].
Voir aussi
Bibliographie
- Ville de la Londe-les-Maures, sur www.annuaire-mairie.fr/
- La Londe-les-Maures, sur www.provence7.com/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Itinéraires
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Zone de sismicité de la commune
- Géographie : Hydrographie, L'eau dans la commune
- Le Bataille"r
- Rivière Le Batailler
- Table climatique
- Réseau régional de transports en commun
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Londe-les-Maures », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Londe-les-Maures », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 409b.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150). p. 101.
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux en Normandie, OREP éditions 2003. p. 59-63.
- Histoire de la Pascalette.
- Histoire du château des Bormettes.
- L'exploitation minière par Victor Roux.
- "La Londo lei Mauro" de Anne Cantele
- Voir des photos du hameau de forestage de La Londe sur « ce site »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- site Le Monde - Inondations à La-Londe-les-Maures [1]
- http://www.ville-lalondelesmaures.fr/la-mairie/vie-pratique/l-actualite/vigilance-meteorologique/inondations-de-novembre-2014/
- « FRANCE / Incendies dans le sud: 7000 hectares brûlés, 12000 évacuations », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- La rédaction, « Incendie à La Londe et Hyères : le point de situation à 16 heures », sur Var-Matin, (consulté le ).
- La prise du fort de Brégançon par le capitaine François de Leusse et les commandos d’Afrique sur clan-r.org
- « François de Canson élu président du CRT PACA », sur Tourmag.com, .
- [2] Page du jumelage avec la ville de Walluf sur le site de La Londe-les-Maures
- [3] Page du jumelage avec la ville de Walluf sur le site de La Londe-les-Maures
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fondée par le Père Federico Alcaman Riffo en 2002 au Chili.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Domaines viticoles, commerces, artisnat
- Labels
- Panneau d'information près du pont de la promenade des Annamites franchissant la petite rivière du Maravenne
- Anne Cantele, La Loundo Lei Mauro, d'Hyères et d'aujourd'hui, images de La Londe. pages 80 et 81.
- « Vexillologie et Héraldique provençale. Méditerranée Porte des Maures : La Londe les Maures », sur le site personnel de Dominique Cureau (consulté le )