Mèze

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Meze)

Mèze
Mèze
Le port de Mèze.
Blason de Mèze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
Thierry Baëza
2021-2026
Code postal 34140
Code commune 34157
Démographie
Gentilé Mézois
Population
municipale
12 664 hab. (2021 en augmentation de 9,77 % par rapport à 2015)
Densité 366 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 40″ nord, 3° 36′ 21″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 75 m
Superficie 34,59 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Mèze
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mèze
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mèze
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mèze
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Mèze
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Mèze
Liens
Site web ville-meze.fr

Mèze [mɛ.zə] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Ses habitants sont appelés les Mézois.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Nègue Vaques, le ruisseau du Pallas, le ruisseau de Font Frats, le ruisseau des Sacristains et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau » et l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde »), un espace protégé (l'« étang de Thau ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mèze est une commune urbaine et littorale qui compte 12 664 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Mèze et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Mézois ou Mézoises.

Tout comme Agde, elle fut fondée par les Phocéens au VIe siècle av. J.-C. Successivement refuge, comptoir commerçant et lieu d'habitation, la ville a connu un bon nombre d'occupations : grecque, romaine, prise par les troupes de Simon de Monfort, gérance par l'évêque d'Agde, jusqu'à la Révolution française.

Longtemps cantonnée à l'agriculture et à la pêche, l'économie mézoise se rouvre aux environs du VIe siècle au commerce maritime.

Elle constitue aujourd'hui la bourgade la plus ancienne du bassin de Thau et s'est même découvert une passion pour la paléontologie : à la suite de la mise au jour de fossiles d'œufs de dinosaures, les fouilles se poursuivent et un musée a été créé pour l'exposition de ces témoignages du passé. Malgré cette richesse de patrimoine, Mèze n'en demeure pas moins une ville dynamique : elle constitue une place forte de la conchyliculture et de l'ostréiculture et développe une vie sportive et culturelle importante. Elle possède aussi son pôle de recherches environnementales Ecosite (protection de l'étang, station de lagunage, épuration de l'eau…).

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte.

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Mèze est le chef-lieu du canton de Mèze. Elle est située à 15,5 km d'Agde, 7 km de Sète et 30,6 km de Montpellier[1].

Le site est relativement plat. On trouve au nord-est de la ville le ruisseau du Sesquier et le lac des Sesquiers. La ville est blottie entre les vignes et l'étang de Thau.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Plage sur l'étang de Thau et vue sur Sète.

Les communes limitrophes sont Villeveyrac, Loupian, Sète, Marseillan, Pomérols et Montagnac. Bien que le village de Pinet soit plus proche que le village de Pomérols, elle est séparée de la commune de Pinet sur quelques hectomètres par un morceau du territoire de la commune de Pomérols.

Communes limitrophes de Mèze
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[2]
Vendémian (17.66 / 26,11 km)
St-Pargoire (13.17 / 18,96 km)
St-Pons-de-Mauchiens (12.04 / 16,82 km)
Montagnac (11.22 / 12,10 km)
Aumes (11.77 / 14,49 km)
Pézenas (14.79 / 18,55 km)
Castelnau-de-Guers (12.94 / 21,90 km)
Aumelas
(19.92 / 31,90 km)
Villeveyrac (8.61 / 10,12 km)
Loupian (3.05 / 4,35 km)
Poussan (9.18 / 11,62 km)
Bouzigues (5.43 / 6,28 km)
Balaruc-les-Bains (6.88 / 13,33 km)
Nézignan-l'Évêque
(15.42 / 23,99 km)
Mèze Frontignan (La Peyrade)
(10.32 / 16,49 km)
Pinet (7.66 / 9,64 km)
Pomérols (8.88 / 11,06 km)
Marseillan (9.47 / 12,89 km)
Étang de Thau
(0.67 / 1,01 km)
Étang de Thau (Plage)
(0.77 / 1,17 km)
Sète (8.11 / 19,95 km)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 620 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sète à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 543,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

L'autoroute A9 passe sur le territoire de la commune mais ne dessert pas Mèze directement ; il est nécessaire d'emprunter la sortie no 33 (Sète, Frontignan, Balaruc, Mèze).

La route nationale 113 traverse la ville entre les directions de Sète et Montagnac, de même que la route départementale D 613 (ex-N 113).

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

Un espace protégé est présent sur la commune : l'« étang de Thau », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 69,5 ha[11],[12].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

et un au titre de la directive oiseaux[14] :

  • l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde », d'une superficie de 7 770 ha, un site d'accueil et de repos pour une avifaune migratrice et nicheuse particulièrement riche. L'étang est d'ailleurs un site classé d'importance internationale en ce qui concerne le Flamant rose, c'est également une zone d'hivernage pour le Grèbe à cou noir[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : l'« étang de Thau » (6 790 ha), couvrant 8 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] : le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072 ha), couvrant 10 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mèze est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mèze, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 11 587 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35 %), eaux maritimes (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), terres arables (9,6 %), zones urbanisées (7,2 %), zones humides intérieures (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), prairies (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Mèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Nègue-Vaques et le ruisseau de Pallas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1990, 1994, 1997, 1999, 2002, 2016, 2018 et 2019[28],[26].

Mèze est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mèze.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 172 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 170 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 2016[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[33]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[34].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mèze est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[35].

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Mèze

Les armes de Mèze se blasonnent ainsi : d'azur à un agneau pascal d'argent tenant de sa patte senestre de devant une longue croix de sable avec une banderole d'or, chargée d'une croix pattée de gueules, pendante de la longue croix et attachée avec des cordons d'azur, d'argent et de gueules[36].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom est attesté : Mesua collis (Ier siècle Pomponius Mela), castrum de Mesoae (844), villam Mezua (987), villa de Mesoa. cum. ecclesia S. Hilarii (990), castello quem vocant Mesoa (vers 1036)n castellum de Mesoa (1045), Mesua (1077), Mesoam (1112)n decima S. Ylarii de Mesua (1122), castellum quod dicitur Messua (1152)n castri de Mezua (1173), S. Ylarii de Mezua (1215), castrum de Mesua (1303), l'église de Mize 1518), Mèze (1563, 1626).

Dérive avec un suffixe prélatin -ua d'un thème pré-indo-européen *mis- « marécage »[37].

Le nom en occitan est Mesa ['me.zɔ].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire[38] de la ville de Mèze est riche. Très différent de ce qu'il est aujourd'hui, le territoire de la ville aurait été décrit par le géographe romain Pomponius Mela comme « entourée d'eau de tous côtés » et uniquement « rattachée à la terre par une étroite chaussée ». De cette situation proviendrait le nom original de Mèze : Mansa, la « butte élevée surmontée de fumée ». En effet, un important foyer aurait servi à éclairer le site (vestiges retrouvés près de la chapelle des Pénitents).

Les premiers habitants
Relief d'un guerrier ibère (IIIeIIe siècle av. J.-C.).

Il est probable que Mèze ait été occupée par des populations ibères. Comme bon nombre de villes de la côte méditerranéenne, Mèze a été habitée par les Phéniciens dès le VIIIe siècle av. J.-C. Sa situation géographique leur permettait en effet de s'abriter des tempêtes et des vents de nord-est alors qu'ils se dirigeaient vers leurs comptoirs de la côte.

Au VIe siècle, un port y fut construit pour répondre à un important trafic.

Les Phocéens s'installèrent ensuite sur le site et Agde fut construite comme un relais vers l'Espagne. Commode par les conditions favorables qu'elle offrait, certains Phocéens se sédentarisèrent définitivement sur le site de Mèze. Aux activités commerciales, ils ajoutèrent une mise en valeur de leur territoire et développèrent des activités locales (pisciculture, ostréiculture, viticulture, exploitation de salins…).

La période romaine

En 219 av. J.-C, l'expédition menée contre Hannibal en Espagne utilise comme appui logistique Mèze et la région de l'étang de Thau. L'Espagne conquise, la Méditerranée devient romaine ainsi que le Sud de la France. La province de la Narbonnaise est fondée. En 49 av. J.-C, Mèze est entièrement occupée par les Romains.

Du Ier siècle au IIIe siècle, pendant la période de la Pax Romana, Mèze était une cité prospère et on y construisit, grâce à l'aide de l'empereur Claude (qui distribua des terres aux vétérans des légions), de nombreuses villas. La viticulture fut ainsi un peu plus développée jusqu'à faire concurrence à l'Italie.

Invasions et renaissance de la ville

Peu de choses sont connues au sujet de la situation de Mèze pendant la période des invasions, après la chute de l'Empire romain.

La ville aurait été occupée et laissée dans un état désastreux par les Sarrasins qui furent chassés de la région par les troupes de Charles Martel en 736. Pour repeupler la ville dont la population avait été éparpillée, Charlemagne compta sur des Espagnols venus en France (fuyant les Goths et les Sarrasins) pour repeupler les terres désertées et leur offrit des parcelles dans la région de Mèze. Ce fut un véritable renouveau : une famille espagnole reçut la totalité de Mèze.

Moyen Âge et Croisade des Albigeois

Au XIIIe siècle, les « gardiens de la foi » catholique encouragent les expéditions contre les cathares. Les troupes de Simon de Monfort investirent alors la région sous les drapeaux de la foi, mais attirés surtout par les richesses du pays. Mèze fut à leur main en 1209 et l'évêque d'Agde devint seigneur de la ville. En 1229, Mèze fit enfin partie intégrante du royaume de France.

Les seigneurs ne résident plus au château, il tombe rapidement en ruines alors que la population, de son côté, s'émancipe de plus en plus. Elle s'implique de plus en plus dans l'administration de la ville et permet, grâce à des accords avec les cités voisines, la mise en place de limites.

La vie économique était alors divisée sur deux secteurs majeurs : l'agriculture et la pêche.

Mèze n'échappa pas à la peste noire de 1347.

Temps modernes

Durant la Réforme, alors que les protestants se réfugient et développent majoritairement leur religion dans le Sud, Mèze demeure catholique. En 1552, alors que la guerre s'étend sur tout le royaume, Louis de Condé encourage les protestants du Bas-Languedoc (actuel Languedoc-Roussillon) à se soulever. Mèze est assiégée à la fin de l'année et fut mise à sac. Le départ des assaillants ne se fit que par le versement d'une rançon. D'autres assauts suivirent, entraînant avec eux épidémies, brigandages, disettes… la ville en sort saccagée et ruinée.

Au XVIIe siècle, la paix revient enfin avec l'édit de Nantes.

Des communautés de pénitents se basent dans tout le Languedoc et répandent les idées phares de la Contre-Réforme. Vêtus de robes blanches, ils organisent de grandes processions publiques et de nombreuses actions de charité. Leur présence remonte le moral en berne des populations et apporte un soutien matériel aux plus pauvres.

En 1602, avec la croissance du nombre de membres de la communauté, un lieu de culte fixe leur est accordé par l'évêque d'Agde. Ils s'établissent dans l'église Saint-Pierre et ont aussi comme mission la remise en état de la chapelle.

En plus des guerres successives qui affaiblissent Mèze, la peste s'abat à nouveau sur la ville. Elle ne compte plus qu'environ 1 500 habitants en 1630.

Néanmoins au XVIIIe siècle la vie économique est prospère : le commerce maritime renaît et la viticulture est révolutionnée par une méthode de distillation importée de Suisse. La fabrication d'eau-de-vie constitue une des activités principales.

On organise déjà à Mèze des joutes nautiques mais aussi le jeu du Capelet.

La Révolution

La noblesse mézoise est jeune et peu riche à la veille de la Révolution.[réf. nécessaire]

Occupée par ses problèmes locaux (élection du second consul notamment), la communauté prend peu garde à la prise de la Bastille. Mais dès janvier 1790, les décisions prises quant aux nouvelles municipalités font parvenir le changement à Mèze et on élit alors un maire, un adjoint et un conseil municipal. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, rebaptisée « société populaire des sans-culottes jacobins et attachés inviolablement à la constitution de 1793 » en an II[39]. La société de Mèze est une des plus fréquentées du département, avec 9 % de la population, soit une grande part des citoyens (hommes adultes)[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Henri Bessède SFIO Conseiller général du canton de Mèze (1937-1940 et 1945-1951)
1947 1971 André Montet Radical Conseiller général du canton de Mèze (1951-1972)
1971 1977 Georges Jean SE  
mars 1977 mars 2001 Yves Pietrasanta Divers partis écologistes
puis
Les Verts
Conseiller général du canton de Mèze (1972-2001)
Député européen (1999-2004)
Conseiller régional (1986-1998 et 2004-2015)
Vice-président du conseil régional (2004-2015)
Président de la Communauté de communes du Nord du Bassin de Thau (2001-2017)
mars 2001 octobre 2001 Yvon Pibre   Enseignant, directeur de l'école Clemenceau (1994-1997). Premier adjoint au maire de Mèze (1995-2001).
octobre 2001 octobre 2021 Henry Fricou[41] Les Verts puis
EÉLV puis
SE
Vice-Président de Sète Agglopôle Méditerranée
Élection annulée en octobre 2021
octobre 2021 décembre 2021 Délégation spéciale   Présidée par Michel Recor
décembre 2021 En cours Thierry Baëza Génération Écologie et
Agir Pour Mèze
 

Jumelages[modifier | modifier le code]

Mèze est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 12 664 habitants[Note 8], en augmentation de 9,77 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4162 6893 2253 3224 4004 5164 3484 7934 986
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 0626 1066 5496 8216 8256 0675 8076 3266 215
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 1076 0176 0095 8325 3355 0334 7434 2664 403
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 5465 0055 5085 7426 5027 6309 99810 96411 533
2021 - - - - - - - -
12 664--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,9 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 680 hommes pour 6 332 femmes, soit un taux de 52,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,8 
10,0 
75-89 ans
11,6 
21,8 
60-74 ans
23,5 
20,8 
45-59 ans
20,4 
14,3 
30-44 ans
15,2 
15,0 
15-29 ans
12,7 
17,2 
0-14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,8 
75-89 ans
9,8 
17,1 
60-74 ans
18,2 
19 
45-59 ans
18,9 
18,3 
30-44 ans
17,8 
19,4 
15-29 ans
18 
17,7 
0-14 ans
15,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Mèze est située dans l'Académie de Montpellier. Le niveau d'éducation à Mèze[I 8] est nettement moins élevé que celui de l'Hérault[I 9] : on compte à Mèze 25,4 % de la population non scolarisée contre 19,6 % pour l'Hérault. Si la moyenne des titulaires d'un diplôme supérieur est relativement faible (5,2 % contre 10,8 % pour le département), le pourcentage de personnes détenant un BEP ou CAP est supérieure à la moyenne héraultaise (22 % contre 21,4 %).

La ville de Mèze accueille les élèves dans 6 écoles : La maternelle Germaine Coty, la maternelle-primaire Jules Verne, la maternelle-primaire « Calendreta » (écoles associatives bilingues français-occitan sous contrat) ainsi que l'école primaire Georges Clemenceau et l'école primaire Héliante. La ville de Mèze accueille les collégiens dans le collège Jean Jaurès et certains vont au collège Olympe de Gouges, situé à Loupian. Les lycéens vont la plupart à Pézenas, Sète ou dans certains lycées de Montpellier.

Santé[modifier | modifier le code]

La ville de Mèze comporte trois pharmacies d'officine, dont une située sur la place de la Mairie.

Service aux personnes[modifier | modifier le code]

Après sa récompense de @@@ en 2005[46], Mèze a obtenu quatre @@@@ (arobases)[47] au concours national pour la promotion de l'internet citoyen 2008.

Cultes[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La ville de Mèze possède un stade (stade des Sesquiers), deux gymnases (gymnase Gérard-Rigal et gymnase Bernard-Jeu), un dojo, deux plateaux multi-sports, un skatepark et un terrain de tambourin.

De nombreux clubs[48] sont disponibles pour pratiquer des activités sportives diverses et variées sur la commune de Mèze, dont :

Le Mèze Stade Football Club, club de football de la ville de Mèze, évolue au niveau Régional 3 de la Ligue Occitanie..

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 5 416 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 11 669 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 740 [I 10] (20 330  dans le département[I 11]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 12] 10,1 % 12,5 % 13,4 %
Département[I 13] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 14] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 741 personnes, parmi lesquelles on compte 71,7 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs) et 28,3 % d'inactifs[Note 11],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 15]. Elle compte 2 908 emplois en 2018, contre 2 724 en 2013 et 2 699 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 009, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,7 %[I 16].

Sur ces 4 009 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 645 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 82,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

1 116 établissements[Note 12] sont implantés à Mèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 19].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 116 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
45 4 % (6,7 %)
Construction 160 14,3 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
399 35,8 % (28 %)
Information et communication 14 1,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 42 3,8 % (3,2 %)
Activités immobilières 59 5,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
151 13,5 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
139 12,5 % (14,2 %)
Autres activités de services 107 9,6 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,8 % du nombre total d'établissements de la commune (399 sur les 1116 entreprises implantées à Mèze), contre 28 % au niveau départemental[I 20].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Aliaxis Utilities & Industry SAS, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (49 973 k€)
  • Biotope - Biotope SAS, ingénierie, études techniques (20 636 k€)
  • Cogegri, supermarchés (13 241 k€)
  • Bâtisseur Durable, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (2 655 k€)
  • Lfi Equipement, installation de machines et équipements mécaniques (2 577 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 307 158 90 68
SAU[Note 15] (ha) 2 035 1 501 1 590 1 607

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 307 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 158 en 2000 puis à 90 en 2010[52] et enfin à 68 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[53],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2035 ha en 1988 à 1607 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 24 ha[52].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

À Mèze, la part communale des quatre taxes locales s'élève à : 17,73 % pour la taxe d'habitation, 35,57 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 90,02 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ces chiffres situent globalement la ville au sein du quartile supérieur de l'ensemble des communes (valeurs pour l'année 2019)[54].

Emploi[modifier | modifier le code]

La population active totale de Mèze s'élève à 6 583 personnes (70,8%)[I 21]. Le taux d'activité entre 15 et 59 ans est de 70,8 %, ce qui place la commune légèrement en dessous de la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 894 chômeurs, ce qui en 2017 donna un taux de chômage de 19,2 %. En tout et pour tout, la population comprend 57,3 % d'actifs, 9,3 % de retraités, 9,4 % de jeunes scolarisées et 10,5 % de personnes sans activité[I 21]

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers dont commerce et réparation automobile Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Mèze (2016) 6,7 % 5,7 % 5,5 % 52,1 % 22,3 % 30 %
Sources des données : INSEE[I 21]

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2018 fut de 106. Les établissements de l'industrie représentent 4,7 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de 41, la construction avec ses 139 entreprises représente 15,9 %, le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration représentent 36,7 % du nombre total d'entreprises avec 320 établissements, les services aux entreprises représentent 20,9 % avec 182 établissements, et enfin, les services aux particuliers comprennent 190 entreprises soit 21,8 %[I 21].

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

  • Conchyliculture :
    Avec plus de 150 exploitations, dont la plupart est situé au port conchylicole du Mourre Blanc avec 136 exploitants, Mèze possède le plus grand port conchylicole de Méditerranée. Une autre vingtaine d'exploitations sont situées sur le site des Amoutous. La Conchyliculture représente environ 600 emplois directs avec une production d'huîtres estimée à 2 500 tonnes par an (environ 25 % de la production totale de l'Étang de Thau)[55].
  • Viticulture :
  • Tourisme :

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles[modifier | modifier le code]

La ville de Mèze accueille chaque année le festival de Thau ainsi que des joutes nautiques.

Sur les sites du château de Girard et de la chapelle des Pénitents sont organisées tout au long de l'année des expositions artistiques. Elles mettent aussi bien au premier plan des artistes locaux (Peintures et sculptures en Pays de Thau en septembre 2008 par exemple) que des personnalités étrangères à la région.

Des concerts et spectacles sont aussi donnés en dehors du festival d'été : ils ont le plus souvent lieu dans l'église Saint-Hilaire, le centre Bernard-Jeu et le foyer municipal.

La ville de Mèze accueille des associations culturelles et sportives, telles que le Rando Club Mézois, qui organise des randonnées dans la région.

Traditions[modifier | modifier le code]

  • Le chevalet
  • Les joutes languedociennes
  • Le jeu du tambourin
  • La pêche au bouletchou

Le bœuf de Mèze[modifier | modifier le code]

Bœuf de Mèze.
Carte postale de la fête locale Le Bœuf (fin XIXe siècle - début XXe siècle).

L'histoire du bœuf (buòu en occitan) de Mèze remonte en l’an 59 de notre ère[56]. Durant cette période de la Haute Antiquité, une pauvre famille, venue des environs de Béziers, vint s’établir sur les bords de l’étang de Thau et se mit à défricher les terres à un endroit appelé « Las Morgas » (['las] ['murgos]). Cette famille vivait de la pêche dans l'étang mais aussi de l'agriculture, aidée dans son travail par une paire de bœufs. Grâce à l'installation de cette famille, une urbanisation débuta, étant à l'origine du village portuaire de Mèze. Mais hélas, le premier bœuf mourut suivi du second. On décida de conserver la peau de ce dernier, étant sans doute le plus beau. Sa dépouille fut alors conservée comme une relique étalée sur un mannequin de bois. On le promena chaque année pour les grandes occasions. L'animal semblait vivant.

Plus tard quand cette peau fut trop usée, on construisit un bœuf sur une charpente de bois, beaucoup plus grand que la taille normale d'un bovidé et recouvert d’une toile de jute brune. Cette tradition existe encore de nos jours. Ainsi, dans l'animal totem, huit hommes peuvent se loger pour le mouvoir. L’un d’eux est chargé d’actionner la tête et les mâchoires de la bête au moyen d’une petite baguette de bois. Un autre jeune homme tient entre ses mains un baril recouvert d’une peau d’âne tendue, traversée en son centre par une corde asphaltée. En faisant glisser cette corde entre l’index et le pouce, cela produit alors un mugissement analogue à celui du bœuf. À l’extérieur, le guide, armé d’un long aiguillon, commande l'animal. La course de l'animal totémique dans les rues de Mèze est imprévisible. À tout moment, il peut courir et peut même foncer sur ceux qui se mettent en travers de son passage ! Le bœuf est aussi capable de ruades, de trémoussements scandés par la musique qui l'accompagne. Avec ses larges cornes, il éloigne les plus hardis qui veulent s'opposer à lui. L'animal totémique mézois est de toutes les fêtes publiques, notamment lors de la fête de Mèze qui a lieu le 19 du mois d’août. Cette fête dure trois jours, toujours avec les sorties de l'animal totem. Lors de cette fête, comme dans d'autres villages héraultais, l'animal totem est béni par le curé, ici sur la place de l'église. Ensuite, et seulement après, le totem rend visite au maire.

Le bœuf de Mèze est souvent cité au cours de l'histoire de la commune : en 1229, il reçoit l'évêque d’Agde, Thédise (qui venait de recevoir en don la seigneurie de Mèze, du fils de Montfort, Amaury). En 1562, il était du cortège du prince de Condé passant à Mèze. En 1701, il prit activement part aux fêtes organisées lors du passage des princes de Bourgogne et de Berry. En 1921, pour les fêtes organisées en faveur de l’université de Montpellier, le président de la République, Millerand dut abandonner l’estrade des représentants officiels lors du passage du bœuf. La foule crut alors que Millerand avait eu peur du bœuf. Pour sauver la situation, Magallon, député de l’Hérault, vint face au monstre et salua le bœuf. Le député fut applaudi pour son courage et ainsi, l'animal totémique put continuer à animer les fêtes de Mèze.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Tielle préparée à la sétoise.

Comme grand nombre de régions françaises, les villes du bassin de Thau possèdent une cuisine locale. La proximité de l'étang et du littoral méditerranéen favorise la cuisine à base de coquillage et de produits marins. Ce sont pour nombre d'entre elles des spécialités dites sétoises mais dont la production est en fait étendue à tout le bassin (voire au-delà). Par exemple :

  • la tielle, tourte confectionnée à partir d'une pâte à pain et farcie de poulpes et calamars agrémentés d'une sauce tomate relevée (on compte plusieurs tielleries artisanales au sein de la commune de Mèze) ;
  • les moules à la brasucade : elles sont cuisinées au grill sur un feu de bois, puis arrosées en fin de cuisson de vin blanc mariné avec des herbes typiques du sud de la France (laurier sauce, romarin, thym, sariette, estragon…) ;
  • les huîtres de Bouzigues ;
  • la macaronade (composée de pâtes à la sauce tomate, de saucisse, de bœuf et de différentes herbes provençales suivant les recettes).

Patrimoine et autres lieux[modifier | modifier le code]

Monuments médiévaux
  • Le vieux village
Les remparts, accolés au centre historique de la ville, sont rasés en 736 et reconstruits au IXe siècle[57].
  • Le château de Girard
Autrefois appelé le château des Muret, il a été construit en 1660 par la famille Muret et acquis par la commune en 1995. Il abrite aujourd'hui des expositions artistiques et met un parc à disposition du public.
  • La métairie des Creyssels.
Monuments religieux
Elle fut construite au XVe siècle par Étienne de Cambrai sur le site d'une ancienne église. Son clocher a joué plusieurs fois un rôle de défense lors des nombreux combats que connut la ville.
Petite chapelle de style roman construite au XIIe siècle. Elle se situe au bord du Cami Roumieu, chemin emprunté par les pèlerins qui se rendaient alors à Saint-Jacques-de-Compostelle. Après la découverte de vestiges gallo-romains (statue en marbre et tombeaux), on peut penser que la chapelle est construite sur une place sacrée utilisée dès l'Antiquité.
  • La chapelle des Pénitents de Mèze
Construite au XIIe siècle sur le site d'un temple grec antique. On a retrouvé à ses abords les plus anciennes traces d'occupation de Mèze.
  • L'ancienne chapelle de Notre-Dame-de-Pallas
Elle est datée du Xe siècle et aurait appartenu aux moines de l'abbaye de Conques, dans l'Aveyron.
Autres lieux et monuments
S'étendant sur 12 hectares, la station de lagunage, mise en service en 1980, traite les eaux de Mèze et de Loupian (8 000 à 25 000 eq. habitants). Le site abrite un centre de recherche et a une vocation pédagogique. Sa construction fait suite à un empoisonnement des eaux du bassin de Thau en 1975[58].
Musée paléontologique en plein air pour tous publics. Une reconstitution de zone de fouille permet aux plus jeunes de jouer les apprentis paléontologues.
Hôpital auxiliaire 1914-1918.
  • Ancienne caserne dite de la « Cavallerie » devenue hôptal civil, couvent, école religieuse et hôpital auxiliaire en 1914-1918[59].
Elle abrite aujourd'hui la médiathèque intercommunale Andrée Chedid.
Place Baptiste Milhau.
  • Le foyer municipal comprenant au rez-de-chaussée la salle de la République (salle des mariages et du conseil municipal), ainsi que la salle de spectacles Jeanne Oulié à l'étage ; appelé le Foyer des campagnes en 1933, siège notamment de la Croix-Rouge à cette époque[60].
25 rue Sadi Carnot.
Espaces verts
  • Ville fleurie
Mèze est une ville fleurie avec deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[61].
  • Le parc du Sesquier
Autour d'un lac, une balade se présente avec un parcours santé tout du long. Cet espace vert de 34 hectares est destiné au sport et à la détente. Il est relié au réseau de pistes cyclables de Mèze[62].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Films ou téléfilms tournés à Mèze[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Mèze » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mèze (34157) », (consulté le ).
  8. INSEE - Formation : scolarisation et diplômes pour la ville de Mèze
  9. « INSEE - Formation : scolarisation et diplômes pour le département de l'Hérault »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mèze » (consulté le ).
  11. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  12. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mèze » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  14. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mèze » (consulté le ).
  17. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mèze » (consulté le ).
  20. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
  21. a b c et d Données INSEE - Statistiques Mèze

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Domiville Calcul de la distance à vol d'oiseau entre deux villes
  2. Distances vers : Aumelas, Villeveyrac, Loupian, Poussan, Bouzigues, Balaruc-les-Bains, Frontignan (La Peyrade), Sète, Étang de Thau (Plage du Tambourin), Étang de Thau, Marseillan, Pomérols, Pinet, Nézignan-l'Évêque, Castelnau-de-Guers, Pézenas, Aumes, Montagnac, Saint-Pons-de-Mauchiens, Saint-Pargoire et Vendémian, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Mèze et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Sete » (commune de Sète) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Sete » (commune de Sète) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « l'« étang de Thau » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le ).
  12. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mèze », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9101411 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9112018 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Mèze », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF l'« étang de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Mèze », sur Géorisques (consulté le ).
  27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  28. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  29. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mèze », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  33. « Étude Scanning de Géodéris », sur piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  34. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  35. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  36. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p. 50.
  37. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 238
  38. L'histoire de Mèze
  39. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 414.
  40. Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 395
  41. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Hérault (34) », (consulté le ).
  46. Site officiel de la ville de Mèze
  47. Mèze sur le site des villes internet
  48. Liste des associations mézoises Liste des associations mézoises, dernière mise à jour le 30 septembre 2008
  49. « Entreprises à Mèze », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  50. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  51. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  52. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Mèze - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  54. Taux de fiscalité directe (TH, FB, FNB, CFE) votés en 2019 par les communes (octobre 2019)
  55. Mer, conchyliculture, pêche, port - Ville de Mèze
  56. « Une histoire de bœuf ».
  57. « Littoral mézois, un concentré d'exceptions - Ville de Mèze », sur Ville de Mèze (consulté le ).
  58. Yves Piétrasanta, Daniel Bondon, Le Lagunage écologique, Economica, Paris 1994 (ISBN 2-7178-2636-X).
  59. F. Olier et JL. Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, Mèze, Ysec Editions, (ISBN 978-2846731379), tome 3 page 122.
  60. « Bulletin mensuel Union des Femmes de France », sur BNF, .
  61. Le concours des villes et des villages fleuris et le Conseil national des villes et villages fleuris.
  62. Voir sur le-taurus.fr.
  63. « Hyppolyte Charamaule » sur lunas.org.
  64. Portrait d'Yves Piétrasanta sur son site officiel.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raymond Arnaud, Ma ville a un passé : histoire de Mèze, Montpellier, Dehan, , 342 p.
  • Alain Cambon, Mèze (tome 1), Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 127 p. (ISBN 2-84910-096-X)
  • Alain Cambon, Mèze (tome 2), Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 127 p. (ISBN 2-84910-525-2)
  • Claude Cammas, Histoire de la ville de Mèze : depuis ses origines jusqu'à nos jours, Frontignan, Soulié, , 506 p.
  • Alain Fraissinet, Le canton de Mèze : démographie et viticulture, 1851-1914, , 392 p.
  • Direction régionale des affaires culturelles, collection monuments historiques et objets d'art du Languedoc-Roussillon, Entre Barcelone et Montpellier : Pavements et cheminées de faïences des châteaux de Mèze, Montpellier, Monuments historiques et objets d'art du Languedoc-Roussillon, Direction régionale des affaires culturelles, 79 p. (ISBN 978-2-11-138372-2)

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]