Vendémian

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Vendémian
Vendémian
Mairie
Blason de Vendémian
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
David Cablat
2020-2026
Code postal 34230
Code commune 34328
Démographie
Gentilé Vendémianais
Population
municipale
1 151 hab. (2021 en augmentation de 10,35 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 57″ nord, 3° 33′ 43″ est
Altitude 93 m
Min. 57 m
Max. 282 m
Superficie 16,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gignac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vendémian
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Vendémian

Vendémian [vɑ̃.de.miɑ̃] (en occitan Vendemian [βen.ðe'mjan]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Rouvièges, le ruisseau de Paravel et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vendémian est une commune rurale qui compte 1 151 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vendémianais ou Vendémianaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située à une trentaine de kilomètres de Montpellier. Elle est desservie par les autoroutes A75 (sortie 57 Clermont-l'Hérault) et A750 (sortie 59 Gignac).

Carte

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-André-de-Sangonis à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[8] :

  • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[9]

et un au titre de la directive oiseaux[8] :

  • les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur à proximité[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : le « causse d'Aumelas occidental » (1 786 ha), couvrant 2 communes du département[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] : le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vendémian est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[I 1],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,5 %), cultures permanentes (39,8 %), forêts (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (3,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Vendémian est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Rouvièges. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2002 et 2014[19],[17].

Vendémian est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vendémian.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 494 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 421 sont en aléa moyen ou fort, soit 85 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a été connue sous les variantes : parrochia S. Marcellini de Vindimiano (1129), parrochia S. Marcellini et S. Petri de Vindimiano (1155), villa de Vindimiano (1171), de Vendemiano (1172), villa de Vindemiano (1187), Vendemiano (1321), Vindemia (1622), Vendemian (1770).

Le nom de la ville provient d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Vindemius (de basse époque) + suffixe -anum[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Plan cadastral (1824)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1795 Jean-Baptiste Coustal    
1795 1809 Mathieu Liron    
1809 1816 Michel Marc Faucilhon    
1816 1819 Victor Pascal Denis Cellier    
1819 1832 Michel Marc Faucilhon    
1832 1836 Pierre Liron    
1836 1840 Claude Pierre Cellier    
1840 1848 Pierre Faucil    
1848 1849 Pierre Lautier    
1849 1857 Prosper Liron    
1857 1866 François Amadou   Adjoint faisant fonction de Maire. Elu Maire le 26 Janvier 1858.
1866 1870 Alexandre Cellier    
1870 1871 Pierre Daumas   Maire provisoire
1871 1881 Alexandre Cellier    
1881 1883 Jean-Pierre Lautier    
1883 1884 Jean Nougaret   Adjoint remplace le Maire décédé
1884 1888 Pierre Hippolyte Faucil    
1888 1900 Philémon Vidal    
1900 1904 Raymond Daumas    
1904 1912 Cyprien Ricard    
1912 1914 Raymond Daumas    
1914 1916 Frédéric Rodier   Conseiller municipal remplace le Maire décédé
1916 1919 Clément Bro    
1919 1925 Jean Combés    
1925 1929 Henri Barrier    
1929 1930 Etienne Bascou    
1930 1935 Junior Revel    
1935 1941 Henri Paloc    
1941 1944 Charles De Joly De Cabanoux   Président de la délégation spéciale
1944 1945 Michel Zaragoza   Président du comité local de libération
1945 1947 Henry Barrier    
1947 1965 Marcelin Sanch    
1965 1971 Paul Gounel    
1971 1992 Jacques Barral    
1992 mars 2001 Pierre Cellier    
mars 2001 mars 2014 Éric Paloc    
mars 2014 En cours David Cablat DVG Professeur des écoles
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 1 151 habitants[Note 7], en augmentation de 10,35 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
539550611658660641616610514
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
534534523553576508407435440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
498540570568534573488539519
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5325335285365897929249471 065
2015 2020 2021 - - - - - -
1 0431 1541 151------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 464 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 143 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 250 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,6 % 9,8 % 10,6 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 685 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 111 emplois en 2018, contre 124 en 2013 et 102 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 485, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 10].

Sur ces 485 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 82 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

75 établissements[Note 10] sont implantés à Vendémian au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 75 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 9,3 % (6,7 %)
Construction 15 20 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
23 30,7 % (28 %)
Information et communication 2 2,7 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,3 % (3,2 %)
Activités immobilières 1 1,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 13,3 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6 8 % (14,2 %)
Autres activités de services 10 13,3 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,7 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 75 entreprises implantées à Vendémian), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 71 66 53 43
SAU[Note 13] (ha) 1 831 1 253 1 107 391

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 71 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 66 en 2000 puis à 53 en 2010[31] et enfin à 43 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[32],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 831 ha en 1988 à 391 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 26 à 9 ha[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre de Vendémian. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1987[33].
  • l'enceinte médiévale
  • la porte Notre-Dame
  • la tour du clocher
  • la mairie
  • le lavoir de la Guirale
  • le puits des Horts

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Vendémian se blasonnent ainsi :

D'or, au pairle losangé d'or et de gueules.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • L'Avenir Sportif Vendémianaise défend les couleurs de Vendémian en championnat de France de balle au tambourin.
  • Vendémian Football Club a été créé en 2014 à la demande des jeunes du village. Le logo reprend les couleurs du village : jaune et noir, ainsi que les symboles du blasons vendémianais. Depuis 2018, cette équipe Senior est en entente avec le club voisin USP (Le Pouget). Le logo a donc été amélioré afin d’arborer les couleurs des deux équipes : jaune et noir / rouge et bleu.

Évènements[modifier | modifier le code]

  • Le , plus d'un millier d'hectares de taillis et de garrigues ont brûlé sur les terres de la commune.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vendémian » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vendémian » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vendémian » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vendémian » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Augustine Coudert, « Les raisins de Vendémian et sa région (Hérault) », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 16,‎ 2003-2006, p. 127-136
  • Monique Ducailar-Cellier, « Vendémian : transaction entre Henri de Thesan du Sabe et Me Jean Gal », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 167-169,‎ , p. 78-83
  • Monique Ducailar-Cellier, « Vendémian, à l'ombre de l'Eglise : Ad majorem Dei gloriam (An 1662) document de la main de Mathieu Madieres, prêtre et curé du dict lieu », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 161-163,‎ , p. 58-78
  • Monique Ducailar-Cellier, « Vendémian : les Abbés commendataires », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 164-166,‎ , p. 64-70
  • Lara Fonzes, Histoire des élections municipales de la commune de Vendémian, S.l., s.n., 1860-1870, 15 p.
  • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Vendémian, Montpellier, Mission Archives 34, , 110 p.
  • Thierry Reboul, « L'héméralopie nougarienne de Vendémian : développement historique et aspects actuels », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 49,‎ , p. 61-67

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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