Ronchamp

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Ronchamp
De haut en bas, de gauche à droite : la colline de Bourlémont surmontée de la chapelle Notre-Dame-du-Haut, l'église Notre-Dame-du-Bas, le chevalement du puits Sainte-Marie, l'entrée de la ville et du cimetière et un train minier.
Blason de Ronchamp
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes Rahin et Chérimont
Maire
Mandat
Jean-Claude Mille
2014-2020
Code postal 70250
Code commune 70451
Démographie
Gentilé Ronchampois
Population
municipale
2 746 hab. (2021 en diminution de 2,17 % par rapport à 2015)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 03″ nord, 6° 38′ 02″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 790 m
Superficie 23,54 km2
Élections
Départementales Lure-1
Localisation
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Ronchamp
Liens
Site web ronchamp.fr

Ronchamp est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le siège de la communauté de communes Rahin et Chérimont.

Peuplée par 2 847 habitants en 2021, la commune est située dans une région particulièrement vallonnée, les Vosges saônoises. Son altitude varie de 353 mètres au centre-ville à 790 mètres en forêt d'Arobert. Elle est traversée par le Rahin ainsi que par deux autres cours d'eau de tailles plus modestes.

Le territoire de Ronchamp est occupée dès le IVe siècle av. J.-C. par une tribu gauloise. Les premières mentions de la cité actuelle et de son château remonte au XIIIe siècle. Très marquée par la Seconde Guerre mondiale, Ronchamp a reçu le la Croix de guerre 1939-1945.

Au cœur d'un modeste bassin minier, Ronchamp est connue pour son riche passé industriel d'exploitation charbonnière. La houille y est exploitée du XVIIIe au XXe siècle, ce qui favorisa pleinement l'économie locale et créa ainsi un patrimoine architectural important. Onze puits sont recensés à Ronchamp et un musée est consacré à l'histoire de la mine.

Le monument le plus célèbre de la commune est la chapelle Notre-Dame-du-Haut, l'une des œuvres majeures de l'architecture sacrée du XXe siècle. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est construite en béton de 1953 à 1955 par l'architecte franco-suisse Le Corbusier au sommet de la colline de Bourlémont.

Géographie

Localisation

Carte du territoire de Ronchamp.

Ronchamp est située à l'est de la Haute-Saône, dans le nord-est de la région Bourgogne-Franche-Comté[1].

Par la route, Ronchamp est distante de 20 kilomètres de Belfort, 22 kilomètres de Luxeuil-les-Bains 30 kilomètres de Montbéliard, 45 kilomètres de la préfecture départementale Vesoul et 65 kilomètres de Mulhouse[2],[M 1].

La localité se trouve dans le pays des Vosges saônoises, territoire aux paysages variés[3].

Topographie

Carte topographique de la colline de Bourlémont et des environs.

La superficie de Ronchamp est de 2 350 hectares[4], ce qui est bien plus important que l'aire moyenne d'une commune en France métropolitaine (1 490 hectares)[5].

Ronchamp se situe dans une région vallonnée, les Vosges saônoises. L'essentiel des habitations se trouvent dans une petite vallée où coule le Rahin ; le nord et le sud sont bordés de collines. D'une superficie de 2 354 hectares dont 1 648 de forêts, le territoire de la commune se trouve sur les contreforts des Vosges saônoises, au nord, pour s'ouvrir sur une plaine, à l'ouest[6].

Son altitude varie entre 320 et 790 mètres, soit un dénivelé de 470 mètres[7]. L'altitude du centre-ville est de 353 mètres. La colline de Bourlémont, où est érigée la chapelle Notre-Dame-du-Haut, s'élève à 474 mètres. Le point culminant du territoire communal est situé juste en dessous du roc du Plainet (dont le sommet se trouve à Fresse et atteint 807 mètres), en forêt communale et dans les premiers contreforts du massif des Vosges[1]. Du fait de son altitude et de ses pentes, la commune de Ronchamp est classée « commune de montagne » par le règlement européen du . Ronchamp est incluse dans le périmètre du parc naturel régional des Ballons des Vosges[8].

Géologie

Carte en couleurs montrant le zonage géologique d'un territoire.
Carte géologique simplifiée de Ronchamp et du bassin minier[9].

Ronchamp est construite sur le plateau de Haute-Saône, elle est limitrophe de la dépression sous-vosgienne[10] et s'appuie sur le versant méridional du massif des Vosges[11].

Au nord, la commune repose en partie sur un sol daté du Viséen (ha) ou, de manière plus imprécise, du dévono-dinantien (hK3), puis vient le bassin houiller sous-vosgien (h5), dont le gisement qui s'étend jusqu'à Romagny ; il est composé de deux couches de charbon (dont l'épaisseur varie de quelques centimètres à trois mètres) s'inscrivant dans un quadrilatère de cinq kilomètres de long sur deux kilomètres de large[12]. Ce gisement est recouvert par du grès rouge et divers types d'argiles du Permien (Autunien) sur plusieurs centaines de mètres (r)[13] mais il affleure à la limite entre les communes de Ronchamp et de Champagney (h5A). Près de Mourière s’étend également un bassin secondaire[14]. Les terrils recèlent de nombreux fossiles témoignant de l'époque du Carbonifère[15]. Les terrains carbonifères et permiens sont sillonnés de petites failles ouest-est signalées par des filons de quartz (Q)[16].

Au sud, le bourg de Ronchamp est édifié dans une dépression remplie des dépôts morainiques datant de la glaciation de Würm, occupant l'extrême sud de la commune et dans laquelle coule le Rahin alors que le lit terminal du Rhien est tapissé d'alluvions modernes du Quaternaire (Fz)[16],[17].

Hydrographie

Photographie d'un étang rouge dans une forêt défrichée.
L'étang Fourchie.

Ronchamp est traversée par trois cours d'eau. Le plus important, passant par le centre, est le Rahin, qui prend sa source non loin du col du Stalon, entre le ballon de Servance et le ballon d'Alsace[M 1],[18]. Il existe également deux ruisseaux de taille secondaire : le Rhien et le Beuveroux qui confluent tous les deux dans le Rahin sur le territoire communal. Tous alimentent le Rhône par l'Ognon et la Saône[1].

La commune comporte plusieurs étangs qui sont tous artificiels (ancienne sablières, réservoirs d'eau en cas d'incendie ou résurgences d'eaux de mines)[1]. Les étangs sont un élément important du paysage dans l'est de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, où ils ont longtemps fourni le poisson consommé dans la région. La grande rigole d'écoulement, qui permet d'évacuer les eaux de mines issues de l'exhaure puis les eaux d’infiltrations, passe au nord de la commune et alimente l'étang Fourchie[19].

Climat

L'éloignement de la région de Ronchamp à la mer est important à l'échelle de la France : au moins 600 km de l'Atlantique, et 500 km de la Méditerranée. Cette position engendre un climat semi-continental, caractérisé par de fortes amplitudes thermiques journalières et annuelles. Les étés chauds et lourds de Ronchamp alternent avec des hivers secs marqués par un froid plus vif. Les températures peuvent y descendre fréquemment en dessous des −10 °C. Les précipitations sont importantes en raison de la présence des massifs montagneux qui, à l'est, font obstacle à l'évacuation des masses d'air humides sur la Suisse et ajoute une influence de climat montagnard. Dans la commune, le cumul des précipitations annuelles est de l'ordre de 1 700 mm/an. En hiver, en raison du froid, les précipitations se produisent sous forme de neige[20].

Relevé météorologique entre 1981 et 2010[Note 1]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,9 −1,8 1,1 3,5 8 11,1 13,1 12,7 9,4 6,2 1,7 −0,6 5,2
Température moyenne (°C) 1,6 2,6 6,4 9,6 14 17,2 19,4 19 15,2 11,1 5,6 2,5 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,1 7 11,6 15,6 20 23,3 25,7 25,4 21 16 9,5 5,6 15,5
Ensoleillement (h) 65,2 89,7 133,6 167,5 199,1 225,5 247,8 229,5 169,5 120 73,5 55,1 1 776
Record de vent sur 10 minutes (km/h) 2,9 2,7 2,9 2,7 2,4 2,4 2,3 2,1 2,3 2,6 2,5 2,8 2,6
Précipitations (mm) 85,3 74,9 79,2 73,1 97,9 88,2 86,5 77,9 89 99,8 94,2 103,1 1 049,1
Source : « Relevé météorologique de Luxeuil-les-Bains », sur le site lameteo.org


Faune et flore

Deux terrils semi-coniques, l'un de teinte rouge et l'autre noir sont en partie couvert d'arbres.
Les terrils de la plaine du Chanois colonisés par les bouleaux et la mycoflore.

Ronchamp est couverte d'une forêt de feuillus comprise entre l'étage collinéen et l'étage montagnard du massif des Vosges. La commune compte 253 espèces indigènes (en particulier les genres Viola, Geranium, Euphorbia, Dryopteris, Carex, Leucanthemum vulgare, sapin, chêne, Fraxinus excelsior, Panicum virgatum, Reynoutria, Hélianthe), 41 espèces introduites (dont les genres Pseudotsuga menziesii et Festuca rubra) parmi lesquelles 11 sont envahissantes, une espèce cryptogène (Eupatorium cannabinum) et deux domestiques (Pseudotsuga menziesii et Festuca rubra)[21].

Les terrils laissés par l'activité minière sont rapidement envahis par les bouleaux[22] et les saules. Une végétation spécifique s'y développe, notamment lichen, Drosera et Rubus. Plusieurs espèces rares issues de la mycoflore sont recensées telles que le Pisolithus arhizus, le Lactarius fuscus et le Stropharia rugosoannulata[23],[24].

Urbanisme

Vue d'une carte en couleur représentant les étapes de développement du bâti.
Développement urbain de Ronchamp et du bassin minier[1].

Urbanisme et paysage

La commune dispose d'un PLU[25] et se trouve dans le périmètre d'application du SCOT du pays des Vosges saônoises[26].

La communauté de communes Rahin et Chérimont a mis en place une démarche Plan de Paysage dont l'objectif est de conserver un paysage cohérent, préservant son caractère bucolique et respectant l'environnement[27]. En collaboration avec le parc naturel régional des Ballons des Vosges, l'intercommunalité a mis en œuvre un contrat d’aménagement durable de l'espace, pour la période 2013-2016[28].

Morphologie urbaine

Ronchamp se compose d'un centre formant un bourg et de sept hameaux aux alentours : Grattery, Recologne, Mourière, la Selle, le Rhien, le Montchauveau et la Houillère[M 1].

La commune compte aussi quatre anciennes cités minières toutes deux limitrophes du centre : la cité de la plateforme est la plus ancienne (1854), la cité Saint-Charles construite en 1872 à quelques dizaines de mètres du puits Saint-Charles, la cité du Chanois composée de baraquements provisoires construits en 1919[29] puis démolis dans les années 1970 pour laisser place à la cité Germinal[30] et la cité du Morbier, construite en 1929 vers le hameau d'Éboulet[31],[32].

L'urbanisme de Ronchamp est directement lié à celui de Champagney puisque Éboulet, la Houillère, le Bas-des-Côtes et la cité des Époisses sont dans la continuité urbaine directe du bourg de Ronchamp. Les deux villes appartiennent d'ailleurs à la même unité urbaine[A 1].

De 2011 à 2013, un chantier de construction de six pavillons a nécessité la destruction de plusieurs vestiges du puits du Chanois[33]. L'un des trois immeubles de la cité Germinal est également démoli après une autorisation obtenue le [34]. Une aire d'accueil pour les gens du voyage est aménagée par la communauté de communes Rahin et Chérimont de 2013 à 2014, dans la partie nord-est des terrils du Chanois[35],[36].

Logement

En 2015, le nombre total de logements à Ronchamp était de 1 401 dont 1 208 résidences principales, 27 résidences secondaires et logements occasionnels et 166 logements vacants. La commune totalisait 1 079 maisons et 316 appartements en 2013[A 2].

La commune compte 85 HLM. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 72,3 %, en 2015[A 3]. L'INSEE dénombrait 0,9 % de résidences principales constituées d'une seule pièce, 5,1 % de deux pièces, 18,6 % de trois pièces, 29,4 % de quatre pièces et enfin 46,0 % de cinq pièces ou plus[A 4].

Évolution du nombre de logements par catégorie[A 2]
1968 1975 1982 1990 1999 2009
Résidences principales 992 1 020 1 080 1 118 1 129 1 214
Résidences secondaires et logements occasionnels 45 7 44 42 40 24
Logements vacants 96 99 109 105 70 128
Total 1 133 1 156 1 233 1 265 1 239 1 366

Risques naturels et technologiques

La commune est installée sur une zone sismique de niveau 3. Il existe des risques géologiques localisés liés à la présence de cavités souterraines naturelles et minières (possibilités de mouvements de terrains miniers dus aux anciennes houillères) en particulier au hameau de la Houillère. Un risque d’inondation ou de coulée de boue est à craindre en cas de crue du Rahin[37]. Après deux inondations de la rue du Plain en novembre 2017 et janvier 2018, une digue est construite[38].

Voies de communication et transports

Vue d'une halte ferroviaire avec une passerelle qui enjambe les voies ferrées.
La gare de Ronchamp.

Ronchamp est traversée par l'ancienne RN 19 — remplacée par la route à quatre voies passant par Héricourt — devenue RD 619[39] qui forme la rue principale de la ville. Ronchamp possède d'autres routes importantes : la première se dirige vers Clairegoutte en passant par le hameau du Magny, une deuxième relie le centre à Malbouhans, une autre rejoint Courmont tandis qu'un axe important rejoint Champagney en passant par les ballastières[M 2].

La gare de Ronchamp, mise en service le , est située sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville et est desservie par les trains TER Franche-Comté qui effectuent des liaisons entre les gares de Vesoul, Belfort et Montbéliard[M 3]. La ville est également desservie par une ligne interdépartementale d'autobus et par les lignes saônoises[40]. La gare de Belfort - Montbéliard TGV, sur la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, est localisée à moins de 30 kilomètres de Ronchamp[2].

Autrefois, plusieurs lignes des chemins de fer vicinaux de Haute-Saône passaient par Ronchamp[41]. De plus, un réseau industriel de voies ferrées desservant les houillères de Ronchamp existait autrefois et reliait tous les puits en activité à la gare houillère[42].

L'EuroAirport Bâle-Mulhouse est l'aéroport international le plus proche de la commune, situé à environ 80 kilomètres[2].

Par ailleurs, la commune est traversée par le GR 59 ainsi que par le sentier des Ducs[43],[44]. Une voie verte ouvrira en 2018 pour desservir l'écoparc de la filature, lier l'EuroVelo 6 et la véloroute du Téméraire mais aussi pour favoriser le cyclotourisme dont le développement es favorisé par le cyclisme à la Planche des Belles Filles, mis en valeur par le Tour de France en 2012, 2014 puis en 2017[45].

Toponymie

Ronchamp et Champagney sur la carte de Cassini.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Runchamp en 1227, Ronchans en 1271, de Rotundo Campo en 1347[46],[47].

Le nom est composé des mots rond et champ[47].

Histoire

Protohistoire et Antiquité

Au IVe siècle av. J.-C., la tribu gauloise des Séquanes, s’installe dans les environs. Un tumulus existe sur le passage de la voie ferrée. Une fouille réalisée en 1911 met au jour des boiseries sculptées[46].

Selon André Sarrette, lieutenant-colonel au 86e régiment de ligne de Belfort, Jules César bat Arioviste en 58 av. J.-C. dans la plaine située entre Ronchamp et Champagney[46]. C'est alors que les Romains s'installent sur les flancs de la colline de Bourlémont et y érigent un temple[48].

Néanmoins, aucune importante trace d'occupation romaine n'indique l'établissement d'une agglomération à Ronchamp à l'époque gallo-romaine[46].

Moyen Âge

Représentation cartographique des divisions administratives des Vosges et du Jura au XIVe siècle.
En 1333, Ronchamp est rattaché au bailliage d'Amont.

En 1209, 1256 et 1265, l'actuelle ville de Ronchamp est pour la première fois citée dans des chartes. La ville possède un château fort édifié sur le flanc méridional de la colline de Bourlémont, qui fait face au village[49]. En 1277, cette mention apparaît dans un acte d’inféodation ; Henri de Ronchamp reconnaît tenir le fief de Ronchamp, qui dépend des seigneurs de Faucogney[46].

En 1271, le comte palatin Othon IV prend sous sa sauvegarde les personnes ayant l'intention de se rendre aux foires et marchés qui sont régulièrement organisés à Ronchamp[46].

En , Milon de Ronchamp fait partie des invités du comte de Chiny lors de festivités qui durent presque une semaine et pendant lesquelles ont lieu joutes et tournoi, entre Montmédy et Chauvency-le-Château. Le seigneur de Ronchamp se trouve en compagnie des Faucogney, Annegray, Saint-Remy, Oiselay et Moncley, avec d'autres nobles bourguignons. Jacques Bretel, qui raconte ces journées, en fait mention dans son poème, Le Tournoi de Chauvency[50].

En 1333, le bailliage d'Amont, l'un des trois bailliages de Franche-Comté, qui a pour capitale Vesoul, est créé par Philippe VI de France. Le territoire de Ronchamp y est rattaché[51].

Le , un acte de délimitation des seigneuries de Ronchamp et Passavant est signé[52].

Temps modernes

Dessin ancien d'une église entourée de maisons
Ronchamp possédait une église avec clocher comtois en 1779.

En 1493, à la Renaissance, Ronchamp et toute la Franche-Comté appartiennent à l'Empire germanique des Habsbourg d'Espagne[53].

En 1635, les mercenaires suédois sous le commandement de Bernard de Saxe-Weimar dévastent le village de Ronchamp ainsi que plusieurs autres bourgs alentour[52] et privent la vallée de tout moyen de défense, le château étant en ruine à ce moment-là[49]. Le marquis de Conflans vient prendre position à Ronchamp pour tenter d’arrêter cette invasion[46]. En 1678, la Franche-Comté redevient française par les traités de Nimègue signés à l'issue de la guerre de Hollande[54].

En 1744, des gisements de houille sont découverts sur le territoire de Ronchamp. Deux galeries de recherche sont creusées et plusieurs fouilles en surface sont effectuées. Rapidement, plusieurs demandeurs d'exploitations affichent leurs ambitions et c'est ainsi que deux concessions sont accordées[55].

Selon la tradition orale, le contrebandier Louis Mandrin aurait pillé la vallée de Ronchamp en 1754 et aurait utilisé le bureau de douane situé entre le finage de Champagney et celui de Magny-Danigon[49].

Époque contemporaine

Exploitation des mines

L'exploitation démarre dans des galeries à flanc de coteau avant que ne soit creusé le puits Saint-Louis en 1810, sur la commune voisine de Champagney. Celui-ci est le premier véritable puits d'extraction du bassin minier. En 1874, les houillères comprennent un effectif de 1 847 personnes[56]. Au XIXe siècle, les principaux puits d'extraction de la commune de Ronchamp sont les puits Saint-Charles et Saint-Joseph.

Les couches de charbon s'enfonçant de plus en plus, les puits se succèdent et sont de plus en plus profonds vers le sud jusqu'à ce que la compagnie finisse par creuser deux fois de suite le puits le plus profond de France dans la commune voisine de Magny-Danigon : le puits du Magny (694 mètres) en 1878 et le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) en 1900. Le puits le plus profond de la commune de Ronchamp est le puits du Chanois (588 mètres) ; mis en service en 1895, c'est le principal puits d'extraction de la commune au XXe siècle. En 1904, 246 798 tonnes de charbon sont extraites des houillères de Ronchamp. Un petit gisement situé près du hameau de Mourière est exploité entre 1844 et 1891, mais de façon artisanale avec des couches de faible épaisseur et de piètre qualité[56].

Vue d'une carte postale ancienne représentant une ville minière au XIXe siècle.
À la fin du XIXe siècle, Ronchamp possède un paysage agricole et industriel.

Les houillères de Ronchamp sont exploitées pendant plus de deux siècles, du milieu du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. Leur exploitation marque profondément le paysage avec ses terrils, cités minières et puits de mine, mais aussi l'économie et la population locale (immigration polonaise et traditions minières notamment). Une forte camaraderie et une conscience de classe se développent, notamment avec l'arrivée des Fressais, qui favorise plusieurs grèves et mouvements sociaux. L'une d'entre elles, survenue illégalement en janvier 1857, cause le renvoi de certains ouvriers[57]. La compagnie veille d'ailleurs à étouffer tous les mouvements de protestation dans le bassin minier, notamment par les renvois des « meneurs », et favorise les réclamations individuelles[58]. À l'inverse, le dialogue s'ouvre entre les employés et les administrateurs en 1890 lorsque les mineurs peuvent élire leurs délégués, chargés de défendre les droits ouvriers et de surveiller la sécurité du travail[59].

Sur le plan culturel, les houillères apportent des associations de musique, danse, théâtre, art, religion ainsi que des clubs sportifs (notamment l'étoile sportive de Ronchamp). Les mines possèdent également une harmonie et favorisent le commerce de proximité.

Un bâtiment en bois dessiné par l'architecte Henry Jacques Le Même, est construit à l'Exposition universelle de 1937 à Paris, avant d'être remonté à Ronchamp l'année suivante où il fait office de salle des fêtes, une école en bois signé du même architecte et possédant le même style est construite à proximité. Ces deux bâtiments sont inaugurés le par la maire Ludovic-Oscar Frossard qui avait demandé la récupération du premier bâtiment. Le , lors d'un bombardement allemand, la salle des fêtes est détruite. Elle est remplacée en 1959, par un bâtiment en dur plus moderne et plus grand[60].

Seconde Guerre mondiale

Plaque de marbre portant deux écussons et les inscriptions : À la mémoire des libérateurs de la chapelle de Ronchamp le 1er et le 2 octobre 1944, 1er BT de choc parachutistes et 1er BT de zouaves. Passant souviens toi.
Plaque commémorative de la libération de la chapelle.

Située depuis 1940 dans la zone occupée interdite au retour des réfugiés, Ronchamp subit une occupation douloureuse, les houillères sont contrôlées par l'occupant qui a besoin de charbon. La journée de travail passe ainsi à h 45 et les mineurs n'ont plus qu'un dimanche sur deux de repos. Les effectifs sont augmentés par des mineurs français démobilisés, des prisonniers de guerre et des jeunes recrutés pour le STO. Malgré ces mesures la production décroît sans cesse et le rendement devient faible[61].

Le , alors que les soldats de la Wehrmacht s'emparaient de positions pour établir une ligne de résistance entre Ronchamp et Magny-Danigon pour freiner l'avancée des Alliés[62], le maquis du Chérimont, alors basés à Champagney reçoit l'ordre de rejoindre les troupes alliées à une vingtaine de kilomètres[63]. Un accrochage a lieu au puits Arthur-de-Buyer[64]. Fuyant vers les villages de Magny-Danigon et de Clairegoutte, une quarantaine de maquisards sont arrêtés, et huit sont emmenés pour un interrogatoire. Le reste des hommes est fusillé dos au cimetière de Magny-Danigon[62].

La ville est libérée le par les troupes de la 1re armée française, après de violents combats. Les unités engagées comprennent le bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique, deux bataillons de marche (le 21e et le 24e) et un régiment d'artillerie de la 4e brigade de la 1re division française libre[65]. Le 1er bataillon de zouaves[66] et le 1er bataillon parachutiste de choc[67] sont également impliqués, notamment dans les combats de la colline de Bourlémont. Cette dernière sert, en , d’observatoire d'artillerie[66] à l'armée allemande et les engagements y sont particulièrement féroces ; la chapelle érigée à l'époque est entièrement détruite par les bombardements. L’âpreté des combats dans le secteur de Ronchamp/Champagney est telle que Champagney, la commune voisine, distante de quelques kilomètres seulement, n'est libérée que le , soit plus d'un mois et demi après Ronchamp. À ce titre, la commune de Ronchamp se voit attribuer la croix de guerre 1939-1945[68].

Depuis la Libération

Photo noir et blanc montrant de hauts bâtiments industriels accompagnés de deux tours de refroidissement métalliques et de deux cheminées d'usine.
La centrale électrique dans les années 1930.
Vue panoramique d'une ville entre des montagnes.
Au début du XXIe siècle, Ronchamp est plus boisée et urbanisée qu'au siècle précédent.

À la nationalisation des mines en 1946, les puits en activité et la centrale thermique sont confiés à Électricité de France[69] qui tente d’abandonner l’exploitation dès 1950. Les mineurs constituent un comité de défense de la mine dont le maire de l'époque, Alphonse Pheulpin, fait partie, et qui se bat pour prolonger la durée de vie de l'exploitation, notamment en relançant l'exploitation aux affleurements avec le puits de l'Étançon (dernier puits creusé sur la commune) et plusieurs descenderies. Mais les derniers puits ferment les uns après les autres dans la décennie qui suit[70],[71].

En 1953, la commune lance plusieurs chantiers de construction : nouvelle école, bains-douches, pont et rénovation du stade de football. La municipalité cherche à montrer le renouveau de la ville à l'issue de la guerre et organise du 20 au les fêtes de la « Renaissance ». Chaque corporation industrielle (les mines, les fonderies, la métallurgie et la filature) installe un arc de triomphe symbolique au-dessus de la rue principale où défile un long cortège représentant toutes les activés économiques, sportives, associatives, culturelles et militaires de la vallée ; s'ensuit une retraite aux flambeaux. Le lendemain, toutes les nouvelles infrastructures sont inaugurées. Des personnalités politiques prononcent des discours et une grande fête est lancée qui s'achève par un bal. C'est à cette occasion que les armoiries modernes de la commune sont créées par le docteur Maulini et que la devise est choisie[46],[72].

En 1955, Le Corbusier édifie la chapelle Notre-Dame-du-Haut au sommet de la colline de Bourlémont. Ce monument sera rapidement considéré comme une des principales œuvres d'architecture religieuse dans le monde[73].

Après la fermeture des mines en 1958, les sites miniers sont mis en sécurité, les infrastructures sont pour la plupart démolies et les ouvriers se tournent vers d'autres activités[74]. En 1976, un musée et deux associations sont créés (l'une l'année même, l'autre en 1994) pour préserver la mémoire de ce passé minier ; plusieurs sites sont réaménagés pour devenir visitables[75].

En 1980, la fermeture de l'entreprise MagLum, implantée dans les anciens bureaux et ateliers des houillères en 1958, pour assurer une reconversion du bassin minier, déclenche un mouvement social. Le site reste en grande partie en friche depuis cette date[76].

En 1989, le conseil municipal décide de réaménager et de moderniser les places de l'église et du marché, situées dans le centre-ville ; un concours d'architecture est lancé l'année suivante. Le sculpteur parisien Polska réalise alors le Cube des Prêles qui rend hommage à la formation du charbon[77]. Pendant la seconde moitié du XXe siècle, la place laissée par la disparition progressive des activités minières, industrielles et agricoles favorise à la fois l'urbanisation et le reboisement[78],[79].

Le terril du puits Saint-Charles, devenu décharge pour une usine voisine, s'embrase de 1993 à 1994 en rejetant une épaisse fumée noire, causant des inquiétudes dans les populations locales[80].

Un couvent réalisé par l'architecte italien Renzo Piano est inauguré à quelques mètres de la chapelle en 2011[81]. Cette dernière est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO le avec 16 autres œuvres architecturales de Le Corbusier[82]. Parallèlement, entre 2015 et 2017, la filature de Ronchamp, une ancienne usine désaffectée, est reconvertie en un complexe sportif, culturel et économique voué à une portée régionale regroupant une salle omnisports, une galerie d'exposition, des studios de répétition musicale, une halle publique et des locaux destinés à l'artisanat[83] au coworking et à un fablab[84].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Ronchamp relève de la deuxième circonscription de la Haute-Saône. Elle est traditionnellement ancrée à gauche en raison de son passé minier et industriel. En 2017, c'est le maire DVG de Baudoncourt, Christophe Lejeune qui est élu sous l'étiquette REM[85]. Comme dans d'autres bassins « ruralo-industriels », le vote FN se développe depuis l'élection présidentielle française de 2002[86].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du , le pourcentage de Ronchampois qui votent contre la Constitution européenne est de 79,58 %[87], alors qu'il est de 54,67 % pour la France[88].

À l'élection présidentielle française de 2007, le premier tour voit se démarquer Ségolène Royal (PS) avec 28,45 %. Au second tour, Ségolène Royal récolte 55,31 % des votes contre 44,69 % pour Nicolas Sarkozy[89]. À l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour voit Marine Le Pen (FN) arriver en tête des listes avec 32,33 % des suffrages exprimés, suivie de François Hollande qui totalise 30,89 %. Au second tour, François Hollande obtient 63,62 % des suffrages exprimés contre 36,38 % pour Nicolas Sarkozy (UMP)[90]. Lors de l'élection présidentielle française de 2017, le premier tour voit se démarquer Marine Le Pen (FN) avec 39,99 %. Au second tour, cette dernière récolte 58,81 % des votes contre 41,19 % pour Emmanuel Macron (EM) qui remporte l'élection à l'échelle nationale[91].

Administration municipale

Vue d'un bâtiment à un étage portant l'inscription « mairie » à son fronton.
La mairie de Ronchamp.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[92].

Composition du conseil municipal de Ronchamp (2019-2020)[93],[M 4],[M 5]
Liste Président de groupe Effectif Statut
DVG « Pour Ronchamp, une mine d’engagement » Jean-Claude Mille 17 Majorité
DVG « Ronchamp autrement » Sylvère Durpoix 4 Opposition
PDF « Ronchamp espoir, le bon sens » Christophe Devillers 1 Opposition
1 Vacant

Liste des maires

Portrait rapproché d'un homme portant une écharpe tricolore.
Jean-Claude Mille, maire depuis 2008.
Liste des maires successifs[94],[95]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1818 1821 Antoine Demesy   Cabaretier
1821 1830 François Mozer Royaliste Cultivateur
1830 1831 François Portier    
1831 1846 Jacques Xavier Ballay Orléaniste Cultivateur
1846 1848 François Galmiche Orléaniste Propriétaire
1848 1871 François Ballay Bonapartiste  
1871 1876 Claude Courty    
1876 1878 François Faivre    
1878 1884 Claude Courty    
1884 1888 Joseph Quillery   Propriétaire
1888 1892 Jean-Thiébaud Frossard   Pharmacien
1892 1894 Adolphe Gounant    
1894 1896 Edouard Galmiche   Cultivateur
1896 19?? Adolphe Gounant    
         
1923 1929 Jean Lagelée SFIO Conseiller général (1923 à 1929)
1929 1932 François Lallemand[96]    
1932 1944 Ludovic-Oscar Frossard SFIO, SFIC, USC, USR Conseiller général (1937 à 1940)
Député de la Martinique
puis de Haute-Saône (1928-1940)
Ministre d'État[96]
1945 1971 Alphonse Pheulpin[97] SFIO, DVG, PSU Délégué mineur,
Conseiller général (1932 à 1971)
mars 1971 mars 1989 Jean Pheulpin DVG  
mars 1989 juin 1995 Jean-Marie Maire[98] PS Professeur de sciences naturelles
juin 1995 mars 2008 Raymond Massinger[99] PS  
mars 2008 En cours
(au 8 juin 2018)
Jean-Claude Mille[M 5] DVG Agent de l'ONF puis retraité

Finances locales

En 2015, les finances de la commune sont constituées ainsi[100] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 257 000 , soit 757  par habitant ;
  • total des charges : 1 842 000 , soit 618  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 551 000 , soit 185  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 522 000 , soit 175  par habitant ;
  • endettement : 1 046 000 , soit 351  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 5,58 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 8,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,37 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Divisions territoriales

Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes Rahin et Chérimont.

Ronchamp fait partie du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune appartient également au canton de Lure-1, situé dans l'arrondissement de Lure[101],[102].

En outre, la ville est le siège de la communauté de communes Rahin et Chérimont, intercommunalité créée en 2003[103], et qui se trouve dans le pays des Vosges saônoises[3].

Jumelages

La commune de Ronchamp est jumelée avec :

Politique environnementale

Gestion des déchets

La communauté de communes Rahin et Chérimont assure la gestion de la politique environnementale de Ronchamp, dont entre autres la mise en place et le suivi d’un service public d’assainissement non collectif[103].

La communauté de communes Rahin et Chérimont, à laquelle appartient Ronchamp, est membre du syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (SICTOM) de la zone sous-vosgienne, basé à Étueffont[107]. La commune accueille par ailleurs sur son territoire un maraîcher bio[108] ainsi que des permanences de l'association Agro Bio Conso[109]. Une déchèterie est installée à proximité de l'ancien puits de l'Étançon[M 6].

Énergie

Carte des chaufferies bois.
  • Chaufferies.
  • Bâtiments desservis.

La commune possède trois chaufferies « bois énergie » utilisant des plaquettes qui sont en majorité d'origine locale afin de réduire les coûts et de privilégier les circuits courts. La première et mise en service en pour chauffer l'école du centre, la salle Broly ainsi que l'EHPAD Notre-Dame[110]. La deuxième est mise en service en 2017 sur le site de la filature pour alimenter les différents équipements du lieu[111]. La troisième sera mise en service en 2018 pour alimenter la mairie, le bureau de poste, le « relais de diligence » le dojo, des logements communaux, le musée de la mine Marcel-Maulini, l'office de tourisme et la salle des fêtes-médiathèque[112].

En décembre 2017, une borne de recharge pour véhicules électriques est installée sur la place du 14 juillet par le Syndicat intercommunal d’énergie du département de la Haute-Saône (SIED 70)[113].

Gestion de l'eau

La station d'épuration de Ronchamp.

Il existe quatre captages d'eau potable pour les sources de la Chapelle, sur la colline de Bourlémont et un autre au lieu-dit Mathieu qui alimente un réservoir de 640 m3, situé route de la Chapelle. Cinq autres captages prélèvent l'eau au hameau de la Selle qui est équipé d'un réservoir de 250 m3. Un réservoir secondaire faisant tampon est installé au puits VII. En cas de nécessité, le réservoir de la Chapelle peut être alimenté par celui de la Selle via une conduite qui est normalement fermée[114]. La commune rejoint le syndicat intercommunal d'alimentation des eaux potables de Champagney (SIAEP) en 2016[115].

Les eaux usées sont traitées dans une station d'épuration située dans le sud-ouest du territoire communal. Elle rejette l'eau traitée dans le Rahin ; sa capacité est configurée pour 12 000 habitants[116].

Population et société

Démographie

En 2011, la commune comptait 2 938 habitants, ce qui en faisait la neuvième commune la plus peuplée du département, pour une densité de population de 125 hab/km2[102]. La ville était constituée de 1 404 hommes, représentant 48,43 % de la population ronchampoise et de 1 495 femmes, soit 51,57 % de la population, en 2009[A 5].

La communauté de communes Rahin et Chérimont couvre un territoire de 155 km2 et totalise 12 020 habitants en 2011[103],[117].

La commune a connu une importante immigration d'ouvriers polonais durant la période d'activité des houillères qui s'est déroulée en trois phases successives pendant la période de l'entre-deux-guerres. Elle a fortement influencé les traditions minières et culturelles modifiant fortement la démographie en apportant plusieurs centaines de familles. En août 1940, les autorités allemandes recensent 509 Polonais vivant dans le bassin minier dont 163 sont employés par la mine. Cette population est restée installée dans le secteur[105],[118].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[119]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[120].

En 2021, la commune comptait 2 746 habitants[Note 2], en diminution de 2,17 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9041 2351 2351 3091 6631 6461 7712 1872 353
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4192 8603 0413 0093 5533 5163 4143 3633 494
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5713 8013 5203 2993 5273 4413 1283 0353 068
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 9813 0583 0873 1323 0882 9652 9242 9382 767
2021 - - - - - - - -
2 746--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[121] puis Insee à partir de 2006[122].)
Histogramme de l'évolution démographique

Entre le XIXe siècle et le milieu du XXe siècle, la courbe démographique de Ronchamp est directement liée aux effectifs et à la production de houille des mines, notamment lors des pics de 1876 et 1906[123]. En 1886, l'effectif des houillères atteint son maximum avec 1 600 ouvriers[124].

Enseignement

Vue d'un long bâtiment scolaire à étage en pierre et brique, toiture en tuiles.
L'école du centre.

La commune dépend de l'académie de Besançon[125].

Ronchamp possède une école maternelle publique et quatre écoles primaires publiques : une au centre et les autres dans les plus gros hameaux environnants[126]. Ronchamp ne compte pas de collège, celui-ci se trouve dans la commune voisine de Champagney[127]. Pour la scolarisation des lycéens, le lycée Georges-Colomb de Lure est l'établissement le plus proche.

En ce qui concerne les études supérieures, les établissements les plus proches sont situés dans l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard et à Vesoul.

Santé

Un établissement médical se trouve à Ronchamp : la maison de retraite Notre-Dame, un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de type associatif disposant d'une capacité de 45 places à temps complet[128].

Concernant les services hospitaliers, l'hôpital le plus proche de Ronchamp est celui de Lure, mais il est de plus en plus désinvesti par les services publics au profit de celui de Vesoul, principal site du groupe hospitalier de la Haute-Saône[129]. Par ailleurs, les hôpitaux de Belfort et Montbéliard, facilement accessibles depuis Ronchamp, fusionnent en 2017 au profit de la nouvelle infrastructure commune du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, située à mi-chemin entre les deux villes, à Trévenans[130].

Ronchamp accueille également plusieurs professionnels de la santé : trois médecins généralistes, un cabinet de kinésithérapie, un cabinet d'infirmière, un cabinet d'ostéopathie et deux pharmacies[M 7].

Services et équipements publics

Les services publics comprennent une bibliothèque-médiathèque-salle des fêtes, un bureau de poste et une caserne de pompiers. Une brigade territoriale de gendarmerie et une Maison de services au public sont implantées dans la commune voisine de Champagney.

Les autres services publics sont disponibles à Lure, où l'on trouve notamment la sous-préfecture, les services sociaux locaux du Conseil départemental et une de ses antennes techniques routières, Pôle emploi, EDF, les services fiscaux et cadastraux et un tribunal d'instance.

Instances administratives et judiciaires

La commune de Ronchamp dépend du tribunal de grande instance de Vesoul, du tribunal d'instance de Lure, du tribunal de commerce de Vesoul, du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal des affaires de sécurité sociale du Territoire de Belfort, du conseil de prud'hommes de Lure et de la cour d'assises de Vesoul. De plus, la ville est dépendante du tribunal administratif et de la cour d'appel de Besançon ainsi que de la cour administrative d'appel de Nancy[131],[132]. Incluse dans la région académique Bourgogne-Franche-Comté, l'académie de Besançon gère les établissements scolaires[133].

Sports

La commune dispose de plusieurs clubs et associations sportives qui encadrent la pratique de disciplines sportives en tous genres comme les arts martiaux, le tennis, le football ou encore l'escrime[M 8].

Ronchamp comporte plusieurs équipements sportifs dont le stade Ludovic-Oscar-Frossard, composé d'une piste d'athlétisme de 400 mètres, d'un plateau multisports, de deux terrains de football et d'un court de tennis. La commune dispose également de terrains de pétanque, d'un dojo ou encore de circuits de randonnées[43],[44],[134].

Un gymnase omnisports de 1 700 m2 homologué pour accueillir des compétitions de niveau régional est construit entre 2015 et 2017 dans l'ancienne filature de Ronchamp dans le cadre du chantier de reconversion de cette friche industrielle[83],[45]. Un skatepark est construit à proximité en 2018, à l'initiative du conseil municipal des jeunes[M 9].

Médias

La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain[135] ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône. La ville est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté[136]. Elle bénéficie d'un réseau 4G dans sa partie urbanisée[137].

Cultes

Vue intérieure de la nef et du chœur d'une église.
Intérieur de l'église Notre-Dame-du-Bas.

Ronchamp est rattachée à l'unité pastorale de Champagney[138], faisant partie du doyenné de Lure, qui dépend de l'archidiocèse de Besançon[139]. Deux lieux de culte catholiques sont recensés dans la commune : la chapelle Notre-Dame-du-Haut et l'église Notre-Dame-du-Bas[138].

Concernant d'autres religions, les lieux de cultes les plus proches sont les temples de Magny-Danigon et Clairegoutte pour les Protestants, la synagogue de Belfort pour les Juifs et la mosquée de Lure pour les Musulmans[140].

Économie

Histoire économique

Des bâtiments industriels anciens, une cheminée et une colline.
La fonderie Girardot.
Grand bâtiment blanc à trois étages et toit à quatre pans.
Les bureaux des houillères puis de la MagLum.

Ronchamp a été très marquée par les industries minières, mais aussi sidérurgiques, mécaniques et textiles. Autrefois, on comptait deux fonderies : la fonderie Girardot qui existe toujours (devenue « Sofogir SAS »)[141] et la fonderie Moniotte, devenue « fonderies Laurent » puis « fonderies des Vosges comtoises » ; ses locaux sont actuellement occupés par la scierie Cenci. Trois ateliers de construction mécanique : la maison P. Carnet & E. Clerget, fondée en 1841 et depuis disparue, l'usine Weiss-Frezard et l'usine Bruey ; les locaux sont actuellement occupés par les ateliers municipaux de Ronchamp. Deux usines de sous-traitance automobile, la MagLum et la Somero, installées sur le site des ateliers centraux et bureaux des houillères de Ronchamp et enfin une filature, l'usine Boucher-Mura & Cie ; celle-ci avait pris la suite de la filature créée en 1842 par Pierre Fergusson-Tepper. On note également la présence de plusieurs tuileries, comme dans beaucoup d'autres communes haut-saônoises[142] (cinq en 1866). La même année, la commune compte également quatre fours à chaux, trois moulins à blé, une brasserie et quatre manufactures d'objets métalliques[143].

Revenus de la population et fiscalité

En 2015, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 707 [A 6].

Emploi

En 2014, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 667 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,5 % d'actifs dont 56,9 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs[A 7].

On comptait 579 emplois dans la zone d'emploi, contre 666 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 956, l'indicateur de concentration d'emploi est de 60,5[A 8].

Le taux d'activité parmi les 15 ans ou plus a atteint 51,5 % en 2014[A 8].

24,7 % des actifs ayant un emploi travaillaient dans la commune[A 9]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicules personnel ou de fonction à quatre roues et 1,4 %, un deux-roues ; 7,9 % utilisent les transports en commun (bus, TER), 3,7 % la marche. Enfin 4,1 % n'a pas besoin de transport (travail au domicile)[A 10].

Entreprises et secteurs d'activité

L'activité communale est essentiellement orientée vers l'agriculture (polyélevage d'herbivores[144]) et l'exploitation forestière. Au , la commune de Ronchamp comptait 197 établissements dont 13 dans l'agriculture, 18 dans l'industrie, 18 dans la construction, 119 dans le commerce-transports-services divers et 29 relatifs au secteur administratif[A 11]. En 2015, 13 entreprises ont été créées à Ronchamp[A 12], dont 10 sous le régime auto-entrepreneur[A 13].

La ville dépend économiquement des deux centres urbains de Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Belfort-Montbéliard (18 à 36 % de la population travaille dans ces deux dernières villes en 2004[A 14]). Ces deux pôles offrent de nombreux emplois et sont rapidement accessibles par une voie express depuis Ronchamp. L'INSEE rattache le village au bassin de vie de Champagney - Ronchamp[145].

Il existe deux scieries industrielles à Ronchamp[146], une autre plus artisanale[147], ainsi qu'un déconstructeur automobile situé à l'emplacement de l'ancienne centrale thermique[148]. Le site de la filature de Ronchamp héberge des cellules pour les artisans et les TPE[83]. L'une des cellules accueil un espace de coworking et un fablab destiné aux autoentrepreneur, associations, étudiants ou e-commerçant[84].

Culture et patrimoine

Localisation des monuments historiques et des édifices remarquables de Ronchamp :
(1) : chapelle Notre-Dame-du-Haut ;
(2) : église Notre-Dame-du-Bas ;
(3) : couvent des clarisses ;
(4) : chevalement du puits Sainte-Marie ;
(5) : école en bois ;
(6) : musée de la mine Marcel-Maulini ;
(7) : office de tourisme ;
(8) : la filature.

Patrimoine architectural

La commune compte trois monuments[149] et douze objets[150] protégés au titre des monuments historiques, ainsi que douze lieux et monuments recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel[151].

Édifices religieux

Façade et clocher en flèche d'une église de style néogothique.
Clocher de l'église Notre-Dame-du-Bas.

La commune compte plusieurs édifices religieux notables.

Ronchamp est notamment connue pour abriter la chapelle Notre-Dame-du-Haut édifiée selon les plans de l'architecte Le Corbusier et consacrée le . Située au sommet de la colline de Bourlémont, la chapelle est construite principalement en béton armé. Le bâtiment est inscrit monument historique en 1965, classé en 1967 et de nouveau en 2004, et porte le label « Patrimoine du XXe siècle »[73],[152]; enfin, il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2016[82] et fait partie de l'itinéraire culturel européen intitulé « Destinations Le Corbusier : promenades architecturales » créé en 2019. D'architecture moderne, le monument attire plus de 65 000 visiteurs en 2012, ce qui en fait un des sites les plus visités du département avec 80 000 visiteurs par an[153].

L'église Notre-Dame-du-Bas est une œuvre de Jean-Baptiste Colard. Elle est érigée entre 1863 et 1864 dans le centre de la cité et se caractérise par son style néo-gothique. L'édifice possède un clocher à flèche ainsi que trois portails et abrite du mobilier datant du XIXe siècle[154],[M 10].

La commune dispose également d'un couvent actif dédié à l'ordre des clarisses, conçu en 2011 par l'architecte italien Renzo Piano. Son édification est récompensée par le prix spécial du jury L’Équerre d’argent en 2012[155],[156].

Construit vers 1890, un chemin de croix doté de 14 stations relie le centre de Ronchamp à la chapelle Notre-Dame-du-Haut[M 10],[157].

Un calvaire érigé au XVIe siècle est situé dans le secteur de Mourière[M 10].

Patrimoine minier

De même, Ronchamp concentre un important patrimoine minier. La compagnie des houillères a creusé vingt-sept puits dans le bassin minier, dont onze dans la commune de Ronchamp.

Le puits Saint-Charles, l'un des premiers puits foncés à Ronchamp (1845), atteint une profondeur totale de 315 mètres. Le puits Saint-Joseph est creusé en 1850 et entre en service en 1855, pour atteindre 453 mètres[158]. Foncé à partir de 1864, le puits Sainte-Marie est creusé à 546 mètres de profondeur[159]. Son chevalement, construit en béton armé par Charles Tournay en 1924, est inscrit sur la liste des monuments historiques depuis le [160]. Le puits du Chanois, dont le fonçage débute en 1873, est le puits le plus profond creusé sur la commune de Ronchamp, atteignant 546 mètres de profondeur. Le puits de l'Étançon est le dernier puits creusé dans les houillères de Ronchamp. Il fait partie du circuit historique et minier des affleurements de l'Étançon qui regroupe des descenderies, terrils et anciens puits peu profonds[161].

D'autres puits, moins importants, sont présents à Ronchamp comme les puits Samson, no 6, no 7, de-la-Croix, Saint-Paul et no 10. Plusieurs cités minières sont également présentes.

Autres monuments

Des monuments commémoratifs sont présents à Ronchamp. La commune possède un monument aux morts de la guerre de 1870 en France, érigé sur le square du Souvenir français et de la Résistance. Ce monument, inauguré en 1904 par François-Xavier Niessen, fondateur du Souvenir français, possède la particularité d'être à la fois dédié aux victimes de guerre mais aussi du travail[162].

Deux autres monuments aux morts sont consacrées aux deux guerres mondiales. Il existe également trois plaques commémoratives (celle de la 1re armée, celle de la gendarmerie, celle du 1er BT de choc parachutistes et du 1er BT de zouaves) ainsi que deux stèles (celle du hameau d'Éboulet sur la commune voisine de Champagney et celle de La Besse)[163].

Plusieurs monuments fixes et décoration urbaines rendent hommage à l'exploitation du charbon. Le Cube des Prêles, construit en 1990 dans le centre-ville, évoque la formation du charbon[77]. De l'autre côté de l'église, un bas-relief qui rend hommage au travail des mineurs est installé par Agnès Descamps en 2002. Aux affleurements se trouve le mémorial de la mine qui représente les puits du bassin minier. Il est installé en 2004 et inauguré le . Sa forme de trou de serrure évoque la « clé » du développement économique de Ronchamp qu'est l'extraction du charbon[164]. Une stèle est installée en 2008 pour le cinquantenaire de la catastrophe de l'Étançon, en mémoire des victimes[165]. Un monument est installé en 2012 en face du puits Saint-Louis, au hameau de la Houillère et rappelle les premiers travaux miniers[166].

La ville compte une école construite entièrement en bois, dessinée par l'architecte Henry Jacques Le Même en 1938 et située à proximité du groupe scolaire Alphonse-Pheulpin. Elle est classée monument historique depuis le [167].

La colline de Bourlémont possède encore les vestiges du gibet de Ronchamp qui était un lieu de haute justice sous l'ancien régime[168].

Sites naturels

ZNIEFF de Ronchamp, Champagney et Magny-Danigon.

Le territoire de Ronchamp fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges[169]. La commune est classée station verte, un label d'écotourisme[170].

Deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) particulièrement liées à la reproduction des espèces sont recensées sur le territoire de Ronchamp : le Mont de Vannes et le Rhien[171] et la vallée supérieure de l'Ognon et ses affluents. Les objectifs fixés sont la résorption de la pollution des eaux, l'encouragement d'une agriculture extensive, la pratique d'une sylviculture respectueuse des essences spontanées, l'entretien de la végétation riveraine et la limitation des extractions de granulats en lit majeur[172].

Les hauteurs de la colline de Bourlémont sont protégées au titre de la loi de 1930 sur le sites historiques. À la suite du classement de la chapelle aux monuments historiques, un important périmètre de 500 mètres de diamètre inconstructible et devant rester boisé est délimité autour de la colline[173],[174].

Au cours des années 2000, l'association SMPM effectue un inventaire de la mycoflore sur les terrils du Chanois et de l’Étançon. Elle y découvre plusieurs espèces rares telles que le Pisolithus arhizus, le Lactarius fuscus et le Stropharia rugosoannulata, démontrant l’intérêt de conserver ces terrils. Le , le conseil municipal de Ronchamp annonce officiellement la conservation du terril de l’Étançon et de la partie nord-ouest des terrils de la plaine du Chanois[23],[24].

Équipements culturels

Quelques équipements culturels sont recensés sur le territoire de Ronchamp. Une galerie d'exposition de 500 m2 et des studios de répétition musicale de 150 m2 se trouvent dans l'ancienne filature[83],[45].

Le musée de la mine Marcel-Maulini est construit par le docteur Marcel Maulini en 1976 sur les plans de l'architecte Paul Combert. Ses collections retracent l'histoire des houillères de Ronchamp et sont réparties sur trois niveaux : le premier présente divers outils et photographies des mines, le deuxième recueille des témoignages concernant la vie sociale dans les mines et le troisième est réservé aux archives des houillères et aux expositions temporaires. En 1991, le musée est acquis par la municipalité et en 1992, il intègre le réseau Engrenages (alors musées des techniques et cultures comtoises)[175],[176].

La commune accueille l'office de tourisme intercommunal de la communauté de communes Rahin et Chérimont, sur la place de l'église[177].

Abritant plus de 10 000 ouvrages, la médiathèque René-Begeot est un service municipal qui permet d'emprunter des albums et des livres et d'assister à des animations[M 11].

Manifestations culturelles et festivités

La vie locale est animée par de nombreuses associations et diverses manifestations[M 12].

Tous les ans, le premier dimanche d'octobre, la municipalité et une vingtaine d'associations rendent ensemble hommage à la pomme de terre en organisant la foire « Ronchamp a la patate ». Créée en octobre 2000, la manifestation se tient sur la place du marché et met en valeur le tubercule cultivé dans la Haute-Saône au travers de produits du terroir et de savoir-faire locaux. Un chapitre est organisé par la confrérie de la patate un an sur deux le quatrième dimanche d'octobre[178],[179]. L'édition 2013 a accueilli plus de 2 500 visiteurs[M 13].

Personnalités liées à Ronchamp

De nombreuses personnalités célèbres sont liées à la commune. Parmi les plus importantes[M 14] :

Personnalités politiques

  • Paul Strauss (1852-1942), journaliste et homme politique, né à Ronchamp ;
  • Ludovic-Oscar Frossard (1889-1946), personnalité politique d'envergure nationale, secrétaire général de la SFIO, secrétaire général de la SFIC puis de nouveau membre de la SFIO, sept fois ministre, il finit sa carrière en soutenant le régime de Vichy[96], maire de Ronchamp de 1932 à 1944 ;
  • Alfred Clerget (1910-1995), homme politique, né à Ronchamp ;
  • Henri Darras (1919-1981), homme politique, né à Ronchamp en 1919 ;

Personnalités liées aux houillères

Autres personnalités

Devise et héraldique

Les armes de Ronchamp se blasonnent ainsi : d'or à rune et annelet de gueules[50],[180].

La devise de la commune est : Panta Rhei, une citation du philosophe grec Héraclite dont la traduction est : « tout coule, tout évolue »[50],[180].

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Relevé de la station météorologique de la commune de Luxeuil-les-Bains.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  4. LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces.
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  6. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2015.
  7. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  8. a et b EMP T5 - Emploi et activité.
  9. ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  10. ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2014.
  11. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
  12. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2015.
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