Châlonvillars

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Châlonvillars
Châlonvillars
La mairie et l'église de Châlonvillars.
Blason de Châlonvillars
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Jean-Claude Kubler
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70117
Démographie
Gentilé Chalonvillais, Chalonvillaises
Population
municipale
1 242 hab. (2021 en diminution de 1,11 % par rapport à 2015)
Densité 163 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 23″ nord, 6° 47′ 13″ est
Altitude Min. 363 m
Max. 493 m
Superficie 7,6 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Belfort
(banlieue)
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Héricourt-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Châlonvillars
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Châlonvillars
Liens
Site web mairie-chalonvillars.e-monsite.com

Châlonvillars est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Chalonvillars est la plus dans l'est du département de la Haute-Saône. Le canal de la Haute-Saône, construit entre 1882 et mis en service en 1926 traverse le territoire communal en particulier au travers d'un tunnel long de 640 mètres. L'écluse, située à proximité du pont sur la route d'Evette-Salbert est encore en parfait état. La maison de l'éclusier est restée en grande partie dans son état d'origine.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Frahier-et-Chatebier Évette-Salbert
(Territoire de Belfort)
Rose des vents
N Essert
(Territoire de Belfort)
O    Châlonvillars    E
S
Chagey Mandrevillars Buc
(Territoire de Belfort)

Géologie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 321 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dorans », sur la commune de Dorans à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Châlonvillars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes[12] et 80 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,8 %), forêts (33 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (10,8 %), terres arables (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les marchands de bestiaux de Châlonvillars étaient réputés sous le règne de Louis XIV. Châlonvillars a été la base de départ de l'ultime opération de la dernière étape de la libération de Belfort durant la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Châlonvillars fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Est. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-1[18].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au .

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs [19]
Période Identité Étiquette Qualité
1717   Xavier Gravier    
1735   Georges Lievres    
1742 1753 Claude François Gravier    
1754 1778 Jean Claude Gravier    
1778 1781 Nicolas Lhomme    
1782 1790 Jean Claude Wimberg    
1790 1791 Jacques Gousset    
1792 1794 François Chopin    
1794 1796 Jacques Lhomme    
1797   Jacques Jardon    
1798   Claude Grosjean    
1799   Jean Jacques Roy    
1800 1804 Jacques Jardon    
1805 1806 Pierre Joseph Lhomme    
1806 1807 Jean Pierre Bonotaux    
1808 1812 Jean François Berard    
1813 1824 Stanislas Joseph Lhomme    
1824   Joachim Parisot    
1824 1827 Jean Pierre Mouillesaux    
1828 1830 Stanislas Nicolas Lhomme    
1831   Pierre Joseph Kalbe    
1832 1835 Pierre Joseph Lhomme    
1835 1837 Pierre Joseph Kalbe    
1837 1839 Jean Baptiste Bourquard    
1839 1872 Nicolas Mouillesaux    
1872 1874 Auguste Mouillesaux    
1874 1875 Pierre François Lhomme    
1875 1876 François Xavier Petey    
1876 1877 Constantin Lhomme    
1878 1885 François Xavier Dravigney    
1887 1888 François Xavier Dravigney    
1888 1892 Pierre Chevillot    
1885 1887 Pierre Prevot    
1892 1895 Amédée Petey    
1895 1897 Joseph Kalbe    
1897 1900 Emile Lhomme    
1900 1904 Joseph Kalbe    
1904 1907 Constant Moulillesaux    
1907 1913 Xavier Dravigney    
1914 1919 Prosper Petey    
1919 1935 Xavier Lejeune    
1935 1947 Emile Jardon    
1947 1975 Camille Dravigney    
1975 1983 Roger Kohler    
1983 1995 Jean Orsat    
1995   Jean Claude Kubler    
    Jean Orsat[réf. nécessaire]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 28 mai 2020)
Jean-Claude Kubler   Vice-président de la CC Pays d'Héricourt (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[20]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune comptait 1 242 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Châlonvillars). Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6005366947449289579969841 003
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
904889842788866847907839820
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
846874861771741725665616614
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6065458341 1351 0661 1471 2351 2601 260
2018 2021 - - - - - - -
1 2431 242-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé à Trévenans, dans le sud du Territoire de Belfort (département voisin)[23],[24].

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Sainte-Radegonde.
  • Le lavoir, construit en 1843 (rue Principale).
  • Le monument aux morts (rue Principale).
  • La croix des Femmes (forêt).
  • La source de la Baraque (forêt).
  • L'ancien pont qui franchissait le canal de Haute-Saône au bas de la forêt, récemment remplacé par une passerelle moderne du fait de la dangerosité de l'ancien pont délabré.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Châlonvillars et Dorans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dorans », sur la commune de Dorans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Dorans », sur la commune de Dorans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Châlonvillars », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  19. Maire de Châlonvillars (1717-1995)
  20. « Jean Claude Kubler entame son 5e mandat de maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Hôpital Nord Franche-Comté sur le site de la commune de Trévenans.
  24. Site officiel de l'HNFC.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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