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Courbevoie

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Courbevoie
Courbevoie
Les quais de la Seine.
Blason de Courbevoie
Blason
Courbevoie
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
Maire
Mandat
Jacques Kossowski (LR)
2020-2026
Code postal 92400
Code commune 92026
Démographie
Gentilé Courbevoisiens
Population
municipale
81 516 hab. (2021 en évolution de −1,95 % par rapport à 2015)
Densité 19 548 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 52″ nord, 2° 15′ 11″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 56 m
Superficie 4,17 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Courbevoie-1 et de Courbevoie-2
Législatives Troisième circonscription et Sixième circonscription
Localisation
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Courbevoie
Liens
Site web ville-courbevoie.fr

Courbevoie (/kuʁ.bə.vwa/) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, à l'ouest de Paris, sur la rive gauche de la Seine.

Le quartier de La Défense, principal quartier d'affaires de l'agglomération parisienne, s'étend en partie sur Courbevoie, le reste étant partagé entre les communes de Puteaux, Nanterre et La Garenne-Colombes.

Courbevoie, siège de la Société nautique de la basse Seine, a accueilli les épreuves d'aviron, de natation et de water-polo des Jeux olympiques d'été de 1900. Le crawl y fut nagé pour la première fois aux Jeux olympiques.

Géographie

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Localisation

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Courbevoie est une ville située en proche banlieue ouest de Paris, à deux kilomètres des limites de la capitale. Elle s'étend sur la rive gauche de la Seine, du quartier de La Défense au sud, qui occupe une partie de son territoire, à Asnières-sur-Seine, au nord.

Elle est également limitrophe des communes de La Garenne-Colombes et Bois-Colombes au nord, Asnières-sur-Seine au nord-est, Levallois-Perret au sud-est, Neuilly-sur-Seine au sud, Puteaux au sud-ouest et Nanterre à l'ouest.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 417 hectares ; l'altitude varie de 25 à 56 mètres[2].

Hydrographie

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La ville de Courbevoie est bordée au sud-est par la Seine.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[6],[7].

Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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  • L'autoroute A14 traverse Courbevoie, possédant une sortie nommée "LA DÉFENSE-CENTRE" vers Paris, permettant de rejoindre la commune via le Boulevard circulaire, ainsi qu'une entrée direction "ROUEN - RUEIL-MALMAISON - SAINT-GERMAIN EN LAYE" sous l'amorce du pont de Neuilly.
  • La RD 6 part du quai Paul Doumer, s'orientant au nord-ouest, passant par la rue de l'Abreuvoir, la rue de Bezons, franchit la gare SNCF de Courbevoie avant de basculer sur l'avenue Marceau, puis aboutit enfin à La Garenne-Colombes, croisant la RD 11 et la rue Raymond Ridel (la RD 6 continue sur environ 400 mètres avant de finir sa course perpendiculairement à la RD 992, à proximité de la place de Belgique).
  • La RD 7, partant du quai Maréchal-Joffre, traverse la commune depuis la limite d'Asnières-sur-Seine, dépasse le pont de Courbevoie, suit le quai Paul-Doumer jusqu'au pont de Neuilly.
  • La RD 9 parcourt également Courbevoie depuis La Défense, le tracé traversant l'avenue Gambetta, les rues Baudin et de l'Alma puis le boulevard Saint-Denis, puis elle continue sur l'avenue de la Marne, située à Asnières-sur-Seine.
  • La RD 9 bis se détache de la RD 9 au niveau de la place Mermoz, se dirigeant à l'ouest vers la place de Belgique de Courbevoie (à proximité de la gare de Bécon-les-Bruyères) et au sud-est vers le pont de Levallois.
  • La RD 12 entame son tracé aussi à la place Mermoz, franchit par un pont les voies ferroviaires de la gare de Bécon-les-Bruyères, à la limite de Bois-Colombes.
  • La RD 106 commence son tracé dans Courbevoie par le Boulevard circulaire, à l'est de La Défense, passe par la rue Louis-Blanc, traverse ensuite les rues Victor-Hugo et de Colombes, avant d'arriver au rond-point de l'Europe, à la limite de Bois-Colombes et de La Garenne-Colombes, cette route se dirigeant vers le nord, à Colombes.
  • La RD 908 pénètre Courbevoie par le pont éponyme au sud, à la limite de Neuilly-sur-Seine, et achève son parcours au nord, au rond-point de l'Europe, limitrophe des communes de Bois-Colombes et de La Garenne-Colombes, la route se dirigeant vers Charlebourg (place de Belgique) à La Garenne-Colombes.
  • La RD 992 se détache au nord de La Défense, parcourt Courbevoie pendant environ 600 mètres plein nord jusqu'à la rue des Fauvelles, la route basculant à La Garenne-Colombes.

Transports en commun

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Plusieurs moyens de transports en commun permettent de circuler au sein de la ville, mais aussi de rejoindre Paris ou encore le quartier d'affaires de La Défense.

Plusieurs gares sont accessibles de Courbevoie :

De 1936 à 1951, la halte de Courbevoie-Sport a desservi le stade municipal, converti en cynodrome accueillant des courses de lévriers. Désaffectées, les structures ferroviaires subsistent.

Les stations de métro et de tramway les plus proches de Courbevoie sont :

En construction :

Enfin, le réseau de bus RATP et le service municipal Curviabus exploité par la SAVAC, viennent compléter la desserte.

Pistes cyclables

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La ville de Courbevoie a obtenu la note de 2,4 sur 6 au Baromètre des villes cyclables[9], étude réalisée par la FUB. Elle se classe dans les dernières positions des villes des Hauts-de-Seine devant Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine. Cette note correspond à un « climat vélo » moins favorable.

La commune doit être traversée par une piste cycliste départementale de l'axe vert majeur, qui vise à relier l'ensemble des communes du département[10].

Depuis la pandémie de Covid-19, des pistes cyclables ont été installées dans une majeure partie de la ville.

Au , Courbevoie est catégorisée « grand centre urbain », selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Morphologie urbaine

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L’Insee découpe la commune en sept « grands quartiers » soit La République, Bécon-les-Bruyères Ouest, Bécon-les-Bruyères Est, Les Fauvelles, La Défense, Stade, Centre-ville, eux-mêmes découpés en 31 îlots regroupés pour l'information statistique[16].

La ville de Courbevoie est divisée en quatre quartiers :

  • Faubourg de l'Arche (anc. ZAC Danton)
  • Bécon (et non Bécon-les-Bruyères, qui est le nom de la gare mais dont le quartier hérite souvent)
  • Cœur de Ville (qui regroupe depuis le début de l'année 2015 l'ancien quartier Marceau-République)
  • Gambetta

Selon les éléments du recensement, le parc de logements de la commune est le suivant :

Logements[17] Nombre en 2007 % en 2007 nombre en 2012 % en 2012 nombre en 2017 % en 2017
Total 45 662 100 % 46647 100 % 47958 100 %
Résidences principales 40 298 88,3 % 40 251 86,3 % 38 931 81,2 %
→ Dont HLM 7 950 19,7 % 8 565 21,3 % 74,83 19,2 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
2 392 5,2 % 2 865 6,1 % 4 815 10,0 %
Logements vacants[Note 4] 2 973 6,5 % 3 531 7,6 % 4 211 8,8 %
Dont :
→ maisons 1 452 3,2 % 1 576 3,4 % 1 440 3,0 %
→ appartements 43 283 94,8 % 43 771 93,8 % 45 915 95,7 %

La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que Courbevoie doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux, et est astreinte à payer des pénalités pour l'inciter à accroitre son effort de construction de logements sociaux[18].

Projets d'aménagements

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Berges de la Seine[19]

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Vue de la Seine et de la promenade créée sur l'ancien port de Courbevoie avec un belvédère sur la Seine au premier plan.

Les berges de la Seine, entre la rue Ficatier et le pont de Courbevoie, ont été réaménagées en 2013[20] pour devenir accessibles au public. L'ancien port de Courbevoie a été transformé en un ensemble composé de promenades, d'une esplanade, d'une vaste pelouse paysagée et d'un belvédère, ainsi que du contournement de la base nautique par un encorbellement pour piétons.

La fonction portuaire a quasiment disparu de Courbevoie.

Le nom de Courbevoie est mentionné sous la forme latinisée Curva Via vers 850 (« courbe voie ») et n'est probablement pas antérieur à l'époque mérovingienne. Il se réfère à un coude de l'ancienne voie romaine la chaussée Jules César qui reliait Lutèce à Rotomagus (Rouen), d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing.

Cette mention se retrouve d'ailleurs dans la devise inscrite sur les armoiries de la ville : Curva via mens recta (« voie courbe, esprit droit ») dont l'empereur romain Antonin le Pieux serait l'auteur.

Au départ[Quand ?], Courbevoie était un petit hameau de pêcheurs et de vignerons[21].

Au VIIIe siècle, le village dépendait de l'abbaye de Saint-Wandrille (dans la Seine-Maritime, près de Caudebec-en-Caux) ; puis passa sous l'autorité de l'abbé de Saint-Denis au XIIe siècle.

Au milieu du XIIe siècle, les Courbevoisiens achètent leur liberté pour vendre librement leurs produits, sans corvée[22]. Cependant, le village dépendra de la paroisse de Colombes jusqu'en 1787.

Époque moderne

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Chemin de Courbevoye à Asnières, maintenant Boulevard Saint-Denis à Courbevoie, sur la carte de Cassini (1756).

En 1606, alors que le roi Henri IV et la reine Marie de Médicis revenaient de Saint-Germain-en-Laye, ils empruntèrent le bac permettant de traverser la Seine pour regagner Paris. Le carrosse royal tomba à l'eau. À la suite de ce « naufrage », Henri IV chargea Sully de construire un pont à l'emplacement de l'actuel pont de Neuilly. Le pont initialement en bois fut reconstruit en pierre au XVIIIe siècle par Jean-Rodolphe Perronet, ingénieur du roi. En 1938, il fut remplacé par un pont métallique achevé en 1946.

Avant la Révolution, il existait à Courbevoie un couvent dit des Pénitents, fondé en 1658 par Jean-Baptiste Forne.

Époque contemporaine

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Naissance d'une ville

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Arrivée à Courbevoie de La Dorade lors du retour des cendres de Napoléon, Philippoteaux (1876)

Il y avait un château et une caserne (caserne Charras) construite sous Louis XV pour loger les gardes suisses[23]. En 1814, le gouvernement provisoire fit établir dans la caserne de Courbevoie un hôpital militaire destiné aux blessés des puissances alliées.

C'est par ce pont que passa le le cortège ramenant les cendres de Napoléon Ier depuis l'île Sainte-Hélène jusqu'aux Invalides. Par ailleurs, jusqu'en 1914, un tramway à vapeur passait sur le pont.

Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, Courbevoie était un village de quelques centaines d'habitants. À la fin des années 1730, Courbevoie devient une ville de garnison. Le village voit alors sa population doubler. Des ouvriers, des artisans et de nombreuses petites entreprises s'y installent. Parallèlement, jusqu'à la fin du XIXe siècle, la culture des vignes restera une activité importante de Courbevoie.

Ville industrielle

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Bombardement américain du 31 décembre 1943. Deux usines sont visées (SKF-CAM et Hispano-Suiza) ; la zone bombardée est visiblement beaucoup plus étendue.

La ville acquiert son autonomie en 1790 et devient un chef-lieu de canton en 1829. Alors que Courbevoie comptait moins de 1 500 habitants à la fin du XVIIIe siècle, la population va augmenter très rapidement au cours du siècle suivant, atteignant 25 000 habitants à la fin du XIXe siècle en raison du développement de l'artisanat, de l'industrie et des moyens de transports (notamment du chemin de fer).

Le 21 mars 1915, durant la Première Guerre mondiale, plusieurs bombes, lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin, explosent au no 188 boulevard de Courbevoie, au no 17 rue Jules-Ferry, au no 8 rue Louis-Ulbach et au no 40 rue Armand-Silvestre[24],[25].

Au cours du XXe siècle, la Première et la Seconde Guerre mondiale vont profondément marquer la ville qui va connaître d'importants dégâts et de nombreuses victimes du fait des bombardements, notamment le bombardement américain du 31 décembre 1943. Deux usines sont visées (SKF-CAM et Hispano-Suiza) mais la zone bombardée est finalement beaucoup plus étendue.

Moteur avant d'un VéloSolex.

En 1946, les premiers VéloSoleX sont produits à l'usine de la Société industrielle de fabrication pour l'automobile et le cycle (SOFAC), 68, boulevard de Verdun (face à l'actuel centre Carpeaux), à la cadence de quinze machines par jour. Après l'énorme succès du Solex en France et à l'étranger (sept millions d'exemplaires vendus), l'usine de Courbevoie, déjà à l'arrêt, ferme définitivement en 1976[26].

Après la guerre, avec l'aménagement du quartier de la Défense, l'activité économique de Courbevoie connaît un accroissement notable. Dans le même temps, une vaste opération d'urbanisme est engagée pour transformer la ville en quartiers modernes avec de nombreux logements, des commerces, des équipements publics, des infrastructures sportives et culturelles.

Modernisation

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Courbevoie vue de la Garenne-Colombes.
Au loin, La Défense.

Peu de temps après son industrialisation, Courbevoie passe à un statut de ville à vocation tertiaire. En 1958, l'EPAD est créé avec pour mission d'aménager le site de La Défense. L'établissement fusionne avec l'EPASA en 2010, pour devenir l'EPADESA premier quartier d'affaires européen devant Londres et Francfort[27], ce territoire stratégique pour l’économie nationale se situe sur les territoires de Courbevoie, Nanterre et Puteaux.

Fin 2010, la Ville met au point un projet de réaménagement des rives de Seine à hauteur du quartier de la Défense, entrainant la couverture de la route départementale 7 sur les quais de Seine[28].

Viol antisémite à Courbevoie

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La montée en France de l'antisémitisme consécutive à l'attaque terroriste du 7 octobre 2023 en Israël par le Hamas n'épargne pas Courbevoie où une jeune fille de 12 ans subit un viol à caractère antisémite, le 15 juin 2024. Â l'occasion du rassemblement de soutien à la victime et à sa famille, devant la mairie, le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, rappelle dans son discours « combien ce viol a ému tout Courbevoie, et bien au-delà de notre commune. Car à l’horreur du geste s’est ajoutée l’infamie du motif, l’antisémitisme »[29],[30]. Deux mineurs extérieurs à la ville sont mis en examen et incarcérés[31].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[32], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la ville fait partie des troisième et sixième circonscriptions.

Elle était le chef-lieu depuis 1801 du canton de Courbevoie du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, ce canton est scindé et la ville devient le chef-lieu des cantons de Courbevoie-Nord (qui comptait 32 642 habitants en 2010) et de Courbevoie-Sud (qui comptait 54 827 habitants en 2010)[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur des cantons de Courbevoie-1 (qui accueille également Asnières-sur-Seine) et Courbevoie-2 (qui comprend également Puteaux).

Intercommunalité

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Puteaux et Courbevoie ont créé, au , la communauté d'agglomération Seine-Défense.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[34].

La Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération Seine-Défense[35].

Tendances politiques et résultats

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Politique locale

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Jacques Kossowski fait part en janvier 2020 de son souhait d'être réélu maire lors des municipales de 2020 pour un cinquième mandat[36]. Il est opposé lors de ce scrutin entre autres à Aurélie Taquillain, conseillère départementale et ancienne maire-adjointe (et ex-LR), qui bénéficie de l'investiture de LREM[37]. Il emporte cette élection lors du 2e tour avec plus de 55 % de suffrages exprimés.

Liste des maires

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Depuis la Libération de la France, quatre maires se sont succédé à Courbevoie :

Liste des maires de Courbevoie depuis 1944[38]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Gabriel Roche[39] SFIO Ingénieur agronome
1947 1954 Marius Guerre RPF  
26 janvier 1955 26 mars 1959 Gabriel Roche SFIO Conseil municipal : 12 PCF, 7 RPF, 5 CNIP, 5 SFIO,
4 RGR, 2 MRP[40]
26 mars 1959 25 juin 1995 Charles Deprez RI,
puis UDF-PR
Gérant de sociétés, résistant, déporté.
député des Hauts-de-Seine (1967 → 1988)
25 juin 1995 En cours
(au 7 juillet 2020)
Jacques Kossowski RPR
puis UMPLR
Député des Hauts-de-Seine[41] (3e circ.) (1997 → 2017)
Président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →)
Vice-président de Defacto
Vice-président de l'ÉPADESA
Président de l'Association des Maires des Hauts-de-Seine
Réélu pour le mandat 2014-2020[42]
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[43].

Distinctions et labels

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En 2008, Courbevoie a reçu le label « Ville Internet @@@ »[44] confirmé en 2010 par @@@@[45].

Courbevoie a obtenu la label « Ville fleurie » avec la plus haute distinction « 4 Fleurs » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris depuis 2006[46],[47].

Panneau Jumelage Courbevoie
Panneaux indiquant les jumelages.

Au 22 juin 2015, Courbevoie est jumelée avec[48] :

Un des parcs de la ville porte le nom de Freudenstadt.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 81 516 habitants[Note 6], en évolution de −1,95 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 3161 5001 3721 9232 4882 7633 7684 302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 54810 5539 86213 28811 93415 11215 93717 59720 105
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
25 33031 19138 13846 05348 88854 18558 63855 08059 730
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
59 49158 11854 48859 83065 38969 69484 41588 53081 720
2021 - - - - - - - -
81 516--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 38 959 hommes pour 43 239 femmes, soit un taux de 52,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,7 
4,6 
75-89 ans
6,7 
11,1 
60-74 ans
13,0 
18,7 
45-59 ans
18,6 
25,4 
30-44 ans
24,1 
20,7 
15-29 ans
19,4 
19,0 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 

Enseignement

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Courbevoie est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

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Centre de loisirs Val Caron.

Courbevoie dispose de 25 écoles maternelles et 17 écoles élémentaires[53] mais aussi d'un centre de loisirs Val Caron[54].

Le département gère sept collèges[55] et la région quatre lycées[56], dont le collège-lycée privé catholique pour garçons de Hautefeuille.

La ville abrite également l'École européenne Paris La Défense.

Enseignement supérieur

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Dans le quartier de La Défense se trouvent :

Espace Carpeaux.

Courbevoie dispose d'un vaste complexe culturel édifié en 1991, l'Espace Carpeaux[57],[58]. Situé à l'angle du 15 boulevard Aristide-Briand et du 63 boulevard de Verdun, il accueille de nombreux artistes et propose toute l'année des spectacles variés. Sa salle de spectacle Saint-Saëns comporte 480 places.

Le festival des mots libres honore l'écrit et le livre tous les ans vers le mois de juin.

La ville de Courbevoie dispose depuis 2014 d'un grand complexe nommé Centre Evénementiel, situé 7 boulevard Aristide-Briand. [1]. Il est composé d'un vaste lieu de réception au rez-de-chaussée, d'une salle dite Bleue d'une capacité d'accueil de 300 places et une grande salle Rouge d'une capacité de 1000 places[59]. De grands spectacles et/ou concerts y ont régulièrement lieu.

Une salle de réception est également présente dans ce complexe qui côtoie l'espace Carpeaux.

Plusieurs hôpitaux sont présents à Courbevoie.

L'un des plus importants est destiné aux habitants de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie : l'hôpital américain de Neuilly.

De 1936 à 1951, le stade municipal de Courbevoie fut utilisé comme cynodrome dédié aux courses de lévriers, alors en pleine vogue. La halte de Courbevoie-Sport, aujourd'hui désaffectée, fut ouverte pour accueillir les spectateurs embarqués à Paris-Saint-Lazare, qui bénéficiaient d'un tarif préférentiel et accédaient directement aux tribunes.

De nos jours, Courbevoie propose de multiples activités sportives[60] :

La ville de Courbevoie compte beaucoup d'infrastructures sportives notamment le stade olympique Jean-Pierre-Rives construit en 2007, ayant une tribune d'environ 1 200 places et plusieurs salles pouvant accueillir du ping-pong, handball, escrime, basket, football, rugby etc. Le centre omnisports Jean-Blot ayant un gymnase pouvant accueillir du futsal, handball et deux terrains synthétiques pouvant accueillir du football et deux salles pour les arts martiaux et autres sports de combat. Le stade de football Bernard-Isambert accueille les matchs et entrainements du Courbevoie Sports Football. Il en existent plusieurs autres dont la majorité présents à proximité et/ou reliés aux établissements scolaires de la ville.

Télécommunications

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En 1928, l'administration des PTT juge l'appellation «DÉFense » suffisamment représentative de Courbevoie pour en devenir l'indicatif téléphonique. Ce préfixe subsistera jusqu'en , avant d'être remplacé par sa combinaison chiffrée « 333 ». Aujourd'hui encore, beaucoup de commerces courbevoisiens conservent un numéro d'appel commençant par « 01 43 33 ».

Un journal édité par la ville, Courbevoie Mag, communique les actualités institutionnelles et associatives.

Les Courbevoisiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.

Culte catholique

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Église St-Pierre-St-Paul.

Depuis janvier 2010 les communes de Courbevoie, Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret font partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[61].

Les trois paroisses[62] courbevoisiennes dépendent des églises :

Culte israélite

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Il existe deux synagogues à Courbevoie :

Culte musulman

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L'association cultuelle des musulmans de Courbevoie administre une mosquée[67].

Culte protestant

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Il existe deux temples protestants à Courbevoie :

Courbevoie et La Défense vus du pont de Levallois.

La vie économique et sociale de Courbevoie est essentiellement centrée sur le quartier d'affaires de La Défense, s'étalant sur plusieurs communes du secteur.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage est de 39 278 , ce qui place Courbevoie au 2 873e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[70].

170 000 salariés travaillent quotidiennement à La Défense, pour 3 600 entreprises, dont un tiers sont des sièges sociaux. Une grande partie de ce quartier d'affaires se situe sur la commune de Courbevoie[71].

L'emploi ne se limite pas à ce quartier. Sur l'ensemble des 45 235 personnes habitant Courbevoie, en 2009, seuls un tiers travaillent dans la commune, qui compte pourtant 70 788 emplois : une forte majorité de ses emplois sont dans le domaine salarial, employés, cadres, en priorité ; 4 % d'ouvriers ; 17 agriculteurs[72]

Entreprises et commerces

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Il existe le marché Villebois-Mareuil, situé dans le quartier de Bécon. Dans la ville de Courbevoie, la rue commerçante principale est la rue de Bezons. En centre-ville, Courbevoie accueille également un marché dans des halles couvertes du quartier de Charras.

Plusieurs sociétés et groupes d'entreprises ont leurs sièges sociaux et administratifs dans le quartier de La Défense, notamment sur la partie de Courbevoie, comme le groupe Saint-Gobain, Total Energies, Engie, LG (dans la tour WorkStation)[73], Framatome, Elior[74], RTE et RTE international, Idemia[75]

Lieux et monuments

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Pont de Courbevoie
par Georges Seurat.

La commune comprend plusieurs monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[76] :

Courbevoie possède trois musées :

Deux cimetières perpétuent la mémoire de ses habitants :

Courbevoie et le cinéma

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Courbevoie a servi de décor à de nombreux films.

Courbevoie et la chanson

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Le chanteur Gilbert Bécaud a interprété la chanson So far away from Courbevoie.

Le rappeur Kekra relate la vie à Courbevoie dans ses divers albums.

Vie militaire

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Unités ayant tenu garnison à Courbevoie :

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Armes de Courbevoie

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

D'azur au pont courbe de trois arches d'or, maçonné de sable et posé sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une tente d'argent accostée de deux grappes de raisin d'or tigées et feuillées de sinople.

Un délibération du conseil municipal du en donne cette description[83] :

« À l'écu antique de France portant d'azur qui est bleu de France fabriqué autrefois à Courbevoie en 1837. Au pont courbe à trois arches d'or maçonné de sable sur une rivière d'argent ombrée d'azur qui est du pont de Courbevoie. Au chef de gueules, à la tente d'argent qui est ville de garnison accompagné de deux ceps grappés d'or, souvenir du pays autrefois vignoble. L'écu posé sur un cartouche est accompagné à dextre et à sénestre de branches de chênes fruité au naturel (emblème de la force et arme du peuple) et d'olivier fruité au naturel (emblème de la paix et du travail). Les deux branches nouées aux couleurs tricolores de la France. La couronne murale à quatre tours représente le symbole d'une ville de deuxième classe. »

La devise de Courbevoie est : « Curva via mens recta » (« voie courbe, esprit droit » en latin)[22].

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Courbevoie
  • A. Colas (maire de Courbevoie), Commune de Courbevoie. Note du maire sur l'administration municipale pendant les années 1874, 1875, 1876, 1877, impr. de Vves Renou, Maulde et Cock, 1877, 65 pages
  • Henri Vuagneux, Courbevoie et ses environs : de leur origine à nos jours, 1903, réédité en 2010, 192 pages, (ISBN 978-1-16052-495-7)
  • A. Piquemal, Études sur la ville et paroisse de Courbevoie : Pierre Hébert, premier curé de Courbevoie, guillotiné à Paris, sous la Terreur, et ses successeurs, éditions H. Champion, 1908, 385 pages
  • Claude Bourgeois, Courbevoie, coll. « Mémoire en images », Éditions Alan Sutton, 1997 (ISBN 2-84253-096-9)
  • Jean-Louis Goglin, Courbevoie, un miroir de l'âme française, Association des Amis de l'histoire et mémoire de Bécon-Courbevoie, 2011.
  • Collectif, Histoire de la ville de Courbevoie.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Courbevoie sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Courbevoie et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. FUB, « Baromètre des villes cyclables », sur public.tableau.com, (consulté le ).
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  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Courbevoie », sur Insee.fr (consulté le ).
  17. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
  18. « Logement social : sept villes des Hauts-de-Seine n’ont pas assez construit (et vont devoir payer) : Le préfet veut même prendre la main sur la délivrance des permis de construire à Saint-Cloud. Les maires des communes concernées comptent bien contester ces décisions, estimant que les objectifs de construction fixés par l’État sont irréalisables », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (Anne-Sophie Damecour, consulté le ).
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  24. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica.
  25. Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris sur Gallica.
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  31. Guillaume Poingt, « Viol antisémite de Courbevoie : le profil sidérant du mineur de 12 ans à l’origine du déchaînement de haine contre la victime », sur Le Figaro,
  32. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
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  34. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
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