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Brétigny-sur-Orge

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Brétigny-sur-Orge
Brétigny-sur-Orge
Le quartier de la Fontaine et le château du même nom au fond.
Blason de Brétigny-sur-Orge
Blason
Brétigny-sur-Orge
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Cœur d'Essonne Agglomération
Maire
Mandat
Nicolas Méary (UDI)
2020-2026
Code postal 91220
Code commune 91103
Démographie
Gentilé Brétignolais
Population
municipale
27 106 hab. (2021 en évolution de +3,4 % par rapport à 2015)
Densité 1 862 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 41″ nord, 2° 18′ 21″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 97 m
Superficie 14,56 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Brétigny-sur-Orge
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Brétigny-sur-Orge
Liens
Site web bretigny91.fr

Brétigny-sur-Orge (prononcé [bʁe.i.ˈɲi syʁ ˈɔʁʒ] Écouter) est une commune française située à vingt-cinq kilomètres au sud de Paris et son point le plus au nord se trouve à vingt kilomètres de la porte de Gentilly. La ville est située sur la rive gauche de la Seine dans le nord du département de l’Essonne en région Île-de-France. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne. Elle est le chef-lieu du canton de Brétigny-sur-Orge.

Site agricole important dès l’époque gallo-romaine, territoire morcelé entre plusieurs fiefs au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, dont plusieurs disposaient de fermes, enrichie par l’arrivée au XIXe siècle du chemin de fer, la ville conserve encore ses activités agraires grâce à la présence depuis 1899 des Établissements de graineterie Lucien Clause. Au XXe siècle intervint une nouvelle expansion avec la construction de plusieurs grands ensembles et la création en 1938 d’une base aéronautique militaire conduisant à l’établissement du Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge, théâtre de nombreux records.

Ses habitants sont appelés les Brétignolais[1].

Géographie

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Brétigny-sur-Orge est située au sud de l’agglomération parisienne et au nord du département français de l’Essonne, au cœur de la région naturelle du Hurepoix.

Brétigny-sur-Orge dans l'aire urbaine de Paris.

Son territoire occupe une superficie de mille quatre cent cinquante-six hectares dont près de 32 % ont conservé un caractère rural et 61 % sont occupés par l’espace urbain construit[réf. nécessaire].

Situé sur le versant est de la vallée de l’Orge qui parcourt le plateau du Hurepoix, le territoire s’étage entre une altitude basse de 41 m et haute de 97 m. Dans sa plus grande largeur, le territoire s’étend sur 4,2 km et dans sa plus grande longueur sur 5,8 km. L’institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 36′ 38″ N, 2° 18′ 32″ E au point central de ce territoire[2].

Centrale dans le département, Brétigny-sur-Orge est implantée à 27 km au sud de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, 7 km au sud-ouest d’Évry-Courcouronnes[4], 12 km au sud-est de Palaiseau[5], 4 km au sud-est de Montlhéry[6], 5 km au nord-est d’Arpajon[7], 12 km à l’ouest de Corbeil-Essonnes[8], 14 km au nord-ouest de La Ferté-Alais[9], 23 km au nord-est d’Étampes[10], 24 km au nord-est de Dourdan[11] et 26 km au nord-ouest de Milly-la-Forêt[12].

Elle est en outre située à 101 km au sud-ouest de Brétigny dans l’Oise[13] et à 137 km au sud-est de Brétigny dans l’Eure[14].

Communes limitrophes

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La commune au territoire relativement étendu est limitrophe de plusieurs autres cités, à l’ouest et au nord-ouest, l’Orge matérialise la frontière avec Leuville-sur-Orge et Longpont-sur-Orge ; au nord, le chemin de Corbeil et le chemin du Vieux Pavé marquent la frontière avec Saint-Michel-sur-Orge ; au nord-est et à l’est, le chemin de Liers, l’avenue du 19-Mars-1962 (Accords d'Évian) et les chemins agricoles forment la frontière avec Le Plessis-Pâté, entre les frontières avec Le Plessis-Pâté et Saint-Michel-sur-Orge se trouve le Chemin de Brétigny-sur-Orge à Liers permettant de relier le quasi-quadripoint avec Sainte-Geneviève-des-Bois ; au sud-est, cette frontière passe à travers le domaine de Bressonvilliers pour séparer Brétigny-sur-Orge de Leudeville puis suit la route de Leudeville et la rue Panhard-et-Levassor à la limite avec Marolles-en-Hurepoix. Au sud-ouest, une très courte frontière avec La Norville prolonge cet axe avant la bifurcation suivant la voie ferrée et rejoignant la route de Corbeil et le chemin d’Aulnay à Cossigny jusqu’à l’Orge pour séparer la commune de Saint-Germain-lès-Arpajon.

Hydrographie

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La rivière l’Orge marque pour partie la frontière ouest de Brétigny-sur-Orge en parcourant un peu plus de trois kilomètres du sud au nord entre les lieux-dits le Moulin d’Aulnay et Guipereux.

Elle alimente plusieurs bassins naturels aménagés pour réguler les crues, dont le Petit bassin de Paris et le plus grand lac du Carouge, ce dernier entouré d’un parcours sportif, totalisant à eux deux environ cinq kilomètres de circonférence. Alimentant ce lac de Carouge, un ruisseau, le Blutin coule depuis le centre-ville et les bassins d’agrément de l’ancien château de Bellevue. Trois autres bassins de jardin ont été créés dans le parc du château de la Fontaine. À l’extrême sud du territoire, un réseau de rigoles permet de drainer la plaine de Maisonneuve et les nombreux étangs environnants.

Relief et géologie

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La commune de Brétigny-sur-Orge est implantée sur le plateau du Hurepoix, sur le versant est de la basse vallée de l’Orge. Le territoire communal s’étage entre une altitude de quarante et un mètres à l’extrême nord-ouest du territoire près du lieu-dit Guipereux[15] et quatre-vingt-dix-sept mètres à l’extrême sud à proximité du lieu-dit Maisonneuve[16]. Le territoire est ainsi en pente relativement douce d’est en ouest avec une altitude de soixante-dix-huit mètres dans le quartier de la Moinerie[17] et quarante-trois mètres dans la plaine des Joncs marins au bord du lac du Petit Paris[18], distants de deux kilomètres et sept cents mètres.

Le sous-sol est caractéristique de l’ensemble du Bassin parisien où se trouve la commune avec une succession de couches de sable et de meulière puis de marne et de gypse et d’une dernière de calcaire[19].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 628,9 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Statistiques 1991-2020 et records BRETIGNY_SAPC (91) - alt : 78m, lat : 48°36'01"N, lon : 2°19'33"E
Records établis sur la période du 01-02-1947 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 3,6 5,7 9,2 12,5 14,4 14,1 11 8,2 4,5 2,2 7,4
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,1 10,9 14,5 17,9 20,2 20 16,4 12,4 7,7 4,9 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,5 12,6 16,2 19,8 23,4 26 25,9 21,8 16,6 10,9 7,6 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−20,6
08.01.10
−17
23.02.1963
−10,7
13.03.13
−4,7
11.04.03
−1,9
07.05.1957
1,4
05.06.1991
3,8
01.07.1960
3,7
28.08.1974
0,2
17.09.1971
−4,5
29.10.1985
−9,6
24.11.1998
−16,4
29.12.1964
−20,6
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
15,8
27.01.03
20,2
27.02.19
25,3
25.03.1955
29,4
20.04.18
32
28.05.17
37,3
18.06.22
42
25.07.19
39,7
06.08.03
35,4
08.09.23
30,3
01.10.1985
22,1
07.11.15
16,8
17.12.15
42
2019
Précipitations (mm) 48,2 44,9 45 44,6 61,4 55,6 53,1 57,7 48,6 52,6 54,5 62,7 628,9
Source : « Fiche 91103001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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La gare de Brétigny-sur-Orge.

En 1841, le territoire fut profondément bouleversé par les travaux pour le passage de la ligne Brétigny - Tours qui traverse la commune du nord au sud. Depuis 1979, cette ligne est principalement utilisée par la ligne C du RER et la commune est ainsi desservie par la gare de Brétigny avec des trains à direction de Saint-Martin-d'Étampes et de Dourdan - La Fôret au sud, et de Saint-Quentin-en-Yvelines et Invalides au nord, à toute heure, mais également de Pontoise et Chaville - Velizy en heure de pointe.

Plusieurs grands axes routiers traversent le territoire communal, véritable nœud départemental, le plus important étant la route nationale 104 aussi appelée Francilienne qui fait une courte incursion au nord-ouest. La commune dispose d’un échangeur autoroutier avec la route départementale 133 qui relie le centre-ville à Montlhéry. D’ouest en est et par le centre-ville passe aussi la route départementale 117, ancienne route de Versailles à Corbeil. Vers le sud-ouest, la route départementale 152 mène à Arpajon et Limours. Enfin, à l’est passe la route départementale 19, devenue aujourd’hui une sorte de rocade pour la commune.

Cet important réseau routier est emprunté par plusieurs lignes de bus, la plupart font partie du réseau de bus Cœur d'Essonne :

On retrouve aussi :

Ainsi que deux lignes de transport à la demande. La ligne Cœur d'Essonne 1, desservant Leuville-sur-Orge, puis le collège Paul Fort de Montlhéry et la ligne 4301/202 qui relie la gare de Brétigny à Itteville-Collège Doisneau en desservant également la gare de Ballancourt du RER D[25].

La gare routière de la Croix Blanche à Sainte-Geneviève-des-Bois, desservie par 10 lignes de bus n'est située qu'à trois kilomètres de la gare RER et est accessible depuis Brétigny par les lignes 91-04 et 2273.

Durant quelques années, la ville fut concernée par le projet d'une ligne du téléphérique d'Île-de-France qui aurait eue pour objectif de relier le RER C en gare de Brétigny au RER D en desservant la Base 217[26],[27],[28],[29].

Disposant sur son territoire d’une partie de l’ancienne base aérienne 217, fermée en [30], la commune n’est située qu’à treize kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Orly et à quarante-quatre kilomètres de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

Au , Brétigny-sur-Orge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[33]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34],[35].

Les quartiers

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Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 60,8 % 884
Espace urbain non construit 6,4 % 92,4
Espace rural 32,87 % 478,2
Source : base de données CORINE Land Cover (2012)

Outre le centre-ville, la commune dispose de plusieurs lieux-dits, avec à l’ouest le Moulin d’Aulnay et les Chêneaux, au sud les Cendrennes, le Bois Badeau, Maison neuve, Beaulieu, à l’est la Croix-Louis à proximité de la base aéronautique, au nord l’Orme Fourmi, la Mare aux Fèvres et les Basses Friches.

Plusieurs quartiers s’ajoutent à ces lieux pour constituer la commune : au nord, la Fontaine, le grand ensemble de Rosière, les quartiers pavillonnaires de Saint-Philibert, le Colombier commun avec Le Plessis-Pâté ; a l'Est le quartier des Vetille-Quatre-vingt arpents qui compte plusieurs résidences (la Marinière, Mouchotte, Collenot, Mermoz, Bois de vétille), Saint-Pierre qui correspond au centre-ville historique, Bellevue au-delà de la voie ferrée ; au centre le quartier Clause-Bois Badeau et les lotissements de la Roseraie, le Bois, Cossigny, la Cité des Ardrets et au sud, les quartiers de la Moinerie, Essonville, les Boulins. À l’ouest se situent les écarts des Joncs Marins et du Carouge. Clause-Bois Badeau est une zone d'aménagement concerté et un écoquartier de 42 hectares situé sur les friches des usines des grainetiers Clause. Le projet prévoit à terme 2 400 logements (30 % de logements sont sociaux) pour 8 000 habitants, 16 000 m2 de bureaux, 34 000 m2 d'équipements publics (école, médiathèque, RER...), 5 000 m2 de commerces et 50 % d'espaces publics dont 10 ha d'espaces verts.

La commune dispose de plusieurs zones d’activités industrielles ou commerciales dont la plus importante au sud, le parc d’activité de Maison neuve complété par la zone artisanale la Moinerie et les zones industrielles des Cochets et des Saussaies. À l’est se trouve la zone économique du Petit Paris, au nord la zone d’activité économique de Rosière et à l’extrême nord-ouest la zone d’activité des Daumônes.

Le grand ensemble de Rosière, classé comme zone urbaine sensible, est prioritaire au titre du contrat urbain de cohésion sociale du Val d’Orge, il concentrait en 1999 sur dix-huit hectares mille sept cent huit habitants soit 8 % du total municipal, avec des difficultés marquées dont un taux de chômage fixé à 18,93 %, deux fois supérieur au reste de la commune, aujourd'hui cela c'est stabilisé. Cependant depuis quelques années un autre quartier de la ville connaît des difficultés qui l’ont placé en quartier prioritaire depuis 2015, les Quatre-vingt arpents regroupe plusieurs résidence (Collenot, Bois de Vétille, la Marinière, rue du commandant Mouchotte, Mermoz), il concentre près de quatre mille habitants, très peu de commerces y sont implantés, et le quartier affiche un taux de chômage qui atteint de près de 20 % chez les moins de 25 ans soit pratiquement deux fois plus que la moyenne du département (11%)[36].

L’Insee découpe la commune en sept îlots regroupés pour l'information statistique soit la Fontaine Daumones, Carouge-Joncs marins, Rosière, Centre-ville, Vétille-Quatre-vingt arpents, Moinerie-Maison neuve et Cendrennes-Babin[37].

En 2006, seulement 51,6 % des Brétignolais étaient propriétaires de leur logement et 25,7 % de la population bénéficiait d’un logement dans le parc HLM[réf. nécessaire].

En 2009, la commune disposait sur son territoire de deux mille cent soixante-neuf logements sociaux répartis entre neuf bailleurs[38], soit 25,43 % du parc immobilier total, au-delà des directives fixées par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Britiniacum en 1146, Bretigniacum en 1548, Breteigny[39].

Les origines de Brétigny remontent à l’ère de la Gaule romaine. Il s'agit du type toponymique gallo-roman Britiniacum ce qui veut dire « propriété du Breton ». Le nom atteste donc que le territoire était à cette période attribué à un Breton, venant de l'île de Bretagne, la Grande-Bretagne d'aujourd’hui, à l'époque des migrations bretonnes (VIe siècle). Brétigny fit ensuite partie du domaine royal des rois mérovingiens (Ve au VIIIe siècle)[40].

Lors de la création de la commune, le nom s’orthographiait Bretigny sans accent aigu, celui-ci fut ajouté en 1801 et la mention de la rivière en 1898[41].

Les origines

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Sur le territoire de la commune furent découverts au cours de fouilles archéologiques des outils et un dépôt votif de la Protohistoire et de la Préhistoire, attestant d’une présence humaine[42]. Des fondations de villa rustica et de la vaisselle gallo-romaine[43] prouvent l’importance agricole du lieu depuis cette époque. Le domaine fut cité en 697 sous le nom de Britiniacus dans l’acte de fondation du monastère de Limours.

Du Moyen Âge à la Révolution

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Carte de la région au XVIIe siècle par Cassini.

Dès 1030 était mentionnée une première église dédiée à saint Pierre. Au XIIe siècle, le fief de Fontanis appartenait au prieuré de Longpont. Parallèlement, un château seigneurial mentionné sous le nom de Vicinum occupait l’actuel centre-ville. En 1220, un cartulaire de l’évêque de Paris Guillaume de Seignelay attribuait le fief à Jean de Brétigny.

Le territoire de Brétigny, au Moyen Âge, se découpait en deux paroisses, plusieurs seigneuries dont une principale. C’est donc à cette période que Brétigny fut séparée du hameau du Plessis-Pâté. Les seigneurs avaient réussi à la rendre indépendante du bailliage royal de Montlhéry en 1480, puis en 1614, elle obtint son propre bailliage, son tribunal et sa geôle[40]. Une minute notariale datée du mentionne la propriété agricole de Maison Neuve comme appartenant à Roland Escoublet[44].

La guerre de Cent Ans provoqua de nombreux dégâts, l’église fut notamment dévastée, si bien que les chiffres de populations étaient au plus bas.

Au XVe siècle, la seigneurie appartenait à Jacques de Saint-Benoist. En 1493 fut établie la ferme de Maison-Neuve vaste de deux cents arpents[45].

Au XVIIe siècle, Hugues La Garde acquit le fief de Fontanis et le manoir dit du Pavillon fut construit. En 1614, le domaine revint à François de Martel qui entreprit la modernisation du château dans un style Louis XIII et y ajouta un jardin à la française agrémenté d’un canal. Puis en 1733 la famille d'Estaing récupéra le domaine. En 1758 fut signé le devis de destruction du château de Brétigny, abandonné depuis 1750[46]. De 1719 à 1784, la famille Marrier, propriétaire du Pavillon, l’embellit.

Histoire moderne

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En 1843, le territoire de la commune fut coupé en deux par la construction de la ligne Brétigny - Tours, bifurcation de la ligne Paris - Bordeaux. La construction d’une halte puis en 1865 d’une gare voyageurs et marchandises[47] permit aux agriculteurs d’exporter directement leurs produits vers Paris.

En 1864, la commune se dota d’une mairie[48].

En 1899, Lucien Clause installa au Mesnil ses établissements prospères de graineterie[49]. Lui et son confrère Paul-Gabriel Chevrier qui avait découvert le séchage du haricot[50] permirent à la commune de conserver une activité agricole.

Première Guerre mondiale et entre-deux-guerres

Entre 1914 et 1915, la ferme de Maison Neuve fut utilisée comme base de ravitaillement et de cantonnement[44]. Durant la Première Guerre mondiale, sont implantés, dès le 15e jour de la mobilisation, l'hôpital auxiliaire no 10 "Établissement Clause"[51] de la Croix-Rouge[52], annexe de l'hôpital de La Norville, et à partir de 1915, une station-magasin de l'Intendance[53]. Dans les années 1930, la commune se dota d’une salle de cinéma[54], d’une salle des fêtes et de l’école Jean-Jaurès[55].

Un Mystère II similaire à celui utilisé par Jacqueline Auriol en 1955.
Seconde Guerre mondiale

En 1938 fut installé sur les terres de Brétigny-sur-Orge et Le Plessis-Pâté un parc aérien militaire. L'aérodrome et le nœud ferroviaire tombèrent aux mains des Allemands, qui l’utilisèrent entre 1940 et 1944. Ils occupèrent aussi le Pavillon en le transformant en magasin de stockage alimentaire. La commune fut libérée le par l’Armée Patton[56].

Après-guerre

Le château du Pavillon fut vendu à la Société nationale des chemins de fer français et devint un centre de loisirs[57].

Le site aéronautique devint après la Seconde Guerre mondiale la base aérienne 217 abritant le centre d’essais en vol, l’institut de médecine aérospatiale du service de santé des armées et le centre départemental de Météo-France. Le puis le , Jacqueline Auriol y fut la première femme à dépasser le mur du son à bord d’un Mystère II[58]. Cette histoire aéronautique permet aujourd’hui à la commune de revendiquer le titre de « berceau de l’aviation »[59].

En 1968 fut construite la clinique La Fontaine, établissement moderne à l’époque mais depuis fermée[60].

L’urbanisation massive d’après guerre, avec la construction des cités Victor-Hugo, La Fontaine, Les Ardrets, Colenot et La Moinerie, entraîna la création d’un nouveau lieu de culte en 1960, l’église Saint-Paul[61].

En 1967 s’installa sur la base (bien que sur le territoire de la commune voisine du Plessis-Pâté) le centre expérimental d’Eurocontrol[62].

En 1968, Brétigny-sur-Orge accueillit la délégation nord-vietnamienne et le représentant Lê Đức Thọ pour les négociations de l’accord américano-vietnamien[63].

À partir des années 1980 fut aménagée la ZAC de Maison Neuve.

Brétigny-sur-Orge fut la dernière ville-étape du Tour de France[64], le . La commune retrouva l’épreuve cycliste pour l’avant dernière étape du Tour de France 1993[65].

En 2001, le CEV (Centre d'Essais en Vol) fut en partie transféré sur la base aérienne 125 d’Istres et en 2006, le centre météorologique ferma ses portes. Suivant le programme de modernisation de la Défense, le CEV de Brétigny-sur-Orge a été définitivement fermé en 2009, et la base aérienne 217, ainsi que le 1er groupe logistique du commissariat de l'armée de terre ont été démantelés à partir de 2011[66].

Accident ferroviaire du 12 juillet 2013

Le 12 juillet 2013 à 17 h 11, un accident ferroviaire s'est produit en gare de Brétigny : le train Intercités no 3657 devant relier la gare de Paris-Austerlitz à celle de Limoges-Bénédictins a déraillé. Sept personnes ont succombé dans l'accident et soixante-neuf ont été blessées.

Politique et administration

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Position de Brétigny-sur-Orge en Essonne.

Rattachements administratifs et électoraux

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Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[67], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l’Essonne

Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton d'Arpajon. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Brétigny-sur-Orge[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 5 à 6 communes.

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables brétignolais au tribunal d’instance et conseil de prud’hommes de Longjumeau et aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry[68].

Intercommunalité

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La commune adhère en 2003 à la communauté d'agglomération du Val d'Orge, qui était notamment compétente en matière de développement économique, d’aménagement du territoire, de politique de la ville, de protection de l’environnement, de traitement des eaux usées et des ordures ménagères, de gestion des transports en commun, des équipements culturels et sportifs[69].

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de février 2015 prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. Après concertation, ce projet a été amendé et le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et de la communauté de communes de l'Arpajonnais[70] »

Cette fusion est intervenue le , créant la nouvelle communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération[71], dont la commune est désormais membre.

Tendances et résultats politiques

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Longtemps dirigée par la droite, la commune de Brétigny-sur-Orge a vu ces dix dernières années son électorat tendre vers la gauche au fil des scrutins. Ainsi, en 2001, la mairie et le canton ont basculé à gauche avec la présence au second tour des cantonales de deux candidats de gauche.

En 2004, lors des élections régionales et européennes, ce sont les candidats socialistes qui arrivèrent largement en tête, avec un score de 54,09 % pour Jean-Paul Huchon, près de vingt points supérieur à celui de Jean-François Copé. En 2005, les électeurs brétignolais ont rejeté à 53,63 % le traité de Rome alors qu’ils avaient largement approuvé le traité de Maastricht avec 53,47 % de Oui[72].

En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy n’obtint que 50,70 % des suffrages soit trois points de moins que dans le reste du pays[73]. Et la candidate socialiste aux élections législatives l’emporta à Brétigny-sur-Orge alors que le reste de la circonscription désigna la candidate du mouvement populaire.

En 2010, des sections du Parti socialiste[74] et de l’Union pour un mouvement populaire[75] sont localisées dans la commune.

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores

Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores

Élections cantonales et départementales

Résultats des deuxièmes tours

Élections municipales

Résultats des deuxièmes tours

Référendums

Liste des maires

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Liste des maires successifs[95],[96].
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Michel Paille    
1794 1795 Nicolas Antoine Gaultry    
1795 1798 Jean-Joseph Pellet La Ronce    
1798 1803 Jean-Pierre Richard Doudan    
1803 1813 Claude Marie Lamoureux    
1813 1819 Charles Antoine Fournet    
1819 1825 Agathon Jean François Fain   baron d’Empire
1825 1829 Henri Quentin Tennesson    
1829 1841 Pierre Marquis    
1841 1846 Alfred Fillassier    
1846 1852 François Salar    
1852 1871 Jules Marquis    
1871 1871 Jean-Baptiste Pelletier    
1871 1872 Jules Marquis    
1872 1876 Firmin Albert Marteau    
1876 1881 Jean-Baptiste Pelletier    
1881 1881 Firmin Albert Marteau    
1881 1889 Aimé Bertheau    
1889 1895 Albert Marteau    
1895 1911 Émile Chevallier    
1911 1919 Alfred Leblanc    
1919 1921 Léon Milsant    
1921 1925 Marcel Lesage    
1925 1926 Alexis Pinoteau    
1926 1933 Eugène Delanoue    
1933 1944 Émile Auclair
(1895-1948)[97]
SFIO Permanent politique
1944 1945 Jacques Jeantet    
1945 1945 Antonin Forestier[98] SFIO Cheminot
1945 1947 Charles Hareau    
1947 1954 Auguste Fau    
1954 1965 René Bourgeron    
1965 1977 Roger Chambonnet PCF Professeur
1977 1984 Alain Blin PCF Conseiller général de Brétigny-sur-Orge (1976 → 1988)
1984 2001 Jean de Boishue RPR Secrétaire d'État
Député de l'Essonne (1993 → 1995)
Conseiller général de Brétigny-sur-Orge (1988 → 2001)
2001 mars 2014 Bernard Decaux[99] PS Directeur de ressources humaines
mars 2014[100] En cours Nicolas Méary UDI
Horizons
Conseiller départemental de Brétigny-sur-Orge (2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Outils de démocratie participative

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La commune a mis en place un conseil municipal des Jeunes[101] et deux comités de quartier[102].

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006[103].

Labellisations

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En 2007 et 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[104],[105], porté à trois @ en 2010[106] et confirmé en 2011[107] puis dégradé à deux @ en 2012[108].

La commune de Brétigny-sur-Orge n’a développé aucune association de jumelage.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[109],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 27 106 habitants[Note 5], en évolution de +3,4 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
700725789792781729808830829
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8689431 0151 0939831 0651 1801 1601 134
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2511 3291 4382 2052 6403 0763 3003 6734 759
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 83012 68819 57218 66219 67121 65022 75324 26426 275
2021 - - - - - - - -
27 106--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[110].)
Histogramme de l'évolution démographique

Gros bourg agricole lors du premier recensement des personnes avec sept cents habitants en 1793, Brétigny-sur-Orge a lentement évolué, d’abord de façon chaotique, avec une pointe à sept cent quatre-vingt-douze personnes en 1821 avant de perdre presque un dixième de sa population en quinze ans. La progression se poursuivit ensuite avec la barre des mille résidents franchie en 1866 puis une nouvelle chute en 1876, consécutive à la guerre de 1870.

Au début du XXe siècle, la commune comptait mille deux cent cinquante-et-un habitants et dépassa le cap des deux mille Brétignolais en 1921, puis celui des trois mille résidents dix ans plus tard. La seconde moitié du XXe siècle permit à Brétigny-sur-Orge, comme la plupart des communes de la région parisienne, de connaître une période de forte croissance démographique, passant de trois mille six cent soixante-treize habitants en 1946 à plus de douze mille en 1968 et vingt-et-un mille six cent cinquante en 1999. Les derniers recensements démontrent la poursuite de cette croissance de façon moins soutenue avec vingt deux mille huit cent trente-sept habitants en 2007.

La population étrangère compte pour une part relativement importante dans cette croissance puisqu’en 1999, 7,4 % de la population brétignolaise était de nationalité étrangère[111], avec 0.9 % de Portugais, 0,1 % de Marocains, 0,7 % d’Algériens, 0,4 % de Tunisiens, 0,3 % de Turcs et 0,2 % d’Espagnols et Italiens[112].

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,7 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 13 176 hommes pour 13 702 femmes, soit un taux de 50,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[113]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,8 
4,6 
75-89 ans
5,6 
10,0 
60-74 ans
11,9 
18,1 
45-59 ans
17,0 
21,9 
30-44 ans
23,4 
19,8 
15-29 ans
20,3 
25,2 
0-14 ans
21,0 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[114]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,4 
75-89 ans
7,2 
12,9 
60-74 ans
13,9 
20 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
20,1 
20 
15-29 ans
18,2 
21,3 
0-14 ans
19,8 

Enseignement

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L’institut universitaire de technologie.

Les établissements scolaires de Brétigny-sur-Orge sont rattachés à l’académie de Versailles.

La commune dispose en 2010 sur son territoire des écoles maternelles Jacqueline-Auriol Lucien-Clause et Eugénie-Cotton, des écoles élémentaires Gabriel-Chevrier, Langevin-Wallon, Jean-Jaurès, Jean-Moulin et Jean-Lurçat et des écoles primaires Jean-Macé, Frédéric-Joliot-Curie, Louise-Michel et Aimé Césaire[115].

La poursuite d’études s’effectue ensuite dans les collèges Paul-Éluard, Pablo-Neruda et au lycée polyvalent public Jean-Pierre-Timbaud[116].

S’ajoute, toujours en 2010, l’école primaire et collège privé catholique Jeanne-d'Arc[117],[118]. Par la suite, cet établissement privé est agrandi, disposant depuis 2018 d'un lycée privé sous contrat [119].

Groupe Scolaire

Le château de la Fontaine est aujourd’hui occupé par un institut universitaire de technologie rattaché à l’université d'Évry-Val d'Essonne, il dispense en 2010 des formations continue ou alternance menant au diplôme universitaire de technologie - Gestion des entreprises et des administrations, au diplôme universitaire de technologie - Génie thermique et énergie, et aux licences professionnelles gestion des ressources humaines, efficacité énergétique et énergies renouvelables, management du patrimoine immobilier et mobilier[120]. Une mission d’accueil et d’orientation est implantée dans la commune[121].

Plusieurs structures prennent en charge les jeunes enfants dont la maison Émilie-Mallet disposant d’un multi-accueil et d’un relais d’assistantes maternelles auxquels s’ajoutent le multi-accueil Branly et la halte-garderie La Fontaine[122].

En 2010, trois centres de loisirs sont disposés dans la commune, L’Orme Fourmi pour les jeunes enfants, Saint-Pierre pour les enfants et Jaurès pour les adolescents[123].

La fédération des parents d’élèves de l’enseignement public[124] et la fédération des conseils de parents d'élèves[125] sont représentées dans les écoles de la commune.

Équipements culturels

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La salle de cinéma Ciné 220.

En 2010, trois établissements de culture sont implantés dans la commune.

Le premier, l’espace Jules-Verne accueille une médiathèque, un théâtre[126] conventionné avec le ministère de la Culture pour la création contemporaine[127] et le CAC Brétigny[128] déclaré pôle d’intérêt départemental[129].

Depuis 2006, l’espace Nelson-Mandela propose diverses activités, pour tous les publics. Différentes organisations associatives s’y réunissent pour y proposer leurs services. Outre l’aspect purement divertissement, il s’agit d’une « maison de quartier », proposant un accompagnement social.

Enfin, le troisième espace culturel de Brétigny-sur-Orge est sa salle de cinéma, le Ciné 220, classé « Art et Essai »[130]. Sa construction date des années 1930, à la suite d'un plan d’urbanisation de la ville. Un moment fermé puis rénové et modernisé, le cinéma est désormais pourvu de deux salles[131].

La commune dispose en outre d’une école de musique municipale et de la salle de concert « Le Rack’Am » spécialisée dans les musiques actuelles[132].

Un second cinéma est présent dans le complexe des promenades de Bretigny, multiplex Kinepolis

Équipements sportifs

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Le Stade Auguste-Delaune, où évolue le CS Brétigny.

La commune dispose en 2010 de plusieurs équipements sportifs, dont les stades Auguste-Delaune, Maurice-Boyau, Robert-Barran et Roger-Taillefer, les gymnases Joliot-Curie pour la pratique du basket-ball, Camille-Hébert, Langevin-Wallon et Auguste-Delaune, les tennis couverts René-Audran, la piscine municipale Léo-Lagrange et le dojo dans le cadre du centre régional d’arts martiaux.

Plusieurs clubs sportifs pour les diverses disciplines sont réunis au sein du Club Sportif de Brétigny.

L’école communale de rugby à XV gérée par le Rugby Club Sportif Brétigny[133] qui évoluait en championnat de France de 3e division fédérale a été labellisée par la Fédération française de rugby.

La commune a mis en place une école municipale des sports.

L’ancienne polyclinique La Fontaine.

Depuis la fermeture de la polyclinique privée La Fontaine en 2007, la commune ne dispose plus d’aucun établissement de soins. Toutefois, un relais d’accueil pour personnes âgées, un établissement d’aide par le travail et un foyer de jour pour personnes handicapées y sont implantés[Quand ?], ainsi que, en 2013, un centre de la protection maternelle et infantile, dans le centre-ville[134], complété par un centre de planification familiale[135]. Un EHPAD est également présent (groupe ORPEA)

En 2010, quarante-trois médecins[136] et douze chirurgiens-dentistes[137] exercent dans la commune, huit pharmaciens y sont implantés[138]. Un centre d'imagerie médicale est présent.

Autres services publics

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L’agence postale.

En 2010, la commune accueille sur son territoire une agence postale en centre-ville[139], un point d’information jeunesse[140], une antenne de la caisse primaire d'assurance maladie[141], une agence du Pôle emploi[142].

Toujours en 2010, la sécurité des lieux est assurée par le commissariat subdivisionnaire de police nationale[143] et le centre de secours mixte communal[144].

La même année, une étude de notaire est installée dans la commune[145].

une unité de la police municipale dote la commune.

Manifestations culturelles et festivités

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La commune fut ville-étape du Tour cycliste de l'Essonne lors de l’édition 1975, la dernière ville-étape du Tour de France 1990 et l’avant dernière ville-étape du Tour de France 1993. Une association d’arts martiaux chinois est active dans la commune[146].

En juin 2017, 150 000 festivaliers se sont rendus au Download Festival Paris, qui s'est déroulé sur la Base.

En septembre 2022, la fête de l'humanité prends ses quartiers sur la Base 217. Plus de 100 000 personnes sont présentes.

Lieux de culte

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La paroisse catholique de Brétigny-sur-Orge est rattachée au secteur pastoral de Brétigny et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[147], elle dispose des églises Saint-Pierre Saint-Paul et de la chapelle Saint-Vincent.

Les communautés protestante évangélique et évangélique tsigane disposent chacune d’une église[148], la communauté musulmane dispose de la mosquée de la Paix de Brétigny-sur-Orge[149].

Le quotidien Le Parisien Essonne et l’hebdomadaire Le Républicain relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et ViàGrandParis.

Le magasin Décathlon de la zone La Fontaine.

La commune est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi de Saclay qui regroupait en 2018 136 communes et 1 169 116 habitants, les Brétignolais représentant moins de 0,1 % de la population totale[150].

Au total, mille cent quatre entreprises étaient implantées à Brétigny-sur-Orge en 2015 et deux cent douze structures supplémentaires ont été créées cette année-là, elles employaient huit mille quatre cent quatre-vingt-treize personnes. La population active de la commune étant évaluée à treize mille quatre cent soixante-quatorze personnes, de fait, 79,8 % de la population travaille dans une autre commune[151].

La grande distribution est largement présente avec le centre commercial Aushopping Brétigny au sud détenu par Ceetrus[152] et le centre logistique national de l’enseigne de matériel sportif Décathlon.

En mai 2018, verra le jour la première phase du nouveau retail park Les Promenades de Brétigny comportant un cinéma de 10 salles exploité par Kinepolis. Ce projet est à l'origine d'un débat dans le département, notamment sur la concurrence entre le Ciné 220 en centre-ville et le nouveau complexe en construction. Ce débat mènera d'ailleurs au retard conséquent qu'à connu le projet.

Originellement prévu pour 2012, le projet avait été fortement touché par différents recours en justice, notamment devant le CNC (concernant le multiplexe) et la CDAC (concernant le projet en lui-même). Les travaux ont donc commencé avec 4 ans de retard, à la fin 2016. Et puis même après la première pierre, des difficultés mèneront à plusieurs reports successifs (d'abord pour mi-2017, puis début 2018), avant d'être finalement livré aux enseignes en mai 2018.

Le pôle commercial comprendra également plusieurs bâtiments consacrés à l'équipement de la personne et de la maison ainsi qu'un magasin de bricolage. L'ensemble comptera à terme une surface de 49 000 m2[153].

La logistique enfin s’est développée au cours de la décennie 2010, avec notamment un centre régional du transporteur Norbert Dentressangle[154] ainsi que des entrepôts appartenant au groupe Inditex (Zara, Pull and Bear, Bershka) entre autres.

L’industrie reste présente, notamment avec l’entreprise de blanchisserie Grenelle Service, répertoriée en 2010 au registre français des émissions polluantes pour ses rejets importants de carbone organique total, de phosphore, ses fortes consommations d’oxygène et ses prélèvements importants d’eau souterraine[155].

Trois hôtels permettent à la commune de disposer, en 2010, de cent soixante-et-une chambres sans pour autant en faire un lieu touristique[156].

Le Centre d'Essais en Vol

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La commune disposait avant 2012, d’un tissu économique assez disparate avec le ministère de la Défense pour premier employeur local avec la présence du Centre d'Essais en Vole , de la base aérienne 217, de l’institut de médecine aérospatiale du service de santé des armées et à proximité directe le premier groupe logistique du commissariat à l’armée de terre. La fermeture du centre d'essais en vol et de la BA217, qui ont longtemps vécus sous une épée de Damoclès avec l'arrêt progressif des activités liés aux essais en vols à partir de 2001, a été actée dans la Loi de programmation militaire 2009-2014. Ainsi, le Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge a fermé ses portes en 2009[157] et le reste du site en 2012.

La fermeture de la base aérienne a conduit à l'élaboration du projet "La Base" par les pouvoirs publics, devenus propriétaire de 300 ha. sur les 600 que compte le terrain. Ce projet, porté également par la commune du Plessis-Pâté, implique l'arrivée de nouveaux partenaires sociaux participant à la reconversion (on peut citer Amazon France, qui construit jusqu'à fin 2018 un centre logistique employant 1 000 personnes[158]), la création d'un téléphérique urbain, reliant le secteur de Brétigny à la gare de Ris-Orangis[159], un pôle consacré à l’événementiel (déjà à l'œuvre avec le Download Festival France, organisé sur La Base depuis 2017) et plusieurs autres projets (Carré-Nord, un pôle tertiaire de bureaux, des activités agricoles). Les pouvoirs publics ont donc tourné le dos à l'idée d'une ville nouvelle qui a été pendant quelque temps le centre des préoccupations.

D'autre part, les équipements du ministère de la Défense restant sur site se sont développés avec la pérennisation à Brétigny de l'Institut de recherche biomédicale des armées et de l'Institut national de la recherche agronomique sur le site de Bressonvilliers, sur la commune de Leudeville.

Emplois, revenus et niveau de vie

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Cette vitalité économique permet à la commune de présenter un taux de chômage relativement bas à 8,4 % en 2006 même si 17 % des salariés ne disposaient que de contrats précaires.

Les populations d’employés et ouvriers sont largement représentées dans la commune, à l’inverse des cadres, artisans et commerçants nettement moins nombreux que dans le reste du département ou les communes de taille comparable.

Des disparités marquées apparaissent cependant puisque, en 2010, cinquante-cinq foyers fiscaux étaient redevables de l’impôt de solidarité sur la fortune avec un patrimoine moyen fixé à 1 178 576 euros[160] mais seulement 67,9 % des foyers fiscaux étaient effectivement assujettis à l’impôt sur le revenu, le revenu net imposable moyen des ménages de la commune se fixant alors à 24 931 euros.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 310 , ce qui plaçait Brétigny-sur-Orge au 6 209e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[161].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Brétigny-sur-Orge 0,1 % 2,3 % 15,3 % 26,1 % 31,7 % 24,5 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Brétigny-sur-Orge 1,1 % 8,8 % 5,4 % 14,7 % 15,7 % 5,2 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[162]

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine environnemental

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Près de 50 % du territoire municipal est encore considéré comme rural avec de vastes espaces cultivés au nord-est, au sud-est et sur une moitié ouest, le bois Badeau à l’extrême ouest du territoire et la présence au nord-ouest d’étangs occupant le lit de l’Orge.

Deux parcs communaux permettent la promenade en ville : le parc de La Fontaine, qui occupe sept hectares au nord, et le parc du Carouge qui occupe deux hectares et demi à l’ouest.

Plusieurs sites de la commune ont été recensés comme « Espace naturel sensible » par le département de l'Essonne. C’est notamment le cas du bois de Beaulieu au sud-est et de la totalité de l’espace dit des Joncs marins frappés d’un droit de préemption et des lacs du Petit Paris et du Carouge à l’ouest[163].

Brétigny-sur-Orge a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[164].

Patrimoine architectural

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L'église Saint-Pierre.
Le château de la Fontaine.
Néanmoins, certains blocs architecturaux et tessons de poterie laissent à penser que l’origine de l’édifice est préromane. Elle fut agrandie au XIIe ou XIIIe siècle, puis endommagée au cours de la guerre de Cent Ans.
Elle bénéficia d’une première restauration aux XVe et XVIe siècles. Son architecture est typique de la région avec un chevet plat, trois nefs et un clocher surmontant un bas-côté. Elle occupa durant l’Ancien Régime une fonction d’inhumation, jusqu’à deux cent cinquante sépultures y sont encore présentes.
Au cours de la Révolution française, l’église fut vendue comme bien national et servit de cadre à des fêtes civiques ainsi qu’à l’élection du premier maire de Brétigny-sur-Orge.
L'église Saint-Pierre bénéficie actuellement[Quand ?] de sa deuxième grosse restauration : la construction du presbytère a entraîné une poussée horizontale sur la structure. Les travaux ont pour mission de renforcer la structure de l'édifice ainsi qu'un ravalement de la façade[166].
  • Le château des seigneurs de Brétigny a été construit au début du XVIe siècle au lieu-dit La Garde. Laissé à l’abandon vers 1760, quand ses occupants l’ont déserté pour aller habiter à Marolles-en-Hurepoix, il a été détruit au début du XIXe siècle et il n’en subsiste qu’un manoir[168].
  • La maison du Carouge datant du XVIIe siècle fut entièrement reconstruite à l’identique au XXe siècle[169], elle était complétée par un moulin à eau datant du Moyen Âge[170].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique et logotype

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Blason de Brétigny-sur-Orge Blason
D’or aux deux marteaux de gueules posés en pal et rangés en fasce, soutenus d’une rose du même, au chef d’azur chargé d’un vol d’argent, enfermant une roue d’engrenage surchargée en cœur de deux lettres « E » minuscule et « V » capitale rangées en pal et surmontée d’une étoile, le tout d’or.[171].
Détails

La création d’un blason pour la ville est due à l’initiative du maire de Brétigny-sur-Orge en 1956, René Bourgeron. Le , le secrétaire de la commission héraldique, de la société héraldique de Seine-et-Oise, dépendant des Archives Départementales, propose un projet d’armes au maire. Louis Robert est ainsi chargé d’étudier la composition du futur blason. Ce dernier s’inspire des anciens châtelains de la ville : « la famille Martel pour les marteaux, armes parlantes de cette famille ; la rose en raison de l’exploitation de la culture grainière, représentée par les établissements Clause ; la couronne en hommage aux pilotes du Centre d’Essais en Vol ; la roue dentée qui renferme les initiales en V (en vol) pour la délicate mécanique de l’avion ; enfin l’étoile est, depuis Bethléem, le guide du voyageur »[172],[173]. Le blason municipal est utilisé sur la motrice no Z5697 au titre du parrainage des matériels SNCF par les communes[174].

La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Brétigny-sur-Orge », p. 133–142
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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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