Taverny

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Taverny
Taverny
Vue aérienne de la ville.
Blason de Taverny
Blason
Taverny
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Argenteuil
Intercommunalité CA Val Parisis
Maire
Mandat
Florence Portelli (LR)
2020-2026
Code postal 95150
Code commune 95607
Démographie
Gentilé Tabernaciens
Population
municipale
27 025 hab. (2021 en augmentation de 3,64 % par rapport à 2015)
Densité 2 579 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est
Altitude 92 m
Min. 55 m
Max. 188 m
Superficie 10,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Taverny
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Taverny
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Taverny
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Voir sur la carte topographique du Val-d'Oise
Taverny
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Taverny
Liens
Site web https://www.ville-taverny.fr/

Taverny est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Tabernaciens et les Tabernaciennes.

La commune est à l'orée de la forêt de Montmorency et a connu une forte croissance urbaine durant le XXe siècle, qui a ainsi transformé le village d'origine en ville dépassant les 25 000 habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Taverny se situe en vallée de Montmorency, à 20 km au nord-ouest de Paris, à l'orée de la forêt de Montmorency. La moitié sud de son territoire largement urbanisé occupe la vallée de Montmorency entre 55 et 90 mètres d'altitude tandis que la moitié septentrionale du territoire est occupée pour l'essentiel par le massif forestier, situé sur une butte-témoin s'étageant de 90 à 188 mètres d'altitude. Le territoire compte au nord-ouest une petite partie encore rurale.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Taverny est limitrophe de : Villiers-Adam et Béthemont-la-Forêt au nord, Saint-Leu-la-Forêt et Le Plessis-Bouchard à l'est, Franconville, et Beauchamp au sud, Pierrelaye, Bessancourt et Frépillon à l'ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau n'est présent sur la commune ; cependant, la limite nord du territoire est formée par le ruisseau des Fonds ou ruisseau de la Cailleuse, qui devient en aval le ru de Montubois, affluent mineur de l'Oise.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier

La commune est traversée est-ouest :

Deux axes nord-sud relient la commune à Beauchamp et la Patte d'Oie d'Herblay (D 106) et à Montigny-lès-Cormeilles (D 407).

Transports en commun

La commune est desservie par les gares de Vaucelles et Taverny de la ligne Paris - Persan - Beaumont par Ermont - Eaubonne (Transilien H).

Les lignes de bus suivantes desservent Taverny :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Taverny sur la carte d'état-major vers 1870.

Typologie[modifier | modifier le code]

Taverny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 894 050 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Taberniacum au VIIIe siècle[16], Taberonacus, Taverniacum et Taverneium en 754[17].

L’origine antique de son nom serait le latin tabernae (tavernes, échoppes, cabanes...).

Histoire[modifier | modifier le code]

Si la commune de Taverny et ses alentours semblent avoir été occupés durant la Préhistoire, des fouilles archéologiques effectuées sur le site du Haut-Tertre, à l'orée de la forêt de Montmorency, ont mis au jour des fortifications datant de l'âge du bronze[18]. Cette fortification longue de 300 mètres pourrait avoir servi de place forte, environ 1 000 ans plus tard, à la tribu gauloise des Parisii installée dans la région[19],[20].

Pendant la première moitié du VIIe siècle, Taverny appartient à un certain Guntaud, qui dans son testament en fait don à l'abbaye Saint-Denis. Mais après sa mort, Ébroïn, maire du palais, reprend une partie du territoire. En 754, l'abbaye spoliée demande la restitution de ces terres au roi Pépin le Bref et obtient gain de cause. Le roi édicte une charte confirmant formellement la donation des terres de Taverny aux moines de Saint-Denis. Au XIe siècle toutefois, la puissante famille de Montmorency annexe Taverny à son domaine, au détriment des droits de l'abbaye[21],[22].

Un décret du réunit la commune de Taverny à celle de Claire-Fontaine cy-devant Saint-Leu qui devient Saint-Leu-Taverny. Les deux communes seront à nouveau séparées par l'ordonnance royale du , Saint-Leu conservant le nom de Saint-Leu-Taverny jusqu'en où elle prendra alors le nom de Saint-Leu-la-Forêt[23],[24].

En 1815, d'importantes carrières de gypse sont mises en exploitation à Taverny et Bessancourt[réf. nécessaire].

Durant la Seconde Guerre mondiale, du fait de leur position stratégique (notamment de la proximité du chemin de fer) et de leur superficie, ces lieux sont utilisés par les Allemands (1941-1944) qui y stockent des munitions, y établissent le centre de défense aérienne de la Luftwaffe et en font un atelier de montage des missiles V1 et V2. En 1943-44, le château de Vaucelles[25], le château du Haut-Tertre[26] et le château Jaeger, dont avaient été spoliés leurs anciens propriétaires juifs, devinrent des centres de formation de la Milice et de la Selbstschutzpolizei à l'initiative d'Hermann Bickler, formant des agents subversifs et des espions chargés d'infiltrer les réseaux de résistance et qui forma en tout environ 5 000 « stagiaires »[27]. Après la Libération de la France, en 1946, l'armée de l'air utilise à son tour les carrières.

Groupe d'enfants rescapés de Buchenwald, encadrés par des soldats américains, soignés au Château de Vaucelles qui avait été transformé en hôpital. Texte historique très détaillé sur Commons
Enfants rescapés de Buchenwald au château de Vaucelles.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le château de Vaucelles est transformé en hôpital militaire par l'armée américaine. Accueillant au sortir de la guerre des enfants rescapés des camps de Buchenwald, il est actuellement renommé « Maison d'enfants Elie-Wiesel »[28].

En 1957, le centre d'opérations de la défense aérienne s'installe dans la Base aérienne 921 Taverny de Taverny, suivi en 1961 du commandement Air des forces de défense aérienne et en 1963 du commandement des forces aériennes stratégiques. La Base aérienne 921 Taverny, dite des « Frères Mahé », ferme en 2011.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [29], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis la mise en place du département de son arrondissement de Pontoise[24], mais a été rattachée le à l'arrondissement d'Argenteuil afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[30].

Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1988 de la troisième circonscription du Val-d'Oise.

Elle faisait partie de 1801 à 1931 du canton de Montmorency, année où elle devient le chef-lieu du canton de Taverny du département de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 5 à 4 communes.

Taverny fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[31],[32].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Taverny est entrée dans la communauté d'agglomération Le Parisis (CALP) le .

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment « l'extension du périmètre de la communauté d'agglomération Le Parisis aux communes de Frépillon, Saint-Leu-la-Forêt, Le Plessis-Bouchard, Ermont et Eaubonne[33] ».

C'est ainsi qu'est créée le la communauté d'agglomération Val Parisis, qui regroupe[34] :

  • l'ancienne communauté d'agglomération « Le Parisis » (CALP), composée des communes de Beauchamp, Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Franconville, Herblay, La Frette-sur-Seine, Montigny-lès-Cormeilles, Pierrelaye, Sannois et Taverny ;
  • l'ancienne communauté d'agglomération Val-et-Forêt (CAVF), composée des communes d'Eaubonne, Ermont, Le Plessis-Bouchard et Saint-Leu-la-Forêt ;
  • la commune de Frépillon, antérieurement membre de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes (CCVOI) ;

et dont Taverny est désormais membre.

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Taverny[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
décembre 1919 1945 Henri Leyma RG Conseiller général de Taverny (1931 → 1940)
1945 octobre 1947 Jean Preschey    
octobre 1947 mai 1953 Émile Sehet SFIO  
mai 1953 mars 1971 André Messager RGR Industriel
Sénateur du Val-d'Oise (1968 → 1977)
Conseiller général de Taverny (1955 → 1976)
mars 1971 mars 1977 René Echavidre UDF Retraité
mars 1977 mars 1983 Jean-Pierre Le Coadic PS Professeur d’éducation physique et sportive
Député du Val-d'Oise (2e circ.) (1981 → 1986)
mars 1983 mars 1989 Raymond Demanet[36] RPR Conseiller général de Taverny (1982 → 1988)
mars 1989 avril 2014[37] Maurice Boscavert[38] PS puis DVG[39] Enseignant retraité
Conseiller général de Taverny (1988 → 2008)
avril 2014[40] En cours
(au 26 mai 2020)
Florence Portelli UMPLR[41]
puis
SL[42]
Ancienne attachée parlementaire
Conseillère régionale d'Île-de-France (2015 → )
Vice-présidente de la Région Île-de-France (2019[43] → )
Vice-présidente de la CA du Parisis (2014 → 2015)
Vice-présidente de la CA Val Parisis (2016 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[44]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Taverny.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Taverny.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
BorrianaEspagnedepuis
Lüdinghausen[45]Allemagnedepuis le
Novi Sad[45]Serbiedepuis le
Nysa[46],[47]Polognedepuis
Sedlčany[45]Tchéquiedepuis le

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 27 025 habitants[Note 4], en augmentation de 3,64 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
1 3751 4211 2691 2691 2291 2101 2251 3181 456
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 6081 5821 6761 7092 0572 0422 4152 7433 260
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
3 6194 5194 4725 3035 5465 8997 0808 60612 902
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
16 96321 29925 15125 90926 43626 19526 29627 025-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Musique

La ville de Taverny accueille un des plus anciens Festivals de musique classique, Automne Musical de Taverny (fondé en 1982). Attaché à une programmation prestigieuse, le Festival a vu se produire l’Orchestre National de l’Ile-de-France, L’Orchestre de Normandie, l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de la Garde Républicaine, et des solistes tels que Richard Galliano, Michel Portal, Anne Queffélec, Michel Dalberto, Raphaël Sévère, Hubert Reeves, Julie Depardieu, Frédéric Lodéon, Christian Morin et beaucoup d’autres.

Une école (lycée ?) à Taverny (vers 1880 ?).

La ville possède une médiathèque, Les Temps modernes, ouverte à toutes et à tous, et où sont organisées des animations (expositions, conférences, spectacles). À côté de cette médiathèque se trouve également le centre culturel.

On trouve également près de la mairie un petit cinéma, Le Studio 207, créé en 1965 et composé de deux salles de projection. Fermé à la suite d'une faillite en 2017, il rouvre avec le soutien de la municipalité en [50],[51].

Sports[modifier | modifier le code]

Taverny dispose d'une équipe de :

Taverny dispose de plusieurs équipements sportifs : les stades Jean-Bouin et de Boissy, les gymnases intercommunaux Richard-Dacoury et André-Messager, la piscine désormais intercommunale, ainsi que le skate park et le parc de Pontalis.

La construction d'un piscine olympique est prévue en 2023, dans le cadre de l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024[52].

Économie[modifier | modifier le code]

Les parcs d'activités de Taverny existent depuis le début des années 1980. Ils constituent une partie du pôle d'activités de Beauchamp - Pierrelaye.

Le site industriel de Taverny s'étend sur 70 hectares et compte 3 000 emplois, composé de 170 sociétés de tailles diverses, exerçant leur activité dans différents secteurs (mécanique générale, mécanique de précision, transports, chimie, électronique, carrosserie, routage, conditionnement...). Taverny a d'ailleurs été classée la douzième ville la plus dynamique de France par le quotidien Les Échos.

Le centre commercial Les Portes de Taverny comprend un hypermarché Auchan, un magasin Bricorama, des restaurants McDonald's, Burger King et divers commerces de détail. Il se situe sur le territoire de la commune, à proximité d'une sortie de l'autoroute A115[53].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Notre-Dame de l'Assomption à Taverny, vue latérale avec à droite, le porche principal (porte du roi Jean), séparé du clocher par une rosace en vitrail ; à gauche, série de quatre vitraux en ogive, avec remplages de pierre très travaillés. Au-dessous, bas-côtés avec série de trois vitraux en ogive. Sous le second emplacement à partir de la gauche, porte secondaire d'entrée, surmontée d'un petit vitrail en œil-de-bœuf. On distingue très nettement les contreforts.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Taverny compte deux monument historiques sur son territoire :

Cette église gothique d'une grande homogénéité est construite à l'initiative du seigneur Mathieu II de Montmorency et terminée par son fils vers 1240. Les travaux du XVe et du XIXe siècle n'altèrent pas l'esthétique de l'édifice. La réalisation est ambitieuse, avec une nef, un transept et un chœur de grande hauteur. La nef comporte quatre travées et des bas-côtés. Elle est éclairée en haut par de grandes verrières au remplage flamboyant très élaboré, et épaulée au nord et au sud par des arcs-boutants. La deuxième travée comporte un portail secondaire à double archivolte, mais au tympan nu. La façade occidentale comporte un autre portail secondaire, l'accès principal se situant dans le croisillon sud du transept. Par son organisation en cinq niveaux, la façade est assez exceptionnelle. Au-dessus du portail au triple archivolte, l'on trouve des baies identiques à celles des bas-côtés, puis une galerie de six petites arcades, suivie par un triplet de trois lancettes s'inscrivant dans l'arc de décharge, sans oublier la rosace dans le pignon.
La façade méridionale du transept est différente : le double portail possède une quadruple archivolte au tympan percé d'une rosace, et surmonté par une grande verrière ogivale dont le remplage est celui d'une rosace à huit festons. Le pignon encadré par des pinacles est ajouré de deux étroites baies abat-son : les combles abritent effectivement les cloches, suspendues dans la flèche en charpente. Couverte d'ardoise, cette flèche a la particularité d'être flanquée de quatre pyramidons, disposition habituelle pour les flèches en pierre. Quant au chœur, il est à sept pans et ne comporte qu'une seule travée[55],[56],[57].
  • Le Château de Boissy est entièrement, interieurs et exterieurs, classé aux monuments historiques par arrêté du [58].
  • la ferme adjacente plus ancienne et certainement antérieure au XVIIe siècle et classée pour ses façades et toitures;
  • Une niche à chien, seule survivante d'une paire et qui reprend les codes architecturaux et décoratifs du château est également classée dans son intégralité.
  • une colonne, vestige des tuileries a été érigée dans le parc.
  • le parc et l'allée des Marronniers, traversant les champs du domaine sont classés espace naturel...

Autre patrimoine[modifier | modifier le code]

On peut également signaler :

Château de la Tuyolle.
Pont du Diable : pont de pierre piétonnier recouvert de lierre, au-dessus d'un autre sentier piétonnier en forêt de Montmorency
Le pont du Diable, forêt de Montmorency.
  • Ancien prieuré, 18 rue Jean-XXIII, du XVIIe siècle[57] ;
  • Le château de Vaucelles, 13 rue de la Marée, du début du XIXe siècle[57] ;
  • Le château de la Tuyolle, chemin des Aumuses, vers 1860[57] ;
  • Le château du Haut-Tertre, rue Auguste-Godard, 1905[57] ;
  • La chapelle dite de l'Ecce Homo
Elle été érigée par Marie de Lumagne ou Marie Lumague (1599-1657), fille du banquier Jean André Lumague et épouse de François de Pollalion (gentilhomme de Louis XIII), aidée par des filles de mauvaise vie converties par elle à des mœurs plus respectables[57] ;
  • La chapelle des Rohan-Chabot, 9 rue Jean-XXIII, de la seconde moitié du XIXe siècle[57] ;
  • Le temple protestant, 50 rue Carnot, de 1921[57] ;
  • La chapelle Notre-Dame-des-Champs, 170 rue d'Herblay, de 1935[57] ;
  • La gare de Taverny, rue de la Gare, de 1923[57] ;
  • L'école de la Plaine, rue des Lilas, de 1929[57] ;
  • La fontaine Boulmet, de 1822[57] ;
  • La fontaine, place de Vaucelle, de la fin du XIXe siècle[57] ;
  • Le monument aux morts au cimetière, de 1922[57] ;
  • La tombe de Benjamin Godard, au cimetière[57] ;
  • Une cave gallo-romaine a été découverte sur le chantier de l'autoroute A115
Un aménagement extérieur la présente aux passants sur l'allée piétonne en bordure du quartier Mermoz. Fouilles récentes sur le "Haut-Tertre" qui prouvent la présence humaine datant de plus de 1 000 ans avant notre ère.
  • Le pont du Diable, allée du Midi dans la forêt de Montmorency, du XVIe siècle, devant donner accès à une habitation jamais construite[57].

Taverny dans les arts[modifier | modifier le code]

Taverny est citée par le compositeur François Couperin dans une page pour 2 clavecins de son Troisième Livre (1722), une musette légère et champêtre[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Benjamin Godard (1849-1895), compositeur du XIXe siècle (buste à l'Opéra-comique à Paris) ;
  • Constantin Pecqueur (1801-1887), économiste, théoricien du socialisme, décédé à Taverny ;
  • Famille des Montmorency ;
  • Émile Blavet (1838-1932), journaliste, romancier et librettiste français y est inhumé.
  • Pierick Houdy (1929-2021), musicien et compositeur d'origine bretonne, a vécu à Taverny dans le troisième quart du XXe siècle[réf. nécessaire] ;
  • Alice Dona (1946), chanteuse, compositrice de variété française, écrivain, a vécu à Taverny dans sa jeunesse ;
  • Mikael Madeg (1950), écrivain breton bilingue a vécu à Taverny pendant presque toute sa jeunesse, à partir de 1955, rue de Vaucelles[réf. nécessaire] ;
  • François Place (1957), écrivain et illustrateur en littérature jeunesse ;
  • Adlène Guedioura (1985), joueur professionnel de football, a vécu à Taverny dans sa jeunesse ;
  • Wanda Landowska (1879-1959), pianiste et claveciniste y est inhumée ;
  • Michel Sénéchal (1927-2018), artiste lyrique et pédagogue ;
  • Jacqueline Robin (1917-2007), pianiste concertiste, professeur au Conservatoire de Paris, 5 fois Grand Prix de l'Académie Charles Cros, plus de 90 disques enregistrés. Le Conservatoire de Musique de Taverny porte son nom ;
  • Kaaris (1980), rappeur français a passé une partie de son enfance à Taverny[59] ;

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Taverny Blason
D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, au franc-canton du même chargé d'un sautoir d'argent.
Devise
Ortui par animus (aussi courageux que bien né).
Détails
Le blason de Taverny reprend les armoiries des Montmorency, famille régnant sur la ville auparavant.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Taverny », p. 851–859
  • Christine Jablonsky, Taverny Histoire d'un Terroir, Taverny, Ville de Taverny, , 130 p. (ISBN 978-2-9505957-0-6)
  • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Église de Taverny », Congrès archéologique de France, LXXXIIe session tenue à Paris en 1919, Paris, A. Picard / Levé, vol. 82,‎ , p. 50-69 (ISSN 0069-8881, lire en ligne)
  • Alain Rousseau, Taverny de 754 à 1958, Taverny, Ville de Taverny, , 216 p.
  • Laure Schauinger, Notre-Dame de Taverny, Taverny, Ville de Taverny, , 88 p. (ISBN 2-9505957-3-1)
  • Gérard Soury et Nathalie Leroy, Objectif Taverny : 1845-1983, Taverny, I.G.S. édition, , 128 p. (ISBN 2-904751-00-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Taverny » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Taverny et Pontoise », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Stéphane Gendron, La toponymie des voies romaines et médiévales, page 103.
  17. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  18. Fouilles archéologiques à Taverny
  19. L’histoire de Taverny
  20. Taverny : De l'âge du bronze à l'époque gauloise
  21. Schauinger 2008, p. 270-271.
  22. Lefèvre-Pontalis 1920, p. 50.
  23. Arrêté du Préfet de Seine-et-Oise du 25 janvier 1821 rétablissant l'administration des communes de Taverny et Saint-Leu-Taverny
  24. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. « Château de Vaucelles, Taverny », sur topic-topos.com via Wikiwix (consulté le ).
  26. « Château du Haut-Tertre », sur topic-topos.com via Wikiwix (consulté le ).
  27. George Cadiou, L'hermine et la croix gammée : Le mouvement breton et la collaboration, Paris, Éditions Mango, coll. « Mango Document », , 264 p. (ISBN 978-2-914353-06-9 et 2-914353-06-5).
  28. « OSE- Maison d’enfants Elie Wiesel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Site officiel de Taverny
  29. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  30. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département du Val-d'Oise », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ , p. 42-48 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  32. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  33. « Arrêté du Préfet de la région Île-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schéma régional de coopération intercommunale » [PDF], sur marneetgondoire.fr (consulté le ).
  34. « Arrêté préfectoral A 15-607-SRCT du 14 décembre 2015 portant fusion des communautés d'agglomération « Le Parisis » et « Val et Forêt », et extension de périmètre à la commune de Frépillon au 1er janvier 2016, et statuts de la nouvelle intercommunalité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur valparisis.fr (consulté le ).
  35. Liste des maires de Taverny sur www.francegenweb.org
  36. C.G, « Le projet fou de l'ancien maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  37. « A Taverny , Boscavert (DVG) n'est plus « Monsieur le maire » », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  38. « Maurice Boscavert, « le vieux guerrier » s'en est allé : Maire de 1989 à mars dernier, Maurice Boscavert est décédé hier matin. Il laisse le souvenir d'un homme de conviction avec un fort caractère et plein d'humour », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  39. « Maurice Boscavert radié du Parti socialiste », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  40. « Taverny : Portelli, la plus jeune : Taverny va avoir à sa tête ce soir (20 h 30) la plus jeune maire du Val-d'Oise, en tout cas pour une ville de cette importance (26 195 habitants). À 36 ans, Florence Portelli (UMP) a écarté dimanche Maurice Boscavert (DVG) -- qui, lui, était un des plus âgés -- avec plus de 1 000 voix d'avance », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  41. « Florence Portelli entre au bureau national de l'UMP », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  42. « Valérie Pécresse démissionne de LR, la crise s'amplifie à droite », Le Point,‎ (lire en ligne)
    « Après son annonce, deux de ses proches, Florence Portelli et Maël de Calan, ont également annoncé à l'AFP leur départ de LR ».
  43. Florence Renard-Gourdon, « Florence Portelli devient vice-présidente de la région Ile-de-France : Agée de 41 ans, Florence Portelli, maire de Taverny et ex-candidate à la présidence des Républicains contre Laurent Wauquiez, a été nommée vice-présidente de la région Ile-de-France, chargé de la culture, du patrimoine et de la création », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Val-d’Oise : les nouveaux maires enfin installés : Élus dès le premier tour des élections municipales, les nouveaux maires ont dû attendre deux mois pour être intronisés », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Un peu plus tard, c’est Florence Portelli (Libres !), qui demeure à ce jour la seule femme maire d’une des quinze plus grosses villes du Val-d’Oise, qui a été investie à Taverny ».
  45. a b et c Taverny, « Taverny ville jumelée » (consulté le )
  46. « Compte rendu des décisions du conseil municipal du 22 mai 2014 », (consulté le )
  47. (pl) « Taverny », (consulté le )
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. A.B., « Quel avenir pour le cinéma de Taverny ? : Le cinéma de 278 places a fermé vraisemblablement à cause d’une baisse régulière de la fréquentation », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Christophe Lefèvre, « Taverny : le cinéma historique du centre-ville rouvrira en juin : L’établissement, fermé depuis 2017, va rouvrir avec le soutien de la municipalité », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Christophe Lefèvre, « Une piscine olympique en 2023 pour Taverny et Saint-Leu-la-Forêt : La communauté d’agglomération du Val Parisis a annoncé le lancement des études. L’équipement pourrait coûter environ 25 M€ », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Christophe Lefèvre, « Taverny : le centre commercial aura une nouvelle sortie vers l’A115 en 2020 : Cet accès, qui permettra de rejoindre l’autoroute plus directement, est attendu depuis de nombreuses années. Le chantier prévoit notamment la construction d’un rond-point », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Notice no PA00080211, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. Laure Schauinger, « Taverny - Notre-Dame-de-l'Assomption », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France,‎ , p. 270-273 (ISBN 9782953155402).
  56. Eugène Lefèvre-Pontalis, « Église de Taverny », Congrès archéologique de France, LXXXIIe session tenue à Paris en 1919, Paris, A. Picard / Levé, vol. 82,‎ , p. 50-69 (ISSN 0069-8881, lire en ligne).
  57. a b c d e f g h i j k l m n o et p Claude Adam, Jean-Claude Cavard, Amélie Marty et Laure Schauinger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Taverny », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 851-859 (ISBN 2-84234-056-6).
  58. « Domaine de Boissy », notice no PA95000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. « Kaaris: «Je ne vais pas rapper jusque 40 ans, c'est sûr» », sur 20minutes.fr (consulté le ).