Fontenay-sous-Bois

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Fontenay-sous-Bois
Fontenay-sous-Bois
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois.
Blason de Fontenay-sous-Bois
Blason
Fontenay-sous-Bois
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Jean-Philippe Gautrais (PCF)
2020-2026
Code postal 94120
Code commune 94033
Démographie
Gentilé Fontenaysiens
Population
municipale
51 812 hab. (2021 en diminution de 3,42 % par rapport à 2015)
Densité 9 285 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 06″ nord, 2° 28′ 38″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 111 m
Superficie 5,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-sous-Bois
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Fontenay-sous-Bois
Liens
Site web www.fontenay.fr

Fontenay-sous-Bois est une commune française située dans le département du Val-de-Marne à la limite de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Située à 3 km à l'est de Paris, la ville est bâtie entre 44 et 111 mètres d'altitude, à cheval sur la terminaison du long plateau de Belleville, ligne de crête qui sépare les bassins versants de la Seine et de la Marne. La nature des sols a donné naissance à de nombreuses sources qui valurent à la cité son nom de Fontenay. Sa proximité avec le bois de Vincennes lui permit de se démarquer d'autres communes homonymes.

L'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle marque le début de l'essor de la ville. Celle-ci se développe rapidement avec l'arrivée de Parisiens à la recherche de lieux de villégiature puis s'industrialise au début du XXe siècle avec l'arrivée d'usines et de nouveaux habitants. Dans les années 1970, la ville perd ses dernières terres agricoles où est née la Belle de Fontenay. Elles sont remplacées par une ville de plus en plus verticale liée à la pression démographique dans la région.

Fontenay est desservie par les lignes A et E du RER et par l'autoroute A86. Elle dispose de nombreux équipements éducatifs, sportifs, culturels et sanitaires et accueille sur son territoire le premier pôle tertiaire de l'Est parisien. Ce pôle économique, pendant à l'est de Paris du quartier de la Défense, s'étend sur 160 ha et compte de plusieurs centaines milliers de m2 de bureaux et un centre commercial régional. Elle accueille plusieurs milliers d'employés et de nombreuses entreprises de premier plan parmi lesquelles la Société générale, Axa ou encore BNP Paribas.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Paris, Nogent-sur-Marne, Montreuil, Neuilly-Plaisance, Rosny-sous-Bois, Le Perreux-sur-Marne et Vincennes.

Localisation[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-Bois en petite couronne.

Fontenay-sous-Bois est une ville de la proche banlieue Est parisienne, située à 3 km de Paris. C'est la 10e ville du Val-de-Marne par sa superficie (5,58 km2) et la 8e par son nombre d'habitants.

C'est la ville la plus au nord du département.

Évolution territoriale[modifier | modifier le code]

De nos jours, le territoire communal s'étend sur 5,58 km2.

Carte

Le territoire de Fontenay était auparavant plus étendu mais sa superficie n'a fait que diminuer au fil des siècles notamment avec des remembrements successifs de son territoire en faveur de :

  • Saint-Maur/Joinville-le-Pont : l'ancien hameau de la Branche du Pont de Saint-Maur[1] qui appartenait à la paroisse de Fontenay en est détaché au cours du XVIIe siècle (décrets de M. de Perefixe, archevêque de Paris le et de M. de Harlay, archevêque, le ) et intégré à la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Le hameau est érigé en commune en 1790 et prend le nom de Joinville-le-Pont en 1831.
  • Nogent-sur-Marne : en 1791, le territoire de Beauté sur lequel était bâti le château de Beauté, jusque-là dans la paroisse de Fontenay, est attribué à Nogent-sur-Marne[2].
  • Vincennes : à partir du XVIIIe siècle, notamment avec l'ordonnance royale de 1829, plusieurs territoires de l'ouest de Fontenay, en particulier sa maladrerie fondée en 1144, sont rattachés à la ville de Vincennes (quartier Diderot et du Domaine du Bois)
  • Paris : en 1929, la commune perd 258 hectares du bois de Vincennes à la suite de l'annexion de ce dernier par la Ville de Paris. Cette partie du bois contenait notamment le couvent des Minimes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Relief[modifier | modifier le code]

Relief de la commune.

La ville est partagée par une ligne de crête orientée nord-ouest / sud-est, terminaison du long plateau de Belleville. Cette ligne de crête départage les bassins versants de la Seine (dépression sud-ouest vers le bois) et de la Marne (dépression nord vers Rosny et Neuilly). De part et d'autre de cette ligne, de fortes pentes descendent jusqu'au bois de Vincennes et à l'autoroute A86.

Les altitudes varient de 111 mètres au nord et au nord-est à 44 mètres dans les parties est et sud-ouest.

10 % du territoire communal est occupé en sous-sol par d'anciennes carrières de gypse, utilisé pour la fabrication de plâtre, et de calcaire, exploitées jusqu'en 1928.

Les couches d'argile imperméable qui affleurent à flanc de coteau sont à l'origine des nombreuses sources qui ont donné son nom à la ville.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville tient son nom des nombreuses sources qui existaient sur son territoire. C'est la raison pour laquelle le conseil municipal adopta la devise Querno Sub Tegmine Fontes, qui signifie « sous la ramure d'un chêne, les fontaines ». Ces sources alimentaient de petits rus dont certains furent captés pour alimenter les abreuvoirs du château de Beauté ou pour alimenter les douves du château de Vincennes. D'autres alimentaient plusieurs fontaines[3]. Les sources ont toutes disparu au cours du XXe siècle avec l'urbanisation et l'assainissement.

À cheval sur la terminaison de la butte de Belleville qui sépare les bassins versants de la Seine et de la Marne, le territoire de la commune ne comprend pas de cours d'eau. Néanmoins des toponymes rappellent l'existence d'éléments géographiques ayant existé dans le passé à l'instar de ruisseaux (rue du Ruisseau, rue de la Fontaine du Vaisseau, rue des Rieux), de mares (mare à Guillaume, mare aux Marchais) ou encore de marais (rue des Marais).

Ruisseaux[modifier | modifier le code]

  • Ru de la Fontaine du Vaisseau prenait naissance sur le coteau près de Montreuil et mêlant ses eaux à celles du ru Coin s'écoulait vers le nord de la commune, traversait une mare (mare à Guillaume) et prenait la direction du Grand Marais[4] sur le territoire de la commune de Neuilly-Plaisance puis rejoignait la Marne sous le nom de rivière Madame (vers 1863) dont le tracé servait de frontière entre le Perreux et Neuilly-Plaisance.
  • Ru Coin prenait naissance sur le coteau près de Montreuil sans doute à la source de la rue Poussin, coulait le long de la rue des Rieux et empruntait le côté pair de la rue Balzac avant de rejoindre le ruisseau de la Fontaine du Vaisseau.
  • Ruisseau des Rosettes situé entre la rue Roublot, la rue Gambetta et la rue Jules-Ferry et encore présent dans le toponyme de la rue dite du Ruisseau. Il profitait de l'écoulement permanent d'une fontaine installée au croisement avec l'actuelle avenue de la République.

Mares[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle, la commune ne comptait plus que deux mares[5] qui ont disparu de nos jours. Au nord de la commune, la mare à Guillaume, dont le souvenir est évoqué par la rue éponyme était sans doute alimentée par des eaux de source et de ruissellement provenant du ru de la Fontaine du Vaisseau. La mare aux Marchais sur le plateau est devenue la place Michelet à la suite de travaux d'assainissement entrepris au début du XXe siècle.

Marais[modifier | modifier le code]

Le nord-est de la commune situé à la limite avec la commune de Neuilly-Plaisance (quartier des Alouettes) était occupé au XIXe siècle par une prairie humide où se trouvaient des prés, des pâtures et des oseraies. Ces marais sont encore évoqués de nos jours dans le nom de rues telles que la rue des Marais, le chemin de la Prairie, rue des Joncs-Marins et dans la toponymie des anciens lieux-dits « les marais sous le bois de l'Aulnaye », « les sablons des marais » et « les marais près le Bois-Cadet ». Cette zone continuait[6] sur le territoire de la commune de Neuilly-Plaisance et prenait le nom de Grand Marais. Elle fut achetée par Charles, Henri, Désiré Poulet-Langlet[7] en vue d'y construire des lotissements.

Fontaines[modifier | modifier le code]

Fontaine des Rosettes.

Le grand nombre de sources sur le territoire communal a également permis la création de plusieurs fontaines :

  • fontaine des Carreaux qui n'existe plus était située à l'angle de la rue André-Laurent et de l'actuelle avenue de la République
  • fontaine des Rosettes initialement située à l'angle de l'avenue de la République et de la rue du Ruisseau, elle fut déplacée en 1856 sur décision du conseil municipal. Son eau se déversait en effet en plein champ et donnait naissance au ru des Rosettes. En dehors de toute agglomération, elle fut déplacée et ses eaux détournées jusqu'à la fontaine qui prit son nom rue Mauconseil. Celle-ci fut supprimée en 1927 lors de travaux de voirie avant d'être réinstallée. Le chemin des Sources correspond au trajet des eaux de cette source vers le nouvel emplacement de la fontaine.
  • fontaine de l'ancienne place d'Armes (place du Général-Leclerc) supprimée vers 1862 du fait d'importantes fuites qui posaient des problèmes d'insalubrité. Elle a été réinstallée en 2002 lors du réaménagement du carrefour et de la place[8].
  • fontaine Saint-Germain située rue de Rosny non loin du parc du château seigneurial abattu en 1817. Ses eaux ont été détournées vers la fontaine de la place d'Armes.
  • fontaine d'Emeris située à l'emplacement du château seigneurial remplacé aujourd'hui par la mairie. Ses eaux sont transportées par un tuyau vers un regard situé dans le clos d'Orléans, en lisière du bois de Vincennes.
  • fontaine des Pissarons située rue de l'Ancienne-Mairie, elle déversait son trop-plein d'eau sur la place et les rues avoisinantes. Elle est remplacée par une borne-fontaine en 1862.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 641 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Joinville-le-Pont à 3 km à vol d'oiseau[11], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Statistiques 1991-2020 et records JOINVILLE (94) - alt : 37m, lat : 48°48'49"N, lon : 2°27'45"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,5 4,7 7,1 10,6 13,9 15,8 15,6 12,4 9,3 5,6 3,1 8,6
Température moyenne (°C) 5,2 6 9,2 12,4 15,8 19,1 21,3 21,1 17,4 13,3 8,7 5,6 12,9
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,5 13,7 17,6 21 24,3 26,8 26,5 22,5 17,4 11,7 8,1 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−15,6
17.01.1985
−12,1
07.02.1991
−6,6
01.03.05
−2,5
12.04.1986
1
08.05.1997
4,8
04.06.1991
7,5
14.07.08
6,8
29.08.1986
4
18.09.10
−1
28.10.03
−6,8
24.11.1998
−9,5
29.12.1996
−15,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
27.01.03
22,5
27.02.19
27,5
31.03.21
31
20.04.18
33,4
27.05.05
38,9
21.06.17
42,5
25.07.19
41
12.08.03
35,9
08.09.23
31
03.10.11
22,5
08.11.15
17,2
17.12.15
42,5
2019
Précipitations (mm) 52 47,1 46,3 45,4 62,9 54,2 59,1 55,9 49,9 56,2 59,2 65,8 654
Source : « Fiche 94042001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

L'autoroute A86 en direction du nord.

La ville possède un maillage routier de près de 86 km répartis sur 309 voies dont 80 % en zone 30[15] parmi lesquelles on peut citer :

  • une route nationale avec la RN 186 puis D 86 qui fait le tour de Paris mais qui relie la ville au niveau local à Rosny-sous-Bois et au Perreux ;
  • cinq routes départementales (RD 40, RD 41, RD 42, RD 43, RD 44) représentant 14,416 km de voies ;
  • près de 60 km de voies communales.

L'autoroute 86 dessert également l'est de la ville et sa zone de bureaux. Elle permet une intersection au nord avec l'A3 en direction de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et l'autoroute A1 vers le nord, Lille et la Belgique et au sud à Nogent-sur-Marne avec l'A4 en direction de l'Est de la France et Strasbourg.

Équipement automobile des ménages[modifier | modifier le code]

66,9 % des 22 255 ménages fontenaysiens possèdent au moins une voiture en 2011. 78,8 % de ceux-ci ne possèdent qu'une voiture et 21,2 % deux voitures ou plus. 48,4 % des ménages disposent d'au moins un emplacement réservé au stationnement[16].

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Station Hôtel de ville de Fontenay-sous-Bois.

En 2009, la ville disposait sur son territoire de trois stations Vélib', mode de transport urbain alternatif avec mise à disposition de bicyclettes. En 2019, ce nombre était élevé à dix avec les stations suivantes[17] :

  • Alouettes - Maréchal de Lattre de Tassigny ;
  • Gare RER de Fontenay sous Bois ;
  • Danton - André Laurent ;
  • Cimetière ;
  • Mot - Ambiance ;
  • Hôtel de ville de Fontenay-sous-Bois ;
  • Stalingrad - Rigollots ;
  • Place des Larris ;
  • Place du Général de Gaulle ;
  • Maréchal Joffre - Verdun.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Un train du RER E en gare du Val de Fontenay.

Fontenay est traversée par trois lignes de chemin de fer. La ligne de Vincennes (RER A branche A2) dessert l'ouest de Fontenay, la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville dessert l'est de la ville et la ligne de Fontenay-sous-Bois à Marne-la-Vallée - Chessy (RER A, branche A4) traverse Fontenay d'ouest en est en passant sous le plateau de Belleville par le tunnel de Fontenay-sous-Bois. La ville est desservie par deux gares : Fontenay-sous-Bois (RER A, ancienne ligne de Vincennes) à l'Ouest avec une fréquentation de 10 000 personnes par jour et celle de Val de Fontenay à l'Est (RER A depuis et RER E depuis ) avec une fréquentation de 45 000 voyageurs/jour[18].

La ville de Fontenay-sous-Bois est desservie par deux gares RER, deux sur le RER A et une sur le RER E :

Les lignes de bus suivantes desservent Fontenay-sous-Bois :

La Ligne 1 du métro a son atelier de maintenance sur la commune de Fontenay-sous-Bois, dans le quartier des Rigollots, rue Jean-Jacques Rousseau. C'est également dans ces ateliers que sont effectuées toutes les opérations de maintenance sur les systèmes de freins de tout le parc de métros sur pneus de la RATP. Le prolongement de la ligne 1 jusqu'aux Rigollots et à Val de Fontenay est inscrit dans le SDRIF adopté au Conseil Régional le . Les études préalables de ce prolongement réalisées par la RATP pour le STIF ont conduit à trois tracés possibles. La concertation préalable sur ces tracés a lieu du au .

Le prolongement de Noisy-le-Sec à Val de Fontenay de la ligne 1 du tramway est validé par le STIF depuis [19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-Bois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[23] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

La ville prend son expansion du fait de sa proximité de Paris et du Bois de Vincennes et de l'arrivée du chemin de fer. À partir de 1855, la partie de la commune proche du bois voit la naissance d'un nouveau quartier constitué de villas construites par des Parisiens[28].

En 1902, l'arrivée sur le territoire communal de la fabrique de pianos Gaveau et de ses 350 employés s'accompagne de la création d'un projet urbain ambitieux pour l'époque. La cité Gaveau destinée à loger les employés de la fabrique s'articule autour de deux grands immeubles et de 29 villas particulières[29].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville est structurée par une colline qui la compose en grande partie et crée une juxtaposition de quartiers dont l'unité est difficile à réaliser (Fontenay-bois, le Plateau, Fontenay-village, les Rigollots, le Val...).

Cet urbanisme conduit à de grands contrastes de populations selon les quartiers : depuis les maisons très bourgeoises qui jouxtent le bois de Vincennes jusqu'au quartier des Larris qui forme une ville verticale.

Val de Fontenay[modifier | modifier le code]

Quartier de Larris, partie nord du Val de Fontenay.

Le quartier du Val de Fontenay est un peu comme une ville nouvelle au cœur de Fontenay-sous-Bois, cachée par les bureaux, excentrée à l'Est, limitrophe des communes de Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Montreuil, Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne. Il est caractérisé par une concentration urbaine beaucoup plus dense que dans les quartiers anciens de la ville.

Né de l'expansion urbaine de la banlieue parisienne dans les années 1970-1980, le Val de Fontenay est implanté sur la partie la plus basse de la ville, jusque là espace agricole dans lequel on cultivait la célèbre pomme de terre « Belle de Fontenay ».

Depuis, l'espace agricole s'est transformé en un espace d'habitations à haute densité, et des zones commerciales, artisanales et industrielles. S'y trouvent, entre autres, le ministère des anciens combattants, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), sous tutelle du ministère de l'immigration, des bâtiments de la Société générale, d'Axa ou de la RATP, les laboratoires pharmaceutiques Roche, Humanis Retraite et prévoyance, et de nombreuses autres entreprises de technologie de pointe.

Le quartier est également une zone de transit pour les touristes à mi-chemin entre Paris et Marne-la-Vallée (Disneyland Paris), identifiable par un nombre élevé d'hôtels pour tous budgets.

Le quartier possède une grande variété architecturale, autour d'un habitat collectif organisé par petites unités.

Logement[modifier | modifier le code]

Barre d'immeubles au quartier de La Redoute.

En 2011, la commune compte 23 355 logements dont 95,3 % constituent la résidence principale de leur occupants. Les types de logements sont à 74 % des appartements et 24 % des maisons[30].

Parmi les 22 255 logements qui sont qualifiés de résidence principale, 18,1 % comptent cinq pièces et plus, 22,6 % quatre pièces, 28,2 % trois pièces, 22,6 % deux pièces et 8,4 % une seule pièce. Seuls le nombre de logements de deux et cinq pièces sont en augmentations par rapport à 2006[31].

Le nombre moyen de pièces des résidences principales est de 4,6 pour les maisons et 2,9 pour les appartements[32]. Parmi les résidences principales construites avant 2009, 30,1 % datent d'avant 1946, 62,1 % ont été bâties entre 1946 et 1990 et 7,8 % de 1991 à 2008[33].

Les données liées au confort des résidences principales[34] indiquent que 92,3 % sont équipées de salle de bains avec baignoire ou douche. Les données liées au chauffage de ces résidences montrent que 47,6 % bénéficient d'un chauffage central collectif, 32,4 % d'un chauffage central individuel et en forte progressions par rapport à 2006, d'un chauffage individuel "tout électrique".

Les données qui concernent le statut d'occupation[35] des résidences principales indiquent que seuls 44,7 % des fontenaysiens sont propriétaires tandis que 53,2 % sont locataires. La part des locataires logés en logements HLM représente 30,7 % de l'ensemble des résidences principales et près de 58 % des locataires. L'ancienneté d'emménagement est en moyenne de 14,7 années. Néanmoins, la durée d'occupation connait de grands écarts suivant le statut de l'occupant de la résidence principale. Elle est ainsi de 18,6 années en moyenne pour un propriétaire contre 11,5 années pour un locataire.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée dans Fontenay.

L'origine du nom de Fontenay se situe dans les nombreuses fontaines qui existaient jadis sur son territoire. Fontenay portait le nom de Fontanedus en 848 et évolua en aput Fontenete en 1194[36].

Pour différencier les 28 Fontenay de France, un complément distinctif a été donné à la plupart d'entre eux. Le bois de Vincennes a été retenu pour caractériser Fontenay-sous-bois. Mais la forme actuelle ne s'est stabilisée que tardivement. En effet, au XVIIIe siècle la forme « Fontenay-sur-le-bois-de-Vincennes » est courante et au XIXe siècle la forme « Fontenay-sur-le-bois » prévaut.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

L’abbé Lebeuf, dans son Histoire du diocèse de Paris, indique que la première mention de Fontenay remonte à 847. En 982, un acte indique que l'église de Fontenay est dépendante de la cathédrale de Paris.

Le roi Charles V fait capter les eaux des sources de Fontenay pour alimenter les abreuvoirs du château de Beauté. Les conduits passent à travers le village, et le roi exempte les habitants du droit de prise et des impôts qui se lèvent pour la chasse aux loups, à condition qu'ils entretiennent et nettoient les conduits[37].

En 1219, il existe une maladrerie située à la lisière du bois de Vincennes[38].

L'église date de François Ier ou d'Henri II.

Sous l'Ancien Régime, la seigneurie de Fontenay appartient à l'abbaye Saint-Victor. La culture de la vigne est la principale activité agricole.

En 1767, Jacques Maquer achète les terres de l'abbaye et devient seigneur de Fontenay. Il habite alors un château, maintenant disparu, situé dans l'actuel parc de la mairie.

En 1779, le Clos dit d'Orléans fut déboisé sur le Bois de Vincennes pour élever des chevaux anglais et organiser des courses où figurèrent le duc de Chartres père du roi Louis Philippe et le comte d'Artois qui devint Charles X. Ces courses cessèrent en 1788 au grand regret des habitants à qui elles procuraient une source de revenus intéressante en écoulant leurs productions agricoles[39]. Le clos fut rendu à l'agriculture par la vente qui en fut faite comme domaine national. En 1803 il fut divisé en une cinquantaine de lots.

Aux confins des territoires de Montreuil et de Vincennes, il existe une léproserie accueillant les malades de Bagnolet, de Montreuil, de Neuilly-sur-Marne et de Fontenay.

Avant la Révolution, Fontenay-sous-Bois fait partie de la généralité et de l'élection de Paris et est une paroisse du doyenné de Chelles[40].

La Révolution[modifier | modifier le code]

En 1789, les habitants rédigent un cahier de doléances inspiré par des valeurs fortes comme la Liberté et l'Égalité. Ils demandent la suppression des privilèges, l'accession des membres du tiers état aux charges publiques, le droit de chasse pour tout le monde, etc[41].

Le , en vertu de la loi du , le maire, monsieur Lameau, clôture les registres des baptêmes, mariages et sépultures et transfère l'état civil à la commune.

Au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par la Ligne de la Bastille dès 1859. Cette ligne est l'ancêtre de la Ligne A du RER d'Île-de-France.
Un tramway des Nogentais au carrefour des Rigollots au début du XXe siècle.

Le , le conseil municipal, à l'unanimité, déclare son adhésion à la République et au gouvernement né de la révolution de février.

Le 28 décembre 1851, le Conseil municipal soutient les actes du 2 décembre, et fait voter « une adresse de félicitations à Monsieur le Président de la République pour les bienfaits que ses actes de vigueur et de fermeté ont déjà procurés à la France ».[réf. souhaitée]

Au cours de l'histoire, la municipalité a souvent à se préoccuper de la question du bois du Parc de Vincennes, comme on le nommait alors. Ainsi, le , le Conseil émet ainsi le vœu de voir l'étroite entrée du Parc élargie au-delà du logement du portier. C'est seulement en novembre 1961 que le maire a l'autorisation d'acquérir le terrain situé devant la gare ferroviaire pour élargir la voie routière, et ainsi désengorger la circulation.

En 1856, le chemin de fer de Mulhouse traverse le Val de Fontenay. Il faudra plus d'un siècle pour qu'il s'y arrête.

En 1859, on peut aller à Paris par le train par la ligne de la Bastille, puis, vers 1890, par le tramway des Chemins de fer nogentais.

En 1872, l'usine de fabrication de sinapismes dirigée par Paul Jean Rigollot qui a inventé le produit en 1866, est ouverte à la limite de Vincennes à l'emplacement de l'actuel carrefour des Rigollots[42].

D'autres industries s'installent à Fontenay parmi lesquelles la fabrique de pianos Gaveau et une usine de parapluies près de l'actuel carrefour qui en a pris le nom.

En 1887, est créé l’Hospice Intercommunal par les communes de Fontenay, Montreuil et Vincennes.

Au cours du XIXe siècle les résidences se multiplient. Des artistes (Nicolas Dalayrac, Pixérécourt), des écrivains (Béranger, Hector Malot), des inventeurs (Beau de Rochas) trouvent le calme à Fontenay.

Le fort de Nogent est construit de 1841 à 1848.

À travers les guerres[modifier | modifier le code]

Monument aux morts de la guerre de 1870-1871.

Fontenay a peu souffert de la guerre de 1870-1871. En , les canons prussiens bombardent le fort de Nogent. Il ne tombe pas mais est livré aux Prussiens lors de la reddition du .

Pendant l'occupation prussienne, la municipalité n'émigre pas, elle suspend juste ses réunions entre et . Les écoles subissent un bombardement éphémère. Mais les habitants de Fontenay subissent l'occupation étrangère pendant plusieurs mois.

En , Sioul, artilleur cantonné à l'école Jules Ferry, rue Roublot, qui avait assisté à la création par Bach (Charles-Joseph Pasquier) de Quand Madelon... (paroles de Louis Bousquet et musique de Camille Robert) à l'Eldorado, chante Quand Madelon... à ses camarades. La chanson obtient un véritable succès. Les canonniers la diffusent. En 1921, une plaque est apposée sur la façade de l'école. Elle rappelle que « la Madelon est partie d'ici en pour faire le tour du monde ».

Dans la nuit du 30 au , au cours de la première attaque massive de l'aviation allemande, Fontenay-sous-Bois est bombardée. Une bombe détruit des pavillons de la rue du Châtelet (aujourd'hui rue Charles-Bassée), faisant plusieurs victimes.

La Première Guerre mondiale fait plus de 623 victimes.

De nombreux Fontenaysiens et Fontenaysiennes s'engagerent dans la guerre d'Espagne aux côtés de la République. Trois y moururent en 1937[43].

La Seconde Guerre mondiale fait 390 victimes, soldats tués au combat, prisonniers, fusillés et déportés engagés dans la Résistance. Le nom de nombreuses victimes a été gravé sur le monument de la place des Martyrs-de-la-Résistance, dont les cinq membres de la famille Sztajnzalc, déportés parce que juifs[44].

Le 23, 24 et , de violents combats opposent les soldats de la Feldgendarmerie installés dans le fort de Nogent, aux membres des organisations de Résistance. Une certaine chanson, nommée « La Madelon » a été chanté par des résistants qui nommera une fête municipale (du 11 au ). Les occupants sont chassés, mais 30 Fontenaysiens paient de leur vie leur héroïsme face à l'ennemi[45] dont le dernier et inutile geste est de bombarder la gare de marchandises.

L'histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

La « Belle de Fontenay », variété traditionnelle de pomme de terre et doyenne des variétés françaises à chair ferme, apparaît à Fontenay-sous-Bois vers 1885 et est inscrite en 1935 au catalogue officiel des variétés (à la création de ce dernier),

En 1960, la plaine orientale sur laquelle se trouvent les cultures fruitières, est déclarée ZUP (zone à urbaniser en priorité). L'usine de sinapismes des Rigollots ferme ses portes.

La première pierre de l'hôtel de ville est posée le par le maire Louis Bayeurte. L'édifice est inauguré le par Charles Hernu et Georges Marchais.

La partie de la rocade A86 reliant les autoroutes A3 et A4, passe par Fontenay. Elle a été mise en service en deux étapes : d’abord la portion nord, de A3 à la sortie Fontenay ; ensuite la portion sud (de Fontenay à A4) est mise en service en 1989, avec le tunnel de Nogent.

La présence à la fois de desserte par autoroute et gares RER favorise un essor économique important qui fait de Fontenay-sous-Bois la première zone de bureaux de l'Est Parisien avec des dizaines de milliers d'emplois en particulier dans le secteur bancaire[Quand ?][évasif].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Après avoir appartenu au département de la Seine jusqu'au , la commune fait désormais partie du département du Val-de-Marne, en application de la loi du [46] et conformément au décret d'application du dont elle constitue le point le plus septentrional Fontenay appartient à la sixième circonscription du Val-de-Marne.

La commune constituait le canton de Fontenay-sous-Bois du Val-de-Marne, de 1967 à 1976. Ce canton est scindé en 1976 entre les cantons de Fontenay-sous-Bois-Est et de Fontenay-sous-Bois-Ouest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur du canton de Fontenay-sous-bois qui comprend également la partie Est de Vincennes.

Les instances judiciaires compétentes pour la commune sont le tribunal d'Instance de Nogent-sur-Marne, les tribunaux de grande instance, de commerce, pour enfants et le conseil de prud'hommes de Créteil, la cour d'appel de Paris, le tribunal administratif de Melun et la cour Administrative d'Appel de Paris.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[47].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[48] créé par un décret du [49].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

De par sa population, la commune a un conseil municipal composé de quarante-cinq conseillers municipaux dont le maire et ses quinze adjoints[50],[51].

Quartiers administratifs de la commune depuis fin 2015.

Le territoire communal est divisé en quartiers qui sont pourvus d'un conseil de quartier qui organise une réunion une à deux fois par an. Le rôle du bureau du conseil est d'alerter les élus municipaux sur les problèmes pouvant exister mais aussi travailler avec les services de la commune[52]. Ce bureau possède un élu référent, d'un correspondant qui n'est pas un élu municipal ainsi que d'autres citoyens du quartier.

Avant 2015, le nombre de ces quartiers était au nombre de 13. Les quartiers ont été remaniés lors des assemblées des Bureaux des Conseils de quartiers les et et adoptés par le conseil municipal le de la même année. Depuis lors, les treize quartiers sont les suivants[53] :

  • Les Alouettes;
  • Bois Cadet - Montesquieu - Le Terroir;
  • Bois - Clos d'Orléans;
  • Hôtel de ville;
  • Village;
  • Jean Zay;
  • Les Larris;
  • Parapluies;
  • Pasteur;
  • Rigollots;
  • Plateau;
  • Victor Hugo;
  • La Redoute - Le Fort - Michelet.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :

Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections départementales et cantonales

Résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste d'union de la gauche menée par le maire sortant Jean-Philippe Gautrais —  qui avait succédé en 2016 à Jean-François Voguet après sa démission — remporte le scrutin avec 7 089 voix, 57,15 % des suffrages exprimé et 36 sièges, suivie par les listes menées par Gildas Lecoq (divers droite, 3 719 voix, 29,98 %, 7 sièges) et par Chantal Cazals (LREM, 1 392 voix, 11,22 %, 2 sièges), l'anstention s'élevant à 61,50 %[68].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mai 1945 Albert Coyne PRRRS Conseiller général de Fontenay-sous-Bois (1945)
mai 1945 octobre 1947 André Laurent[69] PCF Laqueur-décorateur
Conseiller général de la Seine (1945 → 1952)
octobre 1947 1954 Paul Febvre RPF Directeur commercial
Conseiller général de la Seine (1953 → 1959)
1954 mars 1965 Georges Baehr UNR Voyageur de commence, résistant OCM
mars 1965 mars 2001 Louis Bayeurte[70],[71] PCF Ouvrier photograveur
Conseiller général de Fontenay-sous-Bois (1967 → 1976)
puis de Fontenay-sous-Bois-Est (1976 → 1998)
Vice-président du conseil général
Chevalier de la Légion d'Honneur[72]
mars 2001[73] mai 2016[74] Jean-François Voguet[75],[76],[77] PCF Technicien à l'IGN, maire honoraire
Sénateur du Val-de-Marne (2004 → 2011)
Conseiller général (1988 → 1994)
Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 →)
Démissionnaire
mai 2016[78],[79] En cours
(au 17 décembre 2022)
Jean-Philippe Gautrais PCF Directeur du patrimoine à la Fondation de la Croix Saint-Simon
Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → )
Président du Forum métropolitain du Grand Paris (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2012[80]. La mairie possède depuis 2017 un secrétariat général au développement durable[81].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Villes jumelées ou en partenariat avec Fontenay.Voir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées ou en partenariat avec Fontenay.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Borgonovo Val Tidone[82]Italiedepuis le
Brovary[82]Ukrainedepuis le
Etterbeek[82]Belgiquedepuis le
Koungheul[82]Sénégaldepuis
Marinha Grande[82]Portugaldepuis le
Trucy[82]Francedepuis
Wittenheim[82]Francedepuis
Panneau de jumelage.

Fontenay-sous-Bois est jumelée avec quatre villes européennes. Le plus ancien jumelage date du et a été signé avec la ville belge d'Etterbeek[83]. Une place dans le Val de Fontenay porte son nom. La deuxième avec laquelle a été jumelée Fontenay est Marinha Grande. Ville située au Portugal, elle signe le pacte le [84].

Les années 1980 sont aussi marquées par le jumelage de la commune avec deux autres villes en 1986. Le 27 juin est marqué par la signature d'un pacte avec la ville ukrainienne de Brovary[85]. Il existe une allée de Brovary dans le Val de Fontenay. Le 21 septembre de la même année, un jumelage est acté avec cinq communes du Val Tidone situées en Italie[86] : Borgonovo, Pecorara, Rottofreno, Sarmato, Ziano. Ce partenariat est étendu aux communes de Nibbiano et de Pianello le .

Depuis 1998, la ville possède un partenariat avec la ville de Koungheul localisée au Sénégal[87]. Ce partenariat est officiellement acté en par la signature d'un protocole de coopération décentralisée.

Plaque de la rue de Trucy.

En 1919 après la Première Guerre mondiale, la ville aide la commune de Trucy dans l'Aisne pour qu'elle puisse se reconstruire à la suite des combats de la guerre dont elle fut victime[88]. Il existe une rue de Trucy dans la partie sud-ouest du territoire de la commune et une place de Fontenay-sous-Bois dans la commune axonaise. Fontenay n'est pas uniquement ville marraine de Trucy mais elle l'est aussi de Wittenheim située dans le Haut-Rhin. Après la Seconde Guerre mondiale, la commune parraine cette dernière en faisant deux dons de 100 000 francs en 1947 et 1951[89].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution du nombre d'habitants

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[90],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 51 812 habitants[Note 4], en diminution de 3,42 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7001 4781 2301 2621 3851 5241 6461 7831 662
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7602 9533 0925 3784 4454 3655 8395 8367 220
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 32011 39115 19218 12923 53130 03631 54630 86036 739
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
37 48438 96246 47552 62751 86850 92151 72752 72353 424
2021 - - - - - - - -
51 812--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[91] puis Insee à partir de 2006[92].)
Histogramme de l'évolution démographique
Tranches d'âges

La population de Fontenay reste relativement jeune malgré un léger recul enregistré sur les chiffres de 2006. En effet, d'après l'Insee[93], les moins de 30 ans n'y représentent plus que 38,6 % en 2011 contre 39,3 % en 2006. La part des 30-59 ans s'érode également dans la même période, passant de 43,3 % en 2006 à 42,6 % en 2011. Dans le même temps, la part des plus de 60 ans dans la population est en augmentation passant de 17,4 % en 2006 à 18,8 % en 2011. Ces changements locaux correspondent au vieillissement de la population observé au niveau national.

D'après l'Insee[94], sur les 52 723 habitants que comptait la commune en 2011, 48 % étaient des hommes et 52 % des femmes. Dans le détail, les hommes sont plus nombreux dans les classes d'âge correspondant au moins de 30 ans avec 41,1 % de la population de cette classe contre 36,2 % pour les femmes. La situation des classes d'âge allant de 30 à 59 ans est à peu près équilibré entre les deux sexes avec respectivement 42,0 % d'hommes et 43,3 % de femmes. Néanmoins, le déséquilibre est nettement marqué chez les plus de 60 ans avec une forte proportion de femmes (20,6 %) dans ces classes d'âge alors que les hommes n'en représentent plus que 16,9 %.

Familles et ménages

Selon l'Insee[95], la ville comptait 22.257 ménages représentants 52 010 habitants en 2011 contre 21.792 ménages rassemblant une population de 51 226 habitants en 2006. Bien qu'en légère diminution sur 2006, les ménages avec famille sont les plus représentés avec 61,7 % de l'ensemble des ménages de 2011 contre 62,2 % en 2006. Ces ménages correspondent à 81,6 % de la population communale totale. Parmi celle-ci, les couples avec enfants sont les plus nombreux suivis des couples sans enfant et des familles monoparentales. Les personnes vivant seules représentent 34,7 % des ménages fontenaysiens en 2011 et une part de 14,8 % de l'ensemble de la population communale. Parmi les ménages d'une personne, ceux constitués d'une femme seule sont les plus nombreux (20,3 % des ménages contre 14,4 % pour les hommes seuls). Parmi les 13 898 familles[96] recensées de Fontenay, 37,9 % ne comptaient pas d'enfant et 62,1 % en comptaient au moins un. Dans le détail, 27,8 % des familles comprenaient un enfant, 22,5 % deux enfants et 11,8 % trois enfants et plus.

D'après une étude sociologique menée par l'Insee[97], les catégories socioprofessionnelles (PCS) de la ville sont équilibrés bien que disparates. Parmi les ménages, les artisans, commerçants, chefs d'entreprises y représentent 4 %, les cadres et professions intellectuelles supérieure, 20,7 %, les professions intermédiaires 18,2 %, les employés 16,5 %, les ouvriers, 11,0 % et les retraités, 25,6 %.

Enseignement[modifier | modifier le code]

École élémentaire Jules Ferry.

Fontenay-sous-Bois est situé dans l'académie de Créteil en zone C[98] et les établissements présents sur son territoire sont placés sous l'autorité des services de la DSDEN du Val-de-Marne. Ces administrations représentent au niveau local le Ministère de l'Éducation nationale qui pilote au plan national le Système éducatif français. C'est la carte scolaire qui régie l'enseignement sur la commune.

La ville dispose de plusieurs établissements d'enseignements publics qui offrent un enseignement gratuit et laïque. En 2019, il n'existe plus qu'un d'établissement d'enseignement privé sur la commune. D'autres établissements privés à l'instar de l'école primaire protestante Jeanne-d'Albret fermée autour de 2008[99] et le pensionnat Barbe n'existent plus.

Certaines écoles sont regroupées en groupes scolaires que sont :

  • groupe scolaire (deux écoles maternelles et une élémentaire) Édouard-Vaillant ;
  • groupe scolaire (maternelle et deux écoles élémentaires) Pasteur ;
  • groupe scolaire (maternelle et élémentaire) Pierre-Demont ;
  • groupe scolaire (maternelle et élémentaire) Romain-Rolland ;
  • groupe scolaire (maternelle et élémentaire) Jules-Michelet ;
  • école primaire privée Jeanne-d'Arc ;
  • groupe scolaire (deux écoles maternelles et des écoles élémentaires) Henri-Wallon.

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

École maternelle Élisa Lesourd.

Les établissements d'enseignement primaire de la commune appartiennent à la circonscription du premier degré de Fontenay-sous-Bois des services de la DSDEN du Val-de-Marne[100]. Ces établissements scolaires se répartissent entre écoles maternelles et écoles élémentaires. En 2019, la commune comportait treize écoles maternelles et autant d'écoles élémentaires[101]. Dans chacun des cas, il n'existe qu'une école privée.

Écoles maternelles

Écoles élémentaires

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

La commune accueille aussi des établissements de l'enseignement secondaire sur son territoire. En 2019, ils sont au nombre de cinq avec trois collèges et deux lycées[101].

Collèges[modifier | modifier le code]
Collège Joliot-Curie.
Lycées[modifier | modifier le code]
Lycée Pablo Picasso.

Pour l'orientation des élèves, Fontenay dépend du centre d'information et d'orientation de Vincennes[102], l'un des douze CIO que compte le département du Val-de-Marne en 2018[103].

La commune accueille l'un des Greta du Val-de-Marne[104]. Un Greta est un groupement d'établissements publics locaux d'enseignement (EPLE) qui fédère leurs ressources humaines et matérielles pour organiser des actions de formation continue pour adultes.

Niveau d'étude[modifier | modifier le code]

D'après les résultats du recensement de 2011 mené par l'Insee[105] portant sur le diplôme le plus élevé des 36 692 Fontenaysiens de plus de quinze ans, 15,8 % ne dispose d'aucun diplôme, 6,3 % d'un certificat d'études primaires, 6 % d'un BEPC ou brevet des collèges, 16,5 % d'un CAP ou BEP, 17,8 % d'un baccalauréat ou Brevet professionnel, 12,9 % d'un diplôme de l'enseignement supérieur court et 24,7 % d'un diplôme de l'enseignement supérieur long.

Santé[modifier | modifier le code]

Centre Émile Roux.

La commune accueille de nombreux professionnels de santé répartis dans de nombreuses spécialités médicales englobant la médecine générale et spécialisée, la pédiatrie, les chirurgiens-dentistes et orthodontistes, les infirmiers, etc. Elle dispose également de plusieurs laboratoires d'analyses médicales, pharmacies, entreprises de matériel médical et paramédical ainsi que des sociétés d'ambulances.

Fontenay-sous-Bois a choisi de développer un service public de médecine de proximité accessible à tous par le biais de deux Centres Municipaux de Santé[106]. Les centres Émile-Roux et Roger-Salengro situés dans chacun des cantons qui composent la commune sont gérés par la commune qui prend également en charge le personnel, l'équipement et l'entretien. Les deux établissements disposent d'équipes multidisciplinaires aptes à la prise en charge globale du patient dans un même lieu et à leurs actions de santé publique pour tous les publics. Ces équipes interviennent dans les domaines de la médecine générale, l'allergologie, la gynécologie, l'ORL, la médecine du sport, la pédiatrie, la phlébologie, les soins dentaires, la kinésithérapie, les soins infirmiers, le planning familial, le conseil conjugal ou encore les vaccinations[106]. Se trouvent également dans la commune plusieurs centres médico-psychologiques qui accueillent les personnes désireuses de consulter un psychiatre ou un psychologue[107].

Fontenay dispose de structures dans les domaines de la vieillesse et de la gérontologie afin de répondre au vieillissement de la population. La ville dispose notamment d'un CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique)[108] dont le rôle est l'information et la Coordination Gérontologique. Le centre informe et conseille gratuitement les personnes âgées de 60 ans et plus et leur entourage tout en coordonnant et en animant le réseau des organismes et acteurs de la gérontologie.

Le territoire de la commune accueille également une maison de retraite intercommunale présente sur quatre sites dont deux à Fontenay : Hector Malot et la Dame Blanche[109]. L'établissement intercommunal trouve son origine en 1897 quand les communes de Fontenay-sous-Bois, Montreuil et Vincennes décidèrent d'unir leurs moyens pour le créer[110]. Elles furent rejointes par la commune de Saint-Mandé en 1937. L'établissement public autonome intercommunal devient EHPAD à la suite de la signature de la convention tripartite le avec le conseil général et le préfet du Val-de-Marne. Les deux sites ont été entièrement reconstruits pour augmenter leur qualité et capacité d'accueil.

Sports[modifier | modifier le code]

Patinoire Salvador-Allende.

En 2019, la commune dispose des équipements sportifs suivants[111] :

Elle accueille les clubs suivants :[Quand ?]

  • La Bulle de Fontenay : club de Plongée et d'Apnée.
  • Le B.C.F (Basketball Club Fontenay S/Bois) : club de basket.
  • Les Météores : club doyen du football américain français, créé en 1981, finaliste du 1er Championnat de France de football américain, en 1982.
  • Union Sportive Fontenaysienne (U.S.F.) : club omnisports.
  • Arsenal A.C. : club de football du stade André-Laurent.
  • Association Sportive du Val de Fontenay : club de football du stade Pierre-de-Coubertin.
  • Le SHCF (Sporting Hockey Club de Fontenay) : club de rink hockey.
  • L'Espérance de Fontenay : club omnisports.

La commune a accueilli plusieurs fois le tour de France. De 1980 à 1982, elle fut le départ des dernières étapes[112],[113],[114]. En 1981 et 1982, Fontenay fut aussi le lieu d'arrivée de l'avant-dernière étape de la Grande Boucle avec à chaque fois un départ à Auxerre[115],[116]. En 1983, Fontenay a été le grand départ de la 70e édition. Un prologue de 5,5 km dans la ville fut marqué par la victoire du belge Eric Vanderaerden[117].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Mai : Fête de La Madelon
  • Juillet-août : Fontenay sous Soleil
  • Octobre : 10 km de Fontenay
  • Décembre : Festival Les aventuriers (rock electro pop)

Médias[modifier | modifier le code]

Des informations concernant l'actualité de Fontenay peuvent se trouver régulièrement dans le quotidien régional Le Parisien, dans l'un des journaux gratuits distribués sur Paris, dans le Journal du Grand Paris ou encore dans la presse nationale.

Il n'existe aucune publication d'information propre à la commune hormis le magazine municipal A Fontenay édité par le service information de la commune. Ce magazine de 24 pages imprimé en couleur sur du papier recyclé est tiré à 26 000 exemplaires et est distribué dans l'ensemble des foyers de la commune. Il est également disponible au format Pdf sur le site Internet de la commune. D'autres publications, plus modestes, existent comme Le Journal du Plateau de l'association du plateau ou La Ruche réalisé par le club de loisir G. Paquot.

Dans le passé, de nombreux périodiques locaux ou régionaux étaient distribués à Fontenay et traitaient de son actualité comme l'atteste le Fonds Naudet[118] ou l'état provisoire des périodiques locaux[119] disponibles aux Archives départementales du Val-de-Marne :

  • L'Est Républicain de la banlieue parisienne, hebdomadaire, 1924 ;
  • L'Echo de Vincennes, hebdomadaire, Vincennes, Charenton, Fontenay, Nogent et Saint-Mandé de 1872 à 1927 ;
  • La Tribune Cantonale, hebdomadaire, Vincennes, Saint-Mandé, Fontenay, Bry, Nogent, Le Perreux de 1928 à 1940 ;
  • Le Citoyen, hebdomadaire, Fontenay, Montreuil, Vincennes, Saint-Mandé de 1904 à 1936 ;
  • Le Messager de la Banlieue Est, de 1916 à 1934 ;
  • La Voix de l'Est, hebdomadaire communiste, de 1945 à 1969 ;
  • La Gazette de l'est, journal hebdomadaire républicain indépendant de la banlieue Est de Paris, de 1933 à 1944 ;
  • La Feuille à l'envers, de 1978 à 1981 ;
  • La banlieue de l'est, hebdomadaire fondé par la Gazette de l'est, le journal de Vincennes et de la région et de Paris, de 1947 à 1948 ;
  • La défense de l'est, journal hebdomadaire de la banlieue Est de Paris, de 1946 à 1947 ;
  • L'Echo du nord-est, organe bimensuel d'informations de la région parisienne, en 1952 ;
  • L'Évolution Républicaine, organe mensuel d'action républicaine de Vincennes, Fontenay et Saint-Mandé, en 1936 ;
  • Paris-Nord-Est, mensuel sur Montreuil, Bagnolet, Fontenay-sous-Bois, Rosny, Vincennes, Saint-Mandé, Nogent-sur-Marne, Le Perreux de 1963 à 1966 ;
  • Le Régional de la banlieue est, journal d'informations locales édité par le parti socialiste S.F.I.O., de 1945 à 1946 ;
  • Le Réveil cantonal, journal hebdomadaire de défense des intérêts généraux de Vincennes, en 1948 ;
  • La Tribune cantonale, hebdomadaire de Vincennes, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Le Perreux et Bry-sur-Marne, de 1933 à 1939 ;
  • Bulletin municipal officiel des communes de la Seine. Ville de Fontenay-sous-Bois. Organe mensuel d'informations municipales. de 1946 à 1968 ;
  • Ici Fontenay : périodique trimestriel d'informations générales en 1962 ;
  • Fontenay Notre Ville, mensuel d'information communale, de 1954 à 2004 ;
  • Le Clocher, organe mensuel de la vie paroissiale de Fontenay, de 1913 à 1916 ;
  • Le Courrier du Patronage, journal mensuel de l'association Jeanne d'Arc, de 1916 à 1921 ;
  • L'Etandard, journal trimestriel de l'association Jeanne d'Arc, de 1928 à 1951 ;
  • Les Eaux Vives, bulletin paroissial bimestriel de Saint-Germain-d'Auxerre de Fontenay, de 1925 à 1958 ;
  • Le Bon Grain, bulletin paroissial bimestriel de Sainte-Marguerite Fontenay-Vincennes, de 1929 à 1938 ;
  • Bulletin mensuel de la société régionale d'horticulture et d'arboriculture de Fontenay, mensuel, de 1962 à 1982.

La commune ne possède aucune station de radio ou chaine de télévision installées sur son territoire. Son actualité peut néanmoins être traité sur la chaîne régionale France 3 Ile-de-France.

Il existe néanmoins une webtélé locale, baptisée « A Fontenay TV » réalisée par le service information de la commune qui propose notamment une émission vidéo intitulée 6 min à Fontenay traitant de l'actualité de la municipalité et une Webradio réalisée par la SMJ.

Fontenay dispose d'un portail institutionnel, site sur lequel il est possible de s'informer sur l'actualité de la ville, sur ses infrastructures et son histoire ainsi que réaliser des démarches administratives en ligne. La ville dispose également d'une page Facebook et d'une présence sur Dailymotion.

La commune a adhéré au SIPPEREC, syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication. La société Noos, rachetée par Numéricâble, a également déployé un réseau câblé dans la commune.

Fontenay-sous-Bois est un cœur de plaque ATM.

  • région ADSL : IDF
  • plaque : IDF-09
  • département : 94

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Fontenaysiens disposent de lieux de cultes catholique, israélite, musulman et protestant.

Culte chrétien[modifier | modifier le code]

Église Saint-Jean-XXIII.

Au sein du diocèse de Créteil, le territoire de la commune dépend du secteur pastoral de Fontenay-sous-Bois qui regroupe quatre lieux de culte catholique :

La commune accueille par ailleurs une communauté de pères franciscains[121]. Il existe aussi des cultes protestants dont le centre évangélique protestant Paris-Est propose un lieu de culte aux membres d'une communauté évangélique[122].

Culte israélite[modifier | modifier le code]

La communauté israélite dispose de la synagogue Eliahou Hanavi, administrée par l'association cultuelle israélite de Fontenay-sous-Bois (ACIF), de la synagogue Beth Chalom et du Centre Hilel[123].

Culte musulman[modifier | modifier le code]

Mosquée Es-Salam.

La communauté musulmane dispose de plusieurs lieux de culte :

  • la mosquée Es-Salam[124] ;
  • la mosquée ACMF inaugurée en [125] ;
  • la communauté islamique du Milli Görüş pour la communauté d'origine turque[126].

Autres[modifier | modifier le code]

Le mouvement des Témoins de Jéhovah dispose d'un lieu de culte administré par une association créée en [127].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui disparue au profit de l'urbanisme, l'agriculture tenait une place importante dans l'économie locale jusqu'au début du XXe siècle. Les sols du territoire communal sont désignés comme frais. La commune abrite quelques mares et nombre d'endroits ne peuvent être utilisés qu'en oseraies[128]. Les principales productions sont maraichères ou constituées de seigle, de haricots ou de pomme de terre. Comme à Vincennes, Bagnolet ou Romainville, de nombreuses terres sont cultivées par les jardiniers de Montreuil qui emploient notamment en 1840 des ouvriers agricoles du Morvan ou Nivernais poussés sur Paris par la pauvreté dans leurs régions natales[129].

Lors de la première moitié du XIXe siècle, le territoire communal accueillait une très belle pépinière de 40 000 mûriers blancs[130] dirigée par M Combet, un agriculteur du midi qui a fait à Paris plusieurs expériences pour l'éducation des vers à soie[131]. Les feuilles de murier alimentaient une magnanerie de 200 000 vers à soie dirigée par M. Boucher et située à une demi-lieue[132]. Celle-ci ferma en 1834 du fait de l'abandon de la pépinière de murier par son propriétaire. En 1836, M. Grimaudet transfère 12 000 muriers sauvageons de l'ancienne pépinière de Fontenay au parc de Villemomble qui accueille 167 000 pieds sur 5 hectares[133].

À la fin du XIXe siècle, la commune a vu l’apparition de la Belle de Fontenay. Cette variété de pomme de terre a été inscrite au catalogue des variétés en 1935. Elle est notamment à l'origine de la variété BF 15 (obtention INRA, 1947).

Dans les années 1920, Fontenay appartient avec Bagnolet et Montreuil à une zone où l'on cultive des fruits et notamment des pêches[134]. Depuis le Moyen Âge et jusqu’au XVIIIe siècle, la commune possédait des vignes. Les Carmes de Charenton et les religieux de Picpus avaient coutume de quêter du vin dans les pressoirs de Fontenay, pendant les marcs[135]. Elles furent remplacées par les cultures maraichères et fruitières.

Aux alentours de 1860, le territoire communal était très morcelé et les agriculteurs de Fontenay ne disposaient que de 1,5 hectare de terre[136]. La famille Houzeau, une famille d'agriculteurs de la commune a recueilli dans un manuscrit appelé Heures sauvées des notes depuis 1694 sur des observations météorologiques et une chronique locale[137]. Cette dernière indique notamment une importante invasion de chenilles en 1776 au point que le curé avait jugé nécessaire une procession en prière d'une quarantaine d'heures par les habitants de la commune.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011[138], la commune comptait 29 371 foyers fiscaux. Le revenu net déclaré moyen s'établissait à 30 959  et l'impôt sur le revenu moyen s'élevait à 2 650 . Dans le détail, 64,9 % des foyers fiscaux étaient imposables avec un revenu déclaré moyen qui s'établissait à 42 440  et 35,1 % des foyers fiscaux ne l'était pas avec un revenu déclaré moyen de 9 673 .

Budget communal[modifier | modifier le code]

En 2015, le budget communal[139] s'élève à 174 millions d'euros dont 59,93 % en fonctionnement et 40,07 % en investissement. La ventilation des dépenses de fonctionnement s'effectuait entre différents postes :

  • 40 % de dotation à l'école, l'enfance, la jeunesse, la petite enfance ;
  • 19 % de dotation au cadre de vie et au développement durable ;
  • 15 % de dotation à la solidarité, l'action sociale, les retraités, la santé ;
  • 8 % de dotation à la culture ;
  • 7 % de dotation au sport ;
  • 5 % de prélèvement sur les ressources ;
  • 3 % de dotation à la démocratie locale ;
  • 2 % de dotation à la population (cimetières, état civil, élections, etc.).

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

Les recettes fiscales[140] de la commune sont composées à 60 % d'impôts sur les ménages et à 40 % d'impôts sur l'activité économique. En 2014, la taxe d'habitation représentait 39 % des recettes fiscales de la commune, la taxe foncière (acquittée pour 2/3 par les ménages et 1/3 par les entreprises) 32 %, la cotisation foncière des entreprises 19 % et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises 10 %.

Emploi[modifier | modifier le code]

Une majorité des actifs fontenaysiens travaillent hors de la commune, principalement en Île-de-France. Dans le même temps, plus de 25 000 employés viennent travailler à Fontenay, notamment dans le secteur tertiaire.

Emploi des fontenaysiens[modifier | modifier le code]

D'après l'Insee[141], 90,1 % des 23.904 fontenaysiens de 2011 qui possèdent un emploi sont des salariés et 9,9 % des non-salariés. Pour l'Insee[142], les femmes sont principalement salariés (92,7 % des femmes contre 87,4 % des hommes). Les hommes sont plus facilement non-salariés (12,6 % des hommes contre 7,3 % des femmes). Toujours d'après les résultats de cette étude, les femmes sont plus facilement titulaires de la fonction publique ou en CDI que les hommes avec respectivement 92,7 % et 77,3 %.

Parmi les 21 395 salariés de 15 à 64 ans que comptait la commune en 2011[143], 52,4 % sont des femmes et 47,6 % des hommes. Les femmes sont particulièrement touchées par le travail à temps partiel avec une moyenne de 20 % contre seulement 8,6 % pour les hommes. L'inégalité face au temps partiel entre homme et femme est moins marquée pour les classes d'âge comprises entre 15 et 24 ans. Le temps partiel y représente 31,9 % chez les hommes contre 44,1 % chez les femmes. Malgré une amélioration pour les deux sexes dans les classes d'âge supérieures à 24 ans, cette inégalité subsiste par la suite. Le travail partiel est ainsi trois fois plus développé chez les femmes dans les classes d'âge comprises entre 25 et 54 ans avec 18,1 % de travail partiel contre 6,3 % pour les hommes. Au-delà de 55 ans, la situation face au temps de travail partiel reste identique pour les femmes tandis qu'elle se détériore pour les hommes avec 7,8 %.

Moins de 20 % des 23 904 actifs fontenaysiens travaillent dans la commune[144] et 80 % ailleurs. Dans 17 % des cas, ces actifs fontenaysiens travaillent dans le Val-de-Marne et 62 % dans un autre département d'Île-de-France. Un peu plus d'1 % travaillent dans une autre région de France métropolitaine ou Outre-mer.

Emploi à Fontenay[modifier | modifier le code]

Pour l'Insee, 25 438 emplois existaient en 2011[145] sur le territoire communal. Ceux-ci se ventilaient dans différentes catégories socioprofessionnelles qui sont par ordre d'importance celles des professions intermédiaires avec 31,4 %, des cadres et professions intellectuelles supérieures avec 26,5 % et des employés avec 25,8 % marquant l'importance du pôle tertiaire de Fontenay. Dans le même temps, les ouvriers ne représentaient que 12,4 %. Les Artisans, commerçants, chefs entreprise ne représentent que 3,8 % de ces emplois.

L'ensemble de ces emplois est ventilé dans différents secteurs d'activités. Le commerce, les transports et les services divers arrive en tête avec 65,1 % des emplois[146], suivi par l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale avec 22 %. La construction et l'industrie avec respectivement 6,5 % et 6,3 % sont beaucoup moins représentés les femmes ne représentent que 47,9 % de ces emplois. Elles sont néanmoins particulièrement représentées dans les emplois du secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale. Elles ne représentent que 45,3 % des emplois du secteur du commerce, transports, services divers et 32,6 % des emplois du secteur industriel. Leur représentativité n'est que de 13,5 % dans la construction.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'hypermarché Auchan au centre commercial du Val de Fontenay.

Le tissu économique de Fontenay-sous-Bois comprend les domaines de :

  • la banque et les assurances (Société générale, Axa, BNP Paribas)[147],
  • la pharmacie-chimie (la société de conditionnement de médicaments Cenexi sur l'ancien site Roche depuis 2008[148] et VWR, le distributeur mondial de fournitures pour Laboratoires[149]),
  • la grande distribution (enseignes Auchan, Monoprix, Leader Price, Picard, Carrefour Market, Bricorama),
  • le commerce de détail (dont des franchises notamment en centre commercial),
  • l'hôtellerie notamment des hôtels du groupe Accor comme Mercure,
  • la restauration avec des chaînes de restaurant telles que Flunch et des chaînes de restauration rapide comme McDonald's,
  • l'entreprise d'outillage Guilbert Express créée en 1905,
  • de nombreuses PME-PMI dans différents secteurs d'activités,
  • le secteur public et parapublic (mairie, maison de retraite et ateliers de la RATP).

À côté de ces établissements existent plusieurs entreprises qui réalisent chacune plus de trente millions d'euros de chiffre d'affaires et qui possèdent leur siège social dans la ville[150] : Univar, VWR international, Vaillant Group, Diversey, Cenexi[148], Avestra, Sabrié, Merck Chimie, Sab, Étoile des Nations, SNTPP…

Pôle économique[modifier | modifier le code]

Depuis le début des années 1970, la ville accueille une importante zone économique dans sa partie est qui s'étend sur près de 160 ha[151] et qui est desservie par l'autoroute A86, les lignes de RER A et E qui desservent la Gare du Val de Fontenay ainsi que de nombreuses lignes de bus. La construction de cette zone, non prévue initialement[152], commence en même temps que celui du Val de Fontenay. L'hypermarché Auchan est ouvert en [153]. S'ensuivent la construction de bureaux à partir de 1978[154] et l'arrivée de la Société générale durant la fin des années 1980 qui permet la création de 5500 emplois dans la commune[151].

La zone regroupe notamment un centre commercial régional doté d'un hypermarché et d'une centaine de boutiques[155], d'une zone d'activités et de plusieurs dizaines de milliers de m2 de bureaux. Ils font de Val-de-Fontenay le premier pôle économique de l'est parisien, pour qui il est parfois considéré comme le pendant, mais sans avoir la même ampleur, du quartier d'affaires de La Défense de l'ouest parisien[156],[157]. Des entreprises telles que Société générale, Axa ou BNP Paribas y sont implantées[147].

Zones commerciales[modifier | modifier le code]

Hormis le centre commercial régional de Val-de-Fontenay, réunissant de nombreuses enseignes de franchises la ville possède trois grandes zones commerciales :

  • Fontenay - Village, dans le vieux Fontenay, avec une centaine de commerces et restaurants desservis par les lignes de bus 124 et la navette
  • Dalayrac - Rigollots, limitrophe de Vincennes avec 75 commerces et restaurants (Monoprix, Picard) desservis par les lignes de bus 118, 124 et la navette
  • Verdun - Gallieni, sur le plateau avec 75 commerces et restaurants desservis par les lignes de bus 118 et la navette

Les marchés[modifier | modifier le code]

Marché Moreau-David.

Fontenay accueille également deux marchés :

  • le marché du boulevard de Verdun desservi par le bus 118,
  • le marché de la place Moreau-David (mercredi et dimanche) desservi par RER A et bus 124.

L'ancien marché Roublot n'existe plus.

Nombre d'entreprises[modifier | modifier le code]

Le nombre d'entreprises qui possèdent au des activités marchandes hors agriculture et présentent à Fontenay est de 2 971 établissements[158] La ville a vu la création de 532 entreprises en 2012[159]

Entreprises par secteur d'activité et création
Secteurs d'activités Entreprises au 1/01/2013 Créations en 2012

Industrie

131 (4,4 %)

14 (2,6 %)

Construction

449 (15,1 %)

105 (19,7 %)

Commerce, transports, services divers

2006 (67,5 %)

353 (66,4 %)

Administration publique, enseignement, santé, action sociale

385 (13,0 %)

60 (11,3 %)

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Germain l'auxerrois[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois.

Sur une église du XIIIe siècle, une nouvelle église est bâtie à la fin du XIVe siècle. Les cloches sont baptisées en 1534, mais la nef n'est terminée qu'au milieu du XVIe siècle. Au XIXe siècle, des dégâts importants causées par la foudre entraînent des restaurations sous la conduite de l'architecte Claude Naissant. À noter : les voûtes d'ogive de la nef, les fonts baptismaux, le tabernacle, des dalles funéraires, un retable du XIXe siècle, deux toiles du XVIIIe représentant la Sainte Famille et saint Sébastien, retrouvées lors de travaux de toitures et rénovées pour exposition.

L'ancienne mairie[modifier | modifier le code]

Ancienne mairie.

En 1858, il est décidé de construire une nouvelle mairie d'après les plans de l'architecte Naissant. Terminée en 1859, elle est agrandie en 1931. En 1972, la mairie quitte le bâtiment lors de l'édification du nouvel hôtel de ville. Depuis 1987, l'ancienne mairie est le siège de la Maison de l'habitat, de l'équipement et du cadre de vie.

Maison du Citoyen et de la Vie Associative[modifier | modifier le code]

Maison du Citoyen et de la Vie Associative.

Le bâtiment originel est construit au début du XVIIIe siècle. Il est dévasté par les Alliés en 1815. Le bâtiment actuel est bâti au milieu du XIXe siècle. En 1893, l'Institution Sainte-Anne transforme le château en pensionnat de jeunes filles. En 1923, les religieux franciscains achètent le domaine par l'intermédiaire de Mgr Dreyer et il devient le Petit séminaire des Missions franciscaines. Il va marquer l'histoire de Fontenay au XXe siècle et éduquer des générations de garçons de la commune et d'ailleurs, dont certains entreront dans les ordres ou plus spécifiquement deviendront missionnaires. Pendant l'occupation (1940-1944), c'est un foyer de résistance à l'occupant allemand[160]. En 1967, l'établissement d'enseignement ferme et le séminaire de la Mission de France s'y installe. DE 1973 à 1987 elle abrite un foyer d'accueil pour les réfugiés politiques latino-américains. Plus de 770 personnes y séjournent durant cette période.

À la fin du XXe siècle, la commune rachète le bâtiment et en fait la Maison du Citoyen et de la Vie Associative.

L'usine de pianos Gaveau[modifier | modifier le code]

L'ancienne usine en 2019.

À la fin du XIXe siècle, la famille Gaveau installe son usine à Fontenay et implante une cité ouvrière. Au rez-de-chaussée du bâtiment principal, dans une galerie de 75 mètres de long, on débite les bois acheminés par un raccordement ferroviaire sur la ligne de Vincennes. Une machine de 300 chevaux-vapeur fournit l'énergie aux divers ateliers. Les tables d'harmonie sont mises à sécher pendant plusieurs mois à une température constante de 30°.
À la grande époque, 2 000 pianos sont produits chaque année. L'usine emploie 350 ouvriers. Surélevée au début du XXe siècle, l'usine est ravagée en 1908 par un incendie. Un an plus tard, elle est remise en fonction.
Le 8 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, l'usine de pianos Gaveau est touchée lors d'un raid effectué par des avions allemands[161].
Les bâtiments sont repris dans le courant du XXe siècle par l'entreprise Roche.

Le fort de Nogent[modifier | modifier le code]

Le fort de Nogent est bâti de 1841 à 1844. Destiné à barrer l'accès est à la capitale, le fort est établi sur la commune de Fontenay, mais est dit de Nogent en raison de la tradition qui veut qu'un fort soit baptisé du nom de la ville qu'il défend. Il connaît son baptême du feu durant la guerre de 1870. En décembre, les canons prussiens bombardent le fort. Il ne tombe pas mais est livré aux Prussiens lors de la reddition du . Aujourd'hui, il abrite le Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE).

La halle Roublot[modifier | modifier le code]

Elle est construite rue Roublot en 1928 dans le style des halles Baltard pour abriter le marché. Durant la fin des années 2000, elle a été convertie en équipement culturel en regroupant la NEF (un espace consacré aux expositions), d’un théâtre de marionnettes, et du Comptoir lieu consacré à la musique)[162],[163].

Sculptures[modifier | modifier le code]

Disparue durant la Seconde Guerre mondiale, la Fontaine des Rosettes fut retrouvée par hasard, des années plus tard, chez un antiquaire d'Antibes. Récupérée par la ville de Fontenay, elle a été réinstallée dans le quartier des Rosettes, où on peut la voir aujourd'hui.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le kiosque à musique[modifier | modifier le code]

La ville acquiert, après délibération du conseil municipal en date du , un kiosque à musique construit pour l'Exposition universelle de 1900. L'Orchestre des régiments casernés à Vincennes venait y donner des concerts[167].

Ville numérique[modifier | modifier le code]

Bâtiment accueillant La Forge

Le , Fontenay-sous-bois reçoit le label « Ville Internet@@@@@ 2010 »[168], distinction des collectivités les plus dynamiques pour le développement de l'internet citoyen, conservée sans interruption jusqu'en 2024. En 2021, Fontenay a été labellisée pour trois années "Territoire d'Excellence Numérique". Cette distinction a été renouvelée en 2024. La ville met à disposition des points d'accès Wi-Fi publics et gratuits dans différents bâtiments communaux et depuis en extérieur dans le bas du parc de l'hôtel de ville. La ville organise chaque année depuis 2010 un colloque intitulé Internet solidaire en partenariat avec l'association Villes Internet et la Délégation aux Usages d'Internet (DUI).

Elle possède depuis un tiers-lieu municipal numérique appelé La Forge[169].

Littérature[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

La ville a servi de cadre à plusieurs films :

  • 1963 : Les Tontons flingueurs - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène
  • 1978 : Les Chiens - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène. Le docteur Ferret (Victor Lanoux) et Elisabeth (Nicole Calfan) y jouent
  • 1982 : La boum 2 - Scène : les deux jeunes amoureux prenant le bus 118 à la Porte de Vincennes se retrouvent malgré eux dans la zone industrielle de Val de Fontenay.
  • 1988 : Les Nouveaux Chevaliers du ciel - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène
  • 1989 : L'Union sacrée - Scène : sortie en traversant la porte d'une usine en voiture (ancienne boutique du dos intersection rue Roublot-rue des Mocards)
  • 1989 : Monsieur Hire - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène (au bar et sur les pistes)
  • 1999 : Ma petite entreprise - Scène : Sami (Roschdy Zem) sort de la cour du collège Jean Macé
  • 2004 : Podium - Scène : Bernard Fréderic se rend chez l'amie de Véro pour l'anniversaire de son fils, rue de Rosny, la maison à la porte rouge.
  • 2005 : Confession d'un menteur - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène. Romain/Roland retrouve sa "maitresse" au bowling. Après avoir mangé un croque monsieur, ils font une partie de bowling.
  • 2006 : Jean Philippe - Scène à l'entrée du bowling de la Matène.
  • 2008 : La Première Étoile - Scène aux Larris

Télévision[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Cinéma Le Kosmos.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Scientifiques[modifier | modifier le code]

Artistes[modifier | modifier le code]

Tombe d'Hector Malot au cimetière de Fontenay-sous-Bois.

Sportifs[modifier | modifier le code]

  • Louison Bobet, triple vainqueur du Tour de France a résidé rue Roublot à Fontenay-sous-Bois. Une rue porte son nom.
  • Robert Marchand, cycliste et centenaire français, connu pour la pratique toujours active de son sport et l'obtention de divers records à plus de 100 ans.
  • Émile Bongiorni, joueur de l'équipe de France de football, est enterré au cimetière de Fontenay-sous-Bois.
  • Stéphane Caristan, athlète, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Jean Galfione, athlète français, perchiste puis skipper, a résidé à Fontenay-sous-Bois
  • Pascal Gentil, taekwondoïste et vice-champion olympique, a passé son enfance à Fontenay-sous-Bois et a fait ses débuts dans le club de la ville.
  • Jean Massare né le à Fontenay-sous-Bois. International de rugby à XV (5 sélections en 1945 et 1946). Champion de France de rugby à XV avec Lourdes en 1948. Deuxième ligne (1,80 m - 100 kg).
  • Blaise Matuidi, footballeur international français, y a passé son enfance avant de rejoindre Clairefontaine.
  • Mehdi Labdouni, champion d'Europe poids plume de boxe anglaise vit a Fontenay depuis son enfance.
  • Gilles Simon, joueur de tennis, a passé son enfance à Fontenay-sous-Bois.
  • Éric Cantona, footballeur et acteur a résidé à Fontenay-sous-Bois[175]

Hommes politiques[modifier | modifier le code]

  • François Chérèque, syndicaliste CFDT, habitait Fontenay-sous-Bois.
  • Danton, révolutionnaire, venait régulièrement en villégiature à Fontenay-sous-Bois où résidait son beau-père.
  • Gustave Doussain, homme politique français, député et sous-secrétaire d'État à l'Enseignement Technique, né le à Saumur (Maine-et-Loire), est décédé le à Fontenay-sous-Bois.
  • René Dumont, agronome, écologiste, fondateur d'ATTAC, a résidé à Fontenay-sous-Bois de 1959 à 2001, date de sa disparition à 97 ans.
  • Bernard Kouchner, médecin et ministre, a été élève à Fontenay-sous-Bois.

Autres[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Logo de la municipalité jusqu'en 2023.

Les armes de Fontenay-sous-Bois, créées en 1893 se blasonnent ainsi :

D'or au chêne de sinople englanté du champ, posé sur une terrasse aussi de sinople chargée d'une fasce ondée d'argent, au chef d'azur chargé d'une escarboucle d'or accostée de deux fleurs de lys du même.

Le chêne rappelle le bois de Vincennes ; la rivière, les sources nombreuses du territoire qui ont donné leur nom à la commune et le chef représente les armes de l'abbaye de Saint-Victor, dont les prieurs furent seigneurs du pays de 1113 à 1789.

Écu timbré de la couronne murale d'or, soutenu de deux branches de chêne[178].

La devise de la ville est : Querno sub tegmine fontes, ce qui signifie « Les fontaines sous le feuillage du chêne ».

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris : Concernant la fin des paroisses du Doyenné de Montmorency & le commencement de celles du Doyenné de Chelle, vol. V, Paris, , 444 p. (lire en ligne), p. 47.
  2. Paroisses et communes de France : Région parisienne par Jacques Dupâquier - 1974 P. 407
  3. Hyacinthe Langlois, Dictionnaire classique et universel de géographie moderne… par Hyacinthe Langlois…, p. 944.
  4. Geoportail - carte état major - environ de paris (1818-1824).
  5. Géoportail - Cartes de l'État-Major - Environ de paris (1820-1866)
  6. Carte du marais sur le site de l'atlas du patrimoine 93"
  7. L'ère des lotisseurs sur le site de la maire de Neuilly-Plaisance
  8. « Les noms de voies en C : Carrefour », sur archives.fontenay-sous-bois.fr (consulté le ).
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