Aller au contenu

Le Chesnay-Rocquencourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Chesnay-Rocquencourt
Le Chesnay-Rocquencourt
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité CA Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Richard Delepierre
2020-2026
Code postal 78150
Code commune 78158
Démographie
Gentilé Chesnaycourtois
Population
municipale
30 924 hab. (2021)
Densité 4 405 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 40″ nord, 2° 07′ 55″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 179 m
Superficie 7,02 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Chesnay-Rocquencourt
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription des Yvelines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Chesnay-Rocquencourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Chesnay-Rocquencourt
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
Le Chesnay-Rocquencourt
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Le Chesnay-Rocquencourt
Liens
Site web https://www.lechesnay-rocquencourt.fr/

Le Chesnay-Rocquencourt [lə ʃɛnɛ ʁɔkɑ̃kuʁ] est une commune nouvelle française résultant le de la fusion des communes du Chesnay et de Rocquencourt, situées dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Ses habitants sont les Chesnaycourtois[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La ville du Chesnay-Rocquencourt est située à 17 km à l'ouest de Paris, moins de 4 km au nord de Versailles. La ville appartient à la plaine de Versailles, à une altitude moyenne de 130 mètres, adossé au nord au relief couvert par la forêt de Marly. Il est occupé au sud-ouest par le domaine de Chèvreloup, contigu au parc de Versailles et qui héberge l'arboretum du même nom, couvrant environ la moitié de la commune ; au nord, il englobe la marge sud de la forêt de Marly, tandis que l'espace situé à l'est de la D186 est couvert par les grands ensembles résidentiels du Domaine et de Parly 2.

Le triangle de Rocquencourt, qui est l'échangeur des autoroutes A13 et A12, se situe en réalité dans la commune voisine de Bailly.

Les communes limitrophes en sont : La Celle-Saint-Cloud au nord, Vaucresson au nord-est, Versailles de l'est au sud-ouest, et Bailly à l'ouest.


Communes limitrophes du Chesnay-Rocquencourt
Louveciennes La Celle-Saint-Cloud Vaucresson (Hauts-de-Seine)
Bailly du Chesnay-Rocquencourt Versailles
Versailles Versailles Versailles

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La partie ouest de la commune est drainée par le ru de Chèvreloup, affluent du ru de Gally, qui prend sa source dans le domaine de Chèvreloup. Une grande partie du nord-est de la commune est couverte par le bois des Fonds-Maréchaux (chênes et châtaigniers).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au début des années 1960 la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF) commande à l'architecte Jean Dubuisson la construction de son siège social et d'un ensemble de 150 logements de grand confort, sur un terrain de 17 ha près du triangle de Rocquencourt. Cet ensemble, conçu avec le paysagiste Jean-Noël Capart, est connu sous le nom de résidence du Parc, constitué de 3 bâtiments construits entre 1964 et 1974[8]

Le Chesnay abrite, avec les logements de Parly 2 construits au début des années 1970, une partie de la plus grande copropriété de France[9]. Cette copropriété, comprenant 7 500 lots d'habitation allant du simple studio au 6 pièces, et organisée en 37 résidences, héberge plus de la moitié des habitants de la commune.

Un projet de nouvelle médiathèque, bibliothèque, salle multifonctions a été lancé en 2007. L'ensemble a ouvert courant 2009. L'inauguration de l'ensemble culturel était prévue le , suivie par une semaine de spectacles tous les soirs et une journée portes ouvertes le dimanche .

La municipalité a engagé en 2013 la restructuration du vieux bourg, en vue de la construction de 300 nouveaux logements, dont plus de 80 sociaux sous l’égide de Versailles Habitat, ainsi que 4 500 m2 d’équipement et de commerces de proximité, permettant d'accroître le taux de logements sociaux, qui n'était alors que de 7 %, en violation des dispositions de la Loi SRU[10].

La commune a lancé en 2017 en vue de réurbanisation du site de 12 de l'INRIA, en vue d'y réaliser des bureaux paysagers, des logements et un petit dépôt pour les bus Phébus[11].

Au , Le Chesnay-Rocquencourt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Voies de communications et transports

[modifier | modifier le code]

Réseau routier

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé, dans sa partie nord et selon un axe est-ouest, par l'autoroute A13 (Sortie 6) ainsi que, en son centre et selon un axe nord-sud, par la D321 qui mène à La Celle-Saint-Cloud et Bougival vers le nord et à Versailles vers le sud. Il est bordé, en guise de limites sud-ouest et sud avec Versailles, par la D186 qui mène dans la direction de Saint-Germain-en-Laye vers le nord et à Versailles vers le sud et, en guise de limites nord avec La Celle-Saint-Cloud, par la route départementale D307, axe est-ouest menant à Vaucresson et Saint-Cloud vers l'est et Bailly et Noisy-le-Roi vers l'ouest.

Transports en commun routiers

[modifier | modifier le code]

La commune du Chesnay-Rocquencourt ne dispose pas de gare, les plus proches étant celles de Versailles-Rive-Droite, Vaucresson et La Celle-Saint-Cloud qui mènent toutes trois à Paris Saint Lazare.

La commune est desservie par :

Le nom Chesnay est attesté sous les formes latines Canoilum en 1122, Chesneium, Chesnetum au XIIIe siècle[16] et Le Chenay en 1793[17].

Le toponyme Le Chesnay est une forme archaïque pour « la Chênaie » en ancien français. Le suffixe gallo-roman -ETU(m) a abouti à -ey/-ay, masculin, et -ETA > -aye > -aie, féminin. Ce suffixe à valeur collective, sert à désigner un « ensemble d'arbres appartenant à la même espèce ». Le mot chêne (anciennement chaisne > chesne) est issu du gaulois cassanos[18].

Le nom Rocquencourt est attesté sous les formes latinisées Rocconis curtum en 678[19], Rocconcurtis en 691[20], Rocconis Curtis[21] en 862, au VIIe siècle (le « domaine de Roccon », feudataire de Thierry III, roi de Neustrie, de Bourgogne et d'Austrasie), Rocencort en 1209[20], Roquencort en 1230[20], Rocancourt au XVIIIe siècle.

Sens incertain, mais il pourrait s'agir d'un nom de personne d'origine germanique, Roccon (racine hrok = corneille).

La commune nouvelle est créée au par un arrêté préfectoral du [22].

Le Chesnay était un hameau de Rocquencourt jusqu'en 1683[23]. Rocquencourt était un hameau du Chesnay jusqu'en 1730[23].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs

La commune nouvelle se trouve dans l'arrondissement de Versailles du département des Yvelines.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur du canton du Chesnay-Rocquencourt

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription des Yvelines.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Yvelines[24], la liste menée par Philippe Brillault (LR), maire de la commune nouvelle depuis sa création, et ancien maire du Chesnay, est battue de 76 voix par celle du MoDem Richard Delepierre, qui a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, la première ayant obtenue 4 250 voix et 49,56 %, et la seconde 4 326 voix et 50,44 %, lors d'un scrutin marqué par une abstention de 61,16 %[25]

Politique locale

[modifier | modifier le code]

Au terme des élections municipales de 2020 dans les Yvelines, le maire sortant, battu de 76 voix par son unique opposant, conteste les résultats de l'élection alléguant des irrégularités[26]. En première instance, le tribunal administratif de Versailles a annulé l'élection en raison d'affichage sauvage et d'allégations de campagne tardifs dans la campagne électorale, qui n'ont pas permis au candidat battu de répliquer, ainsi que de l'importance de l'abstention liée au contexte sanitaire[27]. Richard Delepierre et le ministre de l'Intérieur — qui souhaitait voir juger que toutes les mesures « ont été prises pour permettre à tout électeur d’exercer son droit de vote dans les meilleures conditions, eu égard au contexte inédit de la propagation du Covid-19 — ont fait appel de ce jugement devant le conseil d'État[28],[29] ». Le Conseil d’État a néanmoins confirmé le la régularité de l'élection de 2020 et donc la défaite définitive de Philippe Brillault[30],[31].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2019[32] mai 2020[33] Philippe Brillault LR Médecin
Maire du Chesnay (1989 → 2018)
Conseiller général puis départemental du Chesnay (2011 → 2021)
Vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2014 → 2020)
mai 2020[34] En cours
(au 28 mai 2020)
Richard Delepierre MoDem Cadre supérieur dans un groupe public de transport
2e vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2020 → )

Communes déléguées

[modifier | modifier le code]
Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Le Chesnay
(siège)
78158 CA Versailles Grand Parc 4,24 28 001 (2016) 6 604
Rocquencourt 78524 CA Versailles Grand Parc 2,78 3 323 (2016) 1 195

La commune Le Chesnay-Rocquencourt est jumelée avec la ville de Heppenheim (Hesse) en Allemagne.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]
Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
tel qu'existant au
1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2020
15 07026 81531 68133 41331 74832 58231 85631 057
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
(Source : Insee[I 2])

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (38 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,9 %) est supérieur au taux départemental (21,7 %).

En 2018, la commune comptait 14 506 hommes pour 16 800 femmes, soit un taux de 53,66 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 3]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,0 
75-89 ans
12,1 
15,4 
60-74 ans
19,0 
21,5 
45-59 ans
18,4 
17,8 
30-44 ans
16,9 
16,2 
15-29 ans
16,0 
18,9 
0-14 ans
14,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

On peut noter à Rocquencourt :

  • La période médiévale est uniquement représentée par deux fours culinaires postérieurs au Xe siècle, relevant d’un usage communautaire[36].
  • L'ancien château de Rocquencourt.
L'horloge de Rocquencourt
Inscription sur le tympan de la voûte centrale : Reconnaissance éternelle des habitants de Rocquencourt à Monsieur FOULD PÈRE maire de la commune fondateur de l'école communale gratuite en 1839 et du monument de l'horloge en 1844.
  • L'horloge qui se trouve au bord de la RN 186, face à l'ancienne mairie, date de 1844. Elle a été offerte à la commune par le maire de l'époque, Beer Léon Fould, banquier à Paris et père du ministre de la deuxième République et du second Empire, Achille Fould.
  • Rocquencourt abrite l'arboretum de Chèvreloup sur 150 ha (les 50 ha restants du domaine sont sur la commune de Versailles), dont l'entrée se trouve au no 30 de la route de Versailles (RN 186), c'est le plus grand parc botanique de France.
  • Rocquencourt abrite, dans le camp Voluceau, dans les anciens bâtiments du quartier-général des Forces Alliées en Europe (SHAPE), le siège de l'INRIA ainsi que, depuis 1967, les services techniques de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris.
Avec un effectif total de deux-cent-vingt-deux personnes, ces services techniques ont pour mission de maintenir dans leur forme opérationnelle les huit-cents véhicules de la brigade. Ils ont aussi la mission de gérer, entretenir, réparer, contrôler, tester, stocker, répertorier, réformer et remplacer la multitude de matériels divers, tuyaux, échelles, lances, extincteurs, appareils respiratoires, pompes, pièces détachées, carburants, armes et munitions, outillage et machines, moteurs divers, produits d'extinction, oxygène, gaz carbonique et produits médicaux, matériel nucléaire et de décontamination, bref tout ce qui est indispensable à la brigade pour le bon accomplissement de sa mission.

Au Chesnay, on notera :

Église Saint-Antoine-de-Padoue.
  • Le château du haut Bel-Air, situé 156 rue de Versailles, était à l'origine une maison de fontainier élément du système hydraulique du parc et du château de Versailles en liaison avec la machine de Marly, qui fut vendue comme bien national sous la Révolution. Il fut l'objet ainsi que son parc, de divers agrandissements par ses divers propriétaires, dont le docteur Philippe Ricord qui y recevait ses amis et s'y livrait à la culture des fleurs. Acquis en 1891 par le comte Edmond de Martimprey, il resta dans sa famille jusqu'en 1947, date de son acquisition par la Versailles pour en faire une colonie de vacances jusqu'à son achat par la ville du Chesnay en 1981. Il accueille actuellement un Institut médico-éducatif (I.M.E.) Le parc est ouvert au public. On note la présence à côté du château, qui est une demeure composite, d'un pigeonnier ornemental hexagonal dont la restauration a été décidée.
  • Le château du Grand-Chesnay
Panneau ancien du Grand Chesnay.
Sous l'Ancien Régime, il accueille quelque temps au XVIIe siècle les Petites écoles de Port-Royal qui seront fermées sur ordre royal. Parmi les élèves, avait figuré le jeune Jean Racine. Il sera ensuite la propriété de commis de la monarchie, tels qu'Antoine de Ratabon ou Louis de Verjus comte de Crécy. Rebâti, il appartiendra à Jean-Baptiste Caruel puis à son fils, Paul Caruel de Saint-Martin. Lors de la Belle époque, il est un des éléments du Salon musical de Madame Maurice Sulzbach. Son dernier châtelain est Pierre Aubert, cofondateur en 1907 de la société Aubert et Duval. Après son décès en 1965, ses descendants habitent le domaine quelques années, mais font l'objet d'une expropriation pour permettre la création de l'hôpital André-Mignot inauguré en 1981. En hommage à la famille Aubert, le nom de celle-ci a été donné à la partie subsistante du parc, ouverte au public, ainsi qu'à la crèche édifiée dans l'ancienne Orangerie des communs. Renommé le pavillon Aubert, il accueille le service de psychiatrie et le service de biologie médicale.
Le centre de transfusion sanguine a notamment été bâti à l'emplacement du potager du château.
Le château est en forme de fer à cheval, autour de la cour d'honneur de forme octogonale, fermée par une grille et un portail en fer forgé. Le château comprend deux niveaux. La partie centrale comporte un troisième niveau, ce qui en fait la partie principale.
La cour des Communs accédant à la cour d'honneur par un porche se situe entre le château, l'emplacement du potager et l'église Saint-Germain.
Le château a été restauré, est entretenu et permet de disposer d'un monument préservé dans son parc.
Les accès au parc et au château présentent encore de magnifiques portails en bois.
Le parc du château, présentant deux perspectives de part et d'autre du corps principal du château, comporte un jardin à la française, avec à l'extrémité d'une des perspectives, un bassin, dit, bassin de Neptune.
Ce parc est ouvert au public, et en raison de sa proximité, aux convalescents de l'hôpital.
Dans ce parc, comportant des chênes, des marronniers et des châtaigniers, s'élevait un immense cèdre du Liban, plusieurs fois centenaire, qui servait de point de repère aux pilotes d'avion.
Dans les années 1960, on pouvait apercevoir en hiver des renards qui braconnaient parfois les poules de la ferme voisine. Le parc y accueillit également, après la guerre, un élevage de bergers allemands.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Madame Rossler née Zuckermann a trouvé en la personne de Madame Sebille, une habitante du Chesnay, une porte grande ouverte pour accepter de prendre en charge son fils Richard alors âgé de trois ans ; La famille Sébille s’est occupée de ce petit garçon comme s’il faisait partie de leur propre famille. Le petit Richard est resté chez les Sebille de 1942 à 1947, époque à laquelle il a été repris par sa mère. Pendant ces 5 années, le petit garçon n’a manqué de rien. Les liens ont perduré après la guerre.

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sites

[modifier | modifier le code]
  1. « Les habitants du Chesnay-Rocquencourt ont enfin un nom », sur actu.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Le Chesnay-Rocquencourt et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Secteur urbain concerté dit résidence du Parc », notice no EA78000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. « La lettre d'information de Parly 2 - Parly 2 comment ça marche ? », copropriété de Parly2, (consulté le ).
  10. Laurent Mauron, « 300 logements à venir dans le vieux bourg », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Que va devenir le site de l'Inria à Rocquencourt ? », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  17. « Le Chesnay - Notice Communale », sur ehess.fr (consulté le ).
  18. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44.
  19. "Histoire de Rocquencourt", Jacques Leclerc, Maire honoraire de Rocquencourt, Président fondateur des Amis du Vieux Rocquencourt.
  20. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  21. Jean-Aimar Piganiol de La Force - Nouveau voyage de France - 1780 - page 178.
  22. Jean-Jacques Bros, « Arrêté préfectoral n° 78-2018-11-29-005 portant création de la commune nouvelle "Le Chesnay-Rocquencourt" par fusion des communes du Chesnay et de Rocquencourt », Recueil des actes administratifs spécial n°78-2018-173,‎ , p. 18-22 (lire en ligne).
  23. a et b Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle : Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
  24. Laurent Mauron, « Municipales au Chesnay-Rocquencourt : l’opposition en ordre serré contre le maire DVD : Philippe Brillault, maire (DVD) depuis 31 ans du Chesnay, brigue un sixième mandat sur la ville qui a fusionné avec Rocquencourt. Richard Delepierre (MoDem) a mobilisé toute l’opposition derrière lui », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce sera à quitte ou double. Les électeurs du Chesnay-Rocquencourt n'auront, sauf surprise de dernière minute, qu'un tour pour s'exprimer, le 15 mars prochain, car seules deux listes ont prévu à ce jour de s'affronter. Celle de Philippe Brillault, 68 ans, le maire sortant DVD depuis 1989, qui tente d'obtenir son sixième mandat, et celle de Richard Delepierre (MoDem), 50 ans, qui cherche à détrôner son inamovible adversaire. La gauche ne sera a priori pas présente. Une situation jamais vue dans cette commune de 31 000 habitants qui touche Versailles ».
  25. « Le Chesnay-Rocquencourt 78150 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  26. Laurent Mauron, « Municipales au Chesnay-Rocquencourt : Philippe Brillault ne lâche rien malgré la défaite : Richard Delepierre (MoDem) a été élu avec 76 voix d’avance dès le 1er tour mais le maire sortant envisage un recours », Le Parisien, édition des yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Laurent Mauron, « 76 voix d’écart : dans les Yvelines, le tribunal annule les élections municipales au Chesnay-Rocquencourt : Les juges relèvent des irrégularités qui auraient entaché la campagne, donnant raison au maire DVD sortant (et battu) », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Laurent Mauron, « Élections annulées au Chesnay-Rocquencourt : Richard Delepierre fait appel : Le maire MoDem de la ville a décidé de saisir le Conseil d’État à la suite de l’annulation des élections municipales de mars dernier par le tribunal administratif de Versailles », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. François Desserre, « Yvelines. Élection annulée au Chesnay-Rocquencourt : Richard Delepierre soutenu par le ministère de l'Intérieur : Nouvel épisode dans la saga de l’élection municipale annulée au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines). Le ministère de l’Intérieur a décidé d’entrer dans la partie », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Stéphane Corby, « Elections au Chesnay-Rocquencourt : la victoire de Delepierre validée, « une décision politique » pour Brillault : L’élection du candidat MoDem avait été annulée par le tribunal administratif en novembre dernier. Le tombeur du maire (DVD), en poste depuis 1989, s’était pourvu en appel devant le Conseil d’Etat qui lui a donné raison ce mardi soir. Au grand dam de l’élu battu », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Florie Cedolin, « Yvelines. Municipales : au Chesnay-Rocquencourt, le Conseil d'Etat confirme l'élection de Richard Delepierre : Après plusieurs semaines d'attente, le Conseil d'Etat a validé l'élection municipale de mars 2020 au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines). Richard Delepierre reste maire », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. François Desserre, « Fusion : le nouveau maire du Chesnay-Rocquencourt a été élu : Le Chesnay et Rocquencourt ont achevé leur fusion, ce mercredi 2 janvier 2019. Le nouveau maire a été élu ainsi que les adjoints. Philippe Brillault a obtenu une large majorité », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. François Desserre, « Election du maire du Chesnay-Rocquencourt : une passation dans la douleur : Ces dernières semaines, la tension politique a été extrême au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines). La passation entre le maire sortant et le maire élu s'est faite dans la douleur », 78actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après plus de 30 ans de mandat, Philippe Brillault avait subi une défaite qu’il ne semblait pas envisager, au soir du dimanche 15 mars. Son ancien adjoint, Richard Delepierre, l’avait emporté d’une courte tête : 50,44 % des suffrages et seulement 76 voix d’écart ».
  34. Laurent Mansart, « Le Chesnay-Rocquencourt : le nouveau et l’ancien maire gardent leurs distances : Richard Delepierre (MoDem) a succédé ce jeudi à Philippe Brillault (DVD) à la tête de la ville, dans une ambiance qui s’est tendue en toute fin de conseil », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  36. Service archéologique départemental, SADY
  37. Hommage à Pierre clostermann, article paru dans la revue « Azur & Or » éditée par l'Association nationale des officiers de réserve de l'Armée de l'air (ANORAA), no 220, , page 23.
  38. Annie et Bernard Reval, Gilbert Bécaud, jardins secrets, Editions France-Empire, 2001
  39. « TPMP refait l'année : Valérie Benaïm retrouve son amour d'enfance... Ou presque (VIDEO) » (consulté le ).
  40. « Pierre Gabelle », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
  41. a b et c Jean-Louis Berthet Géricault au Chesnay, imprimé pour l'association Le Chesnay d'hier à aujourd'hui, 1991.
  42. Denis Michel-Dansac, Quand Géricault dessinait Le Chesnay Revue de l'histoire de Versailles et des Yvelines, Tome 100, 2018, publiée par l'Académie des sciences morales et des lettres et des arts de Versailles et d'Île-de-France,
  43. Germain Bazin, Théodore Géricault, Étude critique et catalogue raisonné. Tome III, la gloire de l’empire et la Première Restauration, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1989.
  44. Site personnel de Jérôme Touzalin
  45. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 1, Paris, Bourloton, , 622 p. (lire en ligne), p. 26.
  46. Christophe Remise, « NBA: Victor Wembanyama, l’ascension fulgurante d’un géant de 19 ans », sur Le Figaro, (consulté le ).
  47. Olivier Faye, « Qui est Victor Wembanyama, jeune prodige du basket français », sur M, le magazine du Monde, (consulté le ).
  48. https://www.bleushandisport.com/bleus/didier/